de pierre est donc facilement exploitable, à proximité du sommet du plateau, ce quipourrait expliquer son utilisation relativement importante.En ce qui concerne les autres calcaires, ils ne sont employés que de manière trèsponctuelle, sans qu’il y ait nécessairement de lien avec le type de structure.Le cas du calcaire oolithique blanc est cependant plus complexe car c’est le seulcalcaire qui ne peut pas être extrait sur place. Des prospections n’ont pas permis dedécouvrir des exploitations antiques mais nous pouvons toutefois proposer des pistesprobables, essentiellement vers Baigneux-les-Juifs et peut-être plus à l’Est, ponctuellement.La provenance de la région d’Is-sur-Tille semble improbable.Si l’on ne peut pas définir précisément un type de pierre en fonction du type destructure (et inversement), ni de relation entre ces répartitions et la stratigraphie,l’ « Oolithe blanche » semble cependant avoir été réservée aux éléments particuliersde la maçonnerie tels que les chaperons ou les blocs partiellement sculptés. Mais lecalcaire à nubéculaires a également été employé à la taille de blocs de dimensionsimportantes et le calcaire oobioclastique gris à de petits éléments sculptés (fig. « brasero»?)D’autre part, les pourcentages originaux des calcaires des contreforts mérite d’êtreremarquée. On peut différencier nettement ces structures à forte proportion de calcaireà nubéculaires des autres murs dans lesquels le calcaire hydraulique dominelargement. Il faut également mettre en avant l’aspect beaucoup plus diversifié desdifférents hérissons.BibliographieArbault J., Rat P. 1974 : Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuilleAignay-le-Duc (438), Orléans, BRGM, 22 p.Bessac J.-c., Journot F., Prigent D., Sapin C., Seigne J. 1999 : La construction, lapierre, Errance, 174 p.Caillere S., Horon O., Kraut F. 1968 : Notice explicative, Carte géol. France (1/50000), feuille Semur-en-Auxois (468), Orléans, BRGM, 11p.Collot L. 1921 : « Les pierres sciées d’Alésia », Mémoires de la Commission des Antiquitésdu département de la Côte-d’Or, années 1913-1921, t.XVII, p.LXXX-LXXXII.Courel L., Lacroix J.-L., 1997 : Les routes de la pierre en Bourgogne, éd. CCSTIBourgogne, 75 p.Fournier A. 1910 : « La pierre des sculptures d’Alésia et les carrières d’Is-sur-Tille », Pro Alesia, juin, 4 ème année, 1 ère série, n°48, p.692-694, 1 fig.Joly J. 1966 : « Alésia et son contexte géologique », Connaissance d’Alésia, colloqueréuni à la faculté des Sciences, Arts et Belles Lettres de Dijon et à Alésia, 5-6juillet 1966, p.13-22, 3 pl.Mangin M. 1981 : Un quartier de commerçants et d’artisans d’Alésia : contribution àl’histoire de l’habitat urbain en Gaule, Publications de l’Université de Dijon, 249 p.174
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