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Faire travailler les finances - Social Watch

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nal 15 a dit que le coût de l’adaptation des pays en voiede développement atteindra au moins 50 milliardsd’USD par an, outre le niveau actuel d’APD, qui inclutdéjà un engagement financier pour la réalisation desOMD. Toutefois, lors de la présentation du QuatrièmeRapport d’Evaluation à Bali, le président de l’IPCC, M.Pachauri, a dit que « en réalité, le coût de l’atténuationn’est pas aussi élevé », puisque l’on calcule qu’ilreprésente annuellement moins de 1 % du PIB mondial.Les pays riches tirent d’affaire <strong>les</strong> banques quiont provoqué l’actuel problème financier mondial.Il est juste que <strong>les</strong> pays en voie de développementdemandent une aide équivalente pour l’éradicationde la pauvreté mondiale, la réadaptation de l’environnementet la stabilisation du système climatique.Bien que <strong>les</strong> parties de l’Annexe I conviennentque <strong>les</strong> changements climatiques constituent la menacela plus grave contre le développement durable,leurs actions jusqu’à présent ont été tout simplementdécevantes. Les décisions vraiment importantespour éradiquer la pauvreté et remédier aux inégalitésmondia<strong>les</strong> prennent beaucoup de temps et el<strong>les</strong> terminentfréquemment en transferts nets insuffisants,voire même en refus, avec de fortes conditions. Enoutre, <strong>les</strong> riches doivent aussi commencer à changerradicalement leur conception du monde et leursmodes de production et de consommation. Autrementdit, ils doivent abandonner leur style de vienon durable.Ralentir pour refroidir la planèteQuel scénario pourra refroidir une planète surchaufféeet nous épargner la catastrophe : 350 ppm ou 450ppm ? Quelque soit la réponse, l’action devrait être lamême : il faut que nous allions tous plus lentement. Ala rigueur, <strong>les</strong> scénarios ne sont pas des prévisions ;ils constituent une gamme de possibilités pouvantmener à d’autres avenirs. Puisque l’avenir est par natureimprévisible, il n’existe pas de certitudes sur lerésultat de l’action de tant de personnes. Cependant,<strong>les</strong> scénarios sont uti<strong>les</strong> parce que l’une des causesde l’imprévisibilité et de l’incertitude est justementl’action humaine (ou sa probabilité) pour changer lecours des événements. L’avenir est façonné par ceque nous croyons qu’il deviendra et par ce que nousfaisons pour y parvenir.Paradoxalement, la récession mondiale actuellepourrait s’avérer être une bénédiction. Si cette récessionest durable et profonde, ce sera peut-êtremieux pour tous. Moins de croissance impliquemoins d’émissions de gaz et moins de pression surl’environnement. Une production plus propre et la réductionuniverselle de la consommation par habitantimpliquent une diminution de l’empreinte de carboneet – pourquoi pas – un mode de vie plus sain. Il estpossible qu’un changement puisse se produire indépendammentdes conclusions auxquel<strong>les</strong> on arriveralors des négociations climatiques à Copenhague oude décisions ultérieures.Avons-nous encore du temps pour nous sauver? Peut-être oui, peut-être pas. En tout cas, notregénération a suffisamment lutté pour faire prévaloirla justice. n15 Oxfam International. “Adapting to Climate Change : What’sNeeded in Poor Countries and Who Should Pay.” OxfamBriefing Paper 104, mai 2007. Disponible sur : .Rapports thématiques 30 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>

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