de vêtements et de services de base ». Les flux dedevises n’ont presque pas augmenté en 2008 et onestime qu’ils commenceront à diminuer en 2009.La vitesse à laquelle <strong>les</strong> pays sont affectés parle tsunami de la crise n’est pas en rapport avec leurdistance physique de Wall Street, bien entendu, maisavec la façon dont leur économie est liée aux économiesde l’épicentre. Par exemple, au Mozambique,qui est un des pays <strong>les</strong> plus pauvres du monde, laBanque internationale du Mozambique (MillenniumBim) a publié un rapport dans lequel elle prévoit unralentissement de l’économie nationale lié au faitque <strong>les</strong> pays donneurs qui financent plus de la moitiédu budget national, ainsi que ceux qui effectuentdes investissements étrangers directs, auront unecroissance économique négative. <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Mozambiquesignale la chute des prix de l’aluminium,du tabac, du sucre, du thé, des châtaignes et descrevettes. Les recettes des exportations s’en ressentiront,ce qui entraînera à son tour un affaiblissementdes activités encourageant la relance économiqueet la diminution de la promotion du tourisme. LaTanzanie, dont 42 % du budget est financé par l’Aide,se trouve dans une situation analogue. Le rapportfrançais de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> montre que, en raison de lacrise et de l’incapacité du pays à créer de nouvel<strong>les</strong>ressources pour l’Aide Officielle au Développement,cette aide a été rigoureusement réduite, de sorte quela France ne tiendra pas ses engagements dans cedomaine. Par contre, l’Espagne a réaffirmé son engagementde canaliser 0,7 % de son revenu nationalvers l’AOD pour 2012. Mais même si tous <strong>les</strong> paysdonateurs tenaient leurs engagements, <strong>les</strong> objectifss’expriment en pourcentages de l’économie et, parconséquent, <strong>les</strong> budgets de l’AOD auront tendance àdiminuer en période de récession.Dans <strong>les</strong> pays en développement, plus le lienavec l’économie globalisée est fort, plus grand estl’impact et plus il est rapide. Par exemple, l’impacta été immédiat au Mexique et au Chili, deux payslatino-américains étroitement liés à l’économie desÉtats-unis au travers d’accords de libre-échange etd’investissements. Le prix du cuivre, exportationprincipale du Chili, a culminé à plus de 4 USD la livreau milieu de l’année 2008, mais a chuté à 1,4 USD enfin d’année. Cependant, l’impact le plus notable dela crise, selon le rapport chilien de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>, aété la chute subie par <strong>les</strong> fonds de pension, dont <strong>les</strong>ressources sont placées en actifs financiers au Chiliet à l’étranger. Fin 2008, la valeur des épargnes prévisionnel<strong>les</strong>a essuyé une perte de 27 milliards d’USD,plus de 26 % des fonds totaux. De ce fait, le Chili est lepays latino-américain où s’est produite la plus grandeperte de richesse des ménages. Malgré <strong>les</strong> nombreusesprotestations des victimes, cel<strong>les</strong>-ci n’ont pas eula même chance que <strong>les</strong> actionnaires des grandesbanques mondia<strong>les</strong>, personne n’est venu <strong>les</strong> secouriret rien n’a été entrepris pour <strong>les</strong> dédommager.La chute des prix des matières premières aétendu la crise à beaucoup de pays. En Ougandala coalition locale de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> estime que lacrise pourrait annuler <strong>les</strong> récents progrès sociaux etrendre impossible l’accomplissement des Objectifsdu Millénaire pour le Développement. La Zambieressent encore plus cruellement que le Chili la chutedes prix du cuivre, dont le pays est très dépendant. Lacontribution zambienne au rapport de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>souligne avec raison que « contrairement aux États-Unis et à d’autres pays qui ont fait face à la débâclede l’économie en destinant de nouveaux fonds auxbanques et aux principa<strong>les</strong> industries en faillite afinde garantir leur survie, le président Rupiah Banda n’aaucune ressource à distribuer ».Le rapport du Ghana commente le même problème: « la question fondamentale pour <strong>les</strong> citoyensest de décider si le pays doit se reposer sur l’aidede la communauté internationale pour lutter contrela chute de l’économie, ou s’il doit introduire desmesures fisca<strong>les</strong> et monétaires fortes ».Comme l’écrit l’expert financier brésilien FernandoCardim dans son analyse élaborée pour le rapportde <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> local: « en augmentant ainsi <strong>les</strong>recettes publiques. (…) c’est précisément ce que leprésident Obama tente de faire aux États-Unis. C’estaussi ce que Dominique Strauss-Kahn, Directeur duFonds Monétaire International (FMI) a défendu à plusieursreprises depuis 2007 ». Cependant, le Fondslui-même s’est résisté à adopter ce point de vue, ainsique le démontrent <strong>les</strong> conditions imposées aux paysde l’Europe centrale secourus par le FMI.Dans le cas de la Roumanie, le rapport nationalde <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> remarque que « le prêt du FMIsemble avoir été contracté sous des pressions externes,principalement pour sauver <strong>les</strong> intérêts descompagnies étrangères basées en Roumanie. Il neservira pas à rembourser la dette externe du paysmais à couvrir <strong>les</strong> dettes des succursa<strong>les</strong> loca<strong>les</strong>des banques étrangères. On utilisera donc des fondspublics pour réparer <strong>les</strong> dégâts occasionnés par lecapital privé ».Au lieu de réagir aux besoins locaux, le FMI estallé en Roumanie à la suite des « réclamations désespéréesdu Gouvernement autrichien pour que leFMI et l’Union Européenne interviennent et sauventleurs banques en Europe de l’est ». Les banquesautrichiennes avaient prêté à la région une sommeéquivalente à 70 % du PIB de l’Autriche. Toutefois,« le remboursement d’un prêt représentant 40 % dubudget annuel de la Roumanie ne sera possible dans<strong>les</strong> prochaines années qu’en diminuant le niveau devie de la population ».En Hongrie, un renflouement du FMI s’estavéré nécessaire pour éviter l’effondrement totalde l’économie et cela a conduit à une dévaluation,à des augmentations d’impôt et à d’autres mesuresimpopulaires et procycliques, telle que la réductiondes coûts. Le premier ministre Ferenc Gyucsany aété obligé de présenter sa démission en mars 2009.Le nouveau gouvernement envisage de réduire <strong>les</strong>retraites, <strong>les</strong> bonifications du secteur public et <strong>les</strong>allocations de maternité, d’hypothéquer l’énergieet <strong>les</strong> allocations de transport, et d’élever l’âge dela retraite.De même, en Serbie la pression du FMI pourréduire le déficit de l’État a poussé le Gouvernement àannoncer en mars 2009 « l’incorporation d’un salaireprovisoire “solidaire” ainsi que d’un impôt de 6 % sur<strong>les</strong> retraites supérieures à 170 USD. (...) Cependant,la mesure – provenant de la pression du FMI pourdiminuer le déficit public – a entraîné un mécontentementchez <strong>les</strong> travailleurs et <strong>les</strong> retraités, et <strong>les</strong> syndicatsont annoncé des manifestations. Ceux-ci ontaffirmé que l’impôt de solidarité frapperait <strong>les</strong> pluspauvres, entraînerait une réduction des salaires, uneaugmentation du chômage et du secteur informel,tandis que <strong>les</strong> riches ne seraient pas affectés. Du jourau lendemain, le Gouvernement a révoqué la totalitédu plan d’épargne. ». Selon la coalition serbe de <strong>Social</strong><strong>Watch</strong>, le Gouvernement « se trouvait coincéentre la crainte des troub<strong>les</strong> sociaux et la pressiondu FMI; <strong>les</strong> semaines suivantes ont été marquées pardes opinions discordantes des hommes politiquesqui, l’après-midi annonçaient de nouveaux ensemb<strong>les</strong>de mesures d’épargne et <strong>les</strong> révoquaient le lendemainmatin». Le menu des nouvel<strong>les</strong> idées proposaitde réduire le nombre de ministres, d’augmenter<strong>les</strong> impôts sur le patrimoine, d’introduire un impôtsur <strong>les</strong> factures de téléphonie mobile, sur l’achat devoitures neuves et de voitures de luxe, d’interdirel’embauche de nouveaux employés dans le secteurpublic, de limiter <strong>les</strong> voyages d’affaires à l’étranger etde réduire <strong>les</strong> heures de travail. Or, <strong>les</strong> <strong>Watch</strong>ers serbessoulignaient que, si la Loi, récemment adoptée,de Confiscation des Biens Frauduleusement Acquisétait appliquée efficacement, « l’État pourrait obtenirun recouvrement de 2.640 millions d’USD en un an,ce qui correspond exactement au montant que laSerbie demande au FMI ».En Bulgarie, <strong>les</strong> ONG et <strong>les</strong> syndicats contestentl’idée que la réduction des coûts sociaux soit acceptableen temps de crise. « Une autre réduction pourraitruiner la paix sociale » du pays, avertit la coalitionnationale de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>. Bien que <strong>les</strong> experts desONG soutiennent l’augmentation du pourcentage del’investissement destiné à l’infrastructure du transport,ils critiquent sévèrement le Gouvernement dene pas avoir utilisé <strong>les</strong> fonds structurels de l’Unioneuropéenne assignés à la Bulgarie <strong>les</strong> deux premièresannées de son entrée comme membre de pleindroit. « Fin 2008, seulement 0,6 % des 2,2 milliardsd’EUR avait été dépensé. Le manque de capacitéfinancière, une bureaucratie excessive et des procédurespeu transparentes ont empêché <strong>les</strong> fondsd’arriver jusqu’à leurs destinataires ».6 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>
Le ralentissement peut être dramatiqueAu commencement de la crise financière, certainséconomistes ont avancé l’hypothèse de la « déconnexion», selon laquelle <strong>les</strong> économies émergentesne seraient pratiquement pas touchées par la crisefinancière mondiale grâce à leurs réserves substantiel<strong>les</strong>de devises, à la stabilité des bilans desentreprises et à l’assainissement relatif des secteursbancaires. Pourtant el<strong>les</strong> ont ressenti l’impact dela même façon. Selon <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Inde, « il estclair que <strong>les</strong> pronostics initiaux du Gouvernementsur l’immunité du pays face à la crise ont péché deprévoyance » et la croissance s’est fortement ralentie– passant d’un solide 9,3 % en 2007 à 7,3 % en2008. Pour 2009 le FMI prévoit une croissance de4,5 %. Des chutes analogues se sont produites auVietnam, au Pérou et au Cambodge, qui sont passésd’un pourcentage de croissance à deux chiffres àcelui de 5 %.Une croissance de 5% peut rendre jaloux <strong>les</strong>ministres des Finances des pays de l’OCDE, puisquela plupart cherchent à sortir de la croissance négative(c’est-à-dire de la récession), mais il ne faudrait pasen ignorer l’origine. La croissance annuelle de 5%dans <strong>les</strong> pays de bas revenus signifie une hausse demoins de dix centimes par jour pour une personneordinaire. Mais ces quelques centimes supposentune différence énorme si l’on est pauvre. D’aprèsl’exemple présenté par <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Cambodge, laréduction de moitié du taux de croissance signifieque « <strong>les</strong> personnes qui habitent autour du TonleSap, le plus grand lac du pays, sont spécialementvulnérab<strong>les</strong> parce qu’el<strong>les</strong> s’étaient déjà endettéespour arriver à joindre <strong>les</strong> deux bouts. En 2008 ilsont dû vendre leurs actifs de production et retirer <strong>les</strong>enfants de l’école pour <strong>les</strong> faire <strong>travailler</strong> ».Crise permanenteLe mot « crise » fait référence à un moment décisif,à une époque instable, mais pour beaucoup de coalitionsde <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> qui ont remis leur rapportnational, la crise que subissent leurs pays remonteà plusieurs décennies et elle a commencé avantl’effondrement des marchés financiers. En RépubliqueCentrafricaine, la pauvreté augmente au lieude diminuer depuis 1990, de même que l’instabilitépolitique et la violence à laquelle ne peut que nuireune économie déjà faible en soi.L’Erythrée « était déjà plongée dans un profondchaos économique, social et politique bien avant quela crise mondiale ne s’accentue, alors qu’au Nigéria laplupart des habitants « ont vécu pendant longtempsdans une situation d’effondrement économique. Lacorruption est généralisée, il y a pénurie d’électricitédans tout le pays, l’éducation et la santé se trouventdans des conditions déplorab<strong>les</strong> et la lutte arméepour le contrôle des ressources pétrolières est toujoursintense ».Au Yémen, le rapport de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> local voitdans l’absence de droits l’origine des crises successivesdepuis 1990, avec 42 % de la population vivantau-dessous du seuil de pauvreté et une situation pireencore pour <strong>les</strong> femmes. En Birmanie on vit une « criseperpétuelle, qu’elle soit économique, politique, alimentaireou environnementale », avec un Gouvernementqui s’est montré incapable d’apporter de l’aideà ses concitoyens après le cyclone mais qui dépensepresque la moitié de son budget dans l’armée.Au Népal on s’attend à ce que la crise arrive d’icipeu et que ses effets s’ajoutent à « d’autres crises,liées à l’environnement, à l’alimentation, à l’énergie,aux <strong>finances</strong> et à la politique qui frappent la sociétédepuis un long moment déjà ».Au Bangladesh, le cyclone Sidr, en plus de deuxinondations consécutives, montre l’extrême vulnérabilitédes millions de personnes menacées par lechangement climatique. Un manque total d’autoritégouvernementale est à la base des problèmes de laSomalie, cependant que l’occupation étrangère estle souci principal en Pa<strong>les</strong>tine. <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Iraq,offrant aussi son apport provenant d’une situationde conflit critique, a décidé cette année de faire porterson analyse sur la situation des femmes. Sesconclusions, cependant, ont une valeur universelle :l’autonomisation de la femme requiert l’existence« d’une culture de l’égalité des chances ».PolarisationEn mars 2009, au beau milieu de la crise et du débatpolitique en Serbie sur la façon de réduire <strong>les</strong> coûts,se tenait à Belgrade le Salon de l’Automobile. Tous<strong>les</strong> modè<strong>les</strong> <strong>les</strong> plus chers se sont vendus le premierjour pour une somme totale dépassant 2,6 millionsd’USD !La crise a exacerbé la polarisation un peu partout.Le rapport de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> de Bahreïn affirmeque « la quantité de milliardaires augmente, la classemoyenne se rétrécit et <strong>les</strong> couches populaires s’appauvrissent». La sensation d’injustice, davantageque la pauvreté absolue, a mené à des confrontationset des tensions « entre <strong>les</strong> groupes appauvris et <strong>les</strong>forces de l’ordre », particulièrement dans <strong>les</strong> villages.A la suite de quoi, « la Banque Mondiale a descenduBahreïn de son rang dans le classement de stabilitépolitique ».Au Vietnam, souvent cité comme étant un modèleexemplaire de développement qui a sorti dela misère des millions de personnes, « la consommationde 20 % des personnes <strong>les</strong> plus riches de lapopulation représente 43,3 % des dépenses tota<strong>les</strong>du pays, tandis que <strong>les</strong> 80 % restants sont plus modestesdans leurs dépenses ».Une polarisation analogue est décrite dansle rapport de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> du Honduras, où laconfrontation entre riches et pauvres est clairementà l’origine du coup d’état qui a destitué le présidentManuel Zelaya en juin 2009, ravivant une pratiquede « changement de régime » que l’Amérique Latinesemblait avoir abandonnée en faveur de méthodesdémocratiques depuis deux décennies.Au Costa Rica, pays voisin qui pendant longtempsa été une oasis de paix et de stabilité constitutionnelleen Amérique centrale, <strong>les</strong> <strong>Watch</strong>ers locauxpréviennent que si <strong>les</strong> défis de la crise ne sont pasrelevés « sur <strong>les</strong> bases du dialogue social (...) lapersistance des solutions traditionnel<strong>les</strong> (assistancialismeet diminution des dépenses publiques, etdiminution des droits) se traduiront certainementpar une plus grande inégalité et pauvreté, et par lerisque, que nous avons déjà souligné, de transformerla pauvreté conjoncturelle en raison de perte derevenus, en pauvreté structurelle, ainsi que par uneaugmentation de la violence contre <strong>les</strong> femmes, <strong>les</strong>enfants et <strong>les</strong> personnes âgées ».Le jeu de l’autrucheSelon <strong>les</strong> <strong>Watch</strong>ers kényans, « au Kenya le Gouvernementrefuse de voir la réalité et fait l’autruche quise met la tête dans le sable. L’élite gouvernante affirmeque la crise est circonstancielle et que l’économienationale est suffisamment protégée en raison de lafaib<strong>les</strong>se de ses liens avec le capital international ».De nombreux pays vivent des situations analogues.En Moldavie, <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> signale qu’avant<strong>les</strong> élections d’avril 2009 le Gouvernement avait niéfarouchement que la crise puisse affecter le pays etqu’il avait essayé de maintenir artificiellement la situationéconomique. La Banque Mondiale n’a pas étési optimiste et a inclus la Moldavie parmi <strong>les</strong> pays endéveloppement <strong>les</strong> plus vulnérab<strong>les</strong>. Après <strong>les</strong> élections,cependant, le président Voronin a déclaré, lorsd’une réunion avec des entrepreneurs, des membresdu gouvernement intérimaire, des parlementaires etdes politiques, que « la crise est un incendie, unecatastrophe. Les fonctionnaires du gouvernementont expliqué que l’importance de la crise avant <strong>les</strong>élections avait été minimisée dans le but d’éviter lapanique ».Dans d’autres situations, non seulement <strong>les</strong>hommes politiques en fonction ont minimisé l’importancede la crise, mais certains leaders d’organisationssocia<strong>les</strong> en ont aussi fait leur stratégie, craignantque la peur d’une catastrophe puisse mener <strong>les</strong>fonctionnaires décideurs à accepter des demandesopportunistes des privilégiés. <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Bolivierapporte que <strong>les</strong> entrepreneurs boliviens s’inscriventdans cette tendance: la réaction de l’entreprenariatest connu pour encourager des « négociations inéga<strong>les</strong>» qui font peser tout le poids de la crise sur ledos des travailleurs et qui ont pour but de réduireleurs bénéfices et leurs salaires et d’augmenter lenombre des licenciements.En Slovénie, <strong>les</strong> <strong>Watch</strong>ers locaux dénoncentaussi des employeurs qui abusent de la peur de la<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>7
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