Faire travailler les finances - Social Watch

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Le numéro 0 du rapport, publié en 1996, comprenaitles contributions de 13 organisations. Depuislors le réseau s’est constamment accru. À l’heureactuelle Social Watch a des membres (« watchers »)dans plus de 60 pays dans le monde entier, et leurnombre s’accroît chaque année.Un réseau flexibleLe « point de rencontre » s’est accru et a transforméplusieurs de ses volets, mais en gardant toujours lesidées et les objectifs qui ont accompagné sa naissance.Les organisations de la société civile ont adoptédes formes ad hoc flexibles pour s’organiser en réseaupendant le processus de préparation du SommetSocial à Copenhague. On n’a pas créé de structuresformelles ni établi de comité de direction ni de groupecoordinateur permanent. Les organisations non gouvernementales(ONG) ont préféré coordonner leursactions dans des espaces horizontaux et ouverts, cequi d’après certains analystes a établi un précédentpour le format organisationnel que le Forum SocialMondial adopterait plus tard. Plusieurs de ces organisationsont formé et forment encore la colonne vertébraledu Social Watch, ce qui fait que tant la structureque le fonctionnement du réseau gardent en grandemesure la flexibilité et l’ouverture d’origine.La structure du réseau a trois composantes centrales: l’Assemblée Générale, le Comité Coordinateuret le Secrétariat International, en plus des coalitionsnationales. Dernièrement on a établi également desstructures de coordination régionale et sous-régionalesen tant qu’espace de coordination, mais pasnécessairement en tant qu’instance intermédiairepour rapprocher le local du mondial.Le réseau Social Watch n‘est pas une organisationjouissant de personnalité juridique et son pointde départ n’a pas été la rédaction de statuts de fonctionnement.On a créé par contre un Mémorandumd’Entente essentiel entre les coalitions nationales et leréseau, qui fonctionne en tant que cadre dans lequelon établit les attentes pour le travail d’ensemble touten respectant l’autonomie des membres et la prisede décisions démocratique et horizontale. L’un desprincipes fondamentaux qui différencie Social Watchd’autres réseaux internationaux de la société civileest constitué par le fait qu’il n’y ait pas de structurecentrale pourvoyant de fonds à ses membres. Cettelogique dans le fonctionnement évite non seulementles tensions associées au lien qui unit le donnant aurécepteur à l’intérieur du réseau, mais aussi la perted’énergie dans des discussions sur des fonds, budgets,rapports et procédés, renforçant le sentimentd’appartenance de ses membres.Chaque Coalition Nationale décide de quellemanière elle s’organise selon les conditions de chaquepays. Les membres du Social Watch sont trèsdiverses. Ce sont des instituts ou des centres derecherche, des organisations non gouvernementales,des organisations de base, des syndicats, desgroupements de femmes, des organisations rurales,entre autres. Étant donné que le rapport internationaldu Social Watch ne peut consacrer que quelquespages à chaque pays, et qu’il n’est disponible qu’enespagnol, en anglais et – depuis la présente édition– en français, les coalitions nationales publient desrapports nationaux plus étendus et en langues nationalesen Allemagne, au Bénin, au Brésil, aux Philippines,en Inde, en Italie, en Pologne, en RépubliqueTchèque, et dans la région arabe.L’Assemblée GénéraleL’Assemblée Générale est l’organe principal de directiondu réseau. La discussion politique et la planificationstratégique à long terme ou à moyen terme se réaliséedans cet espace qui sert de forum pour la prise de décisionsmais aussi comme un espace pour renforcerle sentiment d’appartenance et renforcer l’identité etl’unité du réseau. Cet évènement a lieu tous les troisans et elle s’est réalisée trois fois jusqu’à présent : àRome en 2000, à Beyrouth en 2003 et à Sofia en 2006 1 .L’Assemblée choisit les membres du Comité Coordinateurauprès desquels on délègue la coordination et leleadership politique entre une assemblée et la suivante ;elle fixe également les priorités pour le long terme et lemoyen terme et identifie les alliances potentielles pourla conception de la stratégie du plaidoyer.Le Comité CoordinateurLe Comité Coordinateur (CC) est l’organisme politiquecentral du travail « quotidien » du réseau. Il a unestructure qui nécessite une communication aisée etqui travaille principalement avec une liste de courriels,en plus des réunions réelles réalisées deux foispar an et des conférences téléphoniques régulièrespour aborder des sujets spécifiques.Étant donné que le CC a pour tâche d’ « assurerla visibilité politique et la participation du réseau dansdes espaces et dans des processus remarquables» 2 ,son intégration vise la représentation géographiqueet l’équilibre de genre mais elle considère égale-1 Les rapports finaux, les documents de base et autresdocuments de ces trois Assemblées sont disponibles surwww.socialwatch.org.2 Le document décrivant la nature et le mandat du ComitéCoordinateur a été agréé dans la II Assemblée Générale deBeyrouth en 2003. Voir : .Informes temáticos XIISocial Watch

ment l’apport d’expérience et de capacités que leursmembres peuvent apporter à l’ensemble du réseau.En général les décisions du CC ont été prises parconsensus, et elles sont opportunément transmisesaux watchers. La participation permanente de deuxmembres du Secrétariat en tant que membres ad hocdu CC assure la coordination entre les deux organismes.C’est au Secrétariat de soutenir et de mener àbien les décisions prises dans cet espace.Le Secrétariat InternationalLe Secrétariat est l’organisme exécutif principal duSocial Watch. La première évaluation externe du réseau(1995 – 2000) remarquait déjà que « Parmi lesplusieurs rôles existant à l’intérieur du réseau, c’estcelui du Secrétariat qui a le plus changé » (Hessini etNayar, 2000). Tout au début le Secrétariat se limitaità garantir la production du Rapport, mais bien évidemmentil a ajouté une série de nouvelles fonctionsdérivées de la croissance du réseau, y compris desactivités de recherche, de formation, de promotionde campagnes et de représentation du réseau lors dedivers forums internationaux.Le local, le mondial et le rapportChaque année Social Watch analyse en profondeurun sujet différent à travers le rapport. En général ils’agit d’un sujet concernant les sujets en discussiondans l’agenda international et qui peut s’aborder d’unpoint de vue local. Des experts d’origines et de matièresdifférentes apportent des visions alternativesaux problèmes à travers les articles thématiques.Cette perspective internationale est complétée parl’élaboration des rapports nationaux et régionauxdans lesquels les organisations faisant partie du réseauapportent leur vision locale, en informant surl’état des choses dans leurs pays à propos du sujetspécifique traité chaque année.D’autre part, Social Watch produit des tablesdes matières et des statistiques contenant des informationscomparables sur le plan international,qui présentent une macro perspective de l’état deschoses de certaines dimensions du développement,mais qui rendent possible en même temps la lectureau niveau national. Social Watch a développé des indicateursalternatifs pour mesurer les avancementset les reculs concernant l’égalité de genre et la satisfactiondes capacités humaines essentielles, utilisésactuellement comme référence aussi bien par la sociétécivile que par des institutions internationales.Bien que les membres se servent du rapportafin de plaider dans de différents milieux, l’un desmoments clés pour la diffusion est le lancement, quia lieu non seulement dans des espaces significatifsdu débat national, mais aussi dans chaque pays,dont une grande partie de l’attention se centre sur lesrésultats du chapitre national. Cette année quelquesdécouvertes préliminaires du rapport 2009 ont étésoulignées dans la publication Who Pays? The GlobalCrisis and What Needs to Be Done 3 , qui a été présentéeen juin à New York à la Conférence de l’ONUsur la Crise Financière et Économique et ses Impactssur le Développement, ainsi que lors de l’Assembléepopulaire sur la crise, un événement qui a réuni plusde 100 militants de la société civile mondiale.On a publié les Cahiers Occasionnels, notammenten vue de la formation des coalitions membres 4 . Ona réalisé plusieurs ateliers de formation pour les ré-3 Social Watch (2009) Who Pays? The Global Crisis andWhat Needs to Be Done. Voir : . La version française, Une architecture financièrequi a échoué ... et comment en construire une nouvelle, estaussi disponible sur le site internet de Social Watch : .4 Le premier Cahier Occasionnel de Myrjam Van Reisen Losdientes del león aborde le contexte politique qui a donnélieu à la naissance de Social Watch. Le deuxième, d’Ana Ma.Arteaga, Control ciudadano desde la base analyse l’expériencede démocratisation des instruments internationaux desDroits de l’homme au Chili en 1997. La troisième publication,compilée par Patricia Garcé et Roberto Bissio, porte surl’expérience de surveillance des buts de Copenhague à traversl’exemple concret de Social Watch. Les Cahiers numéros 4et 5, coordonnés par l’équipe de Recherche de Social Watch,portent sur la pauvreté et l’inégalité en Amérique Latine et lesliens entre la pauvreté et les Droits de l’homme. Les CahiersOccasionnels sont disponibles sur .gions et produit plusieurs documents de référence.Par exemple cette année Social Watch a formulé desrecommandations sur des sujets concernant l’architecturefinancière et son impact sur le développement,qui ont été présentées devant la Commission d’Expertsdu président de l’Assemblée Générale de l’ONU sur lesRéformes du Système Monétaire et Financier International.On a également rédigé et distribué la publicationÉtude des expériences réussies. Résumé de l’analysede quatre études de cas des coalitions nationales deSocial Watch5. Social Watch se sert aussi d’outils multimédiasur son site web, son blog et de par sa présencesur des réseaux virtuels, afin de publier des informationssur des sujets liés au genre, au droit et aux Droitsde l’homme, d’encourager des échanges d’idées entredes membres de la société civile et de transmettre desidées à des politiciens et des journalistes. Des porteparolesdu Social Watch ont parlé à plusieurs reprisesdevant l’Assemblée Générale de l’ONU et d’autres organismesintergouvernementaux au nom du réseau ou desecteurs plus étendus de la société civile. nRéférencesFriedlander, E. y Adams, B. (2006). Informe de evaluaciónexterna 2001-2005. Voir : .Hessini, L. y Nayar, A. (2000). Un Movimiento hacia la JusticiaSocial. Informe de Evaluación. Análisis Estratégicos parala Equidad de Género (SAGE). Nueva York. Voir : .Social Watch No. 0 (1996). Punto de partida. Instituto del TercerMundo. Montevideo. Voir : .Social Watch (2006). Estrategia y Marco de Actividades 2007-2009. Voir : .Van Reisen, M (2001). Los dientes del león. La prehistoria duSocial Watch. Instituto del Tercer Mundo. Montevideo.Voir : .5 Social Watch (2009) Learning from Successful Experiences:Summary of the Analysis of Four Case Studies from theSocial Watch National Coalitions. Pour la version françaisevoir : .Social WatchXIII tema

ment l’apport d’expérience et de capacités que leursmembres peuvent apporter à l’ensemble du réseau.En général <strong>les</strong> décisions du CC ont été prises parconsensus, et el<strong>les</strong> sont opportunément transmisesaux watchers. La participation permanente de deuxmembres du Secrétariat en tant que membres ad hocdu CC assure la coordination entre <strong>les</strong> deux organismes.C’est au Secrétariat de soutenir et de mener àbien <strong>les</strong> décisions prises dans cet espace.Le Secrétariat InternationalLe Secrétariat est l’organisme exécutif principal du<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>. La première évaluation externe du réseau(1995 – 2000) remarquait déjà que « Parmi <strong>les</strong>plusieurs rô<strong>les</strong> existant à l’intérieur du réseau, c’estcelui du Secrétariat qui a le plus changé » (Hessini etNayar, 2000). Tout au début le Secrétariat se limitaità garantir la production du Rapport, mais bien évidemmentil a ajouté une série de nouvel<strong>les</strong> fonctionsdérivées de la croissance du réseau, y compris desactivités de recherche, de formation, de promotionde campagnes et de représentation du réseau lors dedivers forums internationaux.Le local, le mondial et le rapportChaque année <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> analyse en profondeurun sujet différent à travers le rapport. En général ils’agit d’un sujet concernant <strong>les</strong> sujets en discussiondans l’agenda international et qui peut s’aborder d’unpoint de vue local. Des experts d’origines et de matièresdifférentes apportent des visions alternativesaux problèmes à travers <strong>les</strong> artic<strong>les</strong> thématiques.Cette perspective internationale est complétée parl’élaboration des rapports nationaux et régionauxdans <strong>les</strong>quels <strong>les</strong> organisations faisant partie du réseauapportent leur vision locale, en informant surl’état des choses dans leurs pays à propos du sujetspécifique traité chaque année.D’autre part, <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> produit des tab<strong>les</strong>des matières et des statistiques contenant des informationscomparab<strong>les</strong> sur le plan international,qui présentent une macro perspective de l’état deschoses de certaines dimensions du développement,mais qui rendent possible en même temps la lectureau niveau national. <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> a développé des indicateursalternatifs pour mesurer <strong>les</strong> avancementset <strong>les</strong> reculs concernant l’égalité de genre et la satisfactiondes capacités humaines essentiel<strong>les</strong>, utilisésactuellement comme référence aussi bien par la sociétécivile que par des institutions internationa<strong>les</strong>.Bien que <strong>les</strong> membres se servent du rapportafin de plaider dans de différents milieux, l’un desmoments clés pour la diffusion est le lancement, quia lieu non seulement dans des espaces significatifsdu débat national, mais aussi dans chaque pays,dont une grande partie de l’attention se centre sur <strong>les</strong>résultats du chapitre national. Cette année quelquesdécouvertes préliminaires du rapport 2009 ont étésoulignées dans la publication Who Pays? The GlobalCrisis and What Needs to Be Done 3 , qui a été présentéeen juin à New York à la Conférence de l’ONUsur la Crise Financière et Économique et ses Impactssur le Développement, ainsi que lors de l’Assembléepopulaire sur la crise, un événement qui a réuni plusde 100 militants de la société civile mondiale.On a publié <strong>les</strong> Cahiers Occasionnels, notammenten vue de la formation des coalitions membres 4 . Ona réalisé plusieurs ateliers de formation pour <strong>les</strong> ré-3 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> (2009) Who Pays? The Global Crisis andWhat Needs to Be Done. Voir : . La version française, Une architecture financièrequi a échoué ... et comment en construire une nouvelle, estaussi disponible sur le site internet de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> : .4 Le premier Cahier Occasionnel de Myrjam Van Reisen Losdientes del león aborde le contexte politique qui a donnélieu à la naissance de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>. Le deuxième, d’Ana Ma.Arteaga, Control ciudadano desde la base analyse l’expériencede démocratisation des instruments internationaux desDroits de l’homme au Chili en 1997. La troisième publication,compilée par Patricia Garcé et Roberto Bissio, porte surl’expérience de surveillance des buts de Copenhague à traversl’exemple concret de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>. Les Cahiers numéros 4et 5, coordonnés par l’équipe de Recherche de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>,portent sur la pauvreté et l’inégalité en Amérique Latine et <strong>les</strong>liens entre la pauvreté et <strong>les</strong> Droits de l’homme. Les CahiersOccasionnels sont disponib<strong>les</strong> sur .gions et produit plusieurs documents de référence.Par exemple cette année <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> a formulé desrecommandations sur des sujets concernant l’architecturefinancière et son impact sur le développement,qui ont été présentées devant la Commission d’Expertsdu président de l’Assemblée Générale de l’ONU sur <strong>les</strong>Réformes du Système Monétaire et Financier International.On a également rédigé et distribué la publicationÉtude des expériences réussies. Résumé de l’analysede quatre études de cas des coalitions nationa<strong>les</strong> de<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>5. <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> se sert aussi d’outils multimédiasur son site web, son blog et de par sa présencesur des réseaux virtuels, afin de publier des informationssur des sujets liés au genre, au droit et aux Droitsde l’homme, d’encourager des échanges d’idées entredes membres de la société civile et de transmettre desidées à des politiciens et des journalistes. Des porteparo<strong>les</strong>du <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> ont parlé à plusieurs reprisesdevant l’Assemblée Générale de l’ONU et d’autres organismesintergouvernementaux au nom du réseau ou desecteurs plus étendus de la société civile. nRéférencesFriedlander, E. y Adams, B. (2006). Informe de evaluaciónexterna 2001-2005. Voir : .Hessini, L. y Nayar, A. (2000). Un Movimiento hacia la Justicia<strong>Social</strong>. Informe de Evaluación. Análisis Estratégicos parala Equidad de Género (SAGE). Nueva York. Voir : .<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> No. 0 (1996). Punto de partida. Instituto del TercerMundo. Montevideo. Voir : .<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> (2006). Estrategia y Marco de Actividades 2007-2009. Voir : .Van Reisen, M (2001). Los dientes del león. La prehistoria du<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>. Instituto del Tercer Mundo. Montevideo.Voir : .5 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> (2009) Learning from Successful Experiences:Summary of the Analysis of Four Case Studies from the<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong> National Coalitions. Pour la version françaisevoir : .<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>XIII tema

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