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Théâtre d'Alésia - Archeodunum SA

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Théâtre d’Alésia – Rapport d’activité 20064. Synthèse4.1. Stratigraphie et chronologieDe manière générale, les résultats de la campagne de 2006 ne fournissent guère demodification à la synthèse stratigraphique exposée l’an dernier (RA 2005, p. 141).Des précisions sont apportées dans le dossier des premières occupations, avec uneperception affinée de la stratigraphie interne aux fosses d’extraction (voir ci-dessus,§ 2.2). Dans le domaine de la chronologie absolue, il faut relever la mise en évidenced’ensembles antérieurs au règne d’Auguste (secteur 4c, sondage 3), ce qui permet dereculer le début du spectre de l’occupation sur le site du théâtre.4.2. Les premières occupationsIl convient de rappeler ici deux éléments essentiels à la compréhension des conditionsdans lesquelles se mettent en place les premières occupations perceptibles sous le théâtre.La zone du théâtre est divisée en deux par une faille géologique d’orientation sudouest/ nord-est, repérée en 2005 (RA 2005, p. 11 ; fig. 65), et qui se manifeste sous laforme d’une juxtaposition de marnes, à l’ouest, et de calcaire plus récent, à l’est. Cettebipartition a joué un rôle fondamental dans la différenciation de l’occupation, avec l’exploitationde carrières à l’est de la faille et l’assainissement du sommet des marnes àl’aide d’un cailloutis à l’ouest. D’autre part, la fouille a confirmé que les deux zonesavaient préalablement subi un traitement analogue et de grande ampleur, consistant àdécaper et évacuer l’humus. Ces travaux, non nécessairement contemporains, ont puentraîner la disparition d’une quantité de vestiges superficiels impossible à apprécier.Des travaux d’extractionL’exploitation du rocher s’est logiquement développée dans le socle calcaire situé àl’est de la faille géologique. L’ampleur du processus d’extraction est encore difficileà déterminer. Hormis la profondeur des fosses, qu’il faudrait pouvoir comparer aveccelle du banc de calcaire, les dimensions demeurent difficilement perceptibles : unelargeur de 5,50 m pour St. 176 (2005), une longueur maximale de 17 m pour l’éventuelensemble St. 248 / St. 249. L’impression qui ressort est celle d’une assez fortedensité de fosses, séparées par des bermes de quelques mètres : 2 m entre St. 176 etSt. 248, un peu plus de 3 m entre St. 247 et St. 248.Pour appréhender plus largement le phénomène (fig. 65), on peut mentionner la présenced’une fosse de dimensions indéterminées taillée dans le rocher sous M. 19 aunord du secteur 8 (Olivier, Rabeisen 1977, p. 13 et fig. 15). En dehors de l’emprisedu théâtre, rappelons la découverte, en 2005, de l’extrémité d’une fosse profondesous le portique ouest du temple (RA 2005, p. 45, US [1783]), qui forme vraisemblablementla partie occidentale de la « carrière du temple ». En l’absence d’étude systématiquedu terrain, la signification de la cartographie de ces phénomènes demeurelimitée, mais on ne doit pas exclure, loin s’en faut, l’hypothèse d’une exploitation àgrande échelle à l’est de la faille géologique.Deux questions importantes doivent en outre être abordées. La première, déjà évoquée,concerne la chronologie. La période de fonctionnement des carrières sera141

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