«Au Kenya nous avons commencé à voir <strong>les</strong> impacts de la crise fin 2008 : le tourismea baissé, puis le chômage a augmenté. De plus, de nombreux kényans dépendent desenvois de fonds des migrants établis aux États-Unis. À cause de la crise, le nombre defamil<strong>les</strong> qui ne peuvent envoyer leurs enfants à l’école augmente. Les investisseursétrangers retirent leurs projets du pays. Beaucoup de terres ne sont pas cultivées et l’eaua manqué l’année dernière. Tous ces facteurs, associés à la grande inégalité des revenuset à la corruption préexistantes, ont crée la recette idéale pour la catastrophe dont souffrentl’économie et la population du Kenya» .le Plan d’action du Sommet mondial sur l’alimentationadopté en 1996 et réaffirmé au cours de la conférencede révision cinq ans plus tard en 2002, ont promisde concentrer <strong>les</strong> efforts sur l’éradication de la faimcomme première étape essentielle, et ont fixé commeobjectif la réduction de moitié du nombre de personnessouffrant de la faim dans le monde d’ici 2015 4 .Lors du Sommet du millénaire (2000) et au coursd’une série de réunions de suivi, <strong>les</strong> engagements ontété réaffirmés en matière de sécurité alimentaire et debonne nutrition pour tous. Pourtant, malgré tous <strong>les</strong>engagements assumés par <strong>les</strong> dirigeants mondiauxconcernant l’urgence de la réduction de la faim et dela malnutrition, <strong>les</strong> progrès envers <strong>les</strong> objectifs et indicateursétablis par <strong>les</strong> Objectifs du millénaire pour ledéveloppement (OMD) ont été fort décevants, malgréde grandes avancées dans certains pays. Pour le moment,le droit humain à l’alimentation continue d’êtrenié, et <strong>les</strong> denrées alimentaires sont considérées davantagecomme des artic<strong>les</strong> commercialisab<strong>les</strong> quecomme un bien essentiel à la survie.Crise climatiqueLa préoccupation des PMA pour <strong>les</strong> denrées alimentaires,l’eau et la sécurité énergétique s’intensifieen raison de la crise climatique qui met en péril <strong>les</strong>objectifs de croissance économique inclusive et durabledu point de vue environnemental. Les PMA,qui souffrent déjà de la pauvreté, de catastrophesnaturel<strong>les</strong>, de conflits armés et de limitations géophysiques,courent maintenant le risque d’impactsdévastateurs en raison du changement climatique,notamment l’augmentation de la désertification etl’élévation du niveau de la mer, des précipitationsplus abondantes, une probabilité plus grande d’inondationset d’ouragans qui perpétueront <strong>les</strong> cyc<strong>les</strong>de pauvreté, de manque de denrées alimentaires etd’énergie, de conflits, d’inégalité, d’endettement etde sous-développement. Si <strong>les</strong> habitants des PMA4 Voir FAO, “Conférence internationale sur l’alimentation”,Rome, 1992 ; FAO, “Plan d’action du Sommet mondial del’alimentation”, 1996 ; FAO, “Déclaration du Sommet mondialde l’alilmentation : cinq ans après”, 2002. Disponible sur :.Edward Oyugi (SODNET, Kenia)sont ceux qui souffrent le plus du changement climatique,il est rare que leurs préoccupations soiententendues voire abordées au cours des négociationsofficiel<strong>les</strong> à quelque niveau que ce soit. Il estdonc essentiel de présenter <strong>les</strong> plaintes des victimesdu changement climatique des PMA lors des prochainesnégociations sur le climat, notamment à laConférence sur le changement climatique (COP15)des Nations Unies qui aura lieu à Copenhague endécembre 2009, où l’on espère aboutir à un accordsur <strong>les</strong> principes pour un nouveau traité qui pourrasubstituer le Protocole de Kyoto.L’aide publique au développement (APD)Il est également prévu une réduction des flux del’aide publique au développement (APD) vers <strong>les</strong>PMA car <strong>les</strong> gouvernements des pays développésdétournent <strong>les</strong> fonds alloués à l’APD pour relancerleurs propres économies et continuer à renflouer<strong>les</strong> institutions financières qui ont été au cœur dela crise économique. Étant donné le fort endettementdes PMA, la perspective d’une réduction desflux de l’aide oblige <strong>les</strong> gouvernements des PMA àmaintenir un équilibre entre l’investissement pourle développement et le remboursement des prêts,entraînant une diminution des ressources destinéesaux besoins du développement. Pour <strong>les</strong> PMA, ils’avère donc de plus en plus difficile de subvenir auxbesoins économiques de base et aux droits sociauxet culturels de leurs populations.Envois de fonds et emploi à l’étrangerLes envois de fonds vers <strong>les</strong> PMA de la part de ceuxqui travaillent dans d’autres pays sont égalementen diminution, <strong>les</strong> travailleurs migrants ayant perduleurs emplois en raison de la récession économiquedans <strong>les</strong> pays où ils résident. Le FMI prévoit une chuted’entre 4 et 8 % pour 2009. Les envois de fonds sontparticulièrement importants pour des pays commeHaïti, le Lesotho et le Népal, où ils représentent plusde 15 % du revenu national brut (RNB). De même, <strong>les</strong>industries d’exportation des PMA, comme l’industrievestimentaire, réduisent voire stoppent leur productionen raison de l’effondrement économique.La diminution des envois de fonds s’est égalementfait sentir dans <strong>les</strong> PMA du Pacifique, commeSamoa, Tuvalu et Kiribati, en raison du ralentissementdu marché du travail et de l’augmentation duchômage dans <strong>les</strong> pays d’accueil, en particulier <strong>les</strong>États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Le tauxdéjà élevé de chômage dans <strong>les</strong> PMA augmenteraprobablement encore dans un avenir proche, ce quiaura pour conséquences des conflits socioéconomiqueset un malaise politique. Dans le cas des PMAqui ont investi dans la mise en place de marchésfinanciers offshore comme source de revenu du gouvernement,comme à Tuvalu et Kiribati, la valeur desfonds d’investissement établie devrait diminuer tantque <strong>les</strong> bourses mondia<strong>les</strong> resteront instab<strong>les</strong>.Au Sénégal, un des PMA africains, <strong>les</strong> envois defonds représentent jusqu’à 10 % du PIB. En 2008, ilsont été estimés à près d’un milliard d’euros (635.600millions de francs CFA), soit plus de 11 % du PIBpour cette année-là. La diminution des envois defonds réduit la consommation des foyers dans denombreuses régions, sans oublier le nombre de travauxpublics et de projets de construction en pleinerécession. De plus, <strong>les</strong> réductions des services dugouvernement engendrent plus de privations et dedifficultés pour <strong>les</strong> femmes et <strong>les</strong> enfants, notammenten termes de santé, d’éducation, de moyens desubsistance et de sécurité alimentaire.ExportationsEn Afghanistan, <strong>les</strong> principaux produits d’exportation,comme <strong>les</strong> tapis et <strong>les</strong> peaux de mouton, sontdurement touchés par la crise financière. Les exportationsde tapis ont chuté de 25 % et <strong>les</strong> peaux demouton soyeuses connues sous le nom de Karakulont chuté de 20 %, selon l’Agence afghane de l’aideà l’investissement (une agence de promotion desexportations). Les moyens de subsistance de plusde 50 % de la population dans <strong>les</strong> provinces du Norddépendent de la production de tapis. L’industrie de lapeau de mouton a déjà souffert des conséquencesd’une année de sécheresse, et la charge financièreaugmente pour <strong>les</strong> agriculteurs avec la baisse de lademande pour ce produit à niveau international.En Éthiopie, <strong>les</strong> revenus des importations ontdiminué cette année de 803 milliards de dollars. Leministère de l’Industrie et du Commerce a confirméque la crise économique mondiale actuelle a touchéle marché des exportations des produits éthiopiens,notamment le café et <strong>les</strong> graines oléagineuses. Lesprincipaux producteurs sont le plus souvent de petitsagriculteurs qui seront directement affectés.Les perspectives d’avenirCette situation qui appauvrit et rend encore plus vulnérab<strong>les</strong>des millions de personnes des PMA exigedes actions immédiates et urgentes. Pour surmonterla crise économique mondiale et créer un environ-Rapports thématiques 36 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>
nement propice au développement dans <strong>les</strong> PMA, ils’avère essentiel que la communauté internationaleet <strong>les</strong> gouvernements des PMA se mettent d’accordpour combattre ensemble <strong>les</strong> impacts de la criseéconomique dans ces pays.Cela ne sera possible qu’avec une transformationfondamentale de l’architecture financière mondiale.Le terrible échec du système actuel a montrénon seulement ses faib<strong>les</strong>ses, mais il met égalementen évidence l’échec des efforts actuels pour le développement.Pour de nombreux habitants des PMAqui vivent dans la pauvreté, le modèle actuel de croissanceéconomique n’a pratiquement rien apporté.Dans cette recherche de solutions aux problèmescréés par la crise économique, <strong>les</strong> actions détailléesci-dessous s’avèrent absolument crucia<strong>les</strong>.• Ouverture des marchés des pays développésaux exportations des PMA sans conditions. Ils’agit d’une mesure nécessaire pour la promotiond’un commerce juste et pour soutenir <strong>les</strong>économies des PMA afin que cel<strong>les</strong>-ci puissentse régénérer et s’accroître. Selon le rapport dugroupe de travail ONU-ODM-Gap 2008, seu<strong>les</strong>79 % des exportations des PMA peuvent accéderhors taxes aux marchés des pays développés.Selon la Déclaration ministérielle 2005 del’OMC, <strong>les</strong> exportations des PMA (hormis <strong>les</strong> armeset le pétrole) doivent être exonérées d’impôtsà hauteur de 97 % des lignes tarifaires.• Il est urgent de transformer et de restructurerla gouvernance des Institutions financièresinternationa<strong>les</strong> (IFI) afin de promouvoir lareddition de comptes dans le secteur publicainsi que la transparence, selon <strong>les</strong> besoinsdes PMA. De plus, pour assurer un systèmefinancier plus équitable, démocratique et durable,la participation démocratique de tous <strong>les</strong>pays aux négociations avec <strong>les</strong> IFI et <strong>les</strong> institutionsmonétaires, <strong>les</strong> Nations Unies restant aucentre, est essentielle.• Afin d’affronter la crise économique dans <strong>les</strong>PMA, il faut annuler immédiatement, sansconditions et irréversiblement l’ensembledes dettes. Pour faciliter ce processus, il esturgent de mettre en place un mécanisme quiprocède de façon intégrale, et qui soit à la foisapplicable à niveau international, transparentet impartial.du CAD de l’OCDE de 2001 sur le déliement del’aide aux PMA 5 .• l est urgent d’ augmenter <strong>les</strong> flux de l’aide auxPMA afin de leur permettre de faire face à lacrise économique et de promouvoir le développement.Malgré le Consensus de Monterreyde 2002 sur le Financement pour le développement,qui exigeait aux pays développés de fairede toute urgence des « efforts concrets pouratteindre l’objectif de 0,7 % du produit nationalbrut (PNB) alloués à l’APD pour <strong>les</strong> paysen développement », et consacrer pour 2010entre 0,15 % et 0,20 % de leur PNB aux PMA,conformément aux accords de la Plate-formed’action de Beijing, quelques pays semblentavoir ignoré ces objectifs ou ont échoué dansleur tentative pour <strong>les</strong> atteindre.• Les PMA ont besoin d’un ensemble de mesuresspécia<strong>les</strong> de relance sous forme de subventionspour pouvoir combattre <strong>les</strong> impacts dela crise économique. Si aucune mesure n’estprise, on assistera à une augmentation desatrocités et des violations aux droits humainsdans ces pays. Dans un tel contexte, <strong>les</strong> recommandationsémises par la Commission d’expertsétablie par le président de l’Assembléegénérale des Nations Unies (connue sous lenom de « Commission Stiglitz ») concernantla réforme du système monétaire et financierinternational sont <strong>les</strong> bienvenues. En outre,il est nécessaire d’inclure dans une réformefondamentale de l’architecture financière internationalela création d’un système mondialde réserves ainsi que d’un conseil mondial decoordination économique au sein de l’ONU. Demême, <strong>les</strong> engagements internationaux doiventimmédiatement être respectés afin de pouvoiraborder <strong>les</strong> causes sous-jacentes de la criseéconomique mondiale, et respecter <strong>les</strong> objectifsde développement convenus au niveau international,et notamment le Programme d’action deBruxel<strong>les</strong>, <strong>les</strong> OMD et l’Agenda d’Accra pourl’Action sur l’efficacité de l’aide aux PMA. Il seraitpertinent d’attirer l’attention de la communautéinternationale sur le fait qu’un échec dansl’atteinte des objectifs des OMD dans <strong>les</strong> PMAsignifierait leur ruine complète.ConclusionLe monde globalisé dans lequel nous vivons exige denouvel<strong>les</strong> approches globa<strong>les</strong>. Si nous prétendonsatteindre <strong>les</strong> objectifs auxquels nous proclamonsaspirer, nous devons nous assurer que ce que nousfaisons pour remédier aux conséquences dévastatricesde la crise économique mondiale actuelle serveégalement à obtenir une véritable transformationdu système mondial, et que tous <strong>les</strong> habitants dela planète puissent mener une vie pleine de sens eten toute sécurité. Le succès dépendra de la façondont nous aborderons <strong>les</strong> besoins des populationsconfrontées aux plus grands défis, en particulier decel<strong>les</strong> qui vivent dans <strong>les</strong> PMA. n• De la même façon, la mobilisation équitabledes ressources financières nationa<strong>les</strong> et internationa<strong>les</strong>est essentielle pour parvenir àun développement durable dans <strong>les</strong> PMA, notammentpour ce qui concerne l’accès à l’infrastructureéconomique et sociale de base età la protection sociale. Il convient de mettre enœuvre sans plus attendre <strong>les</strong> recommandations5 Les Recommandations du CAD de 2001 sur le déliementde l’APD aux PMA ont été amendées le 15 mars 2006, etplus récemment en juillet 2008, avec l’extension du champd’application des Recommandations aux pays de l’initiativePPTE (pays pauvres très endettés) ne faisant pas partie desPMA. Voir : .<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>37La crise économique mondiale et <strong>les</strong> pays <strong>les</strong> moins avancés
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