Coopration au travail et individualisation dans la Gestion des ...
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exchangés les savoirs iv . Cette compétence inclut aussi la capacité de traiter les tensions et lesconflits, à travers négociation et consentement. Zarifian (1995) considère qu’une version« riche » de coopération repose sur une action conjointe et pas seulement sur une mise en ordedes actes de travail.Pour la théorie des conventions les référentiels communs, ou les conventions, quiguident le comportement des salariés, ne sont pas définis par les chefs, mais construites dansune situation sociale interactive et par mimetisme rationnel. Le bon comportement de chaqueacteur n’ést pas un calcul, mais est basé sur l’imitation des autres, par un processusd’anticipation auto-realisátrice pour développer une accion importante dans la déterminationcoléctive.Aspects attitudinaux de la coopération. Les aspects attitudinaux incluent une dimensionafféctive et une dimension cognitive. En ce qui concerne la dimension afféctive, la coopérationpeut être caractérisée, selon Dumoulin (1998), comme un état psychologique de rapport affectifparmi les membres, qui conduit à l’engagement collectif (l'intention d'un individu dedévelopper des efforts supérieurs à la normale pour se coordonner et coopérer avec les autresmembres de l'organisation). Dans une étude empirique qu’elle a accompli dans une entreprisede travail temporaire elle a vérifié que le rapport social dominant n'est pas entre l'individu et lacompagnie, mais entre les individus. Pour Korsgaard, Scheiweiger & Sapienza (1995), lerapport que les membres d'une équipe établissent, est important pour la coopération à longterme dans le groupe et pour son efficacité. Le Boterf (op. cité) parle de l'importance du facteuraffectif comme condition de la compétence collective. Un courant important de la littérature(Axelrood 1984; Gambetta 1988; Mayer, Davis & Schoorman, 1995; Mac Allister, 1995;Kramer, Brewer & Hanna, 1996) indique que la coopération doit être fondée sur la confianceexistant entre les parties prenantes, et surtout la confiance inconditionnelle. (Jones & George1998). Pour ces auteurs on parle de confiance inconditionnelle quand il y a valeurs partagés qui8
structurent la situation social. “L’integrité et la consistance de chaque partie est assuré ... parl’evidence empirique des interactions comportamentales repetés” (1998 : 537).Pour les caractéristiques cognitives, les sociologues Reynaud (1996), Tersac (1992)pensent que de la confrontation parmi des points de vue différents naîtra des engagements surdes règles communément et raisonnablement acceptables. Le Boterf (1994) considère que c'estcette élaboration permanente de règles qui autorise la construction des référentiels ou d’imagesopératives communes (en tant que représentation commune d’un probléme opérationnel –dysfonctionnement, panne, déficience qualité d’un produit, ...). La compétence collective inclutaussi un langage opératif commun. C’est un dialecte particulier qui appartient au groupe, dontla valeur se rapporte à des pratiques auxquelles il se réfère. Ce code partagé est à son tour unfacteur et un signe de l'intégration des membres, et qui renforce la cohésion du groupe, par ladifférenciation par rapport à ceux qui n’appartiennent pas.Pour Zarifian (1995) la coopération est un espace d’intersubjectivité où on construitune compréhension réciproque et des accords solides, permettant de déveloper des solutionsinnovatrices dans les nombreuses situations d'incertitude des organisations actuelles. Cesignificat de coopération est proche de celui de “conaissance existentiel” (Doz & Santos 1997),qui a une forte component tactique et est très dépendente du context.La théorie des conventions parle de convention en tant que vision partagée deconnaissances communes, en tant que processus d'objectivation de règles. Pour utiliser lestermes de Reynaud (1996), la coopération est basée sur un accord cognitif.Comme résumé on retient dans le tableau 2 les suivants aspects de la coopération.9
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structurent <strong>la</strong> situation social. “L’integrité <strong>et</strong> <strong>la</strong> consistance de chaque partie est assuré ... parl’evidence empirique <strong>des</strong> interactions comportamentales rep<strong>et</strong>és” (1998 : 537).Pour les caractéristiques cognitives, les sociologues Reyn<strong>au</strong>d (1996), Tersac (1992)pensent que de <strong>la</strong> confrontation parmi <strong>des</strong> points de vue différents naîtra <strong>des</strong> engagements sur<strong>des</strong> règles communément <strong>et</strong> raisonnablement acceptables. Le Boterf (1994) considère que c'estc<strong>et</strong>te é<strong>la</strong>boration permanente de règles qui <strong>au</strong>torise <strong>la</strong> construction <strong>des</strong> référentiels ou d’imagesopératives communes (en tant que représentation commune d’un probléme opérationnel –dysfonctionnement, panne, déficience qualité d’un produit, ...). La compétence collective inclut<strong>au</strong>ssi un <strong>la</strong>ngage opératif commun. C’est un dialecte particulier qui appartient <strong>au</strong> groupe, dont<strong>la</strong> valeur se rapporte à <strong>des</strong> pratiques <strong>au</strong>xquelles il se réfère. Ce code partagé est à son tour unfacteur <strong>et</strong> un signe de l'intégration <strong>des</strong> membres, <strong>et</strong> qui renforce <strong>la</strong> cohésion du groupe, par <strong>la</strong>différenciation par rapport à ceux qui n’appartiennent pas.Pour Zarifian (1995) <strong>la</strong> coopération est un espace d’intersubjectivité où on construitune compréhension réciproque <strong>et</strong> <strong>des</strong> accords soli<strong>des</strong>, perm<strong>et</strong>tant de déveloper <strong>des</strong> solutionsinnovatrices <strong>dans</strong> les nombreuses situations d'incertitude <strong>des</strong> organisations actuelles. Cesignificat de coopération est proche de celui de “conaissance existentiel” (Doz & Santos 1997),qui a une forte component tactique <strong>et</strong> est très dépendente du context.La théorie <strong>des</strong> conventions parle de convention en tant que vision partagée deconnaissances communes, en tant que processus d'objectivation de règles. Pour utiliser lestermes de Reyn<strong>au</strong>d (1996), <strong>la</strong> coopération est basée sur un accord cognitif.Comme résumé on r<strong>et</strong>ient <strong>dans</strong> le table<strong>au</strong> 2 les suivants aspects de <strong>la</strong> coopération.9