Faire travailler les finances - Social Watch

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100République-Unie de Tanzanie1009347La réduction de la pauvreté en danger100470Bien que le système financier n’ait pas encore été sérieusement touché par la crise économique985698100 100 mondiale, 100 la diminution 100 des 73exportations, des envois de fonds provenant63100100 de l’étranger et de 100 l’aide9899en général mettent en danger les progrès de la Tanzanie en matière de réduction de la pauvreté.Les services de base comme la distribution d’eau potable, l’assainissement et la santé doivent être3 IEG of Paraguay = 66,8 BCI of Perú = 87,8IEG of Peru = 69,7accessibles à un plus grand nombre de personnes, ainsi que les crédits et la formation des agriculteurs.Pour ces raisons il est impératif que l’aide de l’étranger ne soit pas interrompue.0010010010001006,3SAHRiNGON Tanzania ChapterArmando SwenyaMartinaM. Kabisama100Kambibi KamgishaL’économie de la Tanzanie dépend principalementde l’agriculture qui représente environ 42 % duPIB 1 . La croissance économique annuelle moyenne0a été depuis l’an 2000 de 5,8 % 2 , ce qui représenteune hausse par rapport au 3 % de la fin des années1990. Bien que 58 le pays ait établi des reformes100 100macroéconomiques et structurales d’envergure 98 –telles que la privatisation d’entreprises publiques,la libéralisation du marché et des investissementsdans les secteurs clés comme l’industrie minière,l’agriculture, le tourisme et les télécommunications– il reste un grand chemin à parcourir en ce quiconcerne la diminution de la pauvreté. Plus d’untiers de la population subsiste encore avec moinsd’1 d’USD par jour 3 . 100La croissance économique ne s‘est pas encoresuffisamment traduite en augmentation de revenuspar habitant. Le budget attribué aux programmesde développement, y compris les services sociauxcomme la santé, l’éducation et 13l’infrastructure, est0infime par rapport aux dépenses fixes destinées auxsalaires des fonctionnaires et au fonctionnement del’état. De plus la Tanzanie 57 dépend de l’aide 65 de l’étranger,qui en 2007 a représenté environ 42 % de son100 100budget national.Les effets de IEG la of crise Rep. mondiale Dem. del Congo = 45.1Même si la Tanzanie a souffert des répercussionsde la crise économique mondiale, jusqu’à présentles institutions financières n’ont pas été touchées 4 .Il y a plusieurs raisons à cela: le pays a un faible ni-1 Earth Trends (Tendences du Monde). Economic IndicatorsSurvey, Earth Trends Country Profile (Enquête d’indicateurséconomiques ; profil de pays de“Earth Trends”). Disponiblesur: .2 SAHRiNGON – Section Tanzanie. NGO Shadow Report to theAfrican Commission on Human and Peoples’ Rights (rapportalternatif de l’ONG à la Comission Africaine de Droits del’Homme et des Peuples ).3 Ministère de l’Economie (diférentes années) Livres du budgetdu gouvernement.4 Ndulu, B. (2009). “The Global Financial and EconomicCrisis: Challenges and Responses” (La crise financière etéconomique mondiale: défis et réponses). PrésentationPower Point du directeur général de la Banque de Tanzanie,mars.74Indice des Capacités de Base (ICB)100ICB = 7387 Enfants atteignantla cinquième annéed’écoleIEG = 72Indice d’Equité de Genre (IEG)Empowerment43 8897100 100100 1001008481Accouchements assurés par du Survivance jusqu’àpersonnel médical spécialisél’âge de 5 ans Activité économiqueÉducationIEG of Spain = 76,9 BCI of Tanzanía = 72,7IEG of Tanzania = 71,9veau d’intégration sur les marchés internationaux,les actifs étrangers représentent seulement 11 %des actifs bancaires commerciaux totaux, et c’estla législation nationale qui réglemente et superviseles banques et leur octroie des autorisations – c’està dire qu’elles n’opèrent pas comme filiales de maisonsmères étrangères, mais comme des filialesindépendantes –. En plus le pays avait une dette extérieurelimitée et ne possédait pas de valeurs debanques étrangères touchées par la crise. Le marchéinterbancaire en espèces continue de bénéficier deliquidité et de stabilité, tant et si bien que les prêts ausecteur privé ont augmenté de 47 % en 2008 5 .Cependant l’économie de la Tanzanie doit faireface à un défi de taille, puisque les revenus des exportationsvitales ont diminué en raison de la réductionde la demande et des prix. En janvier 2009, par exemple,138.011 balles de coton (un quart de la productiontotale de 2008/2009) sont restés entassées dansdes entrepôts d’égrenage en raison de l’absence decommandes. En juin 2008 il était prévu que les producteursde coton gagneraient 300 TZS (0,23 USD)par kilo, mais les prix du marché mondial ont chutéà 200 TZS (0,16 USD) le kilo. Il est probable que letourisme et l’industrie minière subissent égalementles répercussions de la crise. Le tourisme constitue17,2 % du PIB, occupant la deuxième position aprèsl’agriculture. La Tanzanie a reçu 719.031 touristesen 2006/07, ce qui a représenté un revenu d’environ1 milliard d’USD. Beaucoup de touristes ont déjàannulé leurs réservations et on prévoit que les bénéficespourront chuter jusqu’à 20 %. L’industrieminière peut être touchée du fait de la diminution desinvestissements directs.5 Ibídem.01000La diminution de la pauvretéDepuis l’an 2000 le pays a mis en place des stratégiesde réduction de la pauvreté soutenue par unvaste et solide Système National de Suivi de Pauvretéconjointement avec des partenaires au développement.La Stratégie Nationale pour la Croissance etla Réduction de la Pauvreté (SNGRP en anglais) viseà diminuer la pauvreté des revenus, en atteignant etsoutenant une croissance économique au sens large,en garantissant à tous les tanzaniens le bien-être etune amélioration du niveau de vie, en veillant à l’égalitéd’accès aux services de qualité afin d’encouragerla bonne gouvernance et l’état de droit.En outre, le Programme de Formalisation de laPropriété et de l’Entreprise a pour objectif de transformerles biens immobiliers et les entreprises dusecteur informel afin qu’ils deviennent des bienslégaux et des entreprises travaillant dans le secteurformel. Le but de cette mesure est de développer desinitiatives favorisant la formation de capital, conçuesà la mesure des circonstances de la majorité de lapopulation défavorisée et capables de renforcer lepouvoir des communautés.Cependant la crise mondiale met en danger l’applicationde ces programmes, ainsi que ceux de la Visionpour le Développement de la Tanzanie pour 2025et des Objectifs du Millénaire pour le Développement.L’économie nationale dépend de l’aide étrangère et ilest prévu que les apports d’Aide Officielle au Développement(AOD) diminuent car les pays donateurssont sous pression pour sauver leurs propres économies.Les envois de fonds provenant de l’étranger(14 millions d’USD en 2006 et 2007) peuvent diminuer,étant donné que plusieurs tanzaniens travaillantà l’étranger vont perdre leur emploi.51Rapports nationaux 148 Social Watch

Statut alimentaireLa Tanzanie compte quelque 45 millions d’hectaresaptes à la production agricole ; 6,3 millions seulementont été cultivées, c’est à dire environ 15 % 6 .En 2006 seulement 300.000 étaient irriguées sur2,3 millions d’hectares 7 . Environ 75 % des travailleursagricoles se consacrent à la productionde subsistance – caractérisée par des cultures àpetite échelle, l’utilisation d’outils manuels et deméthodes de culture traditionnelles dépendantesde la pluie – et à l’élevage 8 . Le 25 % restant travailledans des établissements agricoles à grande échellequi se consacrent à la production de cultures d’exportation9 .La production est faible surtout chez les petitsexploitants. La qualité des cultures d’exportationcontinue également à être faible par rapport à la productiondes pays voisins. Ces facteurs ont limité lacroissance rurale de façon significative. Les agriculteurscotonniers des régions de Mwanza et de Shinyangaont dû faire face à une année spécialementdifficile puisque la situation décrite a réduit leursrevenus et leur pouvoir d’achat de façon considérable10 .La faible production agricole est en partie le résultatde l’utilisation limitée de fournitures agricoles,telles que les fertilisants, les insecticides, les herbicideset les semences améliorées. Les fournituresde ce genre sont coûteuses même lorsqu’elles sontdisponibles et l’absence de services de vulgarisationagricole est fréquente. Quant à l’élevage, certainsdes principaux problèmes sont le coût des médicamentsvétérinaires et l’inexistence de services, àcela s’ajoutent la sécheresse, les maladies et l’accèslimité aux marchés. Les prix de marché des animauxet l’accès à l’information sur les marchés sont aussides obstacles à la production.La plupart des petits producteurs tanzaniens neremplissent pas les conditions pour l’obtention decrédits auprès des institutions financières. D’après leRecensement Agricole par Echantillons de 2002/03,seulement 3 % du total des foyers agricoles a réussià obtenir des crédits. Les principaux bailleurs defonds étaient les coopératives agricoles (35 %), lafamille, les amis et les parents (32 %), les commerçantsou les magasins de commerce (9 %), les associationscoopératives d’épargne et de crédit (8 %),les organisations religieuses/ONG/projets (8 %),les particuliers (4 %) et les banques commerciales(2 %). 1,6 % seulement a obtenu des crédits d’unemanière officielle.L’accès à l’eau potableSelon les statistiques de l’Organisation pour l’Alimentationet l’Agriculture (FAO), la Tanzanie disposede suffisamment d’eau pour satisfaire les besoinsdes usagers: en 2006 et 2007 il y avait respectivement2.466,9 et 2.291,9 mètres cubes d’eau parhabitant. Cependant alors que certaines régions dupays reçoivent plus de 1.600 mm de pluie par an,d’autres n’en reçoivent que 600 mm et l’entreposagede l’eau ne se fait pas de façon adéquate. La distributionde l’eau est inégale dans les différents districtset régions, ainsi que parmi les populations urbaineset rurales 11 . La plupart de la population rurale consacreen moyenne 27 minutes à l’approvisionnementd’eau par rapport aux 5,9 minutes consacrées parl’habitant urbain. L’augmentation du coût de l’approvisionnementd’eau potable à usage domestiquerend ce bien inabordable pour les plus démunis. Lemanque d’eau a généré de croissantes pressionssocioéconomiques voire même des conflits entreusagers lors de périodes de sécheresse prolongées.En outre, la Tanzanie est en retard sur les technologiesdu contrôle des inondations lors de la saisondes pluies. Le grand volume d’eau provoque larupture des égouts, mélangeant les eaux usées etl’eau propre. Ce problème conjointement au manqued’une méthode systématique pour traiter l’approvisionnementdirect d’eau pour la population, conduità la propagation des maladies comme le choléra,la bilharziose, le paludisme, la galle et le trachome,dans les régions où les installations d’assainissementsont insuffisantes.Soins et traitement du VIH/SIDAEn 2006 on estimait que seulement 10 % des personnesvivant avec le VIH/SIDA s’étaient inscritespour recevoir le traitement. Parmi ces personnes,57 % avaient entre 15 et 49 ans et 61 % étaient desfemmes adultes 12 . Parmi tous les inscrits, 60.341étaient admis pour le traitement anti-rétroviral (TAR).Ce chiffre ne comprend qu’un quart des personnesayant besoin de traitement et de soins. Parmi lesgraves défis auxquels il faut faire face se trouventl’insuffisance de médicaments et d’installations dediagnostic, des services de base dans les centres urbains(par exemple, Dar-es-Salaam compte presque30 % des patients inscrits pour le TAR) et les effetssecondaires du TAR.La réponse du GouvernementLe Gouvernement a commencé à appliquer des mesuresde prévention. Parmi celles-ci figurent l’introductiond’un système d’alerte utilisant sur une basequotidienne des indicateurs de la performance dusecteur financier sélectionnés afin d’identifier les signesde faiblesse, l’intensification de la surveillancedu système bancaire et l’extension de la collected’information sur la performance des banques et,aussi, des garanties pour que le gouvernement etla Banque de Tanzanie soient capables d’intervenirle cas échéant.La Tanzanie ne sera pas exempte des effets de lacrise économique mondiale, puisque son budget dépenddes nations qui ont été directement touchées.Davantage de mesures pour en réduire les effets sontnécessaires.Les pays donateurs doivent surtout faireface à ce défi et continuer à soutenir les pays moinsdéveloppés au lieu d’interrompre leur aide. n6 Politique Nationale de l’Eau (2002), p. 10.7 Plan National pour l’Irrigation (2004).8 Ministère de la Planification, de l’Economie et del’Emancipation. Poverty and Human Development Report(PHDR) 2007 (Rapport sur la pauvreté et le développementhumain 2007).Décembre. Disponible sur: .9 Recensement Agricole par Echantillons 2002/03 (2005).10 Voir : .11 Ministère de la Planification, de l’Economie et del’Emancipation (2007).12 Idem.Social Watch 149 République-Unie de Tanzanie

100République-Unie de Tanzanie1009347La réduction de la pauvreté en danger100470Bien que le système financier n’ait pas encore été sérieusement touché par la crise économique985698100 100 mondiale, 100 la diminution 100 des 73exportations, des envois de fonds provenant63100100 de l’étranger et de 100 l’aide9899en général mettent en danger <strong>les</strong> progrès de la Tanzanie en matière de réduction de la pauvreté.Les services de base comme la distribution d’eau potable, l’assainissement et la santé doivent être3 IEG of Paraguay = 66,8 BCI of Perú = 87,8IEG of Peru = 69,7accessib<strong>les</strong> à un plus grand nombre de personnes, ainsi que <strong>les</strong> crédits et la formation des agriculteurs.Pour ces raisons il est impératif que l’aide de l’étranger ne soit pas interrompue.0010010010001006,3SAHRiNGON Tanzania ChapterArmando SwenyaMartinaM. Kabisama100Kambibi KamgishaL’économie de la Tanzanie dépend principalementde l’agriculture qui représente environ 42 % duPIB 1 . La croissance économique annuelle moyenne0a été depuis l’an 2000 de 5,8 % 2 , ce qui représenteune hausse par rapport au 3 % de la fin des années1990. Bien que 58 le pays ait établi des reformes100 100macroéconomiques et structura<strong>les</strong> d’envergure 98 –tel<strong>les</strong> que la privatisation d’entreprises publiques,la libéralisation du marché et des investissementsdans <strong>les</strong> secteurs clés comme l’industrie minière,l’agriculture, le tourisme et <strong>les</strong> télécommunications– il reste un grand chemin à parcourir en ce quiconcerne la diminution de la pauvreté. Plus d’untiers de la population subsiste encore avec moinsd’1 d’USD par jour 3 . 100La croissance économique ne s‘est pas encoresuffisamment traduite en augmentation de revenuspar habitant. Le budget attribué aux programmesde développement, y compris <strong>les</strong> services sociauxcomme la santé, l’éducation et 13l’infrastructure, est0infime par rapport aux dépenses fixes destinées auxsalaires des fonctionnaires et au fonctionnement del’état. De plus la Tanzanie 57 dépend de l’aide 65 de l’étranger,qui en 2007 a représenté environ 42 % de son100 100budget national.Les effets de IEG la of crise Rep. mondiale Dem. del Congo = 45.1Même si la Tanzanie a souffert des répercussionsde la crise économique mondiale, jusqu’à présent<strong>les</strong> institutions financières n’ont pas été touchées 4 .Il y a plusieurs raisons à cela: le pays a un faible ni-1 Earth Trends (Tendences du Monde). Economic IndicatorsSurvey, Earth Trends Country Profile (Enquête d’indicateurséconomiques ; profil de pays de“Earth Trends”). Disponib<strong>les</strong>ur: .2 SAHRiNGON – Section Tanzanie. NGO Shadow Report to theAfrican Commission on Human and Peop<strong>les</strong>’ Rights (rapportalternatif de l’ONG à la Comission Africaine de Droits del’Homme et des Peup<strong>les</strong> ).3 Ministère de l’Economie (diférentes années) Livres du budgetdu gouvernement.4 Ndulu, B. (2009). “The Global Financial and EconomicCrisis: Challenges and Responses” (La crise financière etéconomique mondiale: défis et réponses). PrésentationPower Point du directeur général de la Banque de Tanzanie,mars.74Indice des Capacités de Base (ICB)100ICB = 7387 Enfants atteignantla cinquième annéed’écoleIEG = 72Indice d’Equité de Genre (IEG)Empowerment43 8897100 100100 1001008481Accouchements assurés par du Survivance jusqu’àpersonnel médical spécialisél’âge de 5 ans Activité économiqueÉducationIEG of Spain = 76,9 BCI of Tanzanía = 72,7IEG of Tanzania = 71,9veau d’intégration sur <strong>les</strong> marchés internationaux,<strong>les</strong> actifs étrangers représentent seulement 11 %des actifs bancaires commerciaux totaux, et c’estla législation nationale qui réglemente et supervise<strong>les</strong> banques et leur octroie des autorisations – c’està dire qu’el<strong>les</strong> n’opèrent pas comme filia<strong>les</strong> de maisonsmères étrangères, mais comme des filia<strong>les</strong>indépendantes –. En plus le pays avait une dette extérieurelimitée et ne possédait pas de valeurs debanques étrangères touchées par la crise. Le marchéinterbancaire en espèces continue de bénéficier deliquidité et de stabilité, tant et si bien que <strong>les</strong> prêts ausecteur privé ont augmenté de 47 % en 2008 5 .Cependant l’économie de la Tanzanie doit faireface à un défi de taille, puisque <strong>les</strong> revenus des exportationsvita<strong>les</strong> ont diminué en raison de la réductionde la demande et des prix. En janvier 2009, par exemple,138.011 bal<strong>les</strong> de coton (un quart de la productiontotale de 2008/2009) sont restés entassées dansdes entrepôts d’égrenage en raison de l’absence decommandes. En juin 2008 il était prévu que <strong>les</strong> producteursde coton gagneraient 300 TZS (0,23 USD)par kilo, mais <strong>les</strong> prix du marché mondial ont chutéà 200 TZS (0,16 USD) le kilo. Il est probable que letourisme et l’industrie minière subissent également<strong>les</strong> répercussions de la crise. Le tourisme constitue17,2 % du PIB, occupant la deuxième position aprèsl’agriculture. La Tanzanie a reçu 719.031 touristesen 2006/07, ce qui a représenté un revenu d’environ1 milliard d’USD. Beaucoup de touristes ont déjàannulé leurs réservations et on prévoit que <strong>les</strong> bénéficespourront chuter jusqu’à 20 %. L’industrieminière peut être touchée du fait de la diminution desinvestissements directs.5 Ibídem.01000La diminution de la pauvretéDepuis l’an 2000 le pays a mis en place des stratégiesde réduction de la pauvreté soutenue par unvaste et solide Système National de Suivi de Pauvretéconjointement avec des partenaires au développement.La Stratégie Nationale pour la Croissance etla Réduction de la Pauvreté (SNGRP en anglais) viseà diminuer la pauvreté des revenus, en atteignant etsoutenant une croissance économique au sens large,en garantissant à tous <strong>les</strong> tanzaniens le bien-être etune amélioration du niveau de vie, en veillant à l’égalitéd’accès aux services de qualité afin d’encouragerla bonne gouvernance et l’état de droit.En outre, le Programme de Formalisation de laPropriété et de l’Entreprise a pour objectif de transformer<strong>les</strong> biens immobiliers et <strong>les</strong> entreprises dusecteur informel afin qu’ils deviennent des bienslégaux et des entreprises travaillant dans le secteurformel. Le but de cette mesure est de développer desinitiatives favorisant la formation de capital, conçuesà la mesure des circonstances de la majorité de lapopulation défavorisée et capab<strong>les</strong> de renforcer lepouvoir des communautés.Cependant la crise mondiale met en danger l’applicationde ces programmes, ainsi que ceux de la Visionpour le Développement de la Tanzanie pour 2025et des Objectifs du Millénaire pour le Développement.L’économie nationale dépend de l’aide étrangère et i<strong>les</strong>t prévu que <strong>les</strong> apports d’Aide Officielle au Développement(AOD) diminuent car <strong>les</strong> pays donateurssont sous pression pour sauver leurs propres économies.Les envois de fonds provenant de l’étranger(14 millions d’USD en 2006 et 2007) peuvent diminuer,étant donné que plusieurs tanzaniens travaillantà l’étranger vont perdre leur emploi.51Rapports nationaux 148 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>

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