PARTIE VI : L’UNITÉ D’INTERVENTION EN MILIEU PÉRILLEUXOrganisation généralePour faire face aux risques en milieu périlleux, le <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong> dispose au quotidien d’une équipe GRIMP capabled’être projetée en tout point du département par voie routière ou héliportée.Le GRIMP <strong>25</strong> est placé sous l’autorité d’un spécialiste qualifié IMP 3 et désigné CTD GRIMP.Les missions- reconnaissances, mises en sécurité et sauvetage de victimes dans les milieux naturels et artificielsoù les moyens traditionnels des sapeurs pompiers sont inadaptés, insuffisants, ou dont l’emplois’avère dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques divers liés aucheminement.- action de soutien à d’autres unités pour la sécurisation des sites d’intervention.Sont exclus de ce champ d’application les opérations relevant du domaine du secours en montagne, dusecours spéléo et les opérations réalisables avec le lot de sauvetage et de protection contre les chutes.Engagement opérationnelLes sauveteurs GRIMP sont engagés sur décision de l’officier CODIS ou sur ordre d’un COS.Les reconnaissances et interventions, quels que soient les moyens mis en œuvre, doivent être exécutées parune équipe de cinq spécialistes GRIMP au moins, composée d’un chef d’unité GRIMP, dont la présence estobligatoire sur le lieu même de l’intervention, et de deux binômes sauveteurs GRIMP.Toutefois, en cas de sauvetage de vie humaine, l’opération peut commencer, sous l’autorité du COS, avecdeux sauveteurs GRIMP chargés de sécuriser le site d’intervention et d’apporter les premiers secours à lavictime. Le chef d’unité et les deux autres sauveteurs GRIMP rejoignent le lieu de l’intervention dans lesmeilleurs délais.Pour des missions ponctuelles, l’équipe GRIMP peut être divisée en binômes de reconnaissance sousl’autorité d’un chef d’unité.En cas d’utilisation d’un hélicoptère pour rejoindre les lieux d’intervention, sont acheminés en priorité :- le chef d’unité,- un sauveteur et un médecin ou deux sauveteurs.Le reste de l’équipe GRIMP rejoint les lieux de l’intervention lors d’une seconde rotation ou par tout autremoyen dans les meilleurs délais.Pour ce qui concerne les sauvetages d’animaux, notamment les chiens de chasse, les dispositions suivantesseront appliquées :- le CTA-CODIS définit un point de jonction avec le propriétaire de l’animal, au préalable de toutengagement,- le chef de groupe secteur et un chef d’équipe GRIMP se rendent au point de jonction pour réaliserune reconnaissance et localiser définitivement l’animal. Si ce dernier n’est pas localisé dans lademi-heure qui suit la jonction, le COS mettra un terme immédiat à l’opération,- une fois l’animal localisé avec certitude, le COS fait engager un complément de moyens du GRIMPqui, au total ne dépasseront pas l’effectif d’une équipe,- le COS ne garde sur place que les moyens strictement nécessaires au sauvetage de l’animal et à lasécurisation de l’intervention,- le COS arrête les opérations et renvoie l’ensemble des moyens si le sauvetage n’est pas effectifdans les deux heures qui suivent l’arrivée sur les lieux de l’équipe GRIMP déclenchée par le COSRègles d’engagement des unités spécialisées- 7 -
(sauf quand il s’agit de cas particuliers qui concernent de grands animaux tels que les bovins parexemple).Disponibilité opérationnelleLes effectifs journaliers opérationnels sont arrêtés et répartis comme suit :CSP BESANCON CSP MONTBELIARD CSP PONTARLIER1 IMP 32 IMP 22 IMP 2 2 IMP 2PARTIE VII : L’UNITÉ D’INTERVENTION CYNOTECHNIQUEOrganisation généraleEn cas de personnes ensevelies sous des décombres, l’unité d’intervention cynotechnique intervientconcomitamment avec l’unité d’intervention sauvetage déblaiement.Elle est placée sous la responsabilité d’un officier de sapeur-pompier qualifié K3 et titulaire de l’UV CYN 3,désigné par le DDSIS comme conseiller technique cynotechnique. Il a autorité sur l’intégralité des effectifs etmoyens de l’unité.Une unité est constituée de deux conducteurs cynotechniques et de leur chien.Les missions- Recherches de personnes ensevelies sous des décombres,- recherches de personnes égarées sur réquisition d’une autorité de police administrative. Si lapersonne égarée est particulièrement fragile et supposée en situation critique à court terme(jeune enfant, notion de blessure, personne âgée malade, …), l’OAD engagera les recherchesmême en l’absence de réquisition.Engagement opérationnelL’unité cynotechnique est engagée en première instance sur décision de l’officier CTA-CODIS ou surdemande d’un COS, dans le cadre des missions de recherche de personnes ensevelies.Elle est systématiquement constituée de deux équipes cynotechniques qualifiées K1 et titulaire de l’UVCYN 1, commandée par un chef d’unité cynotechnique qualifié K2 et titulaire de l’UV CYN 2.Disponibilité opérationnelleL’objectif fixé par le SDACR vise à disposer en permanence d’une unité cynotechnique sur le département.PARTIE VIII : UNITÉ DE LUTTE CONTRE LES FEUX DE FORÊTSOrganisation généraleLe risque d’incendie d’espace naturel est couvert par une unité d’intervention feu de forêt, dimensionnée àun risque existant, mais très faible.Les moyens sont organisés et répartis sur tout le territoire de manière à apporter, en tout point dudépartement, une première réponse à 45 min, une deuxième à 60 min et une troisième à 120 min.L’unité est commandée par un officier de sapeur pompier, titulaire (au minimum) de l’UV FDF3 chef degroupe et désigné responsable technique FDF par le DDSIS. Il a autorité sur l’intégralité des effectifs et desmoyens affectés à cette unité.Règles d’engagement des unités spécialisées- 8 -