48Popu<strong>la</strong>tion, démographiefournissent les statistiques <strong>de</strong> l’état civil. Le fait <strong>de</strong> pouvoir réaliser ce calcul à intervallesrapprochés perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> repérer plus rapi<strong>de</strong>ment les inflexions éventuelles <strong>de</strong>s tendances.Compte tenu du caractère cyclique du nouveau recensement, il est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> calculerces sol<strong>de</strong>s sur un intervalle <strong>de</strong> cinq ans, mais on pourra actualiser ce calcul tous lesans.Pour intégrer <strong>la</strong> non-simultanéité <strong>de</strong> <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong>s données, on ém<strong>et</strong> l’hypothèsesupplémentaire que les probabilités <strong>de</strong> migration ont une certaine inertie dont lesévolutions ne sont significativement déce<strong>la</strong>bles que sur <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s d’une certainelongueur. La conséquence <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te hypothèse est que, comme pour les autres variablesdu recensement, les résultats produits donnent une vision « moyenne » <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>et</strong>que les évolutions sont lissées. C<strong>et</strong>te façon <strong>de</strong> modéliser est usuelle en démographie, parexemple dans l’analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> fécondité.Typologie d’IRISUne <strong>de</strong>s utilisations <strong>de</strong>s résultats du recensement au sein d’une commune est <strong>la</strong> cartographiesociale <strong>de</strong> ses quartiers. Il s’agit le plus souvent d’établir une typologie <strong>de</strong>s différentsquartiers au regard <strong>de</strong> critères comme <strong>la</strong> structure sociale <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, l’exposition auchômage, les caractéristiques du parc <strong>de</strong> logements <strong>et</strong> toutes caractéristiques présentantune assez gran<strong>de</strong> inertie.Des simu<strong>la</strong>tions réalisées sur <strong>de</strong>s IRIS du recensement <strong>de</strong> 1999 montrent que lec<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s IRIS n’est pas affecté par le recours au sondage. De plus, c<strong>et</strong>te robustessen’est pas affectée, bien au contraire, par <strong>la</strong> complexité <strong>de</strong>s critères pris en compte pourréaliser <strong>la</strong> typologie. En revanche, ce type d’analyse peut désormais être mené à toutinstant, sur <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières années, sans considération <strong>de</strong> <strong>la</strong> date du <strong>de</strong>rnierrecensement.Zones à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>Le nouveau recensement, parce qu’il s’appuie non plus sur <strong>la</strong> brique <strong>de</strong> base queconstituaient les îlots en <strong>ville</strong> mais sur le répertoire <strong>de</strong>s adresses (RIL – répertoired’immeubles localisés), offre <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> recomposer <strong>de</strong>s territoires infra-urbains,non plus en terme d’îlots mais en terme d’adresses. Ainsi, il <strong>de</strong>vient possible <strong>de</strong> produire<strong>de</strong>s informations nouvelles, comme par exemple, dans le cas d’un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> tramway, lenombre <strong>de</strong> personnes résidant le long d’un tracé envisagé.Dans le cas d’un équipement urbain, <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> cha<strong>la</strong>ndise est en général limitée à <strong>la</strong>proximité immédiate du commerce. Faute d’avoir <strong>de</strong>s résultats sur une zone spécifique,il peut être utile <strong>de</strong> disposer au minimum d’une clé <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s IRISenglobants, par exemple le nombre <strong>de</strong> logements ou <strong>de</strong> personnes au niveau très fin <strong>de</strong>l’îlot ou même <strong>de</strong> l’adresse.Cas <strong>de</strong>s données bilocaliséesLe cas <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> flux est sans doute celui qui interpelle le plus les utilisateurs.Comment obtenir <strong>la</strong> même information qu’au recensement général où les flux, par exemple<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cements <strong>de</strong> commune à commune pour raison <strong>de</strong> travail, étaient saisis au mêmeinstant ? Les communes étant recensées à <strong>de</strong>s dates différentes, les dép<strong>la</strong>cements d’unecommune A vers une commune B seront observés une année donnée, alors que les fluxréciproques, à savoir <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune B vers <strong>la</strong> commune A, seront peut-être observésquatre ans plus tard !
Une simu<strong>la</strong>tion a été réalisée sur l’agglomération <strong>de</strong> Montpellier. La typologie <strong>de</strong>sdép<strong>la</strong>cements domicile-travail au sein <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te agglomération montre une très fortepo<strong>la</strong>risation autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong> centre. Par ailleurs, dans une agglomération <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teimportance, <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 10 000 habitants entre les groupes<strong>de</strong> rotation <strong>de</strong> communes présente un caractère tout à fait équilibré. Ainsi, tous les ans,45 000 habitants sont recensés en moyenne dans l’agglomération, les informations s’entrouvant alors régulièrement actualisées.L’utilisation <strong>de</strong> fichiers complémentaires au recensement est en cours d’étu<strong>de</strong> à l’Insee.Le fichier <strong>de</strong>s déc<strong>la</strong>rations annuelles <strong>de</strong>s données sociales (DADS) pourrait prendre lere<strong>la</strong>is pour les migrations domicile-travail.Les constructions nouvellesDans les communes <strong>de</strong> 10 000 habitants ou plus, le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> sondage tient comptespécifiquement <strong>de</strong>s adresses nouvelles, pour lesquelles il est important <strong>de</strong> connaître lenombre exact <strong>de</strong> logements afin <strong>de</strong> réaliser les extrapo<strong>la</strong>tions. À c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, les adressesnouvelles sont enquêtées <strong>de</strong> façon exhaustive au maximum dans les cinq ans qui suiventleur entrée dans le RIL.Chaque année, l’Insee dispose, sur les adresses nouvelles, <strong>de</strong> données exhaustives datées<strong>de</strong> trois ans en moyenne. Dès lors, une caractérisation statistique fine <strong>et</strong> annuelle <strong>de</strong>snouveaux habitants est envisageable au bénéfice <strong>de</strong>s utilisateurs. C’est un apport nonnégligeable du nouveau recensement pour l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction neuve, qui restele plus souvent un phénomène conjoncturel à l’échelle d’une commune (un programmeimmobilier concentre généralement <strong>la</strong> construction neuve sur quelques années). Lesrecensements généraux, qui avaient lieu tous les huit ou neuf ans, ne perm<strong>et</strong>taient pasd’appréhen<strong>de</strong>r <strong>de</strong> manière totalement satisfaisante <strong>la</strong> construction neuve.De plus, une <strong>de</strong>s composantes nécessaires aux projections <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion sco<strong>la</strong>ire estl’estimation du nombre d’enfants à sco<strong>la</strong>riser par cycles d’étu<strong>de</strong>s dans les constructionsneuves. Les résultats du nouveau recensement apporteront une information fine pourl’estimation <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> peuplement <strong>et</strong> <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>risation.Popu<strong>la</strong>tion, démographieLes fichiers <strong>de</strong>s allocataires – Insee / Caisse nationale d’allocations familiales(Cnaf) / Caisse d’allocations familiales (Caf)Ces fichiers rassemblent <strong>de</strong>s informations sur les allocataires – terme désignant lesresponsables <strong>de</strong>s dossiers pour l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille – mais aussi sur <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tionbénéficiaire – qui comprend l’allocataire, son conjoint, ses enfants <strong>et</strong> éventuellement lesautres personnes à charge. Ces fichiers homogènes sur l’ensemble <strong>de</strong>s CAF <strong>et</strong> disponiblespour <strong>la</strong> France entière incluent les informations suivantes : fiche signalétique <strong>de</strong> l’allocataire,état civil, régime d’ai<strong>de</strong>, activité (suivie en mensuel), présence <strong>de</strong> prestations, allocationslogement, données sur le revenu <strong>et</strong> le montant <strong>de</strong>s prestations, données sur le RMI.Il est donc possible d’analyser, à l’échelle communale ou infracommunale (cf. expérience<strong>de</strong> Grenoble), <strong>de</strong>s indicateurs sur les types <strong>de</strong> ménages (monoparentaux, couples) <strong>et</strong> leursituation vis-à-vis <strong>de</strong> l’activité <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ressources, <strong>et</strong> d’i<strong>de</strong>ntifier par exemple les enfantsvivant dans <strong>de</strong>s ménages à faibles revenus.49
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Le principal mode de transport pour
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