Théâtre d'Alésia - Archeodunum SA

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55 (Pl. 7, n° 6) et J/B 60 (Pl. 7, n° 1).Enfin, les céramiques terra rubra représentent un corpus de 234 individus. Commepour les céramiques fines sombres gauloises, le répertoire des formes est relativementvarié, mais nous retrouvons un grand nombre d’assiettes J/B 89-90 (Pl. 9, n°1-3) et de gobelets 95 J/B (Pl. 9, n° 10-18).• La céramique à parois fines.Cette catégorie compte un gobelet d’Aco, un bol et trois gobelets à projections dechamotte ou sableuses. Tous ces vases sont produits à Lyon.• La céramique à engobe blanc et à engobe rouge.La céramique à engobe blanc représente un corpus de 70 individus dont 33 pots àlèvre moulurée (Pl. 10, n° 2-4) et 32 bols (Pl. 10, n° 5-6). Ajoutons à cela un gobeletet quatre individus à fonction indéterminée.La céramique à engobe rouge est beaucoup plus rare puisqu’elle ne compte que quatreindividus. Il s’agit généralement de pot mais nous avons isolé un gobelet à lèvredouble (Pl. 10, n° 7).• Les plats à vernis rouge interne.Cette catégorie compte quatre individu du type Goudineau 15 à lèvre arrondie.• La céramique commune claire.A cet horizon, les céramiques communes claires sont mieux représentées que leurshomologues à pâte sombre car elles totalisent 755 individus.Les pots totalisent quatre 138 individus et sont donc les plus fréquents au sein descatégories fonctionnelles. Les modèles observés sont relativement variés mais il fautsouligner la présence en grand nombre de pots de types Besançon à lèvre moulurée(Pl. 11, n° 6-13). Certains présentent un légère variante avec une lèvre simplementlisse et non moulurée (Pl. 11, n° 1-2).Ajoutons à ce répertoire 60 pots de stockage à lèvre en gouttière (Pl. 11, n° 15-19),69 marmites à lèvre fréquemment moulurée (Pl. 12, n° 1-7), 73 couvercles (Pl. 12,n° 8-10), quatre plats, deux assiettes, trois jattes, deux bols, une coupelle et 39 vasesà fonction indéterminée.Les céramiques claires grossières sont marginales avec un total de 64 individus. Lamajorité des formes rencontrées concernent des pots de stockage à lèvre en gouttière(Pl. 13, n° 1-7) qui totalisent à eux seuls 53 individus. Les autres vases rencontréssont une jarre à lèvre moulurée (Pl. 13, n° 8), cinq couvercles (Pl. 13, n° 9-10), troispots, une jatte et un vase à fonction indéterminée.- Cruches.Avec 94 individu, les cruches sont relativement fréquentes dans les contextes dumilieu du I er siècle. Régulièrement recouvertes d’un engobe blanc, les formes rencontréessont très variées même si les exemplaires à lèvre en bandeau lisse ou moulurésont les plus fréquents.- Mortiers.Les mortiers apparaissent à cet horizon. Deux modèles, relativement « classiques » pourla Bourgogne, sont attestés : les mortiers à lèvre en bandeau et à lèvre en collerette. Cesdeux modèles sont représentés de façon identique avec deux individus chacun.• La céramique commune sombre.Cette vaisselle compte 610 individus avec une très large majorité de pots.Ces derniers, qui totalisent cinq cent six individus, présentent de nombreuses varian-80

Théâtre d’Alésia – Rapport d’activité 2006tes dans la forme des lèvres. Ainsi, nous avons observé principalement des pots àlèvre arrondie (Pl. 14, n° 1-5), des pots à lèvre moulurée (Pl. 14, n° 6-10), des pots àlèvre éversée moulurée (Pl. 14, n° 11-15), des pots à col rectiligne (Pl. 14, n° 16) etdes pots à lèvre redressée (Pl. 14, n° 17).Les marmites sont également nombreuses avec 43 individus dont un grand nombred’exemplaires à lèvre en bourrelet moulurée (Pl. 15, n° 1-4), à lèvre double et panserectiligne (Pl. 15, n° 5-6), à lèvre aplatie moulurée (Pl. 15, n° 7-8), à lèvre en trianglemoulurée (Pl. 15, n° 9) et à lèvre en gouttière (Pl. 15, n° 10).Les couvercles totalisent 25 individus avec des profils relativement variés. Notonspar exemple des couvercles à lèvre aplatie et concavité interne (Pl. 15, n° 11-14), descouvercles à lèvre concave (Pl. 15, n° 15) et des couvercles à lèvre moulurée (Pl. 15,n° 16).Le autres vases observés comptent douze jattes, deux plats, deux bouilloires et 17vases à fonction indéterminée.Les céramiques sombres à pâte grossière sont très marginales à cet horizon puisquenous n’avons compté que trois individus. Il s’agit des deux pots et d’une jatte à panseincurvée et à lèvre arrondie (Pl. 16, n° 2).• Les amphores.Sur les 63 amphores inventoriées, nous avons rencontré 39 amphores de grande tailledestinées au commerce à longue distance et 24 amphores de demi module certainementdestinées au stockage domestiques des denrées alimentaires. Nous n’avons pasencore mené d’étude typologique détaillée sur ces amphores de demi module.Pour les amphores de grande taille, les amphores Dressel 1 dominent encore lesensembles avec onze individus. Ces dernières sont clairement en position résiduelleau milieu du I er siècle ap. J.-C. D’autres amphores vinaires sont attestées à cet horizon,nous pensons aux amphores gauloises dont une Gauloise 1 (Pl. 16, n° 3), uneGauloise 2 (Pl. 16, n° 4), deux Gauloise 3 et trois Gauloise 4. Mentionnons égalementune amphore Dressel 2/4 similis de Lyon. Nous avons également rencontrédeux amphores Haltern 70 qui ont probablement transporté du vin de Bétique.Cette province est avant tout réputée pour son huile et, comme sur quasiment tous lessites gaulois du Haut-Empire, nous avons rencontré une quantité importante d’amphoresà huile Dressel 20 de Bétique (Pl. 16, n° 5). Ces dernières comptent septindividus sur cet horizon.Indiquons également que les ensembles du milieu du I er siècle ont livré un total dehuit amphores Dressel 7/11 de Bétique et trois amphores Dressel 9 similis de Lyon.Même si cela n’est plus garanti avec les amphores Dressel 7/11 4 , il semblerait queces amphores aient généralement contenu du garum.Pour finir, nous souhaitons signaler que nous avons rencontré deux fragments d’amphoreà alun provenant de l’île de Lipari.4Une étude récente à montré queces amphores auraient pu contenirégalement du vin. Poux et Silvino2005.81

Théâtre d’Alésia – Rapport d’activité 2006tes dans la forme des lèvres. Ainsi, nous avons observé principalement des pots àlèvre arrondie (Pl. 14, n° 1-5), des pots à lèvre moulurée (Pl. 14, n° 6-10), des pots àlèvre éversée moulurée (Pl. 14, n° 11-15), des pots à col rectiligne (Pl. 14, n° 16) etdes pots à lèvre redressée (Pl. 14, n° 17).Les marmites sont également nombreuses avec 43 individus dont un grand nombred’exemplaires à lèvre en bourrelet moulurée (Pl. 15, n° 1-4), à lèvre double et panserectiligne (Pl. 15, n° 5-6), à lèvre aplatie moulurée (Pl. 15, n° 7-8), à lèvre en trianglemoulurée (Pl. 15, n° 9) et à lèvre en gouttière (Pl. 15, n° 10).Les couvercles totalisent 25 individus avec des profils relativement variés. Notonspar exemple des couvercles à lèvre aplatie et concavité interne (Pl. 15, n° 11-14), descouvercles à lèvre concave (Pl. 15, n° 15) et des couvercles à lèvre moulurée (Pl. 15,n° 16).Le autres vases observés comptent douze jattes, deux plats, deux bouilloires et 17vases à fonction indéterminée.Les céramiques sombres à pâte grossière sont très marginales à cet horizon puisquenous n’avons compté que trois individus. Il s’agit des deux pots et d’une jatte à panseincurvée et à lèvre arrondie (Pl. 16, n° 2).• Les amphores.Sur les 63 amphores inventoriées, nous avons rencontré 39 amphores de grande tailledestinées au commerce à longue distance et 24 amphores de demi module certainementdestinées au stockage domestiques des denrées alimentaires. Nous n’avons pasencore mené d’étude typologique détaillée sur ces amphores de demi module.Pour les amphores de grande taille, les amphores Dressel 1 dominent encore lesensembles avec onze individus. Ces dernières sont clairement en position résiduelleau milieu du I er siècle ap. J.-C. D’autres amphores vinaires sont attestées à cet horizon,nous pensons aux amphores gauloises dont une Gauloise 1 (Pl. 16, n° 3), uneGauloise 2 (Pl. 16, n° 4), deux Gauloise 3 et trois Gauloise 4. Mentionnons égalementune amphore Dressel 2/4 similis de Lyon. Nous avons également rencontrédeux amphores Haltern 70 qui ont probablement transporté du vin de Bétique.Cette province est avant tout réputée pour son huile et, comme sur quasiment tous lessites gaulois du Haut-Empire, nous avons rencontré une quantité importante d’amphoresà huile Dressel 20 de Bétique (Pl. 16, n° 5). Ces dernières comptent septindividus sur cet horizon.Indiquons également que les ensembles du milieu du I er siècle ont livré un total dehuit amphores Dressel 7/11 de Bétique et trois amphores Dressel 9 similis de Lyon.Même si cela n’est plus garanti avec les amphores Dressel 7/11 4 , il semblerait queces amphores aient généralement contenu du garum.Pour finir, nous souhaitons signaler que nous avons rencontré deux fragments d’amphoreà alun provenant de l’île de Lipari.4Une étude récente à montré queces amphores auraient pu contenirégalement du vin. Poux et Silvino2005.81

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