Coopration au travail et individualisation dans la Gestion des ...
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Défi. Ils ne peuvent pas faire des choses différentes de ce qui est prévu, afin de ne pasvioler les procédures et spécifications et risquer de dégrader la qualité du produit. C’estpourquoi il n'existe pas beaucoup d'incertitudes dans le travail (pour 55% des interviews).Néanmoins ils ont la possibilité de prendre des initiatives (27% souvent et 52% quelque fois).En fait, c'était toujours la politique de l’organisation de développer la participation descollaborateurs, dès lors que leurs initiatives sont surtout des suggestions pour corriger dessituations du travail quotidien ou améliorer toute autre condition opérationnelle.Identité au travail. Comme on l’a vu, les membres d’un GAT sont les responsables duproduit de la première jusqu’à la dernière opération, et ils peuvent se déplacer librement le longde la totalité du processus productif, en fonction des besoins. Donc, les opérateurs arrivent àpercevoir leur contribution au produit final, ce qui leur confére le sens de la réalisationObjectifs et feedback. Les opérateurs de chaque GAT savent quels sont les objectifsd’une semaine de travail. Ils les traduisent dans des objectifs quotidiens, où en plus de spécifierles quantités, des valeurs minimum de gaspillage et défauts sont aussi explicités. En fonction del'accomplissment de ces objectifs les individus auront un prime de groupe tous les trois mois.Les quatre opérateurs interviewés étaient unanimes en faisant état d’un travail commeplus varié, plus stimulant (ce qui d'une façon confirme les données positives de l'organisationau sujet de la satisfaction au travail) mais que la période initiale des changements aurait étédifficile, et il y a encore des difficultés et des résistances chez certains opérateurs.On a verifié l'existence d’une rélation positive entre des mesures de conception dutravail et des mesures de coopération. C'est-à-dire qu’au fur et à mesure que le contenu dutravail devient plus varié, autonome et avec plus de responsabilité, la coopération augmente28
aussi. Le tableau 1 montre des corrélations entre une mesure de conception du travail (quiinclut les aspects d’autonomie, défi et variabilité) et des mesures de coopération – Coop 1, 2, 3et 4 - qui incluent les aspects comportementaux et quelques aspects attitudinaux, qu’on présenttout de suite.TABLEAU 1Corrélations entre coopération et conception du travailCoop 1 Coop 2 Coop 3 Coop 4Conception du Travail ,280* ,264* ,345** ,336***La correlation est significative pour ,05 (2-tailed)** La correlation est significative pour ,01 (2-tailed)Alors, il nous semble que la coopération ici sera una outil d’enrichissement, car elle vade pair avec une conception du travail enrichi.CoopérationCoordination et interdépendance. On vérifie la coexistance avec la même intensité destrois types de coordination au travail: la coordination personelle et verticale, la coordinationpersonnelle et horizontale et la coordination de groupe. Globalement la coordination deviennede plus en plus horizontale. Le premier type de coordination se traduit en deux types deréunions. Tout les mois chaque GAT se rencontre pour présenter les résultats du mois auDirecteur de Module et définissent des objectifs pour le mois suivant. Toutes les semaines ilsont une réunion, oú est présent le “facilitateur”. Tout ce qui est nécessaire pour lefonctionnement du groupe est discuté: les problèmes et difficultés existantes le long de lasemaine, les résultats atteints, etc.29
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Défi. Ils ne peuvent pas faire <strong>des</strong> choses différentes de ce qui est prévu, afin de ne pasvioler les procédures <strong>et</strong> spécifications <strong>et</strong> risquer de dégrader <strong>la</strong> qualité du produit. C’estpourquoi il n'existe pas be<strong>au</strong>coup d'incertitu<strong>des</strong> <strong>dans</strong> le <strong>travail</strong> (pour 55% <strong>des</strong> interviews).Néanmoins ils ont <strong>la</strong> possibilité de prendre <strong>des</strong> initiatives (27% souvent <strong>et</strong> 52% quelque fois).En fait, c'était toujours <strong>la</strong> politique de l’organisation de développer <strong>la</strong> participation <strong>des</strong>col<strong>la</strong>borateurs, dès lors que leurs initiatives sont surtout <strong>des</strong> suggestions pour corriger <strong>des</strong>situations du <strong>travail</strong> quotidien ou améliorer toute <strong>au</strong>tre condition opérationnelle.Identité <strong>au</strong> <strong>travail</strong>. Comme on l’a vu, les membres d’un GAT sont les responsables duproduit de <strong>la</strong> première jusqu’à <strong>la</strong> dernière opération, <strong>et</strong> ils peuvent se dép<strong>la</strong>cer librement le longde <strong>la</strong> totalité du processus productif, en fonction <strong>des</strong> besoins. Donc, les opérateurs arrivent àpercevoir leur contribution <strong>au</strong> produit final, ce qui leur confére le sens de <strong>la</strong> réalisationObjectifs <strong>et</strong> feedback. Les opérateurs de chaque GAT savent quels sont les objectifsd’une semaine de <strong>travail</strong>. Ils les traduisent <strong>dans</strong> <strong>des</strong> objectifs quotidiens, où en plus de spécifierles quantités, <strong>des</strong> valeurs minimum de gaspil<strong>la</strong>ge <strong>et</strong> déf<strong>au</strong>ts sont <strong>au</strong>ssi explicités. En fonction del'accomplissment de ces objectifs les individus <strong>au</strong>ront un prime de groupe tous les trois mois.Les quatre opérateurs interviewés étaient unanimes en faisant état d’un <strong>travail</strong> commeplus varié, plus stimu<strong>la</strong>nt (ce qui d'une façon confirme les données positives de l'organisation<strong>au</strong> suj<strong>et</strong> de <strong>la</strong> satisfaction <strong>au</strong> <strong>travail</strong>) mais que <strong>la</strong> période initiale <strong>des</strong> changements <strong>au</strong>rait étédifficile, <strong>et</strong> il y a encore <strong>des</strong> difficultés <strong>et</strong> <strong>des</strong> résistances chez certains opérateurs.On a verifié l'existence d’une ré<strong>la</strong>tion positive entre <strong>des</strong> mesures de conception du<strong>travail</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> mesures de coopération. C'est-à-dire qu’<strong>au</strong> fur <strong>et</strong> à mesure que le contenu du<strong>travail</strong> devient plus varié, <strong>au</strong>tonome <strong>et</strong> avec plus de responsabilité, <strong>la</strong> coopération <strong>au</strong>gmente28