Dans son cas, le mot « ballet » réfère à un patrimoine de connaissances – non seulement techniques mais aussichorégraphiques et musicales. Il s’inspire de ce répertoire avec respect et exactitude, bien qu’avec une totale liberté d’espritet d’interprétation, le transformant en quelque chose de différent. En cela, il est véritablement un chorégraphe, dans le sens leplus pur <strong>du</strong> terme, c’est-à-dire un dessinateur qui trace avec précision la danse dans le temps et l’espace.Ballet 2000, Elisa Guzzo Vaccarino, Rome, décembre 2011Célèbre pour sa vitesse d’exécution, la compagnie montréalaise La La La Human Steps s’est montrée en pleine possession deses moyens pour sa première au Royaume-Uni.La forme physique, la force et l’acuité mentale exigées des danseurs sont à couper le souffle. Pour une fois, fiez-vous à lavéracité de la publicité.Une prestation exceptionnelle.Dancing Review, Gerard Davis, Londres, 29 septembre 2011La dynamique captive aussi longtemps que l’on se concentre sur la physicalité de la danse, sur son langage morcelé, éclaté,toujours proclamé. À l’inverse de ce qu’on rencontre souvent dans le ballet, aucune de ces créatures, les femmes notamment,n’est à la recherche d’un réconfort ou d’une complémentarité, certainement pas en tout cas auprès de ces cinq hommesconstamment sur le bord de la chute. Cependant, la rigueur de la chorégraphie est telle que ceux-ci parviennent à injecter depetites secousses et feintes décisives dans leur façon extrêmement périlleuse d’effectuer leur travail de partenaires. J’auraisaimé voir ces détails cruciaux être mis davantage en relief. Il y a là un véritable langage qui claque, crépite, éclate.The Arts Desk, Ismene Brown, Londres, 29 septembre 2011Lock et sa compagnie demeurent toujours aussi avides de danger dans une chorégraphie qui semble défier non seulement leslimites de la physiologie humaine, mais également les principes de base de la physique.De simples mortels ne peuvent bouger aussi rapidement! Pourtant, rien de truqué ici et il faut se rendre à l’évidence […] Enplus, chacune des séquences stroboscopiques est ciselée comme <strong>du</strong> verre taillé.The Independent on Sunday, Jenny Gilbert, Londres, 2 octobre 2011Lock a su extraire <strong>du</strong> ballet classique un langage extraordinaire : un travail sur pointes saccadé, coupant et bondissant, de pass’entrechoquant et de pirouettes exécutées à une vitesse folle. La scénographie accentue le drame des <strong>du</strong>os débordantsd’énergie qui se succèdent : les puits de lumière éblouissante semblent avoir été dérobés à l’ombre environnante et au chœurdes danseurs dont les corps tor<strong>du</strong>s et en porte-à-faux les transforment successivement en amis endeuillés, en servantes, ensorcières ou en furies démoniaques.The Guardian, Jubith Nackrell, Londres, 29 septembre 2011Le baroque au tempo furieux de Lock : la plus récente création de la compagnie de danse canadienne La La La Human Stepsest un pur régal.Aujourd’hui, l’immersion pointilleuse de La La La Human Steps dans la rhétorique <strong>du</strong> ballet (toutefois régénérée en une tekhnêneurasthénique) s’avère un défi paradoxalement humaniste de par sa fragilité humaine et sa finitude.Après Amjad (2008), inspiré par Le Lac des cygnes et La Belle au bois dormant, Lock a collaboré à nouveau avec lecompositeur britannique Gavin Bryars, cette fois pour effectuer un voyage dans les 17 e et 18 e siècles. Dans le métissagesophistiqué aux milles formes, en particulier celles <strong>du</strong> jazz, un piano, un saxophone, un violon et un violoncelle rendentbrillamment des fragments étiolés des opéras Didon et Énée de Purcell et Orphée de Gluck.Il Sole 24 Ore, Marinella Guitterini, Ferrare, 13 février 2011
C’est sans aucun doute l’un des créateurs les plus révolutionnaires <strong>du</strong> monde de la danse en ce 21 e siècle.Transparaissent immanquablement dans cette proposition les styles de Cunningham, de Carlson, de Marin et de Forsythe,réunis dans une essence qui en parfume l’ensemble et qui, loin d’évoquer l’imitation, singularise l’apport de Lock au travailaccompli par les grands maîtres de la danse contemporaine au cours <strong>du</strong> siècle dernier. Il s’agit d’une réflexion intéressante,très bien montée <strong>du</strong> point de vue musical et tout à fait innovante dans le monde actuel de la création. Le public <strong>du</strong> TeatroBretón l’a applaudie chaleureusement.La Rioja, Perfecto Uriel, Logroño, 16 mars 2011Une leçon de perfection.Kathimerini on Sunday, Semina Sarantopoulou, Athènes, 16 octobre 2011On ne peut être qu’ébloui par l’inventivité de cette gestuelle accélérée inspirée <strong>du</strong> ballet […] De vertigineux tourbillons,d’innombrables pirouettes et des pointes parfaites, un soudain jeté renversé d’un des danseurs <strong>du</strong> trio et la pureté classiquedes arabesques de deux merveilleux pas de deux lyriques. Une impossible quête vers l’amour et l’espoir.Eleytherotypia, Mikra Psaropoulou, Athènes, 17 octobre 2011Les partitions des deux opéras ont été superbement déconstruites et réinventées par Gavin Bryars et Blakes Hargreaves. Ellesont été revues pour piano, alto, violoncelle et plusieurs saxophones. Les grands airs sont déphasés, distor<strong>du</strong>s, mais toujoursreconnaissables. Le résultat nous semble à la fois familier et entièrement nouveau, magnifiquement interprété par le quatuorde musiciens.Ottawa Citizen, Natasha Gauthier, Ottawa, 20 mai 2011Je ne pense pas avoir déjà vu la lumière aussi judicieusement utilisée dans un spectacle de danse que dans la NouvelleCréation d’Édouard Lock, au Centre in Vancouver for the Performing Arts. L’utilisation de l’éclairage est trèscinématographique. À plusieurs moments de cette pièce de 90 minutes, l’éclairage venant <strong>du</strong> haut se déplace d’un côté àl’autre de la scène, ce qui crée un effet de raccord syncopé comme dans un film et qui a pour effet de ralentir ou accélérer letemps.Cet effet n’est pas un simple truc – rien de truqué dans cette œuvre de Lock.Je me suis retrouvé complètement fasciné par cette gestuelle complexe exécutée à la vitesse de l’éclair. Qui aurait cru quedes danseurs pouvaient bouger aussi rapidement? Cela semble surhumain.Vancouver Sun, Kevin Griffin, Vancouver, 23 janvier 2012Des pirouettes exécutées par les femmes à la vitesse de foreuses à diamant.Imaginez <strong>du</strong> ballet en accéléré, féroce dans le bon sens <strong>du</strong> terme.Il semble presque impossible de croire que des corps puissent bouger aussi rapidement avec autant de précision technique.Straight, Janet Smith, Vancouver, 23 janvier 2012Depuis plus de trente ans, Lock réécrit les règles de la danse contemporaine et force le public à reconsidérer sa façon depercevoir le mouvement.Los Angeles Times, Laura Bleiberg, Los Angeles, 27 janvier 2012