10.07.2015 Views

Théâtre d'Alésia - Archeodunum SA

Théâtre d'Alésia - Archeodunum SA

Théâtre d'Alésia - Archeodunum SA

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

est constitué d’une tôle épaisse creusée de nombreux alvéoles. Ceux-ci servaient deréceptacle à un décor émaillé ou niellé, aujourd’hui disparu.Cette fibule est classable dans le type 26d2 de Feugère (Feugère, 1985), type desfibules géométriques émaillées de forme rectangulaire. Il est élaboré à partir de l’uniqueexemplaire connu trouvé dans la villa de Triengen-Murhubel en Suisse (Ettlinger,1973 : pl. 17, n°2). D’autres modèles d’une forme différente mais présentant lemême schéma de fabrication ont été retrouvés à Vindonissa (Ettlinger, 1973 : 147).L’auteur propose une datation à l’époque Claudienne au plus tard.La datation des fibules du type 26 s’étale entre le troisième quart du I er siècle et leIII e siècle ap. J.-C. Selon Feugère, il est néanmoins certain « que leur fabrication n’apas dépassé l’époque flavienne » (Feugère, 1985 : 364).Le travail des métauxUne quantité non négligeable de témoins du travail des métaux a pu être identifiéedans le mobilier découvert cette année. Il s’agit d’outils, de déchets métalliques, descories et de moules. Ces données ont été rassemblées dans un tableau à la fin decette contribution.a. les outilsQuelques outils peuvent être classés dans le travail des métaux. Ils proviennent tousles trois de la même unité stratigraphique 1965. Celle-ci a en effet livré une lime enfer (1965-05) rectangulaire, dont le manche à soie a disparu et un poinçon en fer(1965-06). Un ciseau du même matériau (1965-04) a peut-être eu également unefonction dans le travail des métaux, mais ceci est moins sûr. Plusieurs autres ciseauxont été mis au jour (cf. infra).b. les déchets métalliquesIls sont présents dans la plupart des US et souvent en quantité non négligeable. Lesplus intéressants sont des déchets de tôles, sous la forme de chutes de découpe (enbronze : 1849, 1869, 1944, 1945 ; en fer : 1851).Plusieurs barres en bronze (1848, 2036) ou en fer (1803, 1814, 1817, 1820, 1824,1864, 1930, 1993) ont également été retrouvées. Certaines portent des traces dedécoupe (en bronze : 1848-04 et 2036-1 ; en fer : 1864-03). Nous citerons égalementla présence de fils de bronze repliés.c. les creusets et les scoriesQuelques petits fragments de creusets ont pu être identifiés dans plusieurs unitésstratigraphiques (1821, 1836, 1847, 1887, 1891, 1993, 2168). Malgré leur rareté, ilsconstituent un bon marqueur du travail des alliages à base de cuivre, déjà attesté parla découverte de déchets en métal.Les scories sont présentes sous trois formes : des scories de foyer, des scories debronze et des scories de fer. Le fait le plus marquant est la faible quantité de scoriesmises au jour. Leur fort degré de fragmentation et la très faible quantité de culots deforge (un exemplaire dans l’US 1847) permettent de penser que nous avons affaire àdes dépôts secondaires.d. la question des moules en terreL’US 2088 a livré trois fragments de moules en association avec des scories debronze et des scories de foyer. Ce mobilier très homogène, auquel on peut ajouterun ciseau en fer, laisse penser que nous avons affaire à une vidange de dépotoird’atelier.122

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!