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Faire travailler les finances - Social Watch

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Italie10043Une réponse faible et inappropriée0Le soutien apporté par le Gouvernement aux institutions financières exposées aux 25 fluctuations des marchés97internationaux confirme que <strong>les</strong> 74banques italiennes ont connu des difficultés 100 depuis le début de la crise financière 1009791mondiale. Pour le moment, la pire conséquence de la crise a été la compression du marché des crédits. DansIEG of Czech un Rep. pays = 68,1 où 90 % des entreprises ICB sont de Egipto des PME, = 89,1 la réponse du Gouvernement IEG a of été Egypt quantitativement = 43,9 etqualitativement insuffisante. Il est nécessaire de mettre en place des politiques différentes qui distribuent <strong>les</strong>ressources de manière appropriée pour lutter contre la pauvreté et protéger <strong>les</strong> travailleurs.100100 10064100100 100100097100015100Coalition Italienne de <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>Jason Nardi, Tommaso Rondinella (Lunaria),Elisa Bacciotti (Ucodep), Andrea 100 Baranes (CRBM),Sergio Giovagnoli (ARCI), Giulio Sensi (Mani Tese),Sabina Siniscalchi (FCRE)Indice des Capacités de Base (ICB)100 100ICB = 99+ IEG = 65Enfants atteignantla cinquième annéed’écoleBien que le Gouvernement italien ait essayé d’inspirerconfiance en alléguant que le pays ne fera pas seulementque souffrir des conséquences NO VA0de la crise mais00qu’il en sortira renforcé, il existe des preuves incontestab<strong>les</strong>indiquant le contraire. Si le gouvernement n’a pas9599100100 100 100100 100encore eu à aider <strong>les</strong> banques, cela ne signifie pas pour Accouchements assurés par du Survivance jusqu’àautant que <strong>les</strong> restrictions de crédits n’ont pas affecté personnel médical spécialisél’âge de 5 ans<strong>les</strong> famil<strong>les</strong> et <strong>les</strong> entreprises. Les chiffres de l’Istat,l’Institut National de la Statistique, démontrent qu’en2008 le chômage a atteint 7,1 % – une augmentation parrapport aux 6,4 % de l’année précédente – et qu’entrejanvier et février 2009, 370.561 travailleurs ont perduleur emploi ; une augmentation de 46 % si l’on compareavec la même période en 2008. 100Quant au secteur industriel, le rapport 2008 de laConfédération Italienne Syndicale des Travailleurs (enitalien, CISL) souligne que 900.000 emplois sont endanger 1 , alors que <strong>les</strong> études de 34la Confédération GénéraleItalienne du Travail (CGIL) projettent un taux de0chômage de 9 % pour fin 2009 et de jusqu’à de 10,1 %pour 2010 2 . Un autre indicateur de l’impact de la criseest que, pour la première fois en Italie, <strong>les</strong> immigrants100 68 100connaissent des 92 difficultés à trouver du travail, surtoutdans le nord-est. Selon la CGIA (association d’artisanset de petits industriels), en Vénétie, 24 % des chômeursen janvier 2009 étaient des immigrants n’appartenantpas à l’Union Européenne 3 .Les fissures du système financierCela fait des mois que <strong>les</strong> hommes politiques et <strong>les</strong>agents financiers répètent, pour rassurer <strong>les</strong> épargnants100et <strong>les</strong> marchés, que <strong>les</strong> banques italiennes et le systèmefinancier sont solides et ne courent pas le risque de fairefaillite ou d’échouer. Cependant, à y regarder de plusprès, la situation est plus complexe. En 2008, la boursedes valeurs italiennes a perdu 49 % de sa valeur et amaintenu une tendance à la baisse 0 en 2009 4 . Ce sont <strong>les</strong>4 Voir : .Indice d’Equité de Genre (IEG)Activité économiqueEmpowermentÉducationIEG of Iraq = 0 BCI of Italia = 99,5IEG of Italy = 64,5organismes de crédit, représentant presque 30 % de lacapitalisation de la bourse des valeurs italiennes, qui ontreçu le coup le plus fort.Bien que le système financier italien ne se soitpas engagé dans des activités spéculatives comme <strong>les</strong>États-Unis et la Grande-Bretagne, 100 <strong>les</strong> banques italiennespoursuivaient des politiques d’expansion énergique,surtout par le biais de l’achat 73d’établissements financiersen Europe orientale. Les difficultés rencontréesactuellement ont été confirmées par l’interventionvenus provient désormais de l’activité de crédit, alorsque l’autre moitié est composée de commissions etd’affaires financières.Les groupes <strong>les</strong> plus affectés par ces restrictionssont <strong>les</strong> immigrants, <strong>les</strong> travailleurs précaires, <strong>les</strong> jeuneset <strong>les</strong> autres secteurs 100 de la société qui, avant la crisedéjà, n’étaient pas considérés comme faisant partie dumarché bancaire. Les famil<strong>les</strong> sont également affectées,ce qui a produit une soudaine augmentation desprêts non bancaires à taux d’intérêt élevés, surtout dansdu gouvernement en faveur des principaux groupes le sud, où <strong>les</strong> famil<strong>les</strong> surendettées ont augmenté de00bancaires qui sont <strong>les</strong> plus exposés aux marchés internationaux.69,4 % l’an dernier, alors NO que VA le 0,0 recours à ce type de prêtCes dernières années, il s’est produit un a augmenté de 48,2 % 6 .90transfert constant 57 du système des pensions vers un Apparemment, <strong>les</strong> mesures gouvernementa<strong>les</strong>100 100système administré pas des fonds de pension privés. pour redynamiser le système des prêts n’ont pas euEn raison de la crise financière, 5,9 % de l’épargne gérée de succès. Les banques <strong>les</strong> utilisent aujourd’hui pourpar <strong>les</strong> fonds BCI de pension of Myanmar, ont été annulés en 2008. Les augmenter leurs profits et leurs actifs sans élargir lefonds d’investissement, Birmania o qui Burma représentent = 73.2 en général canal des prêts. De la même façon, la réduction desdes risques plus importants, ont enregistré des pertesde 8,6 % 5 . Dans la plupart des cas, l’épargne des travailleursa tout simplement disparu.taux d’intérêts par la Banque Centrale Européenne s’esttraduite par une augmentation des bénéfices pour <strong>les</strong>banques italiennes au lieu d’améliorer l’accès au créditpour leurs clients.86100 100 100,1La réduction du crédit100 98100Pour le moment, la pire conséquence de la crise financièrea été absolument évident. Cette tendance, commune àa été la chute du crédit : de nombreuses banques une grande partie des économies occidenta<strong>les</strong>, s’est tra-ont réduit l’accès au crédit de manière significative, duite par un transfert de 8 points du PIB italien (120.000surtout pour <strong>les</strong> petites entreprises qui constituent le millions d’EUR) 7 42des travailleurs vers <strong>les</strong> bénéfices dessecteur le plus important du système de production entreprises, dérivant en une « financialisation » progressivede l’économie. 0NO VA 0,0italien. La situation est aggravée 0 par le fait que beaucoupde banques ont progressivement transféré leurs0,099affaires, 100 leur activité consistant à réunir l’épargne 99 pour Des réponses gouvernementa<strong>les</strong>1001 Voir : .le financement d’activités productives, vers des opérationsfinancières : la moitié seulement de leurs re- 2009 il a été voté un « décret anticrise ». Les mesu-Suite à un bref débat parlementaire, le9729 janvier2 Voir : .3 CGIA. Disponible sur : .BCI of Eslovaquia = 99IEG of Slovakia = 68,85 Felice Roberto Pizzuti, sur des données du COVIP. Disponib<strong>les</strong>ur : .10055100 10097IEG of Mozambique = 64,4 IEG of Burma = 0Le transfert des revenus entre travail et bénéfices6 Associazione Contribuenti Italiani. Sportello Antiusura. Voir :.7 Données de AMECO, recueillis à Travaglino (2009).042100100Rapports nationaux 106 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>100 100100

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