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BIOGRAPHIE COLLABORATEURS - Théâtre du Passage

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L’image se brouille sous nos yeux, la perception <strong>du</strong> mouvement devient floue, comme si l’œil devenait une lentille de caméraincapable de suivre le rythme des gestes.La mort met fin à tout – tant à l’amour qu’au désespoir.Die Presse, Isabella Wallnofer, Vienne, 14 juillet 2011Ce qui est montré ici semble correspondre à cet état que le philosophe français, Paul Virilio, décrivait comme de l’« inertiefrénétique ». L’amour n’échappe pas, non plus, à l’érosion de l’implacable marche <strong>du</strong> progrès.Cela dit, nous sommes en présence d’un spectacle chorégraphique d’une discipline et d’une clarté remarquables par sonattention au corps, qui tient davantage <strong>du</strong> ballet que de la danse-théâtre. Lock réussit de nouveau à pro<strong>du</strong>ire une œuvreextraordinaire en symbiose avec son époque.Offenbach Post, Stefan Michalzik, Francfort, 24 janvier 2011Commence alors la douce tyrannie d’un chorégraphe qui sait et montre puissamment que le sens de chaque tableau danséest impénétrable, comme les ténèbres où se précipitent ses héros et d’où émergent une spirale suffocante, un instincténergique et une abstraction perfectionniste d’une danse tant stylisée que poétique.El País, Roger Salas, Madrid, 18 novembre 2011Lock fait danser et flotter ses danseurs sans cesse, à une vitesse vertigineuse, dans un étourdissant éventail de variations, etce, dans des cercles de lumière qui s’illuminent spontanément pour être aussitôt déplacés, comme s’ils poursuivaient lesdanseurs et comme si Lock voulait montrer, par cette touche de passion et par l’ombre <strong>du</strong> monde sous-terrain, l’incertitudetotale des protagonistes quant à leur situation et à leur indivi<strong>du</strong>alité.Pourtant, nous sommes sans cesse conscients, et ce, jusqu’à la toute fin, jusqu’à l’ovation qui suit la dernière note de lapartition, qu’il s’agit bien <strong>du</strong> ballet classique résolument ancré dans les temps modernes.Frankfurter Neue Press, Marcus Hladek, Francfort, 26 janvier 2011Lorsqu’on assiste une deuxième fois à ce spectacle, son étourdissant langage chorégraphique (composé de mouvementsasynchrones exécutés à une vitesse incroyable et liés en des combinaisons complexes, difficiles à percevoir à l’œil nu) frappenon seulement par sa maîtrise technique, mais aussi, étrangement, par son émotion. Cette émotivité ne naît pas del’expression des danseurs (ils demeurent impassibles, trop occupés à se concentrer sur l’exécution de leurs mouvements),mais de l’art de Lock comme metteur en scène et chorégraphe. Les pas principaux, établis dès le début, sont combinés dansun jeu de variations et de développements, pro<strong>du</strong>isant un grand éventail d’effets – <strong>du</strong> détachement ironique à un érotismedésespéré.Kommersant, Tatyana Kuznetsova, Moscou, 20 septembre 2011Sa Nouvelle Création (c’est le titre de ce ballet) a bousculé la « nature pépère » <strong>du</strong> Palais <strong>du</strong> Kremlin et de son publicd’habitués par son originalité, marquant ainsi une étape dans l’histoire de l’art contemporain. Le pouvoir artistique de cetteœuvre de Lock dépasse tout ce que l’on a pu voir jusqu’ici. Le Kremlin n’avait jamais vu pareil travail sur pointes.Rossiyskaya Gazeta, Aleksander Firyer, Moscou, 20 septembre 2011Dynamique, virtuose, étrangement belle : la Nouvelle Création a permis à La La La Human Steps, la compagnie canadiennemythique de Lock, de faire sensation en ouverture <strong>du</strong> Festival ImPulsTanz de cette année.Kurier, Silvia Kargl, Vienne, 14 juillet 2011

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