COGNAC – CHÂTEAUBERNARD - Les services de l'État en Charente

PLAN DE SECOURS SPÉCIALISÉD 'AÉRODROMECOGNAC – CHÂTEAUBERNARDMars 2006

PLAN DE SECOURS SPÉCIALISÉS DE L'AÉRODROMEDE COGNAC-CHÂTEAUBERNARDSOMMAIRE DES FICHESFiche 1 :Fiche 2 :Fiche 3 :Fiche 4 :Fiche 5 :Fiche 6 :Fiche 7 :Fiche 8 :Fiche 9 :TEXTES DE REFERENCE ET GLOSSAIRECARACTERISTIQUES DU SITEDEFINITION DES ZONESPERTE D'AVIONSACCIDENT EN ZONE D'AERODROME (ZA)ACCIDENT EN ZONE VOISINE D'AERODROME (ZVA)ACCIDENT BASE FERMEEDIRECTION ET COMMANDEMENTPOSTE DE COMMANDEMENT FIXEFiche 10 : POSTE DE COMMANDEMENT OPERATIONNEL (PCO)Fiche 11 : ORGANISATION DES SECOURSFiche 12 : MOYENS DE SECOURS BA 709 (escadron des services de la circulationaérienne)Fiche 13 : MOYENS DE SECOURS BA 709 (service médical)Fiche 14 : MOYENS DE SECOURS BA 709 (escadron de sécurité incendie et sauvetage)Fiche 15 : PLAN ZONE D'AERODROME AU 1/25000Fiche 16 : PLAN ZONE VOISINE D'AERODROME AU 1/100000

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEMars 2006DE COGNAC-CHATEAUBERNARDTEXTES DE REFERENCE ET GLOSSAIRE FICHE N° 11. TEXTES DE REFERENCE ET GLOSSAIRE1.1. Arrêté préfectoral1.2. Diffusion1.3. Fiche de mise à jour1.4. Glossaire des sigles et abréviationsVoir annexe I.1.5. Répertoire téléphonique1.6. PréambuleVoir annexe II.Ce document fixe, en application de la circulaire interministérielle n° 99-575 du 10 novembre 1999, l'organisation et la coordination des moyens de secoursintérieurs et extérieurs susceptibles d'être engagés lors d'un accident aérien survenant sur leterrain de Cognac-Châteaubernard ou dans ses environs immédiats.

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEMars 2006DE COGNAC-CHATEAUBERNARDCARACTERISTIQUES DU SITE FICHE N° 22. CADRE GÉNÉRAL2.1. Caractéristiques du site2.1.1. Physionomie généraleL'aérodrome de Cognac est un aérodrome dont l'affectataire principal estmilitaire et à vocation école. Le type d'aéronef utilisant le plus fréquemment la plate-formeest le TB30 (Epsilon). A court terme, des drones de type SIDM seront mis en œuvre àpartir de cette plate-forme.Néanmoins, d'autres aéronefs de chasse et de transport militaire peuventatterrir, ainsi que des avions civils par l'intermédiaire de la chambre de commerce etd'industrie.Type de transportnombre de personnes àbordnombre demouvements annuelsEcole sur TB 30 Epsilon 1 ou 2 ~ 70 000Avions d’arme 1 ou 2 ~ 400Transport militaire 3 à < 50 ~ 900Drone SIDM 0Transport civil ~ 60 ~ 430Aéroclub < 52.1.2. Grandes caractéristiques du milieuTopographie : zone sans danger particulier bordée au Nord par la Charenteet plantée essentiellement de vignes.Météo : climat de type océanique, caractérisé par des hivers frais. Du fait del'éloignement de l'océan Atlantique, les brises côtières ont peu d'influence sur lestempératures maximales en été. L'ensoleillement est de 2050 heures en moyenne par an.Les vents dominants sont d'Ouest – Sud-Ouest et de Nord-Est.Population :−−sur la ZA : 1300 personnes sur la base,sur la ZVA : ville de Cognac (~20000 habitants),: ville de Jarnac (~5000 habitants).2.1.3. Caractéristiques généralesLa base aérienne de Cognac-Châteaubernard est implantée dansl'arrondissement de la Sous-Préfecture de Cognac, à l'ouest du département de la Charenteet à environ trois kilomètres du département de la Charente-Maritime.Elle jouxte les agglomérations de Cognac et de Châteaubernard quirassemblent près de 25 000 habitants.Son accès est facilité par la présence, au nord des pistes, de la RouteNationale 141 qui relie Angoulême à Saintes.

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEMars 2006DE COGNAC-CHATEAUBERNARDDEFINITION DES ZONES FICHE N° 33. DÉFINITION DE LA ZONE D'APPLICATION DU PLAN (ZA ET ZVA)En application de la circulaire interministérielle n° 99-575 du 10 novembre1999, il est prévu de délimiter les zones déterminant les responsabilités d'intervention enfonction de la localisation de l'accident.3.1. Zone d'aérodrome (ZA)La zone d'aérodrome de Cognac est limitée à la zone d'emprise del'aérodrome et aux aires d'approche finale, dans les axes d'atterrissages et de décollages desdeux pistes avec une extension de 1200 mètres pour chacun des seuils (voir fiche n° 15).3.2. Zone voisine d'aérodrome (ZVA)La zone voisine d'aérodrome permet une action efficace des moyensd'intervention aéroportuaires compte tenu des voies d'accès et des performances de cesmoyens (voir fiche n° 16).kilomètres.La ZVA s'étend à l'extérieur de la ZA jusqu'à une distance de 8 à 13Les unités parties prenantes et les endroits susceptibles d'accueillir lessecours sont indiqués sur le plan sommaire de la base aérienne ci-après.

Pour des accidents d’aviation de grande ampleur occasionnant denombreuses victimes, le Directeur des opérations de secours (Préfet ou son représentant)peut déclencher le Plan rouge.En cas de déclenchement du "Plan Rouge", un Poste de CommandementFixe est mis en place à la Préfecture en liaison directe avec le Poste de CommandementOpérationnel situé sur le terrain au plus près du sinistre.Les moyens médicaux extérieurs à la base interviennent sous l’autorité dudirecteur des secours médicaux (DSM) désigné par le Préfet. Il peut s’agir du médecin-chefdu SAMU ou d’un médecin du service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.).Le chef du service médical apporte son concours à l’organisation des secours et met sespropres moyens à disposition du DSM. Le DSM dispose d’un PC proche du poste médicalavancé (PMA). Il travaille en étroite collaboration avec le PC avancé du commandant desopérations de secours (COS) et avec le PC opérationnel du directeur des opérations desecours (DOS).Les blessés dégagés par les pompiers sont identifiés, secourus et rassembléssur le PMA. Organisé dans un bâtiment en dur ou sous tente, le PMA est installé au plusprès du lieu de l’accident. Au PMA, les blessés reçoivent les soins médicaux nécessités parleur état avant d’être mis en condition en vue de leur évacuation vers les centreshospitaliers les plus proches.Selon l’état des victimes et leur destination, l'hélicoptère Puma SARstationné à Cazaux peut-être utilisé pour les évacuations. Pendant les heures ouvrables lePuma est en alerte à une heure, la demande est à exprimer auprès de la directioninterarmées du service de santé de Bordeaux. Durant les heures non ouvrables le Puma esten alerte à deux heures, la demande en est faite à l’état-major de la région aérienne Sud.Les personnels décédés ne seront déplacés qu’après l’autorisation del’autorité judiciaire. Si possible, leur emplacement doit être marqué au sol. Une morguetemporaire sera aménagée localement avant que les corps ne soient transportés dans lesvéhicules des pompes funèbres vers une morgue agrée.4.4. schéma d'alerte recherche ZADanstouslescasDVRCC ESCA Si avion civilDistrict AEROPCA/SARCdtde baseCST SSIS SM SP Gendarmerie ESICNombredevictimesimportantHélicosPréfet delaCharenteSIDPCCODIS SAMU Groupement degendarmerie + brigadeconcernéesSDISHôpitaux

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEMars 2006DE COGNAC-CHATEAUBERNARDACCIDENT EN ZVA FICHE N° 64.5. Accident en ZVAPour le déclenchement de l'alerte et des recherches, un appareil estconsidéré en ZVA dans les cas suivants :− perte de contact radio et radar en approche finale, au delà de 1200mètres du QFU considéré,−−−avion évoluant en circuit d'aérodrome,accident imminent signalé par l'équipage lui-même ou par un autreappareil en patrouille ou à proximité,accident observé par un témoin et signalé par une mairie ou unegendarmerie.Dans l'un de ces cas, il appartient au PCA/SAR (ESCA) de déclencherl'alerte et les recherches à l'aide de moyens aériens par délégation du RCC de Mont deMarsan (cf schéma en ZVA).Dans le cas où de fortes présomptions d'accident existent, le RCC prévenuen priorité peut ordonner le déclenchement des moyens de la base aérienne 709 dans lesmêmes conditions qu'un accident en ZA, afin d'éviter les pertes de temps.4.6. Secours médicauxLe service médical de la base aérienne 709 intervient sous l’autorité du chefdu service médical avec tous les moyens disponibles.Le médecin des armées de l’équipe de secours appelé à intervenirimmédiatement après l’accident administre les soins d’urgence aux victimes, tant civilesque militaires. Il exprime les demandes de renfort en secouristes auprès du commandementbase, en moyens médicaux supplémentaires directement auprès du SAMU à l’aide de sontéléphone portable de permanence ou via le Service Médical ou l’ESCA en cas desaturation du réseau. Il établit également les premières constatations qu’il communiqueraau médecin désigné comme membre de la commission d’enquête. Il devra procéder, le plustôt possible à l’examen et aux prélèvements biologiques des personnels impliqués dans lagenèse de l’accident. Ces prélèvements sont destinés à l’enquête technique ultérieure. Quelque soit l’état de ces personnels, la réalisation de ces prélèvements est subordonnée àl’autorisation expresse du procureur de la République ou, le cas échéant, pratiquée sous lecontrôle d’un officier de police judiciaire. Ces prélèvements seront acheminés le plusrapidement possible sur l’institut de la médecine aérospatiale du service de santé desarmées (IMASSA) à Brétigny. Il est souhaitable que le procureur désigne l’IMASSAcomme centre expert.En dehors de l’urgence, le transport des blessés nécessite l’accord préalabledu procureur de la République.Pour des accidents d’aviation de grande ampleur occasionnant denombreuses victimes, le directeur des opérations de secours (préfet ou son représentant)peut déclencher le plan rouge ou n’engager que les moyens du SAMU d’Angoulême.Les moyens médicaux extérieurs à la base interviennent sous l’autorité dudirecteur des secours médicaux (DSM) désigné par le préfet. Il peut s’agir du médecin

esponsable du SAMU ou d'un médecin du S.D.I.S. Le chef du service médical apporte sonconcours à l’organisation des secours et met ses propres moyens à disposition du DSM. LeDSM dispose d’un PC proche du poste médical avancé (PMA).Il travaille en étroite collaboration avec le PC avancé du commandant desopérations de secours (COS) et avec le PC opérationnel du directeur des opérations desecours (DOS).Les blessés dégagés par les pompiers sont identifiés, secourus et rassembléssur le PMA. Organisé dans un bâtiment en dur ou sous tente, le PMA est installé au plusprès du lieu de l’accident. Au PMA, les blessés reçoivent les soins médicaux nécessités parleur état avant d’être mis en condition en vue de leur évacuation vers les centreshospitaliers les plus proches.Selon l’état des victimes et leur destination, l'hélicoptère Puma SARstationné à Cazaux peut être utilisé pour les évacuations. Pendant les heures ouvrables lePuma est en alerte à une heure, la demande est à exprimer auprès de la directioninterarmées du service de santé de Bordeaux. Durant les heures non ouvrables le Puma esten alerte à deux heures, la demande en est faite à l’état-major de la région aérienne Sud.Les personnels décédés ne seront déplacés qu’après l’autorisation del’autorité judiciaire. Si possible, leur emplacement doit être marqué au sol. Une morguetemporaire sera aménagée localement avant que les corps ne soient transportés dans lesvéhicules des pompes funèbres vers une morgue agrée.4.7. schéma d'alerte recherche ZVARCC PCA/SAR Chef districtaéronautiqueESCADirecteur des volsDirecteur des volsCommandant de baseMoyens terrestres– ESIS,– SM et secouristes– Gendarmerie air,– SP,– CST,– ESIC.Moyens aériens– avions de la BA 709,– avions extérieurs à la BA709.Préfet - SIDPCCODIS SAMU Groupement degendarmerieService depolice

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEMars 2006DE COGNAC-CHATEAUBERNARDACCIDENT BASE FERMEE FICHE N° 74.8. Accident base aérienne ferméeLorsque l'escadron des services de la circulation aérienne n'est pas actif, lesavions de l'aéroclub peuvent voler à partir des pistes de la base aérienne 709. L'alerte, encas d'accident aérien de l'un de ces avions, sera donnée par l'officier de permanencecommandement (OPC) selon les modalités suivantes :OPC ESIS CODISSAMU, médecin d’astreinte baseCDT BasePréfecture PC fixe PC mobile4.9. Alerte des populationsEn cas d'accident d'un aéronef transportant des matières pouvant constituerun danger pour les riverains, la Préfecture fera mettre en place un dispositif destiné àprendre les mesures de protection adaptées et à informer la population du risque encouru.

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEMars 2006DE COGNAC-CHATEAUBERNARDDIRECTION ET COMMANDEMENT FICHE N° 85. STRUCTURES DE COMMANDEMENT5.1. Direction et commandement5.1.1. La direction des opérations de secours (DOS)En cas de sinistre d'un appareil militaire en ZA, la direction des opérationsde secours est assurée par le Préfet ou son représentant, qui peut donner délégation aucommandant de la Base aérienne 709. Le PSI d’aérodrome est mis en œuvre si l’accidentne concerne qu’un nombre limité de victimes ou non susceptible de créer des risquescollatéraux importants et dont la résolution ne nécessite pas la mise en œuvre de mesuresinterservices exceptionnelles. Si les moyens existants au moment de l'accident ne suffisentpas, des renforts sont demandés par l'intermédiaire du préfet.Le Préfet est tenu informé du déroulement des opérations de secours parl'autorité militaire.En ZVA, quelle que soit la catégorie d'aéronef (civil ou militaire), ladirection des opérations de secours est assurée par le préfet ou son représentant. En casd'accident d'un appareil militaire, la direction des opérations de secours est assurée encollaboration avec l'autorité militaire.5.1.2. Commandant des opérations de secours (COS)En ZA, le COS est assuré par l'autorité militaire dans la limite de sesmoyens disponibles.Dès lors qu'il est fait appel à des moyens de secours importants ou dans lecadre du déclenchement en ZVA, le commandement des opérations de secours sera exercépar le directeur départemental des services d'incendie et de secours ou à l'officier desapeur-pompier le plus élevé en grade présent sur les lieux.En ZVA, dans le cas d'un accident d'aéronef militaire, le COS assure sesmissions selon le même principe, en collaboration avec l'autorité militaire en raison:−−−de la connaissance particulière des caractéristiques de l'aéronef,des impératifs de protection du secret,des précautions spéciales à prendre.Dans le cadre des secours à victimes, départ immédiat des moyens de l’ESISet du Service Médical participant directement à cette mission. Des moyens supplémentairessusceptibles d’inclure divers moyens militaires de l’Armée de l’Air peut sera constitué enconvoi sur ordre du commandant de la B.A. 709 ou de l’autorité militaire délégataire. Sondépart est soumis à l’autorisation du commandant de base, soit après dialoguepréfecture/autorité militaire, soit à son initiative dans le cadre de la préservation despersonnes et des biens.

5.1.3. La direction des secours médicaux (DSM)En ZA, selon la gravité de l’événement, la direction des secours médicauxest assurée par l’autorité militaire ou le médecin désigné par le Préfet.En ZVA, la direction des secours médicaux est assurée, sur désignation duPréfet, par le médecin responsable du SAMU 16 ou le médecin chef du S.D.I.S. ou leurreprésentant.Le directeur des secours médicaux (DSM) est le seul compétent pourprendre des décisions d'ordre médical.En cas d'accident d'aéronef militaire, le DSM assure ses missions selon lemême principe, en collaboration avec l'autorité militaire, en raison des particularitésévoquées au paragraphe 5.1.2 (armement éléments pyrotechniques, équipements spéciaux(sièges éjectables, éjecteurs), hydrazine…).5.1.4. Le commandant d'aérodromeLe commandant d'aérodrome de la base aérienne 709 est le commandant debase qui est l'autorité militaire responsable de tous les moyens de secours et d'interventionde la base aérienne 709.

5.3. Information des populationsLa cellule "information du public" peut-être activée à la préfecture, près duP.C. fixe, avec la mise en service d'un numéro vert.

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEMars 2006DE COGNAC-CHATEAUBERNARDORGANISATION DES SECOURS FICHE N° 116. ORGANISATION DES SECOURS EN CAS DE DÉCLENCHEMENT DU PSSA6.1. Organigramme commandementPréfetou membredésignéArméePC fixeCelluleinfo-pressePC opérationnelCelluled’informationdu public (2)Services présents sur le terrainRenseignementsIdentificationsPolice et/ougendarmerieSecoursSauvetage- SDIS,- ESIS,- secouristes.SoinsMédicauxEntraide- SAMU,- infirmerie,- BA 709,- associations.TransportsTravaux- DDE,- Armée (1).Transmissions- BA 709,- ADRASECsi besoin,- technicienscivils.(1) En cas d'appareil militaire ou pour le renfort demandé à l'Armée sur réquisition duPréfet.(2) Notamment informations des familles des victimes civiles.

6.2. Structures et implantations des PCLe poste de commandement fixe est installé à la salle opérationnelle de lapréfecture. Il est placé sous l'autorité du Préfet et dirigé par le directeur de cabinet ou unautre membre du corps préfectoral. Il est assisté par le directeur du SIDPC ou son adjoint.Le poste de commandement opérationnel est implanté au plus près dusinistre, compte tenu notamment des impératifs techniques liés à la mise en œuvre desmoyens de transmissions. Le PC opérationnel peut-être situé dans un bâtiment ou constituéd'un ou plusieurs éléments mobiles. Son emplacement est déterminé par le commandantdes opérations de secours. Il est placé sous l'autorité du Préfet ou du membre du corpspréfectoral désigné à cet effet.6.3. Schémas des liaisons radiotéléphoniquesLes transmissions du P.C. Fixe et du P.C. Opérationnel sont placées sousl'autorité du chef du service interministériel des transmissions et de l'informatique de lapréfecture. Le centre de télécommunications de la base aérienne apporte son concours àl'aide de ses moyens spécifiques.

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEMars 2006DE COGNAC-CHATEAUBERNARDMOYENS DE SECOURS BA 709 FICHE N° 146.6. Escadron de sécurité incendie et sauvetage6.6.1. Moyens d'intervention en pisteLa protection de la plate-forme est assurée par un ensemble de secoursaéronautique (ESA) dont la composition varie avec l'indice de risque de l'aéronef (volprogrammé sur préavis) :Niveau 2 : 1VIRP + 1VSANiveau 4 : 1VIRP + 1VMA + 1VSA VIRP−−− VMA 72−−► VSA1 sous officier chef des secours1 chef d'équipe militaire technicien de l'air,1 conducteur militaire technicien de l'air.1 sous officier chef d'agrès1 conducteur militaire technicien de l'air.- 1 conducteur.6.6.2. Moyens de protection des installationsLa protection des installations de la base est assurée par un FPT armé par unéquipage de 4 pompiers :1 sous officier et 3 MTAEn cas d'accident aérien, sur demande du chef des secours en piste, ducommandant de l'ESIS ou de son représentant, cet équipage pourra être engagé et apporterason concours en matière de sauvetage, désincarcération, protection, déblai.6.6.3. Moyens complémentairesPour intervenir sur un accident aérien, l'ESIS est doté d'un véhicule desauvetage aéronautique (VSA) disposant :- d'un ensemble de désincarcération hydraulique lourd,- d'une génération électrique permettant l'éclairage du site,- d'un lot de levage et de soutènement comportant des coussinspneumatiques (basse et haute pression) et un lot de stabilisation,- d'un lot de sauvetage aéronautique avec jaquette de contention et échellede transfert,- de deux lots de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC),- un lot d'intervention hydrazine.

6.6.4. Moyens d'extinction des véhicules VIRP :−POUDRE : 1000 kgs,− Eau : 600 l,− Emulseur : 75 l,−CO.2 : 2 x 32,5kg. VMA 72 :− Eau : 6400 l,− Emulseur : 850 l. FPT− Eau : 2800 l,6.6.5. Moyens radio− Emulseur : 200 l.−−−−6.6.6. Indicatifs radio−−−−−−−−6.6.7. Cartes de travail6.6.8. RenfortsESA : TRVP 28 A, MOTOROLA,FPT : TRVP 28 A, TRVP 22 A, MOTOROLA,PC mobile : TRVP 28 A, MOTOROLA,CTA ESIS : TRVP 15 A, TRSP 11 A, MOTOROLA, RASPER.CHALUMEAU AUTORITE : P.C. Mobile avec COS,CHALUMEAU UNITE : VIRP de piste,CHALUMEAU DEUX : VMA de piste,CHALUMEAU TROIS : VSA,CHALUMEAU QUATRE : ESPI,CHALUMEAU CINQ : Conducteur ESPI,CHALUMEAU SIX : 1 er renfort,CHALUMEAU : autres renforts (VIRP,VMA, etc.).− ZA : carte alphanumérique au 1/10000,− ZVA : carte au 1/100000.En dehors des équipes de permanence et en cas de sinistre important, l’ESISpeut- être appelée à fournir des renforts.Ceux ci resteront dépendants de la disponibilité du moment tant sur le plandu personnel que du matériel.

6.6.9. Identification des intervenants ESISFONCTIONCommandant des opérations de secoursCommandant des opérations de secoursadjointChef des secoursSIGNE DISTINCTIFchasuble jaune " COS"chasuble jaune "COSA"chasuble jaune

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEMars 2006DE COGNAC-CHATEAUBERNARDPLAN ZA 1/25000 FICHE N° 15

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEDE COGNAC-CHATEAUBERNARDGLOSSAIREMars 2006ANNEXE I ADRASEC : association des radios amateurs du service de la sécurité civile CCOA : centre de conduite des opérations aériennes CCS : centre de contrôle et de sauvetage CODIS : centre opérationnel départemental d'incendie et de secours COS : commandant des opérations de secours CST : chef du soutien technique CTA : centre de traitement de l'alerte DOS : directeur des opérations de secours DSM : directeur des secours médicaux DV : directeur des vols ESA : ensemble de secours aéronautique ESCA : escadron des services de la circulation aérienne ESIC : escadron des systèmes d'information et de communications ESIS : escadron de sécurité incendie et sauvetage FPT : fourgon pompe tonne GEJ : groupe d'entretien journalier OPC : officier de permanence commandement PCA/SAR : poste de commandement avancé / search and rescue PCO : poste de commandement opérationnel PMA : poste médical avancé PSSA : plan de secours spécialisé d’aérodrome PSI : plan de secours interne RCC : rescue coordination center SAMU : service d'aide médicale d'urgence SDIS : service départemental d'incendie et de secours SIDPC : service interministériel de défense et de protection civile SM : service médical SP : section de protection VIRP : véhicule d’intervention rapide polyvalent VMA : véhicule mousse aérodrome VSA : véhicule de sauvetage aéronautique ZA : zone d'aérodrome ZVA : zone voisine d'aérodrome

PREFECTURES.I.D.P.C.PLAN DE SECOURS SPECIALISESDE L'AERODROMEDE COGNAC-CHATEAUBERNARDREPERTOIRE TELEPHONIQUEMars 2006ANNEXE IISERVICES Téléphone TélécopiePréfecture de la Charente 05.45.97.61.00 05.45.97.61.16S.I.D.P.C. 05.45.69.73.97 05.45.95.75.05Sous-préfecture de Cognac 05.45.82.00.60 05.45.82.27.15Préfecture de la Charente-Maritime 05.46.27.43.00 05.46.41.10.30Sous-préfecture de Saintes 05.46.92.37.00 05.46.93.22.32Base aérienne 709 (standard) 05.45.32.73.00 05.45.32.73.79Base Aérienne 709 Directeur des vols(DV)05.45.32.74.29Brigade gendarmerie Air 05.45.32.74.90 05.45.32.73.17R.C.C. Mont de Marsan 05.58.45.09.93 05.58.06.46.31District aéronautique Poitou-Charentes 05.49.37.73.80 05.49.37.73.89Groupement gendarmerie Charente 05.45.37.50.00 05.45.37.50.62Compagnie gendarmerie Cognac 05.45.82.87.05 05.45.82.08.82Compagnie gendarmerie Jonzac 05.46.48.95.76 05.46.48.95.69Compagnie gendarmerie Saintes 05.46.93.94.96 05.46.93.79.97Brigade gendarmerie Archiac 05.46.49.10.05 /Brigade gendarmerie Burie 05.46.94.90.83 05.46.94.28.93Brigade gendarmerie Cognac 05.45.82.01.86 /Brigade gendarmerie Jarnac 05.45.81.04.99 /Brigade gendarmerie Jonzac 05.46.48.04.55 /Brigade gendarmerie Pons 05.46.94.00.07 /Brigade gendarmerie Saintes 05.46.93.01.19 Lun,mer,sam matinsinon STSD.D.S.I.S. Charente 05.45.37.06.56 05.45.39.35.29C.S.P. Cognac 05.45.35.14.83 05.45.35.02.86D.D.Equipement Charente 05.45.97.99.59 05.45.97.98.03Subdivision Equipement Cognac 05.45.35.00.20 05.45.35.44.32S.L.I. Equipement BA 709 05.45.82.12.33 05.45.82.23.54D.D.A.S.S. Charente 05.45.97.46.00 05.45.97.86.60Centre hospitalier Girac 05.45.24.40.40 05.45.91.34.11Centre hospitalier Cognac 05.45.36.75.75 05.45.35.44.12

DESTINATAIRES DU PLANNombred’exemplaire(s)M. le Ministre de l’intérieur, direction de la défense et de la sécurité civiles 1M. le Ministre de l’intérieur – C.O.G.I.C. 1M. le Préfet de la région Poitou-Charentes 1M. le Préfet de la zone de défense 1M. le Général, commandant la région aérienne Sud 1M. le Préfet de la Charente 1M. le Préfet de Charente-Maritime 1M. le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture 1M. le sous-préfet, directeur de cabinet 1M. le sous-préfet de Cognac 1Mme. la sous-préfète de Confolens 1M. le Colonel, commandant la base aérienne 709 1M. le Colonel, commandant le R.C.C. de Mont Marsan 2M. le procureur de la République à Angoulême 1M. le Colonel, délégué militaire départemental 1M. le Colonel, commandant le groupement de gendarmerie de la Charente 10M. le directeur départemental de la sécurité publique 3Mme. la directrice départemental des affaires sanitaires et sociales 1M. le directeur départemental des services d’incendie et de secours 10M. le directeur départemental de l’équipement 2M. le directeur régional de l’industrie, de la Recherche et de L’environnement 1+1M. le directeur du SAMU 16 1M. le directeur de l’hôpital de Cognac 1M. le chef du CODZ de Bordeaux 1M. le directeur régional de l’aviation civile Sud-Ouest 1M. le chef du district aéronautique Poitou-Charentes 1Mme. le maire d’Ars 1M. le maire d’Angeac-Champagne 1M. le maire de Boutiers Saint Trojan 1M. le maire de Chassors 1M. le maire de Châteaubernard 1M. le maire de Cherves Richemont 1M. le maire de Cognac 1

DESTINATAIRES DU PLAN (suite)M. le maire de Coulonges 1M. le maire de Gensac La Pallue 1M. le maire de Gimeux 1M. le maire de Jarnac 1M. le maire de Javrezac 1M. le maire de Julienne 1M. le maire de Juillac le Coq 1M. le maire de Lonzac 1M. le maire de Louzac Saint André 1M. le maire de Merpins 1M. le maire de Nercillac 1M. le maire de Pérignac 1M. le maire de Réparsac 1M. le maire de Sallignac sur Charente 1M. le maire de Salles d’Angles 1M. le maire de Saint Brice 1M. le maire de Saint Fort sur le Né 1M. le maire de Saint Laurent de Cognac 1M. le maire de Saint Martial sur le Né 1M. le maire de Segonzac 1M. le chef du bureau du cabinet du Préfet 1M. le chef du S.D.S.I.C. 1M. le chef du service interministériel de défense et de protection civile 583