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Consultez la revue - Chambre des Métiers et de l'Artisanat

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MétierUn métier singulier <strong>et</strong> rareCyberio, <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nceExpérienceacoustique <strong>de</strong> <strong>la</strong> fauneJacques GilbertJacques Gilbert exerce son métier d<strong>et</strong>axi<strong>de</strong>rmiste <strong>de</strong>puis 1982. Trente ans aprèsses débuts, il a toujours le feu sacré pource métier rare, <strong>et</strong> continue à innover pourséduire un nouveau public.Une véritable vocationIls ne sont plus que 300 artisans en France àexercer le métier <strong>de</strong> taxi<strong>de</strong>rmiste. Pour JacquesGilbert pourtant, <strong>la</strong> vocation est venue trèsjeune <strong>et</strong> <strong>la</strong> passion perdure toujours. « J’ai euenvie <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir taxi<strong>de</strong>rmiste à l’âge <strong>de</strong> quinzeans, le jour où j’ai trouvé un bel oiseau mort. J’airegr<strong>et</strong>té <strong>de</strong> ne pouvoir le conserver. »Mais, à c<strong>et</strong>te époque, il n’existait aucun centre<strong>de</strong> formation en France. Déterminé, JacquesGilbert commence alors à apprendre son métierauprès <strong><strong>de</strong>s</strong> rares artisans français <strong>et</strong> au cours <strong>de</strong>nombreux voyages en Allemagne, aux États-Unis, au Canada, en Norvège <strong>et</strong> aux Pays-Bas.En 1991, il obtient <strong>la</strong> haute distinction <strong>de</strong>Meilleur Ouvrier <strong>de</strong> France. Pour l’anecdote,ce concours, d’ordinaire organisé à Paris, s<strong>et</strong>enait c<strong>et</strong>te année-là à Grenoble, à l’initiative<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> Métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Artisanat.En 2000, Jacques Gilbert consacre six moisà l’organisation du concours européen d<strong>et</strong>axi<strong>de</strong>rmie, à Chambord.Un métier en voie <strong>de</strong> disparitionAlors que ce métier est très répandu dansles pays nordiques ou en Italie, en France,il pourrait bien disparaître. « Dans notrepays, 80 % <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces sont protégées <strong>et</strong> <strong>la</strong>réglementation est très stricte. De ce fait, <strong>la</strong>majorité <strong>de</strong> ma clientèle est constituée <strong>de</strong>chasseurs. Je naturalise donc <strong>de</strong> nombreuxchevreuils, chamois, cerfs, bécasses, faisans <strong>et</strong>canards. Mes autres clients sont <strong><strong>de</strong>s</strong> particuliersqui désirent naturaliser leurs animaux <strong>de</strong>compagnie ou <strong><strong>de</strong>s</strong> animaux appartenant à <strong><strong>de</strong>s</strong>cirques. La démarche est dans ce cas beaucoupplus affective. Les musées font parfois appelà mes services pour restaurer leur collection.L’année <strong>de</strong>rnière, un musée privé, le château <strong>de</strong>Castelnaud, m’a confié <strong>la</strong> taxi<strong>de</strong>rmie d’un chevalsur pied. Je travaille également pour <strong><strong>de</strong>s</strong> artistes,magiciens ou cinéastes. J’ai ainsi conçu l<strong>et</strong>oucan du film “Adèle B<strong>la</strong>nc-Sec” <strong>de</strong> Luc Besson.Pour <strong><strong>de</strong>s</strong> raisons <strong>de</strong> légis<strong>la</strong>tion sur les animaux,les plumes sont en réalité celles d’un corbeau. »De multiples savoir-faireLe terme taxi<strong>de</strong>rmie vient du grec taxis,“préparation, arrangement”, <strong>et</strong> <strong>de</strong>rma, “peau”.Mais le métier recouvre en réalité <strong>de</strong> multiplescompétences. « Ce qui me passionne, c’est <strong>la</strong>diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> savoir-faire que je m<strong>et</strong>s en œuvrepour, au final, donner le sentiment que l’animalest vivant. Je dois avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances dansdifférents domaines pour réaliser chacune <strong><strong>de</strong>s</strong>étapes. La première phase du travail consisteà séparer <strong>la</strong> chair <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau à <strong>la</strong> manière d’unchirurgien. Il faut ensuite préparer <strong>la</strong> peau,<strong>la</strong> <strong>la</strong>ver puis <strong>la</strong> tanner. Je réalise ensuite <strong>la</strong>sculpture en terre <strong>de</strong> l’animal avant <strong>de</strong> faireune empreinte en résine dans <strong>la</strong>quelle je coule<strong>de</strong> <strong>la</strong> mousse polyuréthane. J’obtiens donc lemannequin <strong>de</strong> l’animal sur lequel je vais ajuster<strong>et</strong> coller <strong>la</strong> peau. Commence enfin le travail <strong>de</strong>mo<strong>de</strong><strong>la</strong>ge <strong>de</strong> précision, étape qui nécessite <strong>de</strong>bien connaître l’anatomie <strong>de</strong> l’animal afin quel’attitu<strong>de</strong> <strong>et</strong> le regard paraissent naturels. » Etc’est avec du fil, une aiguille <strong>et</strong> quelques points« Les yeux, c’est <strong>la</strong> seule chose que je ne fabrique pas.Les plus beaux sont en verre <strong>et</strong> chaque animal à un œilparticulier, un regard singulier. C’est un peu comme unsupplément d’âme. »dont il a le secr<strong>et</strong> que Jacques Gilbert achèvel’avant-<strong>de</strong>rnière étape. Car vient ensuite lemoment <strong>de</strong> choisir les yeux <strong>de</strong> l’animal.Innover pour renouvelersa clientèleDepuis plusieurs années déjà, Jacques Gilbertimagine <strong>de</strong> nouvelles créations pour renouvelerl’image <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxi<strong>de</strong>rmie <strong>et</strong> séduire une nouvelleclientèle. « J’ai inventé un bec verseur à têted’oiseau. Plus récemment, j’ai imaginé présenterles animaux d’une manière originale, en basrelief.C<strong>et</strong>te présentation est moins invasive quele traditionnel trophée <strong>de</strong> chasse. Un chamoisen bas-relief a en eff<strong>et</strong> une épaisseur <strong>de</strong> 15 cm,contre 50 cm dans <strong>la</strong> présentation commune.De plus, si l’on prend le cas d’un mouflon, trèscoloré au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> pattes <strong>et</strong> du sternum, le fait<strong>de</strong> le présenter <strong>de</strong> profil <strong>et</strong> jusqu’à <strong>la</strong> patte estplus représentatif <strong>de</strong> l’animal tel qu’il est dans<strong>la</strong> nature. »S’il reconnaît que <strong>la</strong> technique du bas-reliefest plus compliquée <strong>et</strong> plus longue à réaliser,Jacques Gilbert a le sentiment que soninnovation a trouvé un nouveau public.« C<strong>et</strong>te nouvelle présentation, très esthétique <strong>et</strong>fidèle à <strong>la</strong> nature, p<strong>la</strong>ît beaucoup aux femmes. »Sa création lui a valu d’être nommé auconcours <strong>de</strong> l’innovation artisanale Artinov<strong>de</strong> <strong>la</strong> CMA Isère. Mais, <strong>la</strong> nouveauté étantrapi<strong>de</strong>ment p<strong>la</strong>giée, avant <strong>de</strong> commercialiserses animaux en bas-relief, Jacques Gilbert a prissoin <strong>de</strong> déposer ses modèles à l’INPI. « Je vaisprésenter mes créations dans différents salons<strong>de</strong> chasse auxquels je participe <strong>et</strong> je comptebien séduire également les professionnels <strong>de</strong> <strong>la</strong>décoration d’intérieur. »C’est avec l’ambitiond’innover dans <strong>la</strong> robotique<strong>et</strong> d’ajouter <strong><strong>de</strong>s</strong> yeux <strong>et</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> oreilles aux robotsque Didier Mauuary,fondateur <strong>de</strong> l’entrepriseCyberio, a commencé sesrecherches au sein du<strong>la</strong>boratoire GIPSA-LAB <strong>de</strong>l’INP Grenoble. L’entreprise,créée en 2010 à Mey<strong>la</strong>n,s’est aujourd’hui spécialiséedans le développement <strong>de</strong>dispositifs innovants d’écouted’ultrasons <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à <strong>la</strong>surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité<strong>et</strong> plus particulièrement <strong><strong>de</strong>s</strong>mammifères marins <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>chauves-souris.Didier Mauuary« Nous sommes partis du principe que, pourrendre les robots plus intelligents, nouspouvions nous inspirer <strong>de</strong> ce qui se passe dans<strong>la</strong> nature <strong>et</strong> notamment chez les mammifèresqui se dép<strong>la</strong>cent dans l’obscurité grâce auxsons », explique Didier Mauuary. « Incubée ausein <strong>de</strong> GRAIN (Grenoble Alpes Incubation),l’entreprise Cyberio a donc pour objectif premier<strong>de</strong> développer <strong>de</strong> l’instrumentation <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>logiciels qui perm<strong>et</strong>tent d’étudier ces espècesanimales <strong>et</strong> <strong>de</strong> s’inspirer <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats obtenus.Nous avons développé, en partenariat avec<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>la</strong>boratoires <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> PME, <strong><strong>de</strong>s</strong>dispositifs innovants d’écoute d’ultrasons baséssur <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux <strong>de</strong> capteurs. Ces capteurs ont<strong>la</strong> particu<strong>la</strong>rité d’être communicants entre eux<strong>et</strong> intelligents, à l’image <strong>de</strong> ce qui se passe dansles systèmes nerveux biologiques. Le “SoundChaser”, qui a valu à Cyberio d’être nominée auconcours <strong>de</strong> l’innovation artisanale Artinov <strong>de</strong><strong>la</strong> CMA Isère, complète en eff<strong>et</strong> le dispositif <strong>de</strong>réseaux <strong>de</strong> capteurs. Ce logiciel analyse <strong>et</strong> traitele signal ultrasonore enregistré. Associé à un<strong>et</strong>abl<strong>et</strong>te tactile <strong>et</strong> à un réseau <strong>de</strong> microphonesultrasonores, il perm<strong>et</strong> aux biologistes <strong>de</strong> mieux“voir” les sons pour analyser ce qui se passesous l’eau. Depuis plus d’un an, nous travaillonsd’ailleurs sur un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> déploiement <strong>de</strong> nostechnologies dans les fonds sous-marins <strong>de</strong> l’Ile<strong>de</strong> <strong>la</strong> Réunion pour le suivi <strong><strong>de</strong>s</strong> requins. »Des enjeux environnementauxDans <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> cesoutils dédiés initialement à l’observation<strong><strong>de</strong>s</strong> mammifères marins, l’équipe <strong>de</strong> Cyberioa également constaté que leur innovationintéressait aussi les spécialistes <strong><strong>de</strong>s</strong> chauvessouris.« Grâce au logiciel “Sound Chaser”, lesscientifiques qui observent les chauves-sourissur le terrain ont <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> les entendre,<strong>de</strong> les enregistrer, <strong>de</strong> suivre leur activitéavec une tabl<strong>et</strong>te ou un portable », préciseDidier Mauuary. Ces dispositifs sont utilisésaujourd’hui par les naturalistes <strong>et</strong> biologistesdans leur mission d’inventaire <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces. Lesinstruments développés par l’entreprise Cyberioleur perm<strong>et</strong>tent ainsi <strong>de</strong> détecter <strong>la</strong> présence<strong><strong>de</strong>s</strong> animaux, d’i<strong>de</strong>ntifier les espèces <strong>et</strong> <strong>de</strong>mieux analyser leur comportement par rapportaux infrastructures humaines. « Nos innovationsont un enjeu environnemental certain puisqueces observations concernent <strong><strong>de</strong>s</strong> espècesdésormais protégées », souligne Didier Mauuary.Des innovations applicablesà différents secteursLes problématiques <strong>de</strong> détection ultrasonoresont nombreuses <strong>et</strong> offrent à l’entrepriseCyberio <strong>de</strong> formidables possibilités <strong>de</strong>développement. « Nous avons notamment <strong><strong>de</strong>s</strong>contrats <strong>de</strong> recherche ou industriels dans ledomaine <strong>de</strong> l’énergie. L’objectif est <strong>de</strong> contrôler<strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes <strong>de</strong> distribution d’énergie à l’ai<strong>de</strong><strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> capteurs sonores <strong>et</strong> ultrasonores.Nos instruments perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> détecter lesfuites <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> vapeur dans les conduitsgrâce à l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> variations du son. Pourchaque cas, conduite d’eau ou d’énergie, nousconcevons un dispositif spécifique qui s’inspire<strong>la</strong>rgement <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière dont se sont construits,au fil <strong><strong>de</strong>s</strong> millions d’années d’évolution, ce qu’onappelle les “bio-sonars”. »La Défense s’est également intéressée <strong>de</strong>près à <strong>la</strong> technologie innovante <strong>de</strong> Cyberioen finançant un programme spécifique <strong>de</strong>recherche sur le suj<strong>et</strong>.De belles perspectives« La création <strong>de</strong> Cyberio répondait à une volontéd’aller plus loin que <strong>la</strong> conception du systèmesensoriel <strong><strong>de</strong>s</strong> robots. Au fil <strong>de</strong> mes recherchesen <strong>la</strong>boratoire, j’ai réalisé que les instrumentsé<strong>la</strong>borés comb<strong>la</strong>ient <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins qui n’étaientjusque-là pas couverts dans le domaine <strong>de</strong>l’environnement. Pour pouvoir aller jusqu’à<strong>la</strong> phase du développement industriel, j’aidonc déposé une marque, “Acounect”, <strong>et</strong> créél’entreprise Cyberio en 2010. »Deux ans après sa création, l’entrepriseartisanale compte déjà six sa<strong>la</strong>riés auxcompétences variées. Suite aux obligations<strong>de</strong> suivis environnementaux imposées par leGrenelle <strong>de</strong> l’environnement, <strong>de</strong> nombreusescollectivités <strong>et</strong> entreprises privées sontintéressées par les innovations <strong>de</strong> Cyberio.L’horizon semble d’ores <strong>et</strong> déjà lumineux pour <strong>la</strong>PME iséroise qui ouvre une voie française versles innovations sonars bio-inspirées.6 www.cma-isere.frwww.cma-isere.fr7


SocialTrois bonnes raisons<strong>de</strong> recruter un apprentiAdoption définitive <strong>de</strong><strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances 2013JuridiqueRecruter un apprenti est un réel investissement pour l’avenir <strong>de</strong>l’entreprise. Il s’agit <strong>de</strong> transm<strong>et</strong>tre vos savoirs, <strong>de</strong> former un sa<strong>la</strong>riésur mesure <strong>et</strong> d’enrichir les compétences <strong>de</strong> votre entreprise.Conforter <strong>la</strong> compétitivité<strong>de</strong> l’entrepriseUne fois les premières semaines passées,l’apprenti est rapi<strong>de</strong>ment opérationnel ausein <strong>de</strong> votre entreprise. Tout en seformant, sous <strong>la</strong> responsabilité du maîtred’apprentissage (le chef d’entreprise ou unsa<strong>la</strong>rié qualifié), il est vite en mesure <strong>de</strong>renforcer l’équipe. En eff<strong>et</strong>, s’il ne maîtrise pasles compétences d’une personne qualifiée, lejeune apprenti peut néanmoins assurer <strong><strong>de</strong>s</strong>tâches qui facilitent l’exécution du travail<strong>de</strong> l’équipe. Sa présence perm<strong>et</strong> ainsi à unsa<strong>la</strong>rié ou au dirigeant <strong>de</strong> s’atteler à uneautre mission. Dès lors, l’apprenti <strong>de</strong>vient unsa<strong>la</strong>rié supplémentaire sans pour autant greverles comptes <strong>de</strong> l’entreprise. Il est en eff<strong>et</strong>moins payé qu’un sa<strong>la</strong>rié* <strong>et</strong> son embaucheperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> bénéficier d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> financières**. Lacompétitivité <strong>de</strong> l’entreprise en est forcémentaugmentée. La présence d’un apprenti estégalement un moyen pour <strong>la</strong> structure <strong>de</strong>progresser dans ses habitu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> parfois mêmeses savoir-faire. L’apprentissage théoriqueacquis au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> centres <strong>de</strong> formationd’apprentis favorise en eff<strong>et</strong> l’apport <strong>de</strong>connaissances actualisées qui augmente ledynamisme <strong>de</strong> l’entreprise.Le contrat d’apprentissageUne filière <strong>de</strong>recrutement sur mesureL’âge <strong>et</strong> le manque d’expérienceprofessionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> apprentis sont autantd’atouts en termes d’intégration <strong>et</strong> <strong>de</strong>formation. Un esprit non formaté à <strong><strong>de</strong>s</strong> règlesparticulières <strong>de</strong> travail ou à <strong><strong>de</strong>s</strong> compétencesprécises a davantage <strong>de</strong> facilité à s’adapterà vos métho<strong><strong>de</strong>s</strong>. Le contrat d’apprentissagevous perm<strong>et</strong> en eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> former un jeune àvos savoir-faire spécifiques, à vos procédés<strong>et</strong> à votre organisation <strong>de</strong> travail. La duréed’un contrat d’alternance est en règlegénérale <strong>de</strong> un à trois ans, une pério<strong>de</strong> d’essaisuffisamment longue pour évaluer votreapprenti <strong>et</strong> vous assurer <strong>de</strong> ses compétencesprofessionnelles <strong>et</strong> <strong>de</strong> ses qualités humaines.Le contrat d’apprentissage perm<strong>et</strong> uneintégration progressive <strong>et</strong> s’avère être <strong>la</strong>meilleure filière <strong>de</strong> recrutement d’un sa<strong>la</strong>riéqualifié <strong>et</strong> opérationnel.Transm<strong>et</strong>tre le savoir-faire<strong>de</strong> votre entrepriseLes entreprises artisanales possè<strong>de</strong>nt <strong><strong>de</strong>s</strong>savoir-faire spécifiques à chaque métier. Sansune transmission active <strong>de</strong> ces compétences,les entreprises artisanales courent à leurIl s’agit d’un contrat <strong>de</strong> travail à durée déterminée d’une durée <strong>de</strong> un à trois ans, en fonction du diplômepréparé, obligatoirement établi sur un formu<strong>la</strong>ire CERFA. Il doit être enregistré par <strong>la</strong> <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong>Métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Artisanat dans les cinq jours qui suivent son établissement. Ce contrat doit être signé parl’employeur <strong>et</strong> l’apprenti (<strong>et</strong> son représentant légal s’il est mineur) <strong>et</strong> être visé par le CFA. À travers c<strong>et</strong>tesignature, les trois parties s’engagent à :respecter les règles du contrat ;suivre <strong>la</strong> formation en alternance en respectant les consignes <strong>de</strong> l’entreprise, pour l’apprenti ;transm<strong>et</strong>tre à son apprenti les savoir-faire nécessaires à l’obtention <strong>de</strong> son diplôme, pour l’employeur ;dispenser les connaissances théoriques <strong>et</strong> préparer l’apprenti aux différentes épreuves du diplômevisé, pour le CFA.Le contrat d’apprentissage est aussi un contrat <strong>de</strong> formation initiale. L’apprenti est détenteur d’une carted’étudiant <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers. En signant ce contrat, l’employeur s’engage donc à assumer son rôle <strong>de</strong> formateur.L’apprenti, le CFA <strong>et</strong> l’entreprise travaillent en complète col<strong>la</strong>boration. Afin <strong>de</strong> simplifier les formalités <strong>et</strong>avant toute embauche, <strong>la</strong> CMA Isère est à votre service pour vous ai<strong>de</strong>r à remplir le contrat d’apprentissage.perte. Embaucher un apprenti <strong>et</strong> le formerest le seul moyen <strong>de</strong> pérenniser les expertises<strong>et</strong> <strong>de</strong> combler <strong><strong>de</strong>s</strong> emplois dans <strong><strong>de</strong>s</strong> métiersoù le risque <strong>de</strong> pénurie <strong>de</strong> qualificationest déjà constaté. Vos apprentis sont leshéritiers <strong>de</strong> vos savoir-faire <strong>et</strong> vos futurssa<strong>la</strong>riés qualifiés qui seront peut-être un jour<strong><strong>de</strong>s</strong> chefs d’entreprise. À terme, ils serontpotentiellement les plus aptes à reprendre <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises artisanales. La transmission <strong>de</strong> vossavoir-faire est une question <strong>de</strong> survie pourtout un tissu économique.Grenoble : Jennifer To<strong><strong>de</strong>s</strong>chiniTél. : 04 76 70 82 14jennifer.to<strong><strong>de</strong>s</strong>chini@cma-isere.frVienne : Céline BuissonTél. : 04 74 57 35 74celine.buisson@cma-isere.fr* Le sa<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> l’apprenti est variable selon l’âge du jeune,son année <strong>de</strong> formation <strong>et</strong> <strong>la</strong> convention collective établiepar <strong>la</strong> branche professionnelle <strong>de</strong> l’entreprise. À titred’exemple, si le jeune a 18 ans, son sa<strong>la</strong>ire sera d’environ41 % du SMIC, soit 586 euros au 1 er janvier 2013.** Ai<strong>de</strong> à l’embauche : 915 € - Soutien à <strong>la</strong> formation :1 525 €/an - Crédit d’impôt : 1 600 €/an <strong>et</strong> exonération<strong><strong>de</strong>s</strong> charges sociales, sauf sur le taux AT/MP.Pour recruter un jeune enapprentissage, <strong>la</strong> CMA Isère m<strong>et</strong>ses services à votre disposition :informations sur l’apprentissage,ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> formalisation <strong>de</strong> votreoffre <strong>de</strong> contrat d’apprentissage,mise en re<strong>la</strong>tion avec <strong><strong>de</strong>s</strong>jeunes motivés <strong>de</strong> votre secteurgéographique,simplification <strong><strong>de</strong>s</strong> différentesformalités liées au contratd’apprentissage.Publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2012, <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> financespour 2013 prévoit 20 Mrd d’euros <strong>de</strong> hausses d’impôts <strong>et</strong> 10 Mrd d’euros<strong>de</strong> dépenses en moins. L’effort budgétaire <strong>de</strong>mandé aux Françaisest ainsi réparti par tiers : 10 Mrd d’euros d’économies à faire par lesadministrations, 10 Mrd d’euros <strong>de</strong> hausse d’impôts pour les ménages<strong>et</strong> 10 Mrd d’euros supplémentaires pour les entreprises.C<strong>et</strong>te loi <strong>de</strong> finances 2013 comporte <strong>de</strong>nombreuses réformes très importantes,axées principalement sur <strong>la</strong> fiscalité<strong><strong>de</strong>s</strong> particuliers <strong>et</strong> sur celle <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises. Voici les mesures concernantplus particulièrement l’artisanat.Le barème d’impôt sur le revenuÀ compter du 1 er janvier 2013, les revenusseront impactés par les mesures suivantes :le gel <strong><strong>de</strong>s</strong> tranches du barème progressif <strong>de</strong>l’impôt sur le revenu à l’exception <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>uxpremières,une nouvelle tranche marginaled’imposition instaurée au taux <strong>de</strong> 45 % pourles revenus supérieurs à 150 000 € par part.Le p<strong>la</strong>fonnement<strong><strong>de</strong>s</strong> niches fiscalesLes niches fiscales sont p<strong>la</strong>fonnées à 18 000 €majorés <strong>de</strong> 4 % du revenu fiscal <strong>de</strong> référence,par foyer <strong>et</strong> par an, pour les investissements2012, <strong>et</strong> à 10 000 € par foyer <strong>et</strong> par anpour les investissements 2013. Si certainsdispositifs fiscaux spécifiques comme leMalraux ou les investissements outre-mersont exclus <strong>de</strong> ce p<strong>la</strong>fond, il n’en est pas <strong>de</strong>même pour <strong>la</strong> souscription au capital <strong><strong>de</strong>s</strong>PME. Prorogée jusqu’en 2016, c<strong>et</strong>te réductiond’impôt entre dans le p<strong>la</strong>fonnement, ce quiaura <strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences indéniables pourles chefs d’entreprise. Elle fait néanmoinsl’obj<strong>et</strong> d’un aménagement du mécanisme <strong>de</strong>p<strong>la</strong>fonnement : s’il existe un dépassementprovenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> souscription au capital <strong><strong>de</strong>s</strong>PME, l’excé<strong>de</strong>nt pourra, sous conditions, êtrereporté sur les 4 années suivantes.Une profon<strong>de</strong> modification<strong>de</strong> l’imposition <strong><strong>de</strong>s</strong> divi<strong>de</strong>n<strong><strong>de</strong>s</strong>L’imposition <strong><strong>de</strong>s</strong> divi<strong>de</strong>n<strong><strong>de</strong>s</strong> a elle aussi étéfortement modifiée par <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances 2013 :suppression <strong>de</strong> l’abattement fixe <strong>de</strong> 1 525 €pour les personnes seules ou <strong>de</strong> 3 050 € pourles personnes vivant en couple, tandis quel’abattement <strong>de</strong> 40 % est maintenu,suppression <strong>de</strong> l’option pour le prélèvementlibératoire <strong>de</strong> 21 % : les divi<strong>de</strong>n<strong><strong>de</strong>s</strong> serontdésormais imposés selon le barème progressif<strong>de</strong> l’IR,création d’un acompte d’IR obligatoire <strong>de</strong>21 % (avec <strong><strong>de</strong>s</strong> dispenses prévues).Par ailleurs, <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> <strong>la</strong>sécurité sociale pour 2013 prévoit queles divi<strong>de</strong>n<strong><strong>de</strong>s</strong> versés aux travailleursindépendants, gérants majoritaires <strong>de</strong> SARLnotamment, excédant 10 % du capital, <strong><strong>de</strong>s</strong>primes d’émission <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> sommes versées encompte courant, seront soumis aux cotisations<strong>et</strong> contributions sociales.L’imposition <strong><strong>de</strong>s</strong> plus-valuessur cessions <strong>de</strong> titresSuite au soulèvement massif <strong><strong>de</strong>s</strong> “Pigeons”,les plus-values <strong>de</strong> cession <strong><strong>de</strong>s</strong> titres réaliséespar les associés dirigeants <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong>puisle 1 er janvier 2012 <strong>et</strong> au titre <strong><strong>de</strong>s</strong> annéessuivantes (dont 2013) peuvent être, sur optiondu contribuable, imposées au taux forfaitaire<strong>de</strong> 19 %.C<strong>et</strong>te option concerne les sociétés ayantexercé une activité industrielle, commerciale,artisanale, agricole ou libérale, pendant aumoins 10 ans avant <strong>la</strong> cession <strong><strong>de</strong>s</strong> titres.Les titres doivent avoir été détenus <strong>de</strong>puisau moins 5 ans avant <strong>la</strong> cession par le chefd’entreprise.A contrario, les plus-values sur cessions <strong>de</strong>parts ou d’actions ne remplissant pas lesconditions pour bénéficier du taux forfaitaire<strong>de</strong> 19 %, seront obligatoirement imposablesau barème progressif <strong>de</strong> l’IR. Il n’y a plus <strong>de</strong>prélèvement libératoire possible.Elles pourront en revanche bénéficier d’unabattement <strong>de</strong> 20 % à 40 % pour durée <strong>de</strong>détention.C<strong>et</strong> abattement n’est pas possible pourles contribuables qui bénéficient du tauxforfaitaire <strong>de</strong> 19 %.Les régimes <strong>de</strong> faveur comme <strong>la</strong> cession ausein d’un groupe familial ou le départ enr<strong>et</strong>raite du dirigeant sont quant à eux prorogésou aménagés.Enfin, les mesures impactant <strong>la</strong> fiscalité<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises sont nombreuses, mais neconcernent que faiblement l’artisanat.Crédit d’impôtcompétitivité <strong>et</strong> emploiApplicable à compter <strong>de</strong> 2013, il seracalculé au taux <strong>de</strong> 4 % du montant <strong>de</strong> <strong>la</strong>masse sa<strong>la</strong>riale pour les sa<strong>la</strong>ires inférieurs à2,5 SMIC. Ce taux sera porté à 6 % à compter<strong>de</strong> 2014.Création d’un créditd’impôt innovationLes entreprises qui exposent <strong><strong>de</strong>s</strong> dépensesd’innovation pourront bénéficier d’un créditd’impôt innovation. Celui-ci concerne les PMEqui réalisent <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses pour effectuer<strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong> conception <strong>de</strong> prototypes<strong>de</strong> nouveaux produits, perm<strong>et</strong>tent uneamélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance techniqued’un bien, <strong>de</strong> son caractère écologique ou <strong>de</strong>l’ergonomie. Par ricoch<strong>et</strong>, les taux majorés ducrédit d’impôt recherche <strong>de</strong> 40 % <strong>et</strong> 35 % enannée 1 <strong>et</strong> 2 sont supprimés.ADECACéline DARDIER <strong>et</strong> Frédéric FALZONE,experts comptables.8 www.cma-isere.frwww.cma-isere.fr9


DossierDossierBoostez votre activitéen participant à un salonPour 44 % <strong><strong>de</strong>s</strong> PME exposantes, <strong>la</strong> participation à un salon est l’outil <strong>de</strong>commercialisation le plus rentable au regard <strong><strong>de</strong>s</strong> sommes investies. Lieuxd’échanges entre acteurs du même secteur d’activité, les salons sont aussid’excellents tremplins vers l’export. Mais, attention, n’obtiendront unbon r<strong>et</strong>our sur investissement que les entreprises qui auront bien préparél’événement. Le maître mot : anticipez !La participation à un salon est uneopportunité unique pour une entrepriseartisanale <strong>de</strong> <strong>la</strong>ncer un produit, d<strong>et</strong>oucher un <strong>la</strong>rge public sur un mêmelieu <strong>et</strong> en un minimum <strong>de</strong> temps, d<strong>et</strong>rouver <strong><strong>de</strong>s</strong> prospects <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> fournisseursen France <strong>et</strong> à l’étranger. C’est aussil’occasion <strong>de</strong> confronter ses produits àceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrence, <strong>de</strong> mesurer l’étatdu marché <strong>et</strong> <strong>de</strong> promouvoir auprès <strong><strong>de</strong>s</strong>clients, prospects <strong>et</strong> concurrents l’imaged’une entreprise dynamique. Mais réussirun salon réc<strong>la</strong>me une méthodologierigoureuse <strong>et</strong> <strong>de</strong> suivre quelques conseils.Avant le salonSe poser les bonnes questionsL’expérience commence par le choix dusalon. En fonction <strong>de</strong> l’objectif que vousvous êtes fixé, <strong>de</strong> votre activité, du profil<strong>de</strong> vos prospects, vous opterez pour unsalon professionnel, une foire ou encore unmarché artisanal. Contrairement aux foiresou aux marchés, fondés sur le principe <strong>de</strong><strong>la</strong> vente directe, les salons professionnelsvisent davantage à générer <strong>de</strong> nombreuxéchanges avec <strong><strong>de</strong>s</strong> prospects. Il conviendradonc, d’engager un suivi commercialefficace à l’issue du salon, pour aboutir à<strong>la</strong> concrétisation <strong><strong>de</strong>s</strong> ventes. Le r<strong>et</strong>our surinvestissement est dans ce cas différé. Sivotre choix se porte sur ce type <strong>de</strong> salon,vous <strong>de</strong>vrez évaluer, parmi les salonsprofessionnels existants, le plus adapté àvos objectifs commerciaux. Si vous n’avezpas pris <strong>la</strong> précaution <strong>de</strong> vous rendre sur lesalon lors d’une édition précé<strong>de</strong>nte, plusieursinformations vous perm<strong>et</strong>tent d’orienter votrechoix : le nombre <strong>de</strong> visiteurs <strong>et</strong> <strong>la</strong> taille <strong>de</strong>l’événement, le type <strong>de</strong> visiteurs, les tarifs <strong><strong>de</strong>s</strong>emp<strong>la</strong>cements…Évaluer le budg<strong>et</strong> globalPréa<strong>la</strong>ble indispensable à toute participationà un salon, l’é<strong>la</strong>boration d’un budg<strong>et</strong>prévisionnel <strong>de</strong>vra tenir compte <strong>de</strong> tous lesfrais directs <strong>et</strong> indirects engendrés. « Outrele coût du stand, l’artisan doit vérifier que <strong><strong>de</strong>s</strong>frais <strong>de</strong> location <strong>de</strong> mobilier ou d’éc<strong>la</strong>irage nes’ajoutent pas à <strong>la</strong> note », précise C<strong>la</strong>ire David-Pion, chargée <strong>de</strong> développement économiqueà <strong>la</strong> CMA Isère. « Nous recommandonségalement au chef d’entreprise <strong>de</strong> prévoirles services d’un interprète dans les salons àvocation internationale <strong>et</strong> <strong>de</strong> penser à tous lesfrais annexes : dép<strong>la</strong>cements, hébergement,repas <strong>et</strong> frais <strong>de</strong> personnel pour les heuressupplémentaires. Enfin, il est nécessaire <strong>de</strong>prévoir un budg<strong>et</strong> communication : affiches,mailing, p<strong>la</strong>qu<strong>et</strong>te d’entreprise, fichesproduits… »Communiquer avant l’événementLa communication tient un rôle majeur dans<strong>la</strong> réussite d’un salon. En premier lieu parceque le simple fait <strong>de</strong> participer à ce typed’événement valorise votre entreprise auprès<strong>de</strong> vos clients <strong>et</strong> partenaires. En second lieuparce qu’inviter vos clients <strong>et</strong> prospects à vous10 www.cma-isere.frwww.cma-isere.fr11


ApprentissageMaître d’apprentissage,une mission d’avenir pour l’artisanatPartager <strong>la</strong> passion <strong>de</strong> son métier, transm<strong>et</strong>tre son savoir-faire, accompagnerles jeunes sur <strong>la</strong> voie d’une qualification, former les futurs chefs d’entreprise :le maître d’apprentissage assure l’avenir <strong>de</strong> l’artisanat.Sans maîtres d’apprentissages,pas d’apprentisLa formation par l’apprentissage suppose troispiliers indispensables <strong>et</strong> complémentaires :un centre <strong>de</strong> formation efficace, un jeunemotivé <strong>et</strong> un maître d’apprentissage désireux<strong>de</strong> transm<strong>et</strong>tre son savoir. Mais alors quel’apprentissage revient en force dans l’opinionpublique, le nombre <strong>de</strong> maîtres d’apprentissagestagne. Une inadéquation d’autant plusincompréhensible que, dans le même temps,les artisans sont <strong>de</strong> plus en plus nombreux àregr<strong>et</strong>ter <strong>de</strong> ne pas trouver d’ouvriers qualifiés.Fort heureusement, <strong>la</strong> tradition <strong><strong>de</strong>s</strong> artisansà l’égard <strong>de</strong> l’apprentissage perdure à traversquelques irréductibles. Forts d’un savoirfairespécifique, passionnés par leur métier,soucieux <strong>de</strong> former les générations futuresd’artisans, certains d’entre eux choisissentchaque année <strong>de</strong> répondre à leur vocation<strong>de</strong> formateur. « Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’économiesait aujourd’hui que <strong>la</strong> transmission <strong><strong>de</strong>s</strong>savoirs <strong>et</strong> savoir-faire est intimement liéeau dynamisme, mais aussi à <strong>la</strong> pérennité <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises , explique Thierry Joseph, directeur<strong>de</strong> l’EFMA. Pour l’artisanat, les enjeux enterme <strong>de</strong> maintien <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences au sein<strong>de</strong> l’entreprise sont tels que <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong>transmission <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation qualifianteest encore plus cruciale que dans d’autressecteurs. Dans c<strong>et</strong>te perspective, les missions<strong>de</strong> notre établissement <strong>et</strong> celles <strong><strong>de</strong>s</strong> maîtresd’apprentissage sont complémentaires. Nousassurons <strong>la</strong> formation théorique <strong>et</strong> le maîtred’apprentissage est responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationau sein <strong>de</strong> l’entreprise. Mais sans maîtred’apprentissage, il n’y a plus d’apprenti ! »Les missions du maîtred’apprentissageLe maître d’apprentissage, qui peut être le chefd’entreprise lui-même ou l’un <strong>de</strong> ses sa<strong>la</strong>riés,accompagne l’apprenti pendant <strong>la</strong> duréedu contrat d’apprentissage. Si <strong>la</strong> fonctiontutorale peut être partagée entre plusieurssa<strong>la</strong>riés au sein d’une équipe, il revient aumaître d’apprentissage <strong>de</strong> veiller à ce quele jeune s’intègre bien dans l’entreprise <strong>et</strong>acquière toutes les compétences nécessaires àl’obtention du diplôme visé. Il doit égalementdéfinir, en re<strong>la</strong>tion avec le centre <strong>de</strong> formation,les missions à réaliser <strong>et</strong> assurer l’encadrement<strong>et</strong> <strong>la</strong> formation du jeune. De plus, le maîtred’apprentissage doit vérifier <strong>la</strong> progression <strong>de</strong>l’apprenti, en lien avec le centre <strong>de</strong> formation.Enfin, si elle requiert pédagogie <strong>et</strong> patience,<strong>la</strong> mission du maître d’apprentissage estégalement fortement axée sur l’humain.« Transm<strong>et</strong>tre un métier, c’est aussitransm<strong>et</strong>tre <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs, insiste Thierry Joseph.Les maîtres d’apprentissage, au même titre quel’EFMA, poursuivent également un but éducatif,celui d’apprendre à <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes un certainnombre <strong>de</strong> comportements, <strong>de</strong> savoir-être, surle p<strong>la</strong>n personnel <strong>et</strong> professionnel, en situation<strong>de</strong> travail. Nous ne perdons jamais <strong>de</strong> vue que<strong>la</strong> maîtrise d’un métier perm<strong>et</strong> à chacun, <strong>et</strong>particulièrement aux adolescents, <strong>de</strong> trouverson équilibre <strong>de</strong> vie. Toute expérience <strong>de</strong>formation est <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée à modifier <strong>et</strong> à faireprogresser l’individu. C’est <strong>la</strong> mission <strong><strong>de</strong>s</strong>formateurs que d’ai<strong>de</strong>r les jeunes à <strong>de</strong>venir<strong><strong>de</strong>s</strong> adultes responsables ».Les qualités requises pourêtre maître d’apprentissage« Sans envie <strong>de</strong> transm<strong>et</strong>tre, l’expérience estvouée à l’échec », affirment tous ceux qui sesont <strong>la</strong>ncés dans l’aventure. Ajoutons qu’ilfaut aussi que l’apprenti ait envie <strong>de</strong> recevoir<strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te envie varie en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong>qualités pédagogiques du formateur. Sur cepoint, les professionnels <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation sontunanimes, un artisan passionné par son métierest le meilleur pédagogue qui soit. À défaut<strong>de</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> formation très formalisées,les maîtres d’apprentissage transm<strong>et</strong>tent leursavoir-faire sur le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’exemp<strong>la</strong>rité.C’est en regardant <strong>et</strong> en écoutant que lesjeunes progressent dans l’acquisition <strong>de</strong>connaissances.Pour être maître d’apprentissage, le chefd’entreprise, ou l’un <strong>de</strong> ses sa<strong>la</strong>riés àtemps plein, doit répondre aux conditionsd’expérience professionnelle suivantes :- être titu<strong>la</strong>ire d’un diplôme ou d’un titrerelevant du même domaine professionnel <strong>et</strong> <strong>de</strong>même niveau que celui préparé par l’apprenti<strong>et</strong> justifier <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux années d’exercice dans cedomaine ;- ou justifier <strong>de</strong> trois années d’exercice d’uneactivité professionnelle en re<strong>la</strong>tion avec <strong>la</strong>qualification visée par l’apprenti.La complémentarité <strong><strong>de</strong>s</strong>acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation« L’EFMA partage le même objectif avecle maître d’apprentissage : apprendre unmétier à <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes. Afin <strong>de</strong> répondre auxexigences qui sont les nôtres d’offrir uneformation complète <strong>et</strong> méthodique, nous<strong>de</strong>vons assurer une complémentarité entreles enseignements plus théoriques du centre<strong>de</strong> formation <strong>et</strong> l’expérience pratique acquiseau sein <strong>de</strong> l’entreprise », rappelle le directeur<strong>de</strong> l’EFMA. Nous portons donc une attentionparticulière à nos maîtres d’apprentissage <strong>et</strong>entr<strong>et</strong>enons avec eux <strong><strong>de</strong>s</strong> liens étroits. Dansc<strong>et</strong> objectif, les formateurs <strong>de</strong> l’EFMA seren<strong>de</strong>nt chaque année dans les entreprises(soit plus <strong>de</strong> mille visites par an) afin <strong>de</strong>rencontrer les maîtres d’apprentissage.Ces <strong>de</strong>rniers sont également invités à veniréchanger avec les enseignants <strong>de</strong> l’EFMA surleurs impressions, les progrès constatés, leséventuelles difficultés rencontrées avec unjeune ou encore les programmes <strong>de</strong> formation.Nous disposons également d’un outil <strong>de</strong>communication, le livr<strong>et</strong> d’apprentissage. Ilperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> rester en contact <strong>et</strong> <strong>de</strong> faciliter <strong>la</strong>circu<strong>la</strong>tion <strong><strong>de</strong>s</strong> informations entre le centre <strong>de</strong>formation <strong>et</strong> l’entreprise. Chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation y consigne ses remarques :formations souhaitées ou enseignées,indications sur <strong><strong>de</strong>s</strong> activités recommandéesen entreprise ou sur celles menées. Ce lieninteractif est indispensable pour assurer uneformation <strong>de</strong> qualité ».Grâce à c<strong>et</strong>te étroite col<strong>la</strong>boration,l’EFMA <strong>et</strong> les maîtres d’apprentissage sontparticulièrement vigi<strong>la</strong>nts à l’égard <strong>de</strong> cesinformations qui déterminent <strong>la</strong> cohérenceentre apprentissage théorique <strong>et</strong> pratique.C<strong>et</strong>te complémentarité constitue <strong>la</strong> spécificité<strong>et</strong> l’efficacité <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelleen alternance.Grenoble : Jennifer To<strong><strong>de</strong>s</strong>chiniTél. : 04 76 70 82 14jennifer.to<strong><strong>de</strong>s</strong>chini@cma-isere.frVienne : Florence Gat<strong>et</strong>Tél. : 04 74 57 54 20florence.gat<strong>et</strong>@cma-isere.frLa formation<strong><strong>de</strong>s</strong> maîtresd’apprentissageAfin <strong>de</strong> préparer les artisans à exercer leursmissions <strong>de</strong> maître d’apprentissage, l’EFMA<strong>et</strong> <strong>la</strong> CMA Isère organisent une formationspécifique d’une journée qui perm<strong>et</strong> <strong>de</strong>définir le rôle du maître d’apprentissage, <strong>de</strong>l’initier à <strong>la</strong> psychologie <strong>de</strong> l’adolescent <strong>et</strong><strong>de</strong> lui donner les outils pédagogiques pourfaciliter <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration avec l’apprenti. Elleest dispensée sur les sites <strong>de</strong> Grenoble <strong>et</strong><strong>de</strong> Vienne <strong>et</strong> son coût est <strong>de</strong> 21 € pourl’artisan <strong>et</strong> <strong>de</strong> 210 € pour un sa<strong>la</strong>rié.Grenoble : 8, 25 avrilVienne : 25 marsTémoignageJérôme Candy est traiteur à Ruy-Montceau. Maître d’apprentissage,il forme, avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> quatresa<strong>la</strong>riés également maîtresd’apprentissage, une moyenne <strong>de</strong>cinq apprentis par an.Pourquoi formezvousautant <strong>de</strong>jeunes apprentis ?La transmission <strong><strong>de</strong>s</strong>savoir-faire est unevéritable philosophie<strong>de</strong>puis <strong>la</strong> création <strong>de</strong>mon entreprise, il y adouze ans. C<strong>et</strong> étatd’esprit est même<strong>de</strong>venu une cultured’entreprise puisque quatre <strong>de</strong> mes sa<strong>la</strong>riés sontaussi maîtres d’apprentissage. Je pense que <strong>la</strong>formation dans nos métiers est fondamentale.Nous manquons <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> main d’œuvrequalifiée <strong>et</strong> <strong>de</strong> qualité. Si les artisans ne formentpas d’apprentis, il n’y a pas <strong>de</strong> solution à ceproblème <strong>de</strong> pénurie. Je suis très au fait <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teproblématique, ayant moi-même recruté un sa<strong>la</strong>riépar an, dont trois <strong>de</strong> mes apprentis, au cours<strong><strong>de</strong>s</strong> dix <strong>de</strong>rnières années. De plus, j’aime l’idée<strong>de</strong> transm<strong>et</strong>tre ce que l’on m’a transmis. Sansmaître d’apprentissage, <strong>la</strong> chaîne <strong>de</strong> <strong>la</strong> formations’interrompt. Je suis sensible au fait d’enseignerà mon tour un métier à un jeune. C’est un juster<strong>et</strong>our <strong><strong>de</strong>s</strong> choses.Quelles sont les qualités requisespour être maître d’apprentissage ?Elles sont nombreuses, mais il me semble quel’envie <strong>de</strong> transm<strong>et</strong>tre son savoir-faire <strong>et</strong> <strong>la</strong>passion <strong>de</strong> son métier arrivent en tête <strong><strong>de</strong>s</strong>qualités requises. Il faut également faire preuve<strong>de</strong> patience <strong>et</strong> <strong>de</strong> pédagogie pour adapter sondiscours à chaque apprenti. Certains sont plusefficaces, apprennent plus vite <strong>et</strong> surtout sontplus motivés que d’autres. Il convient donc <strong>de</strong>prendre davantage <strong>de</strong> temps avec ceux qui ont<strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés. J’ai <strong>la</strong> chance d’avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> sa<strong>la</strong>riésqui travaillent <strong>de</strong>puis longtemps dans l’entreprise<strong>et</strong> qui prennent très à cœur c<strong>et</strong>te mission <strong>de</strong>formation.Quels sont vos rapports avec l’EFMA ?Nous sommes en lien régulièrement <strong>et</strong> nousavons d’excellents rapports avec l’équipepédagogique. Nous nous rencontrons chaqueannée afin d’échanger sur chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> apprentis.Il s’agit vraiment d’un suivi individuel. Nosformations sont complémentaires. La théorieenseignée au centre <strong>de</strong> formation nous perm<strong>et</strong>d’avancer plus rapi<strong>de</strong>ment sur les aspectspratiques que nous développons en entreprise.Apprentissage16 www.cma-isere.frwww.cma-isere.fr17


Formation continueGérer votre trésorerieAu-<strong>de</strong>là d’un bon chiffred’affaires, une gestion rigoureuse<strong>et</strong> quotidienne <strong>de</strong> sa trésorerieest une <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> <strong>la</strong>réussite <strong>de</strong> son entreprise. Uneréalité encore plus tangible enpério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise. Gérer <strong>de</strong> manièrejudicieuse sa trésorerie, c’estaussi le moyen le plus sûr <strong>de</strong>prévenir les risques <strong>et</strong> d’améliorerles succès en travail<strong>la</strong>nt sur lesmarges.La formation proposée par <strong>la</strong>CMA Isère aux chefs d’entreprise,à leur conjoint col<strong>la</strong>borateur ou àleur bras droit perm<strong>et</strong> d’acquérirAssurer votre entrepriseC<strong>et</strong>te formation a pour but <strong>de</strong> comprendre l’intérêt d’assurer son entreprise, <strong>de</strong> connaître lesrisques <strong>de</strong> l’activité <strong>et</strong> <strong>de</strong> savoir si l’on est bien, insuffisamment ou parfois trop assuré. Grâceà une évaluation individualisée, c<strong>et</strong>te formation perm<strong>et</strong> en eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> vérifier l’adéquation <strong>de</strong>l’assurance prise avec les risques réels <strong>de</strong> l’entreprise. C<strong>et</strong> examen est un bon préa<strong>la</strong>ble aurenouvellement <strong>de</strong> ses contrats d’assurance <strong>et</strong>, dans certains cas, une renégociation à <strong>la</strong>hausse ou à <strong>la</strong> baisse <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats peut être envisageable. La formation est dispensée parun formateur à l’École nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> assureurs <strong>et</strong> un expert auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> tribunaux. Trois jours<strong>de</strong> formation, dont un temps individuel, sont dispensés sur les trois sites <strong>de</strong> <strong>la</strong> CMA Isère :Grenoble, Vienne <strong>et</strong> Villefontaine.Contact : Brigitte Minodier - Tél. : 04 74 57 54 17Manager votre équipePoint crucial du vol<strong>et</strong> ressources humaines<strong>de</strong> l’entreprise, <strong>la</strong> formation “Managervotre équipe” proposée par <strong>la</strong> CMA Isèrea pour objectif <strong>de</strong> faciliter <strong>la</strong> mission<strong><strong>de</strong>s</strong> dirigeants ou <strong>de</strong> toute personne encharge du management d’une équipe.Comment donner une consigne, commentfaire circuler l’information ou s’assurerd’une bonne participation à une mission,sont quelques-uns <strong><strong>de</strong>s</strong> thèmes abordés.Des outils <strong>et</strong> conseils sont donnés auxparticipants.Les aspects psychologiques du management<strong><strong>de</strong>s</strong> chefs d’équipe sont également évoqués.Quatre heures, sur les trois jours <strong>de</strong>les compétences nécessaires à unbon suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> trésorerie. À l’issue<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux jours <strong>de</strong> formation,les participants maîtrisent lesoutils pour anticiper les aléaséconomiques <strong>de</strong> leur activité. Ilsrepartent avec une applicationExcel qu’ils peuvent utiliserfacilement <strong>et</strong> directement dansleur entreprise. La formation estdispensée sur les trois sites <strong>de</strong><strong>la</strong> CMA Isère : Grenoble, Vienne,Villefontaine.Contact : Patricia MaddalenaTél. : 04 76 70 82 68formation en groupe, sont individualiséespour abor<strong>de</strong>r c<strong>et</strong>te partie plus personnelle.Les participants sont invités à répondre àun questionnaire qui perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> définir queltype <strong>de</strong> manager ils sont. La restitutionconfi<strong>de</strong>ntielle <strong>de</strong> ce test perm<strong>et</strong> unemeilleure connaissance <strong>de</strong> soi <strong>et</strong> autoriseune démarche <strong>de</strong> progrès fondée sur <strong><strong>de</strong>s</strong>conseils adaptés à chacun. C<strong>et</strong>te formation<strong>de</strong> trois jours (dont quatre heures enindividuel) est proposée à Grenoble <strong>et</strong>Villefontaine.Contact : Pauline DenisTél. : 04 74 57 54 10Comprendre lesréseaux sociauxFacebook, Twitter, Via<strong>de</strong>o… Les sites<strong>de</strong> réseaux sociaux prennent unep<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> plus en plus importantedans notre société <strong>et</strong> notammentdans le mon<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires. Lesentreprises artisanales sont égalementconcernées par ces nouveaux mo<strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong> communication qui participent, àun certain niveau, à leur notoriété,voire à leur dynamisme commercial.La CMA Isère propose aux artisansune formation dédiée à ces réseauxavec pour objectif <strong>de</strong> comprendreleur fonctionnement, leurs atouts ouleurs risques <strong>et</strong> l’utilité qu’il y a à lesutiliser. La formation d’une journéeest proposée à Grenoble, Vienne <strong>et</strong>Villefontaine.Contact : Rachel BrunelTél. : 04 74 57 54 50Devenir sauv<strong>et</strong>eursecouriste au travailLa sécurité du personnel dans l’entrepriseest un suj<strong>et</strong> qui mérite toute l’attention <strong><strong>de</strong>s</strong>dirigeants. Si le document unique a vocationà r<strong>et</strong>ranscrire l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> risques ausein <strong>de</strong> l’entreprise, il ne donne aucuneindication sur <strong>la</strong> manière <strong>de</strong> réagir en casd’acci<strong>de</strong>nt. Les professionnels du secours ou<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé l’affirment pourtant, <strong>la</strong> premièreprise en charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> personne acci<strong>de</strong>ntéepeut être déterminante pour le blessé. Laformation <strong>de</strong> sauv<strong>et</strong>eur secouriste au travailest conçue pour améliorer <strong>la</strong> sécurité <strong><strong>de</strong>s</strong>personnels <strong>de</strong> l’entreprise. L’apprentissage<strong><strong>de</strong>s</strong> premiers secours <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> comportementsappropriés perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> parer à l’urgence enattendant l’arrivée <strong><strong>de</strong>s</strong> secours spécialisés.Les participants à c<strong>et</strong>te formation <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxjours réactualisent, à l’occasion d’unejournée chaque année, leurs connaissances.La formation est dispensée sur les troissites <strong>de</strong> <strong>la</strong> CMA Isère : Grenoble, Vienne,Villefontaine.Contact : Rachel BrunelTél. : 04 74 57 54 50Le partenaire <strong>de</strong>votre protection socialePour un artisan, avoir une couverture santé <strong>et</strong> prévoyance<strong>de</strong> qualité coûte cher. C’est pour vous perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> faireface à c<strong>et</strong>te réalité qu’Apti Groupe Alptis propose SolutionsProfessions Indépendantes, une offre “tout en un”, au tarifle plus serré possible.Depuis 1972, <strong><strong>de</strong>s</strong> garanties adaptéesaux travailleurs indépendantsEn tant qu’artisan, vous avez vraiment besoin d’une bonne couverturesanté <strong>et</strong> prévoyance. Sinon, comment assurer le maintien <strong>de</strong> vosrevenus, <strong>et</strong> donc <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie quotidienne <strong>de</strong> votre famille, encas d’acci<strong>de</strong>nt ou <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die ? Comment faire face aux charges fixesqui continueront à courir pendant un éventuel arrêt <strong>de</strong> votre activité ?Comment accé<strong>de</strong>r, pour vous <strong>et</strong> vos proches, à <strong><strong>de</strong>s</strong> soins <strong>de</strong> qualité ?Avec Solutions Professions Indépendantes, Apti m<strong>et</strong> à votre dispositionune offre simple <strong>et</strong> complète qui préserve votre sérénité <strong>et</strong> celle <strong>de</strong> vosproches.Solutions Professions Indépendantes :une offre “tout en un”• Une garantie <strong>de</strong> base Prévoyance, intervenant en cas d’arrêt d<strong>et</strong>ravail ou <strong>de</strong> décès. C<strong>et</strong>te garantie est essentielle pour maintenir vosrevenus en cas d’acci<strong>de</strong>nt ou <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die <strong>et</strong> protéger vos proches en cas<strong>de</strong> coup dur.• Une garantie Frais Généraux, pour une prise en charge <strong>de</strong> voscharges fixes (loyers, factures, crédits…) pendant 12 mois en cas d’arrêtd’activité <strong>et</strong> jusqu’à 120 000 euros par an.• Une garantie complémentaire Santé, pour vous offrir le choixentre 4 prestations santé haut <strong>de</strong> gamme, avec <strong><strong>de</strong>s</strong> avantagesconséquents : remboursement intégral du séjour <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> honoraires encas d’hospitalisation (en secteur conventionné), report <strong><strong>de</strong>s</strong> prestationsnon consommées en optique, prise en charge <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cines douces,accès à une panoplie <strong>de</strong> services (tiers-payant, assistance, protectionjuridique santé, exonération <strong><strong>de</strong>s</strong> cotisations en cas <strong>de</strong> décèsacci<strong>de</strong>ntel…).Avec <strong>la</strong> loi Ma<strong>de</strong>lin, vous déduisezvos cotisations <strong>de</strong> vos impôtsEn tant que travailleur non sa<strong>la</strong>rié, n’oubliez pas que vous pouvezbénéficier <strong><strong>de</strong>s</strong> avantages <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi Ma<strong>de</strong>lin. Celle-ci vous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong>déduire vos cotisations <strong>de</strong> protection sociale complémentaire (santé <strong>et</strong>prévoyance) <strong>de</strong> vos impôts.Vous aussi, découvrez le savoir-faire <strong>et</strong> <strong>la</strong> qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> servicesd’Apti, une association iséroise fondée en 1972 <strong>et</strong> animée par <strong><strong>de</strong>s</strong>bénévoles, travailleurs indépendants comme vous. Avec nos conseillers,disponibles <strong>et</strong> à votre écoute, nous saurons vous apporter LA SOLUTIONadaptée à vos besoins.Apti Groupe Alptis(Association <strong>de</strong> Prévoyance<strong><strong>de</strong>s</strong> Travailleurs Indépendants)Tél. : 04 76 05 65 74www.apti-assurances.frPublis Partenaires18 www.cma-isere.frwww.cma-isere.fr19

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