100PhilippinesDe mal en pis 301009910029990Au Philippines, la mondialisation économique est à l’origine de l’amplification du travail au noir, de la471009950compression des industries loca<strong>les</strong> et d’une forte dépendance des exportations 100 et des envois de 100 fonds9997depuis l’étranger alors que la pauvreté continue à augmenter en raison de la répartition injuste desIEG of Malaysiarichesses.= 58,3Aujourd’hui, la crise mondialeBCI of Maltaprovoque= 99,5la diminution des envoisIEGdeof Maltafonds=venus58,2depuisl’étranger et la fermeture des usines. Comme toujours, ce sont <strong>les</strong> pauvres et <strong>les</strong> marginaux qui paientle prix fort. Il y a un besoin urgent de motivation durable basée sur <strong>les</strong> droits et en faveur des pauvres.100 100 100100 10000<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> PhilippinesMarivic Raquiza100Contrairement aux évaluations du Gouvernement etdes agences de notation financière assurant que <strong>les</strong>Philippines pourraient résister à 47 la crise mondiale, sonIndice des Capacités de Base (ICB)100ICB = 78 IEG = 76Enfants atteignant77la cinquième annéed’écoleéconomie tournée vers l’étranger a rendu le pays trèsvulnérable aux chocs externes. La mondialisation de la0production, causant une rapide amplification du travail0au noir, la compression des industries loca<strong>les</strong> en raisonde la concurrence 63 mondiale avec des importations609897100 100 100100 100bon marché largement subventionnées et la forte 99 dépendanceAccouchements assurés par du Survivance jusqu’àvis-à-vis des exportations et des marchés personnel médical spécialisél’âge de 5 ansdu travail étrangers ont des conséquences extrêmes88pour la survie de la majorité des citoyens 1 .En effet, même avant le choc provoqué par la crisemondiale, la majorité des philippins connaissaient déjàdes difficultés en raison de la détérioration des conditionséconomiques. D’après l’enquête sur <strong>les</strong> Dépenseset Revenus Familiaux, <strong>les</strong> revenus 100 des foyers ont diminuéentre 2003 et 2006, de plus, un nombre élevé de Philippinsétait bloqué sur des emplois à faible productivitéavec des salaires en dessous du seuil 51 de pauvreté et desniveaux de famine sans précédent 2 , d’après le registredes Saisons du Climat <strong>Social</strong> 3 . Le Gouvernement a finalementreconnu que la pauvreté avait augmenté en 20060pendant une période de croissance économique ce quivenait corroborer le caractère inéquitable de la répartition100 100de la richesse. À 8481partir du 10 juin 2009, le Gouvernementa revu à la baisse <strong>les</strong> objectifs de croissance du PIB pour2009 avec une fourchette située entre 0,8 et 1,8%, ce quia contraint le Secrétaire du Directoire de la Coordinationdes Statistiques Nationa<strong>les</strong> à déclarer que l’économiephilippine « est au bord de la récession » 4 .Envois de fonds de l’étranger et exportationsLes retombées de la crise seront très étendues. Lesenvois de fonds depuis l’étranger par exemple ontparticipé à hauteur de 13 % à la construction du PIBen 2007. Les Philippins qui travaillent à l’étranger représententun dixième de la population totale (autour1 Gonza<strong>les</strong>, E. “<strong>Social</strong> Protection in the Philippines”. Dans <strong>Social</strong><strong>Watch</strong> Philippines 2007. Missing Targets, An Alternative MDGMidterm Report. Quezon City : <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Philippines.2 Malaluan, N. “Dire State of the Nation: The Crisis of Incomeand Employment in the Philippines”. Opinion Section,BusinessWorld, 21 août 2006. Disponible sur :.3 Voir : .4 Voir : .Indice d’Equité de Genre (IEG)Empowerment64100 10099Activité économiqueÉducationIEG of Peru = 69,7 BCI of Filipinas = 78,1IEG of Philippines = 75,6de 8 millions), certainement « la principale source de En effet, l’emploi à lui seul ne garantit pas une vie dignerevenus nets en devises étrangères pour l’économie de ce nom : une majorité (51 %) de la main d’œuvrephilippine » 5 . Maintenant le Ministère du Travail et de philippine, composée de 12,1 millions d’agriculteurs etl’Emploi informe que près de 575.000 Philippins pourraientperdre leur emploi à l’étranger, en particulier en et ouvriers non-qualifiés, gagne des salaires de misère,pêcheurs et d’environ 10 millions d’ouvriers agrico<strong>les</strong>Corée du Sud, à Taiwan, 100 Macao, Singapour et à Hong équivalents à ceux des travailleurs 100 au noir.Kong, de même que ceux qui 91 travaillent sur <strong>les</strong> navires Une grande majorité de travailleurs des zones de traitementdes exportations sont des femmes. En raison de lade croisière. La Banque Centrale des Philippines prévoitque <strong>les</strong> envois de fonds diminueront entre 6 et 10 %. crise, le nombre de licenciements ou d’accords de travail41Les revenus des exportations ont chuté brusquementde 40,4 % en 2008 en comparaison avec l’année principa<strong>les</strong> responsab<strong>les</strong> de la gestion et de l’entretienflexible dans ces zones concernera surtout <strong>les</strong> femmes,00précédente, entre autres secteurs, l’électronique a accuséune baisse de 47,6 % 6 . Les fonctionnaires du Mi-fera qu’accroître la charge pesant sur el<strong>les</strong> pour faire facede la famille. La crise qui s’avère de plus en plus aiguë nenistère du 97Travail sont nerveux face au nombre 99 croissant à leurs multip<strong>les</strong> responsabilités. Néanmoins, en général100 72100d’usines qui ferment, non seulement dans le secteur <strong>les</strong> travailleurs masculins constituent la majeure 98partie desde l’électronique mais aussi dans l’habillement ainsi chômeurs (64,1%) en comparaison avec <strong>les</strong> travailleusesIEG of Tanzania = 71,9que d’autres sociétésBCI of Tailandiade zones industriel<strong>les</strong>.= 95,6Ce sont (35,9%), ce sontIEG<strong>les</strong> secteursof Thailandavec prédominance= 70,2de mainpresque 110.000 travailleurs qui ont été concernés parla crise seulement entre octobre 2008 et mars 2009. Cechiffre comprend 50.380 travailleurs déplacés et 59.149travailleurs avec des contrats « flexib<strong>les</strong> » (avec desréductions d’horaires de travail ou un congé forcé) 7 .100 100 100Chômage, sécurité sociale et alimentationLes Philippins ne peuvent se permettre une augmentationdu chômage et du sous-emploi. Alors que le taux dechômage se situe entre 8 et 10 %, le sous-emploi avaitdéjà atteint 22 % y compris lors de la crise mondiale 8 .5 Pascual, C. “Remittances for Development Financing”. DansFinance or Penance for the Poor. Quezon City : <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>Philippines (dans la presse).6 Office National des Statistiques. “Merchandise ExportPerformance”. Décembre 2008 (préliminaire).7 Fabros, M. L. “Health Insecurity: A GMA Legacy”. Dans<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Philippines 2007, op. cit.8 Dans <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Philippines 2007, op. cit.100d’œuvre masculine comme la construction et le transportqui ont été <strong>les</strong> plus affectés par la crise.La sécurité sociale des Philippines couvre environ84,5 % des travailleurs employés. Les travailleurs pauvresbénéficient cependant peu des services de sécuritésociale et la couverture sociale de ceux qui travaillentau noir est limitée 9 . Il n’y a pas d’assurance chômageet le Gouvernement a évité d’instaurer des réseaux deprotection pour lutter contre le chômage en raison de leurcoût trop élevé. De plus, la portée des programmes d’aidesociale destinée à ceux qui vivent en-dessous du seuilde pauvreté est limitée, la prestation des bénéfices l’esttout autant. La sécurité sociale privée n’est pas non plusà l’abri du chaos mondial : l’industrie de pré-nécessité 109 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Philippines 2007, op. cit.010 Les entreprises de pré-nécessité proposent des plans pourcouvrir <strong>les</strong> futurs coûts de l’éducation, des retraites, etc. Tant que<strong>les</strong> cotisations des assurés sont placées sur des fonds fiduciairesinvestis sur des instruments financiers sous forme d’actions etbons, cel<strong>les</strong>-ci sont soumises aux caprices du marché.65Rapports nationaux 136 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>
philippine a déjà eu recours à l’aide du Gouvernementpour lutter contre la diminution de la valeur de ses fondsfiduciaires. Malheureusement, la mauvaise gestion, lacupidité et la capture de régulation ont également détérioréle fonctionnement de certaines compagnies depré-nécessité et, selon <strong>les</strong> informations reçues, certainessont au bord de l’effondrement ce qui met en danger <strong>les</strong>revenus de milliers de souscripteurs du plan.Les indices des prix des produits alimentaires etdu carburant s’améliorent peu à peu par rapport à 2008.Néanmoins, comme de nombreux Philippins perçoiventde faib<strong>les</strong> revenus, l’achat de biens et services pour couvrir<strong>les</strong> besoins élémentaires sont toujours un défi quotidien.Comme conséquence de la crise mondiale, on aobservé une inflation du riz, l’aliment de base des foyersphilippins se traduisant par une plus grande insécurité alimentaire.En effet, la Banque Asiatique de Développementa calculé que, pour chaque hausse de 10 % sur <strong>les</strong> tarifsdes aliments, 2,72 millions de Philippins franchiront <strong>les</strong>euil de la pauvreté 11 . Même si <strong>les</strong> Philippines sont un paysaux revenus moyens, il existe des disparités régiona<strong>les</strong>.Alors que le capital jouit de niveaux de croissance élevés,la dénutrition infantile est égale dans certaines régions etmême supérieure à celle de l’Afrique Subsaharienne. Cecidémontre le niveau élevé d’inégalité dans le pays, soncoefficient Gini est de 0,45, soit un tiers plus élevé qu’enAsie, après le Népal et la République Populaire de Chine.Services sociaux de base, l’environnement et AODLa prestation de services sociaux de base subira sansaucun doute un impact lié à l’effondrement financiermondial 12 . L’Objectif de Développement de Millenium(ODM) sur l’éducation primaire universelle est déjà leplus menacé au niveau national 13 . De nombreux éducateurss’alarment du fait que <strong>les</strong> étudiants dépendant desenvois de fonds de leurs parents résidant à l’étrangern’assisteront pas aux cours à la prochaine rentrée universitaireen raison de la baisse des revenus à l’étranger 14 .Déjà bien avant la crise mondiale, <strong>les</strong> Philippines étaientle pays de la région le moins bien placé au regard destaux de mortalité infantile et maternelle, la raison en est letrop faible investissement public 15 . En général, <strong>les</strong> fondsalloués aux ODM liés à la santé proviennent de l’aide officielleau développement (AOD), bien qu’il faille enquêterpour savoir si l’aide est dirigée vers <strong>les</strong> plus nécessiteux –<strong>les</strong> communautés <strong>les</strong> plus pauvres – selon <strong>les</strong> activistesde l’Initiative pour un Budget Alternatif (IPA) 16 .11 Angara, E. J. “A Gathering Storm”. Opinion, Business Mirror.24 novembre 2008.12 Ce rapport ne comprend pas une remise en question deseffets et impacts du programme de transfert de budget sur laprestation des services sociaux, en particulier l’éducation etla santé, la raison est qu’il s’agissait d’une expérience pilotedéveloppée sur quelques communes en 2008. Cela peut êtreintéressant de l’observer sur 2009.13 Raya, R. R. “The Missed Education of the Filipino People”.Dans <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Philippines 2007, op. cit.14 GMA TV News. “Educators Brace for Impact of GlobalFinancial Crisis”. 4 décembre 2008. Disponible sur : .15 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Philippines 2007, op. cit.16 L’IPA est un vaste réseau d’organisations issues de la sociétécivile qui s’oriente et plaide pour une augmentation de la part desdépenses socia<strong>les</strong> et environnementa<strong>les</strong> dans le budget national.Ce mouvement est conduit par <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Philippines.Le Gouvernement a également fait appel à l’AODpour mettre en place ces trois dernières années lalégislation environnementale comme la Loi sur l’EauPotable et la Loi sur l’Air Pur 17 . La priorité de sesdépenses porte sur <strong>les</strong> mines et la production forestière(davantage que sur leur protection), malgré <strong>les</strong>questions non résolues liées aux grands désastresminiers et à la déforestation généralisée. Ceci signifieque si l’AOD est considérablement affaiblie, suite à lacrise mondiale, son impact négatif pèsera surtout surdes secteurs comme la santé et l’environnement.Réponse du Gouvernement à la criseLe Gouvernement s’est rallié à l’opinion mondiale visantà « encourager/améliorer l’économie » selon la formulebien connue de la relance économique et il a présenté unPlan d’Adaptation Économique (PAE) de 330 milliardsde PHP (6869 milliards d’USD) afin de lutter contre lacrise. Une étude préparée par l’IPA a cependant démontréque sur <strong>les</strong> 1,4 billions de PHP (29,141 milliards d’USD)prévu au budget national approuvé il y a peu par <strong>les</strong> deuxChambres du Congrès, seuls 10,070 milliards de PHP(210 millions d’USD) de nouveaux fonds seront alloués àun Fonds de Relance Économique (FEE) fixé pour aborderl’impact négatif de la crise mondiale. Sont intégrées au FEEdes questions comme, entre autres, le soutien aux prêtssouscrits par <strong>les</strong> étudiants universitaires, la formationtechnique et professionnelle pour la jeunesse, <strong>les</strong> prêtset subventions aux petites et moyennes entreprises, la reconversionprofessionnelle pour <strong>les</strong> chômeurs et le retourau pays ainsi que la construction de nouveaux établissementsscolaires. Même si nombre d’entre eux sont desobjectifs tout à fait louab<strong>les</strong>, on ne peut que s’interrogersur la raison qui a poussé à affecter la plus grosse part deces fonds à l’enseignement supérieur et aucun à la petiteenfance, à l’enseignement primaire et secondaire. Deuxièmement,l’accent mis sur la reconversion des travailleurslicenciés est positive mais il convient de se concentrerdavantage sur la création de nouveaux emplois bien audelàdes secteurs de la construction d’établissements scolaires.En d’autres termes, il n’y a aucun plan intégral visantà atténuer <strong>les</strong> effets de la crise. Bien plus alarmant encore,le fait que le Président ait appliqué son véto à la propositiond’utiliser et dégager 208 millions d’USD aujourd’huisoumis à une “mise en oeuvre conditionnelle” sur la basede règ<strong>les</strong> qui seront définies finalement par le PouvoirExécutif. De cette façon, l’utilisation du FEE est aujourd’huidirectement placée sous le contrôle du président.Un supplément de 300 milliards de PHP (6.244milliards d’USD) destiné au FEE, très manipulé par <strong>les</strong>fonctionnaires du gouvernement, sera dispatché entre<strong>les</strong> organismes du Gouvernement et le secteur privé.Au moment de la rédaction de ce rapport, la propositionest toujours dans le vague. De nombreux analystessont sceptiques car la majeure partie des fonds desorganismes gouvernementaux provient également defonds publics. Peu nombreux sont ceux qui placentleurs espoirs dans l’“esprit caritatif” du secteur commercial,surtout dans un contexte de déclin économique.Même en période de prospérité, <strong>les</strong> recettes duGouvernement sont très nettement en dessous des17 Ronquillo, J. D. y Morala, R. O. « Environmental Insecurity:The Cost of Misgovernance ». Dans <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> Philippines2007, op. cit.objectifs et ce, en raison de l’évasion fiscale massivedes grandes sociétés et des plus riches.Les activistes de l’IPA se disent consternés du faitqu’en cette période où l’insécurité professionnelle et lafaim sont croissantes, <strong>les</strong> fonctionnaires publics ont faitdu prosélytisme politique avec le budget national 2009avec des milliards de pesos 18 . Le règlement des intérêtsde la dette se situe à hauteur de 19 6.300 milliards d’USD,ce qui constitue 21 % du budget national 2009. Néanmoins,le Gouvernement devra obtenir des recettes biensupérieures à 7.886 milliards d’USD pour régler le corpsprincipal de la dette qui, de manière trompeuse, n’apparaîtpas dans la section des dépenses du budget national 20 .En fin de compte, la préoccupation est forte du faitque la majeure partie des fonds publics, y compris ceuxdes mesures de relance économique, finira par être une“relance politique”, allant directement dans <strong>les</strong> coffresélectoraux des candidats de l’administration qui se préparentaux élections nationa<strong>les</strong> de 2010. Il existe unecroyance très profonde selon laquelle l’administrationArroyo utilise régulièrement des fonds publics pourrester au pouvoir et que son objectif principal au coursde son mandat a été d’assurer sa propre survie politiqueface au malaise social et politique montant.Regarder vers l’avantIl devient primordial de créer un ensemble de mesuresde relance mais, à la différence de ce qui a été proposépar le Gouvernement, il devrait être basé sur une stratégienationale claire, soumise au droit, en faveur despauvres et durable, et destinée à renforcer la demandenationale surtout dans le climat économique actuel,hostile aux exportations. Il faudrait donner la priorité à lasécurité alimentaire, à la création d’emplois tout en renforçant<strong>les</strong> entreprises loca<strong>les</strong> afin que <strong>les</strong> travailleurs ettravailleuses puissent en bénéficier, ainsi qu’à l’investissementdans des projets d’infrastructures écologiqueset en faveur des pauvres (par exemple, la constructiond’un réseau de système d’irrigation, l’électrification devillages isolés et le développement d’une énergie propre),ainsi que le développement de la sécurité sociale etéconomique des pauvres et des chômeurs.À court-terme, il est nécessaire de trouver un remèdeimmédiat pour amortir <strong>les</strong> pires effets de la crisemondiale sur la population philippine. Ceci signifie qu’ilfaut garantir que le FEE soit affecté au bon endroit : àl’alimentation, aux revenus et solutions d’urgence ainsiqu’aux services sociaux de base. De plus, l’éliminationde la Taxe sur la Valeur Ajoutée, la Réforme régressivesur le pétrole, la mise en place d’une hausse des salairesgénéralisée de 2,6 USD et une augmentation de 62,44USD par mois sur <strong>les</strong> salaires du Gouvernement sontautant de mesures qui devraient apporter une certainesoup<strong>les</strong>se économique. Il faut finalement penser sérieusementà la renégociation de la dette publique de sortequ’une grande partie des revenus du pays soit destinéeà couvrir <strong>les</strong> besoins élémentaires et de première nécessitédes personnes au lieu d’être affectée à la dette. n18 Loi Générale sur <strong>les</strong> Appropriations 2009.19 Ceci reflète ce qui apparaît dans la Loi de Budget 2009 etdans le Message du véto présidentiel, rétablissant une coupebudgétaire de PHP 50 milliards (1,06 milliards d’USD).20 Tanchuling, M. Entretien avec le Secrétaire Général, CoalitionFreedom from Debt, Philippines, 3 mars 2009.<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> 137 Philippines
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