p - La Province de Hainaut

L’animateur, c’est d’abord unepersonne…… avec ses techniques bien sûr, mais aussi son savoir-faire,sa sensibilité, son bagage humain. “La technique n’estqu’un moyen : la finalité est ailleurs, assure Ivan Vanaise,chef du secteur Animations/Formations de la Directiongénérale des Affaires culturelles du Hainaut – DGAC. L’onpeut revaloriser l’image de soi, se socialiser, via le théâtre,la vidéo, etc. Un animateur exploite d’abord ce que lesgens ont en eux. Il part du principe que chacun est bonen quelque chose. Il travaille donc de manière différenteselon les publics, les moments, etc.”Or dans les faits, les partenaires du secteur sollicitent peuou prou toujours les mêmes activités. “Quand le succèsest au rendez-vous, la routine s’installe”, poursuit-il.“C’est vrai, reconnaît Laurence Vanoost, animatricedirectricedu Centre culturel de Colfontaine. On atendance à reprendre les mêmes activités parce qu’onpréfère savoir ce que l’on programme, l’esprit dans lequeltravaille l’animateur, sur quoi il débouche. Il y a 36 façonsd’aborder un même thème !”Pour savoir ce qui se cache derrière la calligraphie, lestechniques clown ou la construction de meubles encarton, le secteur Animations/Formations vient justed’organiser une grande journée de rencontres. Desanimateurs ont proposé des échantillons concrets deleur savoir-fairedans plusieursdisciplinesmais aussi,surtout, invitéles partenairesDossierà découvrircommentils suscitentl’investissementdes participants,comment ilsfavorisent leséchanges etgèrent les criseséventuelles, etc.leur rôle de“révélateur detalents”…Le secteurAnimations/Formations, c’est,entre autres,450 animateurs30.000 animationset 500 partenaires(Communes,associations, etc.)par an.064/31.28.20formations.dgac@hainaut.bewww.hainaut.be/culture/formationsdgacDossierLe meilleur du sonhainuyer en tournée !Le rock, la pop, l’électro, le rap, en Hainaut, sontestampillés “L’Envol des Cités” : les artistes et groupesémergents y trouvent l’opportunité de se faireconnaître au travers d’un concours, maisaussi, surtout, d’une tournéesillonnant la province.“Quelque 300 groupesont posé leur candidaturecette année. Trente ontété sélectionnés pour lesauditions à l’AuditoriumAbel Dubois à Mons, parmilesquels le jury en a retenu16 pour la tournée”,explique Olivier Fievez,chef du secteur Audiovisuelde la DGAC. Ces 16veinards enregistreronten outre une compilationlive au Théâtre communalde Binche en décembreprochain.Porté par la Province deHainaut, en collaborationavec Présence et Actionculturelles et la Ville deMons, “L’Envol” permet auxjeunes talents de se produiredevant des publics pluslarges qu’à leur habitude,dans des conditionsprofessionnelles. “De làpeuvent naître tous lespossibles : créativité, amitiés,rencontres avec les acteursdu milieu musical, conseilstechniques et scéniques, etc.”Coachings, formations, showscases et interviews viennentcompléter l’expérience.Dans cet esprit de brassageculturel, il est envisagé d’inviter desartistes confirmés à partager l’affiche avec lesmusiciens en herbe “comme l’a fait cette année NildaFernandez, à Tournai”, de rattacher les dates de “L’Envol”à la programmation de lieux culturels tels que l’Eden àCharleroi, d’élargir le partenariat radiophonique existantavec Vivacité à Pure FM. L’on parle aussi de créer uneplateforme de réflexion sur les musiques non classiquescar le vivier est énorme en Hainaut. Mais ça, c’est uneautre aventure…Le secteur Audiovisuel, c’est aussi quelque18.000 pièces d’un matériel de pointe prêtéchaque année ; des animations ; la Palme d’Ordu Festival du Film médical d’Amiens pour unDVD sur le cancer du sein (collaboration avecl’Observatoire de la Santé du Hainaut), etc.064/23.75.40 – 0496/16.03.46 (Jacques Nuovo)j.nuovo@skynet.behttp://www.envoldescites.bewww.hainaut.be- 4 -