Théâtre d'Alésia - Archeodunum SA

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Rue St 11510410345464710648Rue 349305068105107195168525354108Carrièredu temple69164165728516674861207129797877755510211970677669562966M. 569faille géologiqueSt. 126(th. 1)19575839St. 122St. 2495940St. 17629M. 83/121244241St. 2482519S. 247206065616463628110021NRue 1Fosses d’extractionCavea en place(théâtre 2)0 20 m1/500

Théâtre d’Alésia – Rapport d’activité 2006extrêmement difficile à déterminer, pour d’évidentes raisons stratigraphiques. Seulsles remblais et, surtout, les réoccupations (voir ci-dessous) apportent des indicesdont le poids est bien faible. D’ores et déjà, en attendant une étude plus complète,on peut relever des différences sensibles dans les datations obtenues, entre LT D2Bpour les contextes les plus anciens (notre fosse Fo. 228) et la seconde moitié du 1 er s.ap. J.‐C. pour les contextes les plus récents (la « carrière du temple »). L’autre questionconcerne la destination des matériaux. Au vu des indices chronologiques lesplus anciens, la tentation est grande d’établir un lien entre cette extraction à grandeéchelle et les fortifications de l’époque gauloise. Cependant, si l’on prend en compteles résultats obtenus lors de la fouille du murus gallicus à En Curiot, il faut immédiatementindiquer que le type de calcaire extrait de « nos » fosses (calcaire hydrauliquedu Bathonien inférieur : voir Annexe 3) n’est pas celui du rempart d’En Curiot, quiest « entièrement construit avec des matériaux extraits sur place du roc calcaire, dansles niveaux du Bajocien supérieur » (Creuzenet 2005, p. 37). La question demeuredonc ouverte.Terrassements et niveaux de cailloutisLe dépôt d’un niveau de cailloutis, réalisé à grande échelle par épandages successifs,est pleinement confirmé par les larges ouvertures effectuées en 2006. Si la fonctionréelle de cet aménagement reste à déterminer, il ne fait plus de doute que son installations’inscrit dans un vaste programme qui dépasse de loin le simple assainissementd’une zone humide.En outre, une différence est apparue entre le cailloutis du secteur 11 et celui desautres secteurs. Il serait intéressant de mieux cerner cette transition, située à l’articulationde la cavea et de l’orchestra et de vérifier le caractère anthropique (ou non)des couches sous-jacentes. La reprise de toutes les coupes stratigraphiques traversantla cavea et leur comparaison dans le cadre d’une synthèse plus globale devraientnous éclairer sur ces points.Les fossesDans le sondage 4c, une problématique nouvelle est apparue avec l’identification destructures excavées (Fo. 128, 224, 228) à la périphérie des fosses d’extraction. Ellesont fourni les ensembles de mobilier les plus anciens de la zone d’étude, avec unedatation de LT D2b pour le comblement de la fosse Fo. 228. Le plan et la fonctionde ces structures (fosses, fossés ?), qui semblent se différencier des fosses situées àl’ouest, restent à déterminer.Dans les sondages 9, 10 et 11, la recherche de structures en creux établies postérieurementà l’installation des cailloutis de fond s’est avérée peu fructueuse, en dépit desespoirs et des efforts investis dans cette entreprise. Les surfaces considérables examinéespar décapages manuels n’ont livré que quelques fosses supplémentaires quin’éclairent guère les informations glanées en 2005. Même si une activité artisanalesemble se dégager à la fouille des différentes fosses, ni une détermination individuelleclaire, ni la compréhension globale de l’espace assaini (les cailloutis) dans lequel elless’insèrent ne peuvent être établies sur la base des résultats de cette année. Faute de donnéesnouvelles, la problématique des fosses rectilignes n’a pas progressé et l’on peinetoujours à donner une fonction à ces structures ; on peut tout au plus affirmer qu’il nes’agit pas là des restes d’un habitat développé (RA 2005, p. 144).On peut considérer que les décapages de grandes surfaces effectués cette année n’ontpas apporté les informations complémentaires escomptées, que ce soit au niveau deFig. 65 (page de gauche)Faille géologique et fossesd’extraction.143

Théâtre d’Alésia – Rapport d’activité 2006extrêmement difficile à déterminer, pour d’évidentes raisons stratigraphiques. Seulsles remblais et, surtout, les réoccupations (voir ci-dessous) apportent des indicesdont le poids est bien faible. D’ores et déjà, en attendant une étude plus complète,on peut relever des différences sensibles dans les datations obtenues, entre LT D2Bpour les contextes les plus anciens (notre fosse Fo. 228) et la seconde moitié du 1 er s.ap. J.‐C. pour les contextes les plus récents (la « carrière du temple »). L’autre questionconcerne la destination des matériaux. Au vu des indices chronologiques lesplus anciens, la tentation est grande d’établir un lien entre cette extraction à grandeéchelle et les fortifications de l’époque gauloise. Cependant, si l’on prend en compteles résultats obtenus lors de la fouille du murus gallicus à En Curiot, il faut immédiatementindiquer que le type de calcaire extrait de « nos » fosses (calcaire hydrauliquedu Bathonien inférieur : voir Annexe 3) n’est pas celui du rempart d’En Curiot, quiest « entièrement construit avec des matériaux extraits sur place du roc calcaire, dansles niveaux du Bajocien supérieur » (Creuzenet 2005, p. 37). La question demeuredonc ouverte.Terrassements et niveaux de cailloutisLe dépôt d’un niveau de cailloutis, réalisé à grande échelle par épandages successifs,est pleinement confirmé par les larges ouvertures effectuées en 2006. Si la fonctionréelle de cet aménagement reste à déterminer, il ne fait plus de doute que son installations’inscrit dans un vaste programme qui dépasse de loin le simple assainissementd’une zone humide.En outre, une différence est apparue entre le cailloutis du secteur 11 et celui desautres secteurs. Il serait intéressant de mieux cerner cette transition, située à l’articulationde la cavea et de l’orchestra et de vérifier le caractère anthropique (ou non)des couches sous-jacentes. La reprise de toutes les coupes stratigraphiques traversantla cavea et leur comparaison dans le cadre d’une synthèse plus globale devraientnous éclairer sur ces points.Les fossesDans le sondage 4c, une problématique nouvelle est apparue avec l’identification destructures excavées (Fo. 128, 224, 228) à la périphérie des fosses d’extraction. Ellesont fourni les ensembles de mobilier les plus anciens de la zone d’étude, avec unedatation de LT D2b pour le comblement de la fosse Fo. 228. Le plan et la fonctionde ces structures (fosses, fossés ?), qui semblent se différencier des fosses situées àl’ouest, restent à déterminer.Dans les sondages 9, 10 et 11, la recherche de structures en creux établies postérieurementà l’installation des cailloutis de fond s’est avérée peu fructueuse, en dépit desespoirs et des efforts investis dans cette entreprise. Les surfaces considérables examinéespar décapages manuels n’ont livré que quelques fosses supplémentaires quin’éclairent guère les informations glanées en 2005. Même si une activité artisanalesemble se dégager à la fouille des différentes fosses, ni une détermination individuelleclaire, ni la compréhension globale de l’espace assaini (les cailloutis) dans lequel elless’insèrent ne peuvent être établies sur la base des résultats de cette année. Faute de donnéesnouvelles, la problématique des fosses rectilignes n’a pas progressé et l’on peinetoujours à donner une fonction à ces structures ; on peut tout au plus affirmer qu’il nes’agit pas là des restes d’un habitat développé (RA 2005, p. 144).On peut considérer que les décapages de grandes surfaces effectués cette année n’ontpas apporté les informations complémentaires escomptées, que ce soit au niveau deFig. 65 (page de gauche)Faille géologique et fossesd’extraction.143

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