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Gaële Boghossian - La Strada et compagnies

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de Pierre Corneillemise en scène Paulo Correiacollaboration artistiqueGaële <strong>Boghossian</strong>


du 21 marsau 21 avril 2013du mardi au samedi 20 h,dimanche 16 hMédéede Pierre Corneillemise en scène Paulo Correiacollaboration artistique Gaële <strong>Boghossian</strong>Tarifsplein tarif 18 €tarifs réduits 15 € <strong>et</strong> 12 €mercredi tarif unique 12 €Rencontre-débatavec l’équipe de création,dimanche 24 marsaprès la représentationThéâtre de la TempêteCartoucherie, Routedu Champ-de-Manœuvre75012 Paris. réservation : 01 43 28 36 36. bill<strong>et</strong>terie en ligne :www.la-temp<strong>et</strong>e.fr. collectivités :Amandine Lesage01 43 28 36 36Attachée de presseFrancesca MagniCatherine Guizard<strong>La</strong> <strong>Strada</strong> & Cies06 12 57 18 64 - 06 60 43 21 13francesca.magni@orange.frlastrada.cguizard@gmail.comChargée de diffusionVanessa Anheim-Cristofari06 50 96 53 99vanessa.anheim@theatredenice.org—avecGaële <strong>Boghossian</strong> Médée<strong>La</strong>urent Chouteau CréonStéphane Kordylas PolluxStéphane Naigeon ÉgéeFabrice Pierre JasonAmandine Pudlo Créuse—dramaturgie <strong>et</strong> costumes Gaële <strong>Boghossian</strong>—musique Fabrice Albanese—scénographie Jean-Pierre <strong>La</strong>porte—lumières Alexandre Toscani—création vidéo Paulo Correia—conception technique Thomas Cotten<strong>et</strong>—son Guillaume Pomares—maquillages Marie Chassagne—assistant à la mise en scène Félicien Chauveau<strong>La</strong> robe de Médée est créée par Bibian Blue.Production : Théâtre national de Nice – CDN Nice Côte-d’Azur, en coproductionavec Collectif 8 (la compagnie Collectif 8 est soutenue par la Ville de Nice <strong>et</strong>le conseil général des Alpes-Maritimes), <strong>et</strong> en coréalisation avec le Théâtrede la Tempête.


Médée1635 : derniers feux du théâtre baroque : deux ans avant Le Cid <strong>et</strong> sa querelle, puis l’instaurationde l’ordre classique <strong>et</strong> sa règle de bienséance qui proscrit de la scène toute effusion desang, Médée : cinq morts, dont deux dans les flammes… à la vue du public. Corneille ditemprunter à Sénèque « ces poisons, ces lamentations, ces cruels élans de l’épouse abandonnée,balancés par l’amour maternel, tant de sentiments qu’elle revêt <strong>et</strong> dépouille tour àtour… » C’est l’épisode final de la légende qu’il choisit de traiter : Jason, séducteur lassé,tenté par de nouvelles conquêtes – celle surtout de Créuse, fille de Créon, roi de Corinthe –abandonne Médée qui se venge : de sa rivale en lui donnant la robe imbibée de poisons quiles brûle, elle <strong>et</strong> son père ; de l’amant infidèle en poignardant les enfants qu’elle a eus deJason… P<strong>et</strong>ite-fille du soleil, Médée, l’étrangère, est aussi magicienne ; le merveilleux s’infiltredans c<strong>et</strong>te tragédie de sang. <strong>La</strong> sorcellerie technologique, en référence au genre de l’heroicfantasy, ne perm<strong>et</strong>-elle pas aujourd’hui de passer avec elle du monde des hommes à celuides divinités, de céder à un envoûtement qui ouvre sur l’étrange <strong>et</strong> sur l’invisible ?« Je vous donne Médée, toute méchante qu’elle est, <strong>et</strong> ne vous dirai rien pour sajustification. Je vous la donne pour telle que vous la voudrez prendre, sans tâcher àprévenir ou violenter vos sentiments par un étalage des préceptes de l’art, qui doiventêtre fort mal entendus <strong>et</strong> fort mal pratiqués quand ils ne nous font pas arriver au butque l’art se propose. (…) Ici vous trouverez le crime en son char de triomphe, <strong>et</strong> peude personnages sur la scène dont les mœurs ne soient plus mauvaises que bonnes ; maisla peinture <strong>et</strong> la poésie ont cela de commun, entre beaucoup d’autres choses, que l’unefait souvent de beaux portraits d’une femme laide, <strong>et</strong> l’autre de belles imitationsd’une action qu’il ne faut pas imiter. » CorneilleMédée offre à la construction artistiqueune liberté d’interprétation <strong>et</strong> une actualitéinépuisables. Loin d’être figée dans le mythe,elle voyage à travers les époques <strong>et</strong> devientle refl<strong>et</strong> <strong>et</strong> la cristallisation d’une humanité,elle aussi, en mutations <strong>et</strong> contradictionsconstantes. C’est c<strong>et</strong>te quête de l’humain <strong>et</strong>l’exploration de sa frontière avec l’inhumainqui nous amène aujourd’hui à m<strong>et</strong>tre enscène c<strong>et</strong>te tragédie sublime <strong>et</strong> provocante,qui possède la précieuse qualité de rem<strong>et</strong>treen cause nos jugements quotidiens.Médée, mère infanticide : le suj<strong>et</strong> estdélicat <strong>et</strong> vite tranché par la morale commune.L’acte est, a priori, insupportable,inexcusable. Pourtant Corneille donne àvoir, peut-être même à comprendre, le cheminementde son héroïne… cheminementradical mais à la hauteur de c<strong>et</strong>te femmemagicienne; sentiments excessifs mais d’uneinhumanité… bien humaine. L’infanticideest donc une conséquence : loin d’être unefatalité, c<strong>et</strong>te bascule de l’humanité vers lamonstruosité est un choix conscient, délibéré.Médée attise sa douleur, en tire uneénergie monstrueuse pour accomplir samétamorphose. <strong>La</strong> solitude de celle quivient d’ailleurs, d’un monde magique,dont on l’a, de fait, extraite, c<strong>et</strong>te éternelleétrangère, exilée, va créer son identité en


se détachant des humains. Outre la fascinantemutation du personnage de Médée,le caractère magique de c<strong>et</strong>te tragédie ouvreun champ des possibles exceptionnels entermes de création numérique <strong>et</strong> de mise enscène. Médée appartient aux deux mondes :humain <strong>et</strong> divin. P<strong>et</strong>ite-fille du Soleil, elleest dotée d’un regard perçant. Elle est obscurité<strong>et</strong> lumière. Pour représenter le merveilleuxqui sous-tend c<strong>et</strong>te tragédie, nousavons choisi le genre heroic fantasy, transpositioncontemporaine de c<strong>et</strong> univers.Les deux mondes sont matérialiséspar deux lieux : celui, empreint de magie,où Médée a été isolée, qui s’ouvre sur unautre monde, celui des humains où lespersonnages se croisent, négocient, évoluent,vivent <strong>et</strong> meurent. Le glissement dumonde humain vers le merveilleux se faitpar touches successives, faisant se côtoyerréalisme <strong>et</strong> onirisme. À partir de gravures deGustave Doré, la création vidéo perm<strong>et</strong> audécor de glisser vers le surnaturel. Grâce àces procédés de création numérique, Médéela magicienne peut déformer la réalité, créerde nouveaux espaces.Gaële <strong>Boghossian</strong>, Paulo Correia.Le point d’insertion de ce qui dans ceconte relève du merveilleux est c<strong>et</strong> ailleursd’où vient Médée <strong>et</strong> où s’est rendu le hérosJason. Ailleurs qui implique d’une part lanef Argo, bateau magique, don d’une divinité,<strong>et</strong> d’autre part les pouvoirs magiquesde Médée. Ce merveilleux sous la forme dela magie est donc l’indice de relations entreles Grecs <strong>et</strong> un ailleurs radical, c’est-à-direhétérogène à l’espace de l’humanité.<strong>La</strong> science-fiction est aujourd’hui lemeilleur équivalent, <strong>et</strong> peut-être le seul,pour se représenter ce que l’histoire littéraireappelle traditionnellement le merveilleux.Car la science-fiction <strong>et</strong> l’heroicfantasy sont les seules formes de récit quiproduisent aujourd’hui de vrais héros auxpouvoirs supra-humains, qu’ils tiennentces pouvoirs d’eux-mêmes (superman) oud’inventions extraordinaires, para-scientifiques,comme les machines à voyager dansle temps (…)Alors que l’humanisme ambiant affirmequ’il n’y a que des hommes dans un temps<strong>et</strong> un espace unifiés – avec seulement desvariantes psychologiques, sociologiques ouculturelles –, la science-fiction présente uneinhumanité métaphysique. Elle produit desfictions à partir de l’imaginaire collectif dela modernité.<strong>La</strong> magie est l’expression négative de ladistance excessive entre la Grèce de Jason<strong>et</strong> le pays de Médée, sans donner une réalitépositive à c<strong>et</strong> ailleurs : elle en indiqueseulement la place par rapport à l’humanitégrecque, son extériorité. Elle ne signifie pasque c<strong>et</strong> ailleurs soit d’une nature différente,simplement parce qu’il est trop loin. Autrementdit, Médée n’est pas une criminellemonstrueuse parce qu’elle viendrait d’unailleurs barbare <strong>et</strong> naturellement enclin à lapassion <strong>et</strong> à la violence, mais parce qu’ellea les capacités de sortir du monde deshommes.Florence Dupont, Médée de Sénèqueou comment sortir de l’humanité, Belin, 2000


érineVotre pays vous hait, votre épouxest sans foi :Dans un si grand revers que vousreste-t-il ?MédéeMoi,Moi, dis-je, <strong>et</strong> c’est assez. (…)Oui, tu vois en moi seule <strong>et</strong> le fer<strong>et</strong> la flamme,Et la terre, <strong>et</strong> la mer, <strong>et</strong> l’enfer<strong>et</strong> les cieux,Et le sceptre des rois, <strong>et</strong> le foudredes dieux.(Acte I, sc.5)


Paulo Correia Formé à l’École d’Art Dramatique de la Comédie deSaint-Étienne (promotion 97/99), Paulo Correia estmembre de la troupe permanente du Théâtre nationalde Nice <strong>et</strong> travaille notamment avec : Daniel BenoinL’Avare de Molière, Festen de T. Vinterberg <strong>et</strong> M. Rukov,Dom Juan de Molière, Faces d’après J. Cassav<strong>et</strong>es,Maître Puntila <strong>et</strong> son val<strong>et</strong> Matti de Brecht, Rock’N’rollde T. Stoppard, Le Roman d’un trader de J.-L. Bauer, Desjours <strong>et</strong> des nuits à Chartres de H. Mankell ; Frédéric deGoldfiem Haml<strong>et</strong> de Shakespeare, Disco pigs deE. Walsh, Attache-moi d’après P. Almodovar, Norwaytoday de I. Bauersima ; André Fornier Histoires extraordinairesd’E. Poe ; Daniel Mesguich Actes de Tchekhov ;Alfredo Arias Mères <strong>et</strong> Fils auteurs multiples ; GildasBourd<strong>et</strong> L’Heureux Stratagème de Marivaux ; AntoineBourseiller Le Bagne de Gen<strong>et</strong> ; Christophe BarratierChat en poche de Feydeau. Mise en scène : Vous êtes tous des fils de pute deR. Garcia, Parfois il neige en avril de J. Santos Lopez,<strong>La</strong>urel <strong>et</strong> Hardy vont au paradis de P. Auster, <strong>La</strong> Nuit desrois de Shakespeare, William Wilson d’Edgar Poe, Stopthe tempo ! de G. Carbunariu.Gaële <strong>Boghossian</strong> Directrice artistique de la compagnie Collectif 8.Formation à l’École de la Comédie de Saint-Étienne.A joué notamment G. Perrot L’Amoureuse ; P. DebaucheMesure pour mesure de Shakespeare ; D. Benoin LucrèceBorgia de Hugo, L’Avare de Molière, Maître Puntila <strong>et</strong>son val<strong>et</strong> Matti de Brecht, Rock’N’roll de T. Stoppard,Faces de Cassav<strong>et</strong>es, Le Rattachement de D. VanCauwelaert, Des jours <strong>et</strong> des nuits à Chartres de H. Mankell; F. Ferré Penthésilée de Kleist ; G. Bourd<strong>et</strong> L’Heureuxstratagème de Marivaux ; A. Fornier Un Chapeau depaille d’Italie de <strong>La</strong>biche ; Shape ; Dom Juan de Molière,<strong>La</strong> Nuit des rois de Shakespeare, Histoires extraordinairesd’E. Poe, Les Mille <strong>et</strong> une nuits. Et avec PauloCorreia – dont elle est la collaboratrice artistique –<strong>La</strong>urel <strong>et</strong> Hardy vont au paradis, <strong>La</strong> Nuit des rois, WilliamWilson, Stop the tempo ! , Antigone, L’Île des esclaves. Mise en scène : Le Monte-Plats de Pinter, Une nuitarabe de R. Schimmelpfennig, L’Empereur de la pertede Jan Fabre, Choc des civilisations pour un ascenseurPiazza Vittorio d’après Amara <strong>La</strong>khous <strong>et</strong> Double assassinatdans la rue Morgue de Edgar Poe (dont elle signeles adaptations). En collaboration avec Gaële <strong>Boghossian</strong> Une nuitarabe de R. Schimmelpfennig, L’Empereur de la pertede J. Fabre, Le Monte-plats de Pinter, Choc des civilisationspour un ascenseur Piazza Vittorio d’aprèsA. <strong>La</strong>khous, Antigone de Sophocle, L’Île des esclaves deMarivaux <strong>et</strong> en 2012 Double Assassinat dans la rueMorgue de Edgar Poe, au Théâtre national de Nice.


<strong>La</strong>urent ChouteauFormation à l’École de laComédie de Saint-Étienne ;recherche vocale avec Z. Molik<strong>et</strong> avec S. Wilfart ; clown avecS. Gélain. A joué notammentavec N. Royer Gogo deS. <strong>La</strong>nnefranque ; J. Boeuf Les DixP<strong>et</strong>its Nègres d’après A. Christie ;J.-P. Wenzel <strong>La</strong> <strong>Strada</strong> de T. Pinelli ;A. Wouyoukas Hécube d’Euripide ;B. Bompas <strong>La</strong> Tempête deShakespeare ; I. Ronay<strong>et</strong>teOn ne badine pas avec l’amourde Muss<strong>et</strong>, <strong>et</strong> avec la cie Maintes<strong>et</strong> une fois. Cinéma <strong>et</strong> télévisionavec É. Guirado, J. Giovanni,G. Alvarez <strong>et</strong> Ph. Muyl.Stéphane KordylasFormation à l’École de laComédie de Saint-Étienne ;cofondateur de la Cie de laCommune, joue Le Chant duGoupil, Gargouilles <strong>et</strong> Genèsed’une culpabilité de S. Trambouze,Ma Solange de N. Renaude, <strong>La</strong>Tempête de Shakespeare ; <strong>et</strong> avecnotamment A. Fornier Histoire dusoldat de C.-F. Ramuz, 1010 Nuits,L’Odyssée d’après Homère ;F. Maimone Le Misanthrope deMolière, Le Prince de Hombourg <strong>et</strong>Amphitryon de Kleist ; avecC. Duchange, D. Fernandez,J. Guerreiro, Ph. Spader, A. Allain,F. Talon, S. <strong>La</strong>nnefranque,V. Traversi ; <strong>et</strong> avec Paulo CorreiaParfois il neige en avril de J. SantosLopez, Antigone de Sophocle.Membre du Collectif A.O.I. –Cécile Vern<strong>et</strong>. Cinéma avecJ. Becker, H. Gill<strong>et</strong>, M. Deville.Stéphane NaigeonA joué notamment avecS. Mongin-Alban Le Parc deB. Strauss, Amour pour amour deW. Congreve, Le Songe d’une nuitd’été de Shakespeare, Horacede Corneille, Fuente Ovejuna deL. de Vega, Les Cris de C. Mirjol ;A. Picchiarini Le Bouc deFassbinder, Combat de nègre<strong>et</strong> de chiens de B.-M. Koltès, Baalde Brecht ; A. Courel Le Collierd’Hélène de C. Fréch<strong>et</strong>te ;F. Maimone Le Prince deHombourg <strong>et</strong> Amphitryon deKleist, Le Misanthrope de Molière,Le Sous-sol de Dostoïevski ; <strong>et</strong>avec A. de Boissy, L. Fréchur<strong>et</strong>,Y. Char<strong>et</strong>on, Ph. Lebas, G. Chabrier<strong>et</strong> C. Perton. Cinéma <strong>et</strong> télévisonavec J. Giovanni ; P. Granier-Deferre <strong>et</strong> A. Sélignac.Fabrice PierreFormation à l’École de laComédie de Saint-Étienne. Ajoué notamment avec A. Fornier,A. Courel, S. <strong>La</strong>nnefranque,Ph. Vincent Mon pays en piècede Martin ; Ph. Faure Les Liaisonsdangereuses de <strong>La</strong>clos. Aprèsdeux ans au Québec avec lacompagnie Trans-théâtre, joueavec A. Alvaro L’Île des esclavesde Marivaux ; G. DelaveauPhiloctète de Sophocle, <strong>La</strong> Vie estun songe de Calderon, Massacreà Paris de Marlowe ; F. CacheuxMojo de Butterworth ; N. LiautardLe Voyageur du nouveau mondede Marivaux ; P. Desveaux LesBrigands de Schiller, L’Oraged’Ostrovski ; P. Correia Antigone,L’Île des esclaves, Stop the tempo !,Choc des civilisations… M<strong>et</strong> enscène Fusil de chasse de Y. Inoué,Yvonne, princesse de Bourgognede Gombrowicz, Le Jour se lève,Léopold de S. Vall<strong>et</strong>ti. Cinéma<strong>et</strong> télévision avec J. Becker,J.-P. Denis, F. Cazeneuve.Amandine PudloFormation au Cours Florent <strong>et</strong> auConservatoire national supérieurd’art dramatique, 2005. A jouéavec M. Gerin Maladie de lajeunesse de F. Brückner ;A. <strong>La</strong>mande Ode au King-Kong –Limonov, Kathy Hacker ;V. Warnotte <strong>et</strong> C. WindelschmidtLes Habitants, Microfictions ;S. Creuzevault Baal de Brecht <strong>et</strong>Fo<strong>et</strong>us ; H. Vincent Van Gogh àLondres de N. Wright ; B. Sav<strong>et</strong>ier<strong>La</strong> P<strong>et</strong>ite Pièce en haut de l’escalierde C. Fréch<strong>et</strong>te. Cinéma avecG. Charmant ; L. Fazer Bientôtj’arrête – Talents Cannes Adami2008.Conception graphique Durand, Besançon

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