Rapport d'évaluation finale GAL EStuaire de la ... - Réseau Leader

2SommairePréambule............................................................................................................................ 3Partie I – Rappel de la démarche d’évaluation .................................................................. 41-1 Objectifs et déroulement de la démarche .................................................................... 41-2 Le contexte local ......................................................................................................... 5Partie II – L’ancrage du programme LEADER+ au sein du territoire ............................... 8Partie III – Réalisations physiques et financières ............................................................103-1 La stratégie développée / la programmation...............................................................103-2 Les réalisations physiques et financières....................................................................113-3 Le profils des porteurs de projets................................................................................20Partie IV – La coopération .................................................................................................274-1 Le Rallye Jeunes-Entreprises.....................................................................................274-2 Démarche concertée de structuration et de développement des loisirs sportifs depleine nature.....................................................................................................................284-3 « De l’idée au projet ».................................................................................................28Partie V – Partenariat et fonctionnement..........................................................................295-1 Le Comité de Programmation.....................................................................................295-2 Le Comité Technique .................................................................................................315-3 L’animation et la gestion du programme.....................................................................31Partie VI – Conclusion........................................................................................................33Partie VII – Annexes ...........................................................................................................347-1 Liste des personnes auditionnées ..............................................................................347-2 Liste des opérateurs ayant répondu au questionnaire ................................................35Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

3PréambuleCette évaluation a été conduite par le cabinet ARGOSDéveloppement Local (membre du Réseau PLURALIS)pour le compte du Syndicat Mixte pour leDéveloppement Durable de l’Estuaire (SMIDDEST).Nous remercions vivement chacun des acteurs etpartenaires que nous avons rencontré pour leurprécieuse contribution, ainsi que les porteurs de projetsqui ont bien voulu répondre à notre sollicitation.Ils nous ont permis, par leurs apports d’information etpar leur vision du contexte local et du programmeLEADER+, de disposer des éléments nécessaires à laconduite de cette évaluation.Cette étude a été cofinancée par l’Union européennedans le cadre du Programme d’InitiativeCommunautaire LEADER+.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

4Partie I – Rappel de la démarche d’évaluation1-1 Objectifs et déroulement de la démarche1-1-1 Objectifs de l’évaluation finaleLa mission confiée au cabinet ARGOS Développement Local vise au regard des réalisationset résultats à apporter un ensemble d’analyses utiles aux gestionnaires et aux acteurslocaux pour donner des orientations pour l’après 2006, en terme de stratégie etd’organisation.Dans ce cadre, notre intervention vise à : apporter un appui technique dans la conduite de l’évaluation et les élémentsméthodologiques nécessaires, animer cette démarche d’évaluation basée sur le principe de co-évaluation parl’association des acteurs et partenaires du programme, donner un avis externe sur la conduite du programme au niveau local, analyser les effets et impacts du programme, valoriser les résultats de l’évaluation en tirant les enseignements de la mise en œuvredu programme et en dégageant des pistes de développement et d’ouverture pourl’avenir au niveau local.1-1-2 Déroulement méthodologiqueNos investigations ont porté sur :un traitement et une analyse documentaire : plan de développement, comptes rendusdes différents comités, rapports annuels d’exécution, fiches-actions, programmesterritoriaux, revues de presse, rapports issus des contrôles, rapport d’évaluationintermédiaire … une série d’entretiens auprès d’acteurs et de partenaires du programme : des membres privés et publics du Comité de Programmation, les membres de l’équipe d’animation et de gestion, des bénéficiaires ultimes, des partenaires (financeurs ou non) du programme (CNASEA, Région,Départements, …).Un questionnaire à l’attention de l’ensemble des porteurs de projets.Une restitution des premiers travaux a été réalisée lors du Comité de Programmation du9 mars 2007 à Saint-Caprais-sur-Blaye.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

6conjointe de ses membres relative à la qualité du cadre de vie, l’environnement,l’aménagement de l’espace, le tourisme, la culture ou le développement économique en lienavec l’Estuaire de la Gironde.Depuis mi 2002, ce syndicat est maître d’ouvrage du programme LEADER+, dont le thèmefédérateur est la valorisation des ressources naturelles et culturelles.L’architecture du Programme LEADER+ s’organise autour de 5 fiches-actions à vocationterritoriale et 3 fiches-actions sur la mise en œuvre du programme (animation / gestion /évaluation).Son plan de développement s’articule à partir des fiches-actions suivantes : Fiche action n°1 : Animation du programme Fiche action n°2 : Gestion du programme Fiche action n°3 : Evaluation du programme Fiche action n°4 : Soutien aux actions de formation et d’accompagnement vers l’emploi Fiche action n°5 : Soutien aux réalisations à caractère pilote destinées à valoriser lesressources naturelles et culturelles Fiche action n°6 : Soutien à la sensibilisation et à la mise en réseau Fiche action n°7 : Soutien aux réalisations à caractère pilote destinées à accroîtrel’attractivité touristique de l’estuaire Fiche action n°8 : Pôle d’Excellence Rural : Estuaire de la Gironde – L’Univers Nature1-2-2 Des paramètres à prendre en compteLes appréciations portées dans le cadre d’une démarche d’évaluation d’un programmeLEADER+ doivent prendre en considération un certain nombre de paramètres liés aucontexte local, à la vie institutionnelle, réglementaire du programme qui sont de nature àpouvoir influer, directement ou indirectement, positivement ou non, le déroulement duprogramme sur ce territoire.Les paramètres identifiés sont les suivants : des territoires composant le périmètre LEADER+ aux vocations rurales globalementaffirmées, une démarche territoriale « nouvelle » : l’approche “européenne”, avec ses finalités, sesmodalités et ses potentialités bien spécifiques, a nécessité, pour nombre d’acteurs, unephase d’apprentissage et d’appropriation importante, plus ou mois progressive etintégrées à ce jour, la mobilisation de partenaires « privés », la stabilité des équipes (décisionnaires et techniques) durant le déroulement duprogramme LEADER+, l’absence de dégagement d’office depuis le démarrage du programme, une série de contrôles par les autorités compétentes (CNASEA, CICC) qui n’ont pasrelevé d’éléments majeurs dans le déroulement et le suivi du programme LEADER+, l’obtention d’une dotation complémentaire en 2005 d’un montant de 400 000 € pour lesoutien aux réalisations à caractère pilote destinées à accroître l’attractivité touristiquede l’Estuaire, la labellisation, en juin 2006, du projet « Estuaire : l’Univers Nature » comme Pôled’Excellence Rurale (PER).Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

7Enfin, il convient de rappeler que ce programme LEADER+ a fait l’objet en 2005 d’uneévaluation intermédiaire qui a notamment souligné : l’existence d’un raisonnement conduit à l’échelle du périmètre de l’Estuaire dépassantainsi les logiques administratives comme géographiques, la mise en œuvre de réalisations physiques et financières répondant aux principessoutenus par le programme LEADER+.Au terme de cette étude, une série de préconisations fut formulée : ouvrir une réflexion sur la thématique de l’emploi, encourager les partenaires privés, lancer et concrétiser des actions en matière de coopération, mettre en place un groupe prospectif sur l’avenir du territoire, amplifier le travail de valorisation des opérations, se doter d’outils d’évaluation.Aussi, il convient de souligner que les Responsables du programme LEADER+ ont surebondir sur quelques-unes de ces recommandations et les mettre en application dès lesecond semestre 2005.Dans le domaine de la coopération, des avancées très notables sont à relever. Suite à untravail de sensibilisation, deux projets de coopération interterritoriale et un dossier de« L’idée au projet » ont été validés par le Comité National de Sélection.De même, des outils de suivi-bilan ont été élaborés et transmis aux porteurs de projets.Une fiche évaluative contenant des indicateurs de réalisation et de résultat est annexée à laconvention passée avec les bénéficiaires ultimes. Ce questionnaire doit être remis au GALavant paiement du solde.De façon générale, il convient de saluer la démarche générale conduite au sein de ceprogramme LEADER+ quant au recours aux indicateurs, tant sur chaque opérationconduite par l’équipe technique comme les opérateurs, mais aussi au niveau des fichesactionsdu plan de développement. Une information est produite à chaque comité deprogrammation sur le niveau d’atteinte des objectifs.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

8Partie II – L’ancrage du programme LEADER+ au sein duterritoireConsidérer le programme LEADER+ sous l’angle territorial revient tout d’abord à seréinterroger sur la délimitation de son périmètre et les raisons qui ont conduit ce territoire àprésenter finalement cette configuration.Il est important de rappeler que la justification du périmètre de l’actuel programmeLEADER+ repose à la fois sur des considérations géographiques majeures et desparamètres réglementaires d’alors guidant aussi la délimitation du périmètre d’intervention.Ce découpage territorial n’a pas été sans incidence sur l’application au cours du programmede quelques règles administratives. Ces derniers n’ont pas toujours favorisé l’implication detous les territoires au regard notamment de l’adéquation du périmètre LEADER+ et de ceuxdes Pays par exemple.Néanmoins, force est de constater, et chacun des acteurs rencontrés le reconnaît aisément,que le périmètre du programme LEADER+, et au-delà l’estuaire de la Gironde à proprementparler, constitue à présent un bien commun. En effet, nombreux sont les acteurs consultésqui observent aujourd’hui un début de « réappropriation » de l’estuaire par les acteurslocaux comme les habitants. L’appréciation générale qui se dégage, et qui devra seconfirmer dans le temps, est que cet espace qui constituait un « non lieu » redevientprogressivement un espace territorial fréquentable, observable…C’est ainsi que s’est forgé progressivement un « concept estuaire » dans le sens où il nereprésente plus un territoire mystérieux, mais qu’il s’est transformé en pôle dedéveloppement en devenir. Cette évolution dans la perception de l’estuaire est d’autant plusnotable qu’elle s’est bâtie sur un partenariat privé-public relativement informel, nonappréhendé en tant que tel.On peut ainsi observer une convergence d’intérêts privés comme publics vis-à-vis del’estuaire sans qu’aucune réelle démarche d’ensemble n’ait été posée comme cadred’actions. Cette montée en puissance s’est traduite au travers des types de projetssoutenus par le programme LEADER+. La vocation touristique donnée à la dotationcomplémentaire résulte de cette montée en puissance du territoire.A court terme, et constitutivement à cette évolution, il est fort probable que cet estuaire soitdorénavant appréhender comme un véritable objet d’une politique publique d’ensemble quiprenne en compte l’ensemble des volets de son développement et aménagement :environnement, patrimoine culturel, tourisme, loisirs et activités récréatives …Cette évolution résulte de la conjonction d’actions menées ces dernières années tant pardes collectivités publiques, que des initiatives relevant d’opérateurs privés ; ces opérationsayant pu faire l’objet ou non de financements européens issus du programme LEADER+.Un des symboles de cette prise de conscience est la création d’un groupement d’intérêtéconomique : les Gens de l’estuaire.Il apparaît néanmoins que la dynamique d’ensemble portée par le programme LEADER+, etrelayée ou accompagnée parallèlement par d’autres initiatives, a insufflé un mouvement quicommence à produire des résultats tangibles.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

9Ce mouvement des acteurs à l’égard de l’estuaire vient renforcer une avancée qui relèvepour une grande partie de la démarche LEADER+, à savoir la considération de cet espacenon plus comme une frontière, mais désormais comme un lien entre deux rives, deuxdépartements, deux régions …Il est un fait historique et culturel connu de tous que les relations entre les rives gauche etdroite de l’estuaire étaient davantage marquées par un « phénomène de rivalité » que decoopération.Au-delà de cette confrontation (particulièrement forte au niveau des esprits) s’ajoute dessituations territoriales de départ différentes dans le sens où : le Pays Médoc était au démarrage du programme nettement moins avancé dans sesréflexions d’aménagement et de développement territorial que les autres territoires, les secteurs géographiques de la Charente-Maritime, grâce à une impulsion politiqueforte, avaient déjà anticipé sur sa stratégie de développement de leur espace estuarien ; le Pays de la Haute-Gironde s’est inspiré de l’élan donné en Charente-Maritime, pourrapidement se positionner sur sa frange estuarienne.D’un point de vue institutionnel, ce territoire est aujourd’hui « pratiquement » en ordre demarche tant au niveau de sa structuration (ce qui n’était pas forcément le cas jusqu’àrécemment) et de l’envie d’avancer de façon collective. Il est certain que les actionsconduites par les Conseils Généraux, très présents localement, sont de nature à suscitercette mise à niveau territoriale et la capacité que devront avoir ces mêmes acteursinstitutionnels à se projeter dans un futur partagé et non segmenté par quelque considérationque ce soit.Les effets positifs du programme LEADER+ sur le territoire estuarien sont sans conteste uneréalité partagée localement par les acteurs locaux interrogés. Partenariat privé-public,échanges directs ou induits entre des organismes (publics notamment) situés sur deuxdépartements, …, sont autant de facteurs qui ont permis à l’estuaire de retrouver un visagequi ne provoque pas le rejet mais plus l’envie. Cette envie se retrouve à différents niveaux,sous différentes formes. La question qui se pose aujourd’hui est celle de la durabilité del’action entreprise, de son inscription dans le temps.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

10Partie III – Réalisations physiques et financières3-1 La stratégie développée / la programmationLe thème fédérateur choisi dans le cadre de ce programme LEADER+ recueille de la part del’ensemble des parties prenantes un accord général. Cette adhésion résulte assurément del’adéquation entre les enjeux majeurs auxquels sont confrontés l’estuaire de la Gironde et lecontenu du programme.L’analyse de la programmation du programme LEADER+ met tout d’abord en avant le faitque visiblement il n’y a pas eu une pratique et une finalité visant à développer uneconsommation à outrance des crédits européens. S’il n’existe pas de façon exacerbée delogique de consommation de l’enveloppe à tout prix, il n’en demeure pas moins vrai que laperception d’une enveloppe financière à disposition des acteurs du territoire demeure.A l’inverse, il apparaît fortement que le programme LEADER+ a suggéré et accompagné unesérie d’initiatives locales qui marquent des avancées certaines en matière de coopérationet de prise en considération d’enjeux majeurs, ce qui est notamment le cas du SAGE.Mais, il ne faut pas non plus sous-estimer des avancées en termes de : rapprochements d’acteurs (privés et/ou publics), qui se côtoyaient sans forcément serencontrer, et qui aujourd’hui pour certains sont à même d’entrevoir des collaborationssur le terrain, démocratisation de l’usage de l’Estuaire ; passant ainsi d’un usage « d’initiés » à unusage plus collectif et accessible, d’approches plus transversales associant des acteurs à la fois directement concernéspar l’Estuaire et d’autres y voyant aujourd’hui un intérêt.Enfin, il ressort la nécessité de développer une plus grande interaction entre les bénéficiairesultimes étant donné que ceux-ci sont régis par le même projet d’ensemble et concourent enprincipe à la réalisation des mêmes objectifs généraux que sont ceux portés par la stratégiedu programme LEADER+.Cette mutualisation est d’autant plus nécessaire qu’il ressort parfois des perspectivesporteuses de développement qui seraient à accompagner, à consolider et à mieux valoriserpour eux comme pour l’ensemble du programme LEADER+.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

113-2 Les réalisations physiques et financières3.2.1. Etat d’avancement du programmeDepuis l’engagement du programme LEADER+ jusqu’à mars 2007, 127 dossiers ont étéprogrammés pour un montant total de 4 582 634,73 € et 1 659 888,94 € de FEOGA. 8dossiers concernent directement la mise en œuvre du programme : animation, gestionévaluation.Le stade d’avancement de la programmationFin mars 2007, 72,5%de l’enveloppe globaleattribuéeauprogramme LEADER+ont été programmés.S’agissant du voletterritorial, le tauxd’avancement atteint70,1%. Le volet Miseen œuvre duprogramme enregistreun taux de 89,5%.100%80%60%40%20%0%Niveau de programmation (mars 2007)10,5%29,9%27,5%89,5%70,1%72,5%Volet mise en œuvre Volet territorial Totalité duprogrammeProgrammation actuelle Reste à programmerCes taux de programmation tiennent compte à la fois de la dotation complémentaire et de laprésence du Pôle d’Excellence Rurale. La prise en considération du PER influe forcémentsur le rythme de programmation actuel, se traduisant dans les chiffres par un volumefinancier important restant à programmer. Il n’y aurait pas lieu a priori d’être inquiet vis-à-visde ce projet dans le sens où les Conseils Généraux de Gironde et de Charente-Maritimesont particulièrement impliqués et porteurs de ce PER. Ce sont deux opérateurs quimaîtrisent pleinement les conditions de réalisation relevant d’une programmation LEADER+.Si l’on se réfère à la maquettefinancière, l’analyse de laprogrammation par fichesactions met en avant : une sur-programmation dela fiche 5, des fiches actions quiatteignent un taux deprogrammationlégèrement supérieur à50% (fiches 4 et 6).110%100%90%80%70%60%50%40%30%20%10%0%Taux de programmation du plan de développement101,4%90%93,4%72,8%52,4%51,5%55,7%38,5%Action 1 Action 2 Action 3 Action 4 Action 5 Action 6 Action 7 Action 8Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

12Au regard de ces données, il convient assurément de s’interroger sur les motifs qui ontconduit à de tels résultats afin d’en tirer des enseignements pour l’avenir.S’il convient tout d’abord de saluer l’initiative qu’ont eu les rédacteurs de la stratégieLEADER+ à l’époque de pointer la question de l’emploi, et de lui consacrer une fiche-actiondans le plan de développement, on peut avancer l’idée que cette considération de l’emploiformationétait peut-être prématurée par rapport au territoire d’application du programmeLEADER+ et sa capacité d’alors de monter des projets en adéquation avec le contenu de lafiche-action.Cette capacité de montage de projet renvoie à une triple question : d’une part, la présence, puis la mobilisation active d’opérateurs sur ce champ, d’autre part, la « concurrence » qu’a pu exercer le Fond Social Européen sur cettethématique, et enfin, une approche particulière à concevoir dans cette lecture estuarienne duterritoire.Des initiatives de mobilisation des acteurs intervenants dans le domaine de l’emploi et de laformation ont existé, tant de la part de l’équipe d’animation du programme LEADER+,relayée en cela par des questionnements soulevés par les membres du Comité deProgrammation, que par la Mission Locale de la Haute-Gironde. C’est vrai que cetorganisme s’est retrouvé être le seul acteur de cette thématique à siéger au sein du Comitéde Programmation, et qu’il aurait peut être fallu une représentation plus étoffée de ce typed’acteur au sein de cette instance.Néanmoins, cette approche « emploi » du développement de l’estuaire ne doit pas pourautant être évacuée des réflexions locales. En effet, il serait opportun de considérer dequelle façon cette question pourrait être reprise et développée dans un futur projet, et ce enayant davantage une lecture économique du développement estuarien. Le contexte n’étantplus le même, la dynamique des acteurs étant là, il peut être concevable d’avoir uneapproche résolument plus économique (en terme d’activités notamment), et moins uneconsidération « formation » telle que mise en avant actuellement.Plan de développementProgrammatioMontant %financièreAction 1 - Animation du programme 154 500 € 139 116,27 € 90,0%Action 2 - Gestion du programme 106 000 € 99 020,53 € 93,4%Action 3 - Evaluation du programme 30 500 € 22 218,00 € 72,8%Action 4 - Soutien aux actions de formation etd'accompagnement vers les métiers de la valorisation desressourcs naturelles et culturellesAction 5 - Soutien aux réalisations à caractère pilotedestinées à valoriser les ressources naturelles et culturellesMaquette126 000 € 65 964,54 € 52,4%798 000 € 808 889,46 € 101,4%Action 6 - Soutien à la sensibilisation et à la mise en réseau 330 000 € 169 974,86 € 51,5%Action 7 - Soutien aux réalisations à caractère pilotedestinées à accroître l'attractivité touristique400 000 € 222 705,28 € 55,7%Action 8 - Pôle d'Excellence Rurale Estuaire de la Gironde -L'Univers Nature343 000 € 132 000,00 € 38,5%Total 2 288 000 € 1 659 888,94 € 72,5%Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

13Nombre de projets par fiche actionFiche action 81Fiche action 7Fiche action 6Fiche action 5152173Fiche action 4Fiche action 3Fiche action 2Fiche action 123390 10 20 30 40 50 60 70 80Ce constat se retrouve au niveau de larépartition des dossiers par fiches actionsavec une prédominance de la fiche action5 (73 dossiers), se traduisant au niveaufinancier par un montant total deprogrammation de 2,4 M d’€ (soit 59,65%du total) et un montant FEOGAprogrammé de 808 889 € (soit 57,8% dutotal FEOGA).La fiche action n°6 représente 1/5 ème dunombre de dossiers pour 12,1% de laprogrammation FEOGA. Il convient denoter que la fiche action 7 (issue de ladotation complémentaire) a enregistré 15dossiers pour 15,9% de l’enveloppeFEOGA.La programmation FEOGA sur la fiche-action n°5 est nettement supérieure aux prévisionsinitiales (+ 13,8 points). A l’opposé, on note un différentiel négatif pour les fiches actions n°6(-4,2 points), et dans une moindre mesure pour la fiche-action n°4 (-1,4 point). Les fichesactions issues de la dotation complémentaire et du Pôle d’Excellence Rurale enregistrent unretard respectif de 4,1 point et 7 points.Les fiches actions relatives à la mise en œuvre du programme sont proches, à légèrementsupérieur, de leur part initiale.Répartition de la programmation FEOGA50%48,7%40%34,9%30%20%14,4%17,5%10%6,7% 8,4% 4,6% 6% 1,3% 1,3%5,5%4%10,2%13,4% 15% 8%0%Ficheaction 1Ficheaction 2Ficheaction 3Ficheaction 4Ficheaction 5Ficheaction 6Ficheaction 7Ficheaction 8Maquette financièreProgrammationCabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

14Le rythme de programmationL’analyse sur la durée de la programmation souligne une progression continue du rythme dela programmation de dossier.Evolution de la programmation140120100806040200108 992 €5372 237 €23843 912 €581 168 944 €891 382 258 €1101 659 889 €2002 2003 2004 2005 2006 mars-071271 800 000 €1 600 000 €1 400 000 €1 200 000 €1 000 000 €800 000 €600 000 €400 000 €200 000 €- €nb de projetsFEOGA programmé cumulEn ayant enregistré une évolution régulière dans sa programmation, le programmeLEADER+ a assuré ses objectifs au regard du profil de Berlin. Ceci explique en partie le faitqu’il n’ait pas eu à subir de dégagement d’office.Les types de réalisations sur le volet territorialL’analyse de la typologie des réalisations soutenues par le programme LEADER+ faitapparaître : en terme de nombre de dossiers : un nombre équivalent de dossiers relevant de l’animation de projet et del’évènementiel : 21%, 18,5% des dossiers concernent des études, 16,8% de l’investissement. en terme de coût total des projets soutenus : plus de 38% du coût total des projets concernent de l’investissement, les animations de projets et les études viennent ensuite : respectivement17,4% et 16,7%. en terme de FEOGA programmé : un peu moins d’1/3 des crédits européens sont affectés au soutien à desinvestissements, 1/5 ème des fonds européens ont soutenu respectivement de l’animation deprojets (20,8%) et des études (20%).Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

15Types de réalisationsNombre deMontant FEOGACoût totalprojetsprogramméAnimation de projets 25 678 579,81 € 290 576,67 €Etudes 22 707 024,01 € 280 150,11 €Activité d'animation 10 147 259,00 € 49 974,45 €Petits investissements 20 1 561 106,97 € 433 484,45 €Evènementiel 25 525 817,78 € 184 500,66 €Outils de communication 14 427 210,20 € 158 400,38 €Formation 3 14 926,97 € 2 447,42 €Total 119 4 061 924,74 € 1 399 534,14 €Types de réalisationsNombre deMontant FEOGACoût totalprojetsprogramméAnimation de projets 21% 16,7% 20,8%Etudes 18,5% 17,4% 20%Activité d'animation 8,4% 3,6% 3,6%Petits investissements 16,8% 38,4% 31%Evènementiel 21% 12,9% 13,2%Outils de communication 11,8% 10,5% 11,3%Formation 2,5% 0,4% 0,2%Total 100% 100% 100%Ces réalisations sont la traduction de la volonté qu’ont eu les responsables du ProgrammeLEADER+ d’orienter le développement de ce territoire en direction de l’estuaire. En effet,elles s’inscrivent dans un contexte post 2 ème guerre mondiale qui avait conduit les gens duterritoire à se tourner davantage vers les terres que l’espace aquatique. Progressivement,ceux-ci se sont retirés laissant la place à un cercle d’initiés, voire parfois d’acteursprivilégiés dans leurs pratiques professionnelles ou de loisirs.La reconquête progressive de cet espace par d’autres types d’acteurs a permis de faireprendre conscience que ce lieu constitue une véritable richesse faunistique, floristique ouencore patrimoniale.Il manquait néanmoins à ce mouvement deux volets : la vulgarisation et les accès. Tant surl’un comme sur l’autre, le programme LEADER+, par le soutien financier apporté auxprojets, par la dynamique qu’il a su insuffler avec certaines catégories d’acteurs, a contribuéà la structuration de l’estuaire (via les dossiers de créations de pontons par exemple) et à lasensibilisation autour des potentialités locales.Ceci est un travail de longue haleine dans le sens où le programme LEADER+ s’est attaquéà une habitude culturelle locale ancrée. Il s’agit dès lors de faire évoluer des « mentalités deterriens » qui ne voyaient plus dans l’estuaire qu’une frontière et non plus un lien (commecela était le cas par le passé).Cette prise de conscience s’est appuyée dans un premier temps par un soutien à del’évènementiel dont l’innovation ne revêtait pas toujours une dominante première, maisobéissait à une logique et une cohérence d’ensemble. Parallèlement, s’est conduite uneréflexion sur les équipements structurants dont devait se doter l’estuaire (dont les études etautres réalisations sur les ports). Il était effectivement important de conforter l’approchesensibilisation par des moyens matériels, fussent-ils ciblés.Il importe à présent d’accompagner cette dynamique par un argumentaire sur les raisons defranchir l’estuaire ; d’où la nécessité de conduire une réflexion d’ensemble sur les vecteurs,Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

16les secteurs qui sont susceptibles de faire traverser le fleuve : la gastronomie et le milieuviticole, le patrimoine, etc. Cette volonté de promouvoir une autre vision de l’estuaire et deson développement est également perceptible dans le soutien apporté aux activitésnautiques et de loisirs.La conjonction du soutien à des équipements et à des activités amène aujourd’hui àconstater de véritables avancées locales en termes de sites à vocation touristique tels queVitrezay ou encore du Verdon, favorisés en cela par des atouts d’ores et déjà existants(présence d’un public captif de part l’existence de places ou encore d’une école de voile).D’autres sites sont en devenir (Lamarque, Pauillac,…), ou prenne des formes un peudifférentes (Bourg, Blaye, …).Les types de résultats attendus sur le volet territorialL’analyse des types de résultats attendus en soutenant les projets met en évidence : une concentration des moyens très nette à deux types de résultats attendus : l’augmentation de l’offre touristique : 33,9% des crédits FEOGA pour 35projets, la sensibilisation des citoyens : 26,4% des crédits FEOGA pour 40 dossiers. des soutiens importants à deux volets complémentaires à ceux cités précédemment : la structuration de l’offre touristique : 15,4% des crédits européens pour 14dossiers, la valorisation du patrimoine : 14,8% de l’enveloppe programmée pour 15dossiers.Types de résultats attendus Nbre de projets Coût total Montant FEOGAAugmentation de l'offre touristique 29,4% 35,8% 33,9%Emploi 7,6% 3,5% 4,7%Mise en réseau 2,5% 1,7% 2,2%Mise en réseau / structuration de l'offre touristique 1,7% 1,4% 1,3%Promotion des ressources locaux 0,8% 1,8% 1,3%Sensibilisation des citoyens 33,6% 25,9% 26,4%Structuration de l'offre touristique 11,8% 13,9% 15,4%Valorisation du patrimoine 12,6% 16,0% 14,8%Total 100% 100% 100%Types de résultats attendus Nbre de projets Coût total Montant FEOGAAugmentation de l'offre touristique 35 1 453 617,84 € 475 018,62 €Emploi 9 141 305,81 € 65 964,54 €Mise en réseau 3 68 412,89 € 30 259,24 €Mise en réseau / structuration de l'offre touristique 2 58 636,40 € 17 831,27 €Promotion des ressources locaux 1 72 708,11 € 18 140,67 €Sensibilisation des citoyens 40 1 050 753,15 € 369 082,33 €Structuration de l'offre touristique 14 564 695,22 € 216 033,86 €Valorisation du patrimoine 15 651 795,32 € 207 203,61 €Total 119 4 061 924,74 € 1 399 534,14 €Il apparaît clairement que les deux finalités majeures poursuivies par le programmeLEADER+ ont visé à la fois : l’être humain dans son rapport avec son environnement : la volonté de faire partagerune richesse d’émotions possibles à partir de l’estuaire, de l’eau, d’une naturepréservée, tout en replaçant le territoire dans une perspective économique en soutenant untourisme raisonné.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

17Sur ce dernier point, si les opérations en matière d’image sont d’ores et déjà engagées, ildemeure encore un vaste chantier de réflexions à organiser. Il n’existe pas encore une offrestructurée de produits combinés, qui appellent à fréquenter cet espace.Enfin, il apparaît encore plus important aujourd’hui qu’hier que la finalité économique, ausens large, soit dorénavant posée comme enjeu de premier rang, ce à quoi la dotationcomplémentaire axée sur l’attractivité touristique avait commencé de répondre. Cetteperspective doit être abordée en plaçant comme moyen principal et transversal la questiondu partenariat privé-public. Il serait dommageable de faire fi de cette opportunité qui s’offreà l’estuaire, ses territoires et ses acteurs.Les indicateurs de réalisation et de résultatsLe plan de développement du programme LEADER+ identifie une série d’indicateurs deréalisation et de résultats. Ces éléments de mesure sont le reflet de l’action entreprise par leprogramme LEADER+. Fin décembre 2006, ce sont 22 emplois directs qui ont été créés oumaintenus grâce au soutien financier du programme LEADER+, avec un taux d’atteinte desobjectifs en matière d’emploi de 47,8%. Toutefois, en considérant les projets prévus en2007, il est possible d’estimer que le nombre total d’emplois directs créés oumaintenus grâce au programme LEADER + s’élèvera au final à 30, ce qui est jugépositif.Globalement, il ressort des niveaux de réalisation très variables selon les fiches actions. Eneffet, s’il convient de souligner que le soutien apporté par le programme LEADER+ a permisde satisfaire les objectifs fixés en matière d’actions de sensibilisation, le constat estdavantage mesuré s’agissant de l’implication de publics en insertion au sein des opérations.Au-delà des chiffres, il convient de souligner combien le GAL est particulièrement attaché àcette question de l’emploi. Aussi, il convient de considérer que l’action entreprise à ce jourse veut avant tout une première approche de cette thématique sous un format différent del’ensemble des opérations existantes et portées par les acteurs de l’emploi, l’insertion et laformation.Fiche 4Fiche 5Fiche 6Fiche 7Fiche 8Indicateurs Objectifs RéalisationsTauxd’atteinteRéalisationNombre de modules de formation créés 4 0,32 8%Nombre de bénéficiaires de formation 50 5 10%Résultats Nombre d’emplois créés ou pérennisés 15 4 27%RéalisationNombre de jeunes ou de femmes eninsertion participant au projet30 6 20%Nombre de jeunes ou de femmes participantau projet50 140 100%Résultats Nombre d’emplois créés ou pérennisés 30 13 44%Nombre d’études menées 8 3 38%Réalisation Nombre d’actions de sensibilisationréalisées6 18 100%Résultats Nombre d’emplois créés ou pérennisés 1 3 100%RéalisationNombre de jeunes ou femmes en insertionparticipant au projet20 0 0%Nombre d’actions de promotion du territoireréalisées5 3 20%Résultats Nombre d’emplois créés ou pérennisés 10 2 20%RéalisationNombre de sites touristiques créesrespectueux des environnements fragiles2Résultats Nombre d’emplois créés ou pérennisés 8Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

183.2.2. Approche du financement du volet territorialLes financeursL’analyse du financement global desprojets programmés (subventions etautofinancement) fait apparaître queles contributions « directes »provenant des porteurs de projets(au titre de l’autofinancement)constituent la première source definancement du programmeLEADER+ avec une participation à lahauteur de 36,1% (avec un montanttotal de 1,4 M d’€).L’Union Européenne contribue aufinancement du programme à lahauteur de 35,5%.FinanceursProgrammation financièreMontant %Union européenne 1 399 534,14 € 35,5%Etat 159 294,65 € 4,0%Régions 355 038,47 € 9,0%Départements 448 247,70 € 11,4%Collectivités locales 26 328,95 € 0,7%Autre public 91 339,48 € 2,3%Autres collectivités 10 404,80 € 0,3%Fonds privés 26 220,00 € 0,7%Autofinancement 1 424 484,25 € 36,1%Total 3 940 892,44 € 100%Les subventions publiques (hors Union Européenne) représentent 27,7% des financementstotaux.L’effet de levier des fonds européens est de 1 à 1,8. C'est-à-dire que pour 1 € de FEOGAdépensé, le territoire a apporté pour contrepartie 1,8 €. Dans ce rapport, l’effet de levier surles financements issus directement des porteurs de projet est de 1 €.Le volet territorial : les subventionsConcernant les subventions, plus de55% d’entre elles proviennent de l’Unioneuropéenne (pour un montant total de1 399 534 €).43,3%Répartition des subventions sur le volet territorial1,0%Financeurs Montant programméUnion européenne 1 399 534,14 €Secteur public (hors UE) 1 090 654,05 €Secteur privé 26 220,00 €Dans le détail, le programme territorialest co-financé : d’abord par l’Union européenne :35,5%, puis par les collectivitésdépartementales et régionales: 11,4%et 9%.Il convient de noter le faible taux departicipation de l’Etat (4%) et descollectivités locales du périmètre(communes et communautés decommunes) qui s’élève à 1%.55,6%Union européenne Secteur public (hors UE) Secteur privé40%30%20%10%0%Répartition des co-financeurs dans le volet territorial35,5%Unioneuropéenne4%9%11,4%0,7%2,3%Etat Régions Dép. Col. Loc. Autre public Autrescollectivités0,3% 0,7%FondsprivésCabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

19Le volet territorial : l’autofinancementAvec un montant total de 1 424 484,25 €,les contributions directes issues desporteurs de projets se répartissent de lafaçon suivante : les syndicats mixtes : 29%, dont leSMIDDEST (19,3%, pour un montant de275 051 €). Pour ce dernier,l’autofinancement provient desDépartements (2/3) et des régions (1/3), les conseils généraux : 21,9%, les associations : 13,3%, les collectivités communales etintercommunales : respectivement11,7% et 11,1%.Porteurs de projets Montants %Conseils généraux 311 856,00 € 21,9%Communautés de communes /Communauté d'agglomération157 492,50 € 11,1%Communes 166 745,03 € 11,7%Syndicats mixtes 413 775,59 € 29,0%Conseil Régional 10 544,35 € 0,7%Associations 190 070,34 € 13,3%Entreprise 127 500,00 € 9,0%Particuliers 5 070,51 € 0,4%Etablissements publics 41 431,00 € 2,9%Total 1 424 485,32 € 100%Volet territorial : le financement global (subvention et autofinancement)L’approche consolidée des financements meten exergue les poids respectifs de chacundes co-financeurs : le secteur public (hors Unioneuropéenne) : 55,1% du financement totaldu volet territorial, l’Union européenne avec 35,5% dufinancement, le secteur privé : 9,4%Financeurs Montant programméUnion européenne 1 399 534,14 €Secteur privé 371 282,85 €Secteur public (hors UE) 2 170 075,45 €Total 3 940 892,44 €Répartition des contributions financières totales35,5%55,1%9,4%Union européenne Secteur privé Secteur public (hors UE)Volet mise en œuvre du programme : animation, gestion et évaluationLe financement du volet Mise en œuvre duprogramme se répartit de façon égale entrel’Union européenne et le SMIDDEST. Soncoût total s’élève à ce jour à 520 710,32 €.Financeurs Montant %Union européenne 260 355,16 € 50%SMIDDEST 260 355,16 € 50%Total 520 710,32 € 100%Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

203-3 Le profils des porteurs de projets3.3.1. La perception des porteurs de projetsLes répondantsAu 10 avril 2007, 14 questionnaires reçus permettent de faire un bilan qualitatif des actionset projets menés jusqu’alors sur le territoire programme LEADER+. Parmi les répondants,on compte sept associations, cinq collectivités territoriales, un établissement public et unsyndicat mixte.Le montage de l’opérationDans leur grande majorité, les porteurs de projets ont jugé que l’appui technique de l’équiped’animation leur a été utile (pour 10 d’entre eux) et suffisante (pour 9 d’entre eux). Mais seuls6 d’entre eux considèrent que l’aide apportée est accessible.De façon globale, soit 12 porteurs de projets sur 14, ils sont tout à fait ou plutôt satisfaits del’appui technique reçu. Ils mettent en avant, « un appui technique réactif et efficace », « laclarté et la précision des réponses », des techniciens « à l’écoute des besoins » et enfin« l’assistance téléphonique efficace ». De ce fait, il ne leur semble pas nécessaired’envisager d’autres modalités d’appui (pour 9 porteurs de projets – 5 non réponses).En ce qui concerne les opérations menées, pour la moitié d’entre elles, il s’agit d’opérationsponctuelles, qui s’inscrivent dans le projet plus global des structures porteuses du projet(pour 10 d’entre elles). Dans leur grande majorité (pour 11 d’entre elles), ces opérations nefont pas suite à des opérations précédentes et ne sont pas inspirées d’actions précédentes(pour 13 d’entre elles). La moitié des porteurs de projets qui ont répondu compte une seuleopération co-financée par LEADER+ depuis 2002.8 porteurs de projets sur 14 ont prévu un dispositif d’évaluation de leur opération. Il s’agit leplus souvent d’un bilan de fréquentation (lorsque l’opération est une manifestation) ou d’unbilan qualitatif et quantitatif de fin de projet avec les partenaires de l’opération.8 porteurs de projet sur 14 considèrent que la pérennité de leur opération est tout à fait ouplutôt assurée.La gestion du programme LEADER+Les porteurs de projets ont essentiellement eu connaissance du programme LEADER+ etdes possibilités de financements par le SMIDDEST (pour 10 d’entre eux), puis par leurréseau professionnel (pour 4 d’entre eux). Le réseau personnel, le Pays, les collectivitéslocales, le milieu associatif sont cités de façon nettement plus marginale.En ce qui concerne la communication, même si la plupart des porteurs de projets considèreque les différents outils utilisés ont permis à tous d’être informés, ils jugent malgré tout quel’information est insatisfaisante, que LEADER+ est resté confidentiel tout en reconnaissantqu’il est difficile de communiquer sur ce type de programme européen.9 porteurs de projets sur 14 ont informé d’autres porteurs de projets essentiellement desassociations.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

21En ce qui concerne l’instruction et la gestion du dossier LEADER+, bien que les porteurs deprojets estiment que le dossier a été plutôt difficile à monter, les délais de traitement, ladisponibilité des techniciens et les délais de paiement leur ont semblé satisfaisants et lesexigences administratives globalement acceptables.Le partenariat entre acteurs publics et privés posé comme principe d’organisation du comitéde programmation est jugé très positivement qu’il s’agisse de l’adaptation au contexte local,du consensus qui s’en dégage, du maintien d’une certaine cohérence, de la stimulation desinitiatives locales ou encore de la meilleure prise en compte des porteurs de projets.Les effets et impactsLa contribution à l’animation du territoire, la valorisation des ressources locales, laréappropriation du territoire par les habitants et la construction de l’identité du territoire sontles 4 principaux impacts des opérations sur le territoire de l’Estuaire mis en avant par lesporteurs de projets.Parallèlement, selon les porteurs de projets, les impacts pour leur propre structure se situentplutôt au niveau de l’amélioration de la notoriété, du développement de la structure et de laconsolidation des emplois.Le programme LEADER+ a essentiellement permis aux porteurs de projets de développer denouveaux partenariats avec les collectivités locales ou d’autres partenaires publics. Dans lemême temps, les porteurs de projets déclarent dans leur grande majorité de ne pas avoirmodifié leur méthode de travail ni avoir développé de nouveau partenariat avec despartenaires privés.En terme d’impacts sur le territoire, le programme LEADER+ est jugé globalementpositivement. Notamment, les porteurs de projets considèrent qu’il a permis de répondre auxattentes et aux besoins locaux, de stimuler de nouveaux projets et de favoriser ledéveloppement de synergies entre acteurs.8 porteurs de projets sur 14 estiment que leur opération a contribué au développementd’autres projets et que certains éléments de leur opération ont inspiré d’autres expériences.En ce qui concerne les répercussions des opérations sur des thèmes spécifiques, ce sonttout d’abord la viabilité économique et la qualité de la vie ainsi que l’utilisation desressources du territoire qui sont mentionnées. L’environnement et la situation des femmes etdes jeunes étant moins souvent cités.Par le biais de LEADER+, selon la très grande majorité des porteurs de projets, l’image del’Union Européenne semble tout à fait valorisée. Elle apparaît ainsi « moins institutionnelle »et « plus proche des habitants » en soutenant des projets, parfois portés par de petitesstructures, et qui participent au développement des territoires.Parmi les attendus prioritaires développés par l’Union Européenne dans le cadre duprogramme LEADER+, les porteurs de projets retiennent surtout les démarches pilotes etl’innovation ainsi que l’implication des acteurs privés (entreprises, associations,particuliers,…) dans les décisions concernant la gestion des politiques publiques. Enfin, ilsse déclarent en majorité (9 sur 14) plutôt ou tout à fait intéressé par les projets conduits enmatière de coopération interterritoriale et/ou transnationale.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

22Le caractère déterminant de l’aidePour la majorité des porteurs de projets (soit 8 porteurs) leur opération n’aurait pas pu voir lejour sans LEADER+. Pour ces porteurs l’apport financier a été réellement déterminant pourle montage de l’opération ainsi que la mise en réseau de partenaires. Les porteurs pourlesquels l’apport de LEADER+ n’a pas été aussi déterminant considèrent que leur opérationaurait pu bénéficier d’autres sources de financement.Pour la portée générale des opérations mises en œuvre, il semble que LEADER+ ait surtoutpermis aux différentes structures de réaliser leur opération dans de meilleurs conditions, dedévelopper une opération de plus grande qualité et enfin d’étendre leur réseau departenaires et de relations de travail. Globalement, sans l’aide de LEADER+, les structuresauraient surtout cherché à réduire leur projet et à trouver d’autres sources de financementset n’auraient pas pu le réaliser grâce à leur fonds propres ni grâce à un recours plus massifau bénévolat. Cinq d’entre elles déclarent qu’elles auraient abandonné le projet.Approche territoriale de la stratégieLes porteurs de projets ont aujourd’hui globalement le sentiment de mieux identifier leterritoire de l’Estuaire. Dans le même temps, ils estiment que le programme et le soutienapporté à des opérations comme la leur a permis de construire un territoire pertinent pour ledéveloppement environnemental dans un premier lieu, puis social et économique endeuxième lieu pour leur territoire. Selon eux, ces répercussions se situent principalement auniveau de l’Estuaire, puis du Pays et enfin au niveau des communautés de communes.La totalité des porteurs de projets jugent la thématique « Valorisation des ressourcesnaturelles et culturelles » choisie par le GAL tout à fait ou plutôt pertinente.Et demainDans l’hypothèse de l’engagement d’un futur programme LEADER, les propositions les plussouvent mentionnées par les porteurs de projets concernent la poursuite d’undéveloppement s’appuyant sur les ressources culturelles et naturelles du territoire (quicontribuent à « le faire découvrir » et à « valoriser les identités locales »). L’environnementest la deuxième thématique la plus citée, certains parlant de « valorisation durable » desressources locales, d’autres citant plus précisément « la préservation des bordures derivières et des zones humides ».Quant aux domaines ou acteurs cibles à privilégier, les réponses sont très variées et aucunethématique précise s’en dégage : le tourisme, l’agriculture, l’espace rural,… tout encontinuant à s’adresser à l’ensemble des acteurs (Pays, communautés de communes,opérateurs privés,…).Enfin, les structures souhaitent d’une manière générale poursuivre leur activité voire ladévelopper chacun dans leur domaine : insertion, culture, animation à visée touristique,…Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

233.3.2. La typologie des bénéficiaires ultimes (volet territorial)Le profil des porteurs de projetsDepuis le début de la programmation, ce sont 52 porteurs de projets différents qui ont étésoutenus pour un total de 119 opérations territoriales.Maîtres d'ouvrageProjets Coût total FEOGA programméNombre % Volume % Volume %ASA du petit Marais de Blaye 1 0,8% 33 212,92 0,8% 13 285,16 € 0,9%Ass Cantonale de solidarité et d'aide à l'insertion 1 0,8% 1 488,37 0,04% 431,63 € 0,03%ASSA Barzan 1 0,8% 38 183,46 0,9% 15 273,38 € 1,1%Association AGERAD 1 0,8% 26 710,00 0,7% 13 355,00 € 1,0%Association culturelle de Lacanau 2 1,7% 66 155,31 1,6% 22 850,52 € 1,6%Association Oxygène 1 0,8% 8 507,00 0,2% 6 805,60 € 0,5%Association Renaissance des cités d'Europe 1 0,8% 73 329,58 1,8% 16 209,60 € 1,2%Association Saint-Georges Voiles 2 1,7% 69 360,00 1,7% 24 191,00 € 1,7%AssociationPétronille Patrimoine et Découverte 2 1,7% 16 714,54 0,4% 5 885,82 € 0,4%CDC canton de Blaye 3 2,5% 15 619,00 0,4% 5 913,20 € 0,4%CDC canton de Bourg 4 3,4% 97 207,33 2,4% 32 495,00 € 2,3%CDC Estuaire 6 5,0% 125 183,56 3,1% 47 748,65 € 3,4%CDC Médoc estuaire 1 0,8% 46 731,00 1,2% 18 400,00 € 1,3%CDC Pointe Médoc 2 1,7% 68 800,00 1,7% 27 520,00 € 2,0%Cercle nautique de Meschers 1 0,8% 5 206,26 0,1% 818,42 € 0,1%Cercle nautique du Verdon 2 1,7% 21 890,88 0,5% 8 705,33 € 0,6%Chantiers-Théâtre de Blaye 2 1,7% 27 676,00 0,7% 13 308,00 € 1,0%Comité Départemental d'aviron de la Gironde 2 1,7% 13 561,01 0,3% 3 461,01 € 0,2%Comité Départemental de canoë kayak de la Gironde 3 2,5% 33 903,62 0,8% 11 779,12 € 0,8%Comité Départemental de voile de la Gironde 3 2,5% 86 391,20 2,1% 26 436,00 € 1,9%Communauté d'Agglomération du Pays Royannais 1 0,8% 29 808,94 0,7% 4 471,34 € 0,3%Commune de Blaye 1 0,8% 135 009,43 3,3% 40 502,83 € 2,9%Commune de Lamarque 1 0,8% 136 336,00 3,4% 40 900,80 € 2,9%Commune de Lansac 1 0,8% 119 999,92 3,0% 14 800,00 € 1,1%Commune de Macau 2 1,7% 49 006,47 1,2% 19 602,00 € 1,4%Commune de Meschers 1 0,8% 14 440,00 0,4% 5 776,00 € 0,4%Commune de Mortagne sur Gironde 2 1,7% 65 522,32 1,6% 26 208,93 € 1,9%Commune de Pauillac 1 0,8% 58 944,05 1,5% 23 577,00 € 1,7%Commune de Vertheuil en Médoc 2 1,7% 62 875,00 1,6% 21 750,00 € 1,6%Conseil Régional Aquitaine 1 0,8% 30 127,24 0,7% 12 050,89 € 0,9%Conseil Général Charente-Maritime 4 3,4% 353 049,75 8,7% 133 168,10 € 9,5%Conseil Général Gironde 4 3,4% 644 652,08 15,9% 219 668,08 € 15,7%Conservatoire de l'Estuaire de la Gironde 7 5,9% 62 348,49 1,5% 29 322,66 € 2,1%Coordination historique et archéologique du Médoc 1 0,8% 6 538,00 0,2% 2 615,20 € 0,2%David DE SOUZA 1 0,8% 6 200,60 0,2% 930,09 € 0,1%Emulation nautique de Bordeaux 1 0,8% 10 341,00 0,3% 4 136,40 € 0,3%Le théâtre du passeur 1 0,8% 2 696,21 0,1% 696,21 € 0,0%Le théâtre du tabouret 1 0,8% 7 998,44 0,2% 3 135,24 € 0,2%Les chantiers théâtre de Blaye et de l'Estuaire 1 0,8% 88 623,21 2,2% 34 775,75 € 2,5%Mission locale de la Haute Gironde 3 2,5% 69 035,84 1,7% 32 293,52 € 2,3%Musée du Louvre 1 0,8% 100 000,00 2,5% 40 000,00 € 2,9%Office de tourisme de Mortagne 1 0,8% 5 519,98 0,1% 2 028,00 € 0,1%Office de tourisme du canton de Blaye 1 0,8% 19 793,00 0,5% 7 755,20 € 0,6%Pays Médoc 1 0,8% 24 027,60 0,6% 14 416,56 € 1,0%SARL Le Refuge 1 0,8% 150 000,00 3,7% 22 500,00 € 1,6%SMIDDEST 23 19,3% 583 897,99 14,4% 218 660,52 € 15,6%Station nautique du pays Royannais 2 1,7% 34 720,72 0,9% 13 132,71 € 0,9%Syndicat Mixte d'Aménagement de l'Estuaire 1 0,8% 25 900,00 0,6% 10 360,00 € 0,7%Syndicat Mixte pour la valorisation du site du Fâ 5 4,2% 184 144,27 4,6% 59 796,76 € 4,3%Syndicat Mixte pour l'animation du site de Talmont 2 1,7% 64 901,32 1,6% 18 660,00 € 1,3%Syndicat Viticole de Margaux 1 0,8% 10 862,03 0,3% 4 344,81 € 0,3%Thierry TEILLET 1 0,8% 7 238,00 0,2% 1 085,70 € 0,1%Voiles traditionnelles de Haute-Saintonge 1 0,8% 3 080,80 0,1% 1 540,40 € 0,1%Total 119 100% 4 043 469,74 100% 1 399 534,14 € 100%Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

24Les 52 porteurs de projets se répartissent ainsi : 24 maîtres d’ouvrages privés, 28 maîtres d’ouvrages publics.soit pratiquement un équilibre dans la typologie privé / public au niveau des porteurs deprojets.On relève néanmoins une prédominance d’acteurs publics dans le nombre de dossiersprogrammés : 58,8% des dossiers territoriaux, 75,5% du FEOGA programmé.Type de porteurs de projetProjets territoriaux Coût total FEOGA programméNombre % Volume % Volume %Privé 49 41,2% 1 006 826,47 € 24,8% 343 087,48 € 24,5%Public 70 58,8% 3 055 098,27 € 75,2% 1 056 446,66 € 75,5%Total 119 100% 4 061 924,74 € 100,0% 1 399 534,14 € 100%Dans le détail, on observe que : ce sont les associations qui portent le plus grand nombre de projets : 38,7%, viennent ensuite les syndicats mixtes (26,1%), dont surtout le SMIDDEST (19,3%projets), et dans une moindre mesure les communautés de communes (13,4%) et les Conseilsgénéraux (6,7%).Statut des maîtres d'ouvrageProjets territoriaux Coût total Montant FEOGANombre % Volume % Volume %Association 46 38,7% 843 387,87 20,8% 318 571,69 22,8%Conseil Général 8 6,7% 997 701,83 24,6% 352 836,18 25,2%Communauté d'Agglomération 1 0,8% 29 808,94 0,7% 4 471,34 0,3%Commune 12 10,1% 659 974,56 16,2% 200 253,56 14,3%Entreprise 1 0,8% 150 000,00 3,7% 22 500,00 1,6%Communauté de Communes 16 13,4% 372 455,89 9,2% 132 076,85 9,4%Etablissement public 1 0,8% 100 000,00 2,5% 40 000,00 2,9%Conseil Régional 1 0,8% 30 127,24 0,7% 12 050,89 0,9%Particulier 2 1,7% 13 438,60 0,3% 2 015,79 0,1%SMIDDEST 23 19,3% 583 897,99 € 14,4% 218 660,52 € 15,6%Syndicat Mixte 8 6,7% 281 131,82 6,9% 96 097,32 € 22,5%Total 119 100% 4 061 924,74 100% 1 399 534,14 100%7 porteurs de projets sont particulièrement présents au niveau des bénéficiaires utiles : le SMIDDEST : 23 projets pour 15,6% du FEOGA programmé, le Conservatoire de l’Estuaire : 7 projets pour 2,1% du FEOGA programmé, le Conseil Général de la Gironde : 4 projets pour 15,7% du FEOGA, le Syndicat Mixte pour la valorisation du site du Fâ : 5 projets pour 4,3% du FEOGA, le Conseil Général Charente-Maritime : 4 projets pour 9,5% du FEOGA.Au regard du seul aspect lié à la nature de ces porteurs de projets, la question qui peut seposer réside dans le fait de savoir en quoi le côté émergence territoriale est possible lorsquece sont de telles institutions qui sont présentes. Quelle est la part réelle d’initiativesnouvelles issues d’acteurs du territoire ?Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

25A cette interrogation, on pourrait dans un premier temps estimer que le secteur public àcaractère « institutionnel »a perçu dans le programme LEADER+ l’opportunité de cofinancementsd’opérations qui dans le temps auraient pu voir le jour.Dans un second temps, et c’est davantage cette lecture que nous privilégions, il fauttoujours conserver à l’esprit à la fois la configuration territoriale de cet estuaire conjuguée àla capacité des acteurs locaux d’agir, tant en terme de couverture territoriale que decapacité de montage (ingénierie), de portage (technique, humain et financier) d’opérationsqui, au final, présentent une transversalité géographique à l’estuaire.Les destinataires des fonds européensLa répartition de l’enveloppe FEOGA est la suivante : les Conseils Généraux : 25,2% les associations et les syndicats mixtes : respectivement, 22,8% et 22,5%, puis les communes et communautés de communes : 14,3% et 9,4%.La localisation géographique des porteurs de projetS’agissant de la localisation géographique des porteurs de projets, il ressort que 64,2% desporteurs de projets ont une implantation locale (soit 67,2% des projets territoriaux) sur lepérimètre du Programme LEADER+.Communes d'implantationNombre deporteurs de projetsNombre deprojetsArsac 1 1Barzan 1 1Blaye 9 43Bourg 2 4Braud et Saint-Louis 1 6Gauriac 1 1Lamarque 1 1Lansac 1 1Le Verdon-sur-Mer 2 2Lesparre 1 1Macau 1 2Margaux 1 1Meschers-sur-Gironde 2 2Mortagne-sur-Gironde 2 3Pauillac 2 2Saint-Androny 1 1Saint-Aubin de Blaye 1 1Saint-Georges-de-Didonne 1 2Saint-Laurent Médoc 1 1Soulac-sur-Mer 1 2Vertheuil-en-médoc 1 2Communes du périmètre LEADER+ 34 80Blaignan 1 1Bordeaux 8 18Coutras 1 1La Rochelle 3 11Lacanau 1 2Paris 1 1Royan 2 3Saint-Romain-de-Benet 1 1Saint-Yzan-de-Soudiac 1 1Communes hors périmètre LEADER+ 19 39Total 53 119Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

26La couverture territoriale des projetsConcernant la couverture territoriale des projets (hormis les actions relevant du volet miseen œuvre) : 43 projets ont pour « répercussions territoriales » directes le périmètre communal, 47 projets concernent plus commune, 29 projets pour périmètre d’influence celui du programme LEADER+.Couverture territorialeCoût total FEOGA programmé Dossiers programmésMontants % Montants % Nombre %Périmètre LEADER+ Estuaire 753 267,99 € 18,5% 297 811,81 € 21,3% 29 24,4%Plusieurs communes 1 607 589,97 € 39,6% 521 052,00 € 37,2% 47 39,5%Territoire communal 1 701 066,78 € 41,9% 580 670,85 € 41,5% 43 36,1%Total 4 061 924,74 € 100% 1 399 534,66 € 100% 119 100%Le détail de la couverture territoriale (par Pays 1 ) des projets soutenus montre : en nombre de projets : un nombre plus élevé de projets concernant uniquement le Pays de la Haute-Gironde (33), un ¼ des projets porte sur l’ensemble du périmètre LEADER+ (29 opérationsconduites par le SMIDEST), viennent ensuite le Pays Médoc (20 actions) et le Pays Royannais (16 actions), il est intéressant de relever que 17 projets ont concerné 2, voire 3 Pays (dont 11sur le périmètre Haute-Gironde – Médoc). en montant FEOGA programmé : plus d’un 1/5 ème des crédits programmés sont allés respectivement sur le Paysde la Haute-Gironde et sur le périmètre LEADER+, le Pays Médoc a bénéficié de 18,4% ; le Pays Royannais récoltant 13,9% descrédits européens, il est à noter que les projets consacrés aux îles de l’estuaire ont bénéficié de13% des crédits européens.Au regard de ces données et de la couverture géographique du périmètre LEADER+, il sedégage une photographie relativement équilibrée dans la diffusion du programme LEADER+(et de ses crédits).Couverture territoriale des projets par Pays (zone LEADER+) :Territoires (zone LEADER+)Coût total FEOGA programmé Nombre de projetsMontant % Montant % Nombre %Iles de l'estuaire 604 850,00 14,9% 181 925,00 13,0% 3 2,5%Pays Haute-Gironde - Pays Haute-Saintonge 58 784,75 1,4% 24 838,60 1,8% 2 1,7%Pays Haute-Gironde - Pays Haute-Saintonge - Pays Royannais 40 023,72 1,0% 15 253,71 1,1% 2 1,7%Pays Haute-Gironde - Pays Médoc 293 212,35 7,2% 101 317,80 7,2% 11 9,2%Pays Haute-Gironde - Pays Médoc - Pays Haute-Saintonge 42 099,20 1,0% 16 839,68 1,2% 1 0,8%Pays Haute-Gironde - Pays Royannais 5 519,98 0,1% 2 028,00 0,1% 1 0,8%Pays Haute-Gironde 964 108,75 23,7% 306 850,21 21,9% 33 27,7%Pays Haute-Saintonge 3 080,80 0,1% 1 540,40 0,1% 1 0,8%Pays Médoc 726 016,97 17,9% 256 980,60 18,4% 20 16,8%Pays Royannais 570 960,23 14,1% 194 148,33 13,9% 16 13,4%Périmètre Estuaire Leader+ 753 267,99 18,5% 297 811,81 21,3% 29 24,4%Total 4 061 924,74 100% 1 399 534,14 100% 119 100%1 En fonction de la couverture territoriale du projet, nous avons rattaché chacune des communes à son Pays d’appartenance(Pays Haute-Gironde, Pays Médoc, Pays Roynnais et Pays Haute-Saintonge).Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

27Partie IV – La coopérationLes différentes réflexions conduites en matière de coopération ont permis d’aboutir auxinitiatives suivantes : le recrutement d’une stagiaire durant le second semestre 2005, l’organisation d’une journée d’information sur la coopération le 22 novembre 2005, deux projets de coopération interterritoriale, un dossier « De l’idée au projet ».4-1 Le Rallye Jeunes-EntreprisesValidé le 21 décembre 2005 par le Comité National de Sélection, cette opération s’estdéroulée de mars à juillet 2006. Ce projet a associé les partenaires suivants :Groupe d’Action Locale (GAL)GAL Estuaire de la GirondeGAL Haute-SaintongePartenairesMission locale de la Haute GirondePAIO (Permanence d’Accueil,d’Information et d’Orientation) de JonzacLa dotation FEOGA obtenue s’élève à 30 077 €.Ce projet de coopération consiste en l’organisation d’un rallye Jeunes-Entreprises ayantpour objectif la découverte par les jeunes des entreprises, des métiers et particularitéslocale de la Haute-Gironde et de la Haute-Saintonge.Cette opération a visé à mettre en place des actions dynamiques et originales permettant àdes jeunes d’entrer en relation avec le monde économique local : le rallye est organisé par des jeunes, il favorise les découvertes et les rencontres, il facilite les échanges et la connaissance du bassin économique.Deux phases ont rythmé cette action : 1°: la formation des jeunes stagiaires : dix jeunes ont réalisé deux stages en entreprisechacun. En plus de leur projet personnel, ils ont eu en charge l’organisation du rallye.Pour ce faire, ils ont créé une entreprise junior. 2°: la journée de rallye a mobilisé une soixantaine de jeunes des deux territoires.Les résultats de cette opération sont relativement concluants au regard des indicateurssuivants :IndicateursRésultats Résultatsattendus obtenusNombre de jeunes organisateurs 14 10Nombre de stages réalisés (2 stages/jeunes) 28 23Nombre d’entreprises visitées lors du Rallye 15 16Nombre de jeunes participant au Rallye 60 57Nombre de jeunes organisateurs ayant trouvé un emploi grâceau Rallye (en Haute-Saintonge / en Haute-Gironde) 8 4Nombre de jeunes entrés en formation qualifiante 3Source : Rapport d’exécution Coopération inter-territoriale – 6 décembre 2006Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

284-2 Démarche concertée de structuration et dedéveloppement des loisirs sportifs de pleine natureValidé le 30 mai 2006 par le Comité National de Sélection, cette opération se déroule surune période de période de 18 moi (démarrage en avril 2006).Groupe d’Action Locale (GAL)PartenairesGAL Estuaire de la Gironde Conseil Général 17GAL Pays de Ploërmel – Cœurde Bretagne (chef de file)Pays d’Accueil Touristique de l’Oust àBrocéliandeGAL GévaudanComité Départemental du Tourisme de la LozèreLa dotation FEOGA obtenue s’élève à 122 005,50 €.Les objectifs poursuivis par cette opération sont les suivants : structurer une offre fondée sur une démarche qualité ouvrant sur une logique demarque, mettre en place des pratiques respectueuses de l’environnement, conforter de nouveaux partenariats et améliorer le professionnalisme et la valorisationvers des cibles définies, préparer des ateliers communs de formation des équipes d’encadrement, concevoir des supports de promotion et d’exposition communs.4-3 « De l’idée au projet »Validé le 23 mai 2006, cette opération de coopération transnationale s’est déroulée du 26juin au 2 juillet 2006 en Hongrie.Groupe d’Action Locale (GAL)GAL Estuaire de la GirondeGAL de Kecel (Hongrie)PartenairesGroupement de Productivité ForestièreEntreprise KEFAGInstitut de Recherche Forestière ERTILa commune de KecelLes objectifs de ce projet de coopération ont porté sur : la valorisation de l’image du robinier, la création de nouveaux partenariats, des échanges d’expériences et de savoir-faire.Les relations entre les partenaires impliqués dans ce projet se sont poursuivis et renforcésdepuis cette rencontre. Les contacts créés pourraient permettre dans l’avenir d’engager unenouvelle opération de coopération.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

29Partie V – Partenariat et fonctionnementIl convient de rappeler que le choix des acteurs du GAL s’est porté sur le Syndicat Mixtepour le Développement Durable de l’Estuaire (SMIDDEST) pour assurer à la fois le portageadministratif et financier du programme LEADER+.Il ne nous appartient pas ici d’aborder la question du rôle et des missions de cette structureau sein du territoire estuarien. Néanmoins, au fil des échanges, nous avons pu noter unsentiment général vis-à-vis du SMIDDEST qui doit être souligné tant les liens (fonctionnels,organisationnels, financiers,…) avec le programme LEADER+ sont nombreux. Au-delà desconsidérations micro-locales qui relèvent plus du jeu des acteurs locaux, l’existence mêmedu SMIDDEST permet de combler un vide existant en matière de structurationorganisationnelle de l’estuaire.En effet, il ne faut pas perdre à l’esprit le passé récent de ce territoire, et en particulierl’absence de réelle structuration organisationnelle autour de l’estuaire. Le SMIDDEST est larésultante d’une vision politique partagée par les deux départements de la Charente-Maritime et de la Gironde, à laquelle se sont adjoints les appuis progressifs des autrescollectivités, notamment les régions Aquitaine et Poitou-Charentes.Ce mouvement de rapprochement explique pour partie le choix qui a été fait d’uneprésidence tournante du programme LEADER+ entre les Départements de la Charente-Maritime et de la Gironde. Ce principe de base a été respecté tout au long de laprogrammation. Présidence respectueuse de l’autre, elle n’a pas généré d’effets sur leschoix de validation de dossiers. En cela, il faut saluer une forme de continuité dans lamanière dont a été conduit le programme LEADER+, dans le respect du fil conducteur donnéà celui-ci.Cette conjugaison d’intérêts partagés a d’ailleurs été reconnue au niveau national par lamise en place d’un programme spécifique autour de l’estuaire (le programme CIADT quis’est clôturé en décembre 2006).5-1 Le Comité de ProgrammationComposé de 32 membres depuis décembre 2005 (contre 34 jusqu’alors), la représentationpublic-privé au sein du Comité de Programmation s’élève 50% de part et d’autre.L’évaluation intermédiaire avait été l’occasion de saluer combien « les acteurs privés ont sutrouver toute la place qui devait être la leur au sein de cette instance ; d’où des tempsd’expression où chacun peut échanger. L’analyse des présences effectives au sein desréunions du Comité de Programmation met d’ailleurs en évidence une implication forte deleur part (avec un taux de présence qui dépasse les 60% ».Fin mars 2007, ce sont douze comités de programmation qui se sont tenus. Ces réunionssont notamment marquées par : des taux de présence relativement importante et constante (en particulier au niveau desmembres de la sphère privée), l’obtention systématique du double quorum à chacune des séances.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

30S’agissant de la représentation du secteur privé au sein de ce Comité de Programmation, ilconvient de noter tout d’abord la présence d’acteurs « institutionnels » aux vocations plus oumoins larges, hormis quelques partenaires « locaux » telle que la Mission locale de la HauteGironde ou encore des acteurs du monde la pêche. Sans refaire l’historique de lacomposition de cette instance, il est vrai que cette association privé-public était une exigenceeuropéenne nouvelle dans la mesure où des acteurs privés étaient appelés à participer à ladécision d’affecter des fonds publics à des projets Locaux.Au-delà de cet aspect de la représentation, il est à souligner la « cohabitation » d’acteursenvironnementalistes aux enjeux régulièrement opposés. Représentants du milieu« écologiste » et du monde cynégétique ont su au fil du temps développer des échanges quiaillent au-delà des confrontations classiques en la matière.Globalement, les membres participant au Comité de Programmation sont des personnes quivivent sur le territoire estuarien, qui sont par ailleurs parfois des porteurs de projets. Il sedégage ainsi une volonté commune d’œuvrer dans une démarche qui soit bénéfique à leurterritoire. Cet attachement à ce lieu de vie est dès lors rendu plus fort que eux-mêmesrésident et travaillent sur cet espace.En outre, il convient de souligner que le Comité de Programmation joue un rôle décisionnelde fait, remplissant ainsi sa mission première de validation des dossiers présentés.Ce Comité de Programmation constitue une entité partenariale à part entière au sein dece territoire. En effet, il n’existe pas à ce jour d’espace d’échange particulier, organisé ettransversal (géographiquement comme au niveau des thématiques) comme celui-ci sur leterritoire abordant la question spécifique de l’estuaire. Les Pays ont pu chacun développerdes lieux de débat (Conseil de développement en particulier) qui visiblement n’ont pasfinalité première d’aborder spécifiquement la question de l’estuaire, ce qui peut secomprendre au regard des missions qui leurs sont confiées et de l’ossature territoriale surlaquelle il repose. On pourrait néanmoins s’interroger sur la pertinence qu’aurait la rencontrede ces Conseils de développement sur le sujet de l’estuaire (idée d’une conférenceterritoriale) et l’apport qu’ils pourraient avoir au niveau des réflexions sur le devenir del’estuaire.Toutefois, il apparaît que le pouvoir décisionnel sur des fonds européens n’est pasforcement complètement appréhendé par tous les membres du Comité deProgrammation. Il nous semble par ailleurs que la fonction de relais local du programmeLEADER+ a été peu (ou mal) perçue, et ce tant par rapport à leur propre territoire ou encoreleur organisme de rattachement. Ce manque s’explique notamment par un défaut deformation au départ des membres du Comité de Programmation. Il conviendrait d’êtrevigilant dans l’avenir sur cette pédagogie à développer à l’attention des nouveaux membresdu Comité de programmation afin que ces derniers puissent se saisir pleinement de leurmission, appréhender tous les tenants et aboutissants d’une telle démarche européenne.Il apparaît que les réunions sont bien préparées en amont, avec un niveau d’informationssuffisant en volume, mais qui pourrait encore gagner davantage au niveau de l’appréciationqualitative du projet présenté, de son apport au territoire et de sa cohérence avec lastratégie. Tous les acteurs consultés s’accordent sur le bien-fondé d’une très grandemajorité de projets soutenus, même s’il apparaît ici où là des questionnements quant auxmotivations qui ont conduit au co-financement de quelques opérations.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

31Considérer le Comité de Programmation comme uniquement une chambre d’enregistrement,ou à l’opposé comme un lieu de débat extrêmement ouvert serait une perception caricaturalede cette instance. C’est entre ces deux visions que se situe assurément la réalité. On peutnéanmoins supposer qu’un ordre du jour moins chargé aurait parfois permis d’engager deséchanges plus poussés au sein du Comité de Programmation. Cela aurait donc induit unnombre de réunions légèrement supérieur à ce qu’il a été aujourd’hui (nombre actuel deréunions qui se situe plutôt dans la norme de ce que l’on constate ailleurs – environ 3réunions par an). La question sous-jacente et très concrète qui se pose alors est de savoir sice rythme de réunions aurait été conciliable avec les agendas des membres du Comité deProgrammation, et en particulier ceux d’élus aux disponibilités réduites.Au final, il semble évident que ce Comité de Programmation a su dépasser la phased’apprentissage du programme pour aboutir à une organisation globale plutôt huilée, setraduisant par : la connaissance générale de la méthode, la gestion de la « complexité » du dispositif, la prise en compte des habitudes de travail des uns et des autres.5-2 Le Comité TechniqueEmanation du Comité de Programmation, le Comité Technique est en place depuisdécembre 2002. Sa mise en place résulte d’une réflexion de la part du GAL sur sonorganisation, en particulier d’une demande exprimée par les membres privés. Soninstauration a eu notamment pour avantage d’insuffler une certaine dynamique, dépassantainsi le seul caractère « de présence » qu’aurait pu alors avoir le Comité de Programmation.Ce Comité Technique occupe une place importante dans l’analyse des projets déposés. Eneffet, c’est à cette occasion que les membres présents ont la possibilité d’interroger lesporteurs de projets ; ces derniers étant systématiquement invités à venir exposer leur dossier15 jours avant le Comité de Programmation.5-3 L’animation et la gestion du programmeLa mise à disposition de moyens humains, affectés à l’animation et la gestion duprogramme, représente une des conditions du bon déroulement du programme LEADER+.Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui s’accordent à reconnaître et apprécier lescompétences et les savoir-faire développés par les membres de cette équipe : ceux-cis’exprimant à différents niveaux : une connaissance des procédures de fonctionnement qui s’est étoffée au fil du temps(en même temps que les règles ont évolué et se sont précisées), une disponibilité de l’équipe.Jusqu’à mi 2006, l’animation du programme LEADER+ reposait pour partie sur descommissions thématiques telle que l’activité nautique ou encore le tourismeornithologique. Force de propositions, ces commissions ont rempli pleinement leursmissions. Nombreux sont les acteurs impliqués dans celles-ci qui évoquent toute l’utilité et lapertinence de ce type d’organisation.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

32En effet, au fur et à mesure de l’avancement du programme, ces commissions ontreprésenté non seulement un espace de réflexion mais aussi un lieu d’où émergea toute unesérie de suggestion qui ont pu ici où là trouver une traduction concrète. Ces commissionsn’ont pas été actives sur la fin de la programmation dans la mesure où la place a été donnéeà la concrétisation des idées émises. Ainsi, les réalisations étant effectives, il n’y a plus eulieu de réunir à nouveau ces commissions.Il est certain que cette initiative (issue de la dynamique LEADER+) représente une avancéecertaine pour le milieu socioprofessionnel, sa mobilisation et sa participation aux réflexionsestuariennes. A ceci s’ajoute également les avancées qu’ont pu pointé des acteurs quant àla prise en considération de quelques sujets sur l’espace estuarien, qui n’étaient pas, ou trèspeu présents jusqu’alors. Il en va ainsi du développement des activités de kayak ou encorede la voile. Cette mise en avant de pratiques sportives s’est traduite par la suite par desinitiatives soutenues par le Programme LEADER+. Nombreux sont ceux qui pensent ainsique ce soutien à des activités de loisirs concoure pleinement à l’offre touristique du territoire,même si elles n’ont pas vocation à constituer le cœur du développement touristique del’estuaire, elles y participent assurément.Il conviendrait d’étudier pour l’avenir dans quelle mesure il serait possible de concevoir untravail encore plus étroit avec les intercommunalités concernées par le ProgrammeLEADER+, tant au niveau des Pays que des Communautés de Communes.L’animation du programme LEADER+ s’est également traduite par des actions decommunication et d’information. De 2003 à 2005, le SMIDDEST a publié trois numérosintitulés « La lettre de l’Estuaire ». Tiré à 55 000 exemplaires, cette lettre est diffusée à tousles foyers postaux de la zone Estuaire.Le volet relatif à la coopération a également fait l’objet d’un travail d’information en 2005 àl’attention des maîtres d’ouvrages. Organisée le 22 novembre 2005, cette réunionpoursuivait les objectifs suivants : sensibiliser les acteurs sur les enjeux de la coopération à court et plus long terme, les informer sur les procédures en matière de coopération, faire témoigner des porteurs de projets de coopération sur leur apprentissage de lacoopération.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

33Partie VI – ConclusionIl convient tout d’abord de rappeler que cette évaluation finale a été conduite durant lepremier semestre 2007 alors que la programmation doit encore enregistrer courant 2007 unesérie non négligeable de dossiers (le Comité de Programmation du 20 juin 2007 doit ainsianalyser 28 dossiers pour un montant total sollicité de plus de 320 000 € de fonds européensce qui doit amener à un taux de programmation hors PER proche des 100 %).Associant à la fois des approches quantitatives et qualitatives, nos investigations ont permisde constater que le programme LEADER+ de l’Estuaire de la Gironde a contribué nonseulement à faire évoluer positivement la perception locale de l’espace estuarien, mais aussià constituer un lieu d’échanges unique sur le territoire quant à la problématique de l’estuaire.Certes, le chantier ouvert demeure encore vaste. Les réalisations soutenues financièrementpar le programme ont sans conteste posé les premières pierres d’un édifice en pleineconstruction (30 emplois directs auront été créés ou maintenus au final). Ce dernierdemeure néanmoins fragile dans la mesure où il repose non seulement sur l’adhésion desacteurs locaux (publics et privés), mais s’inscrit également dans un contexte géographiqueparticulier qui est celui de l’estuaire et de ses caractéristiques naturelles.Pour que la dynamique enclenchée localement puisse perdurer dans le temps, il conviendraitselon nous de réunir les conditions suivantes : d’une part, s’appuyer sur la mobilisation des élus locaux quant à la nécessité depoursuivre collectivement une approche qui a marqué à son niveau le territoire.Nous avons pu repérer combien leur présence active dans le portage du programme aconstitué un facteur important quant aux conditions générales de mise en œuvre duprogramme. d’autre part, poursuivre les réflexions quant à la stratégie à donner à l’estuaire. Ladiversité des actions soutenues par le programme LEADER+ et leurs effets démontrentcombien il convenait dans un premier temps de poser un certain nombre d’actes surlesquels les acteurs peuvent aujourd’hui asseoir leur réflexion. A ce titre, les opérationsen faveur d’une meilleure connaissance du territoire, associées à celles relevantdavantage d’une logique d’investissements ou encore d’animation, sont de nature àsensibiliser les acteurs quant à la poursuite de la structuration et la dynamisationéconomique, sociale et environnementale du territoire. enfin, s’orienter désormais vers une approche qui contribue à donner une placeplus importante aux activités économiques du territoire. L’obtention d’une dotationcomplémentaire axée autour du tourisme était déjà un premier signe annonciateur decette volonté. Si les opérations co-financées ont contribué à favoriser indirectement, voiredirectement dans certains cas, le développement de celles-ci, il n’en demeure pas moinsvrai qu’elles ont davantage eu des effets sur l’environnement général en créant un climatqui leur soit plutôt propice. Pour preuve de cet effet, il faut souligner le nombre croissantd’initiatives et autres projets locaux portés par des acteurs privés, en lien ou non avecl’actuel programme LEADER+.Si aujourd’hui le programme LEADER+ de l’Estuaire de la Gironde a participé au « réveil »des initiatives, a contribué à dépasser les frontières administratives, naturelles et culturellesen constituant un espace de dialogue et de partage collectif d’une vision partagée dudéveloppement de l’estuaire, il n’en demeure pas moins que les besoins et les énergieslocales ont toujours besoin d’un cadre de réflexion et d’une animation de proximité quiconduisent à favoriser la prospérité de l’estuaire. Dans cette perspective, poursuivre ladynamique dans le cadre de l’approche LEADER 2007-2013 prend toute sa signification. Leterritoire de l’estuaire aurait selon nous tout à gagner à agir collectivement dans ce sens.Cabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

34Partie VII – Annexes7-1 Liste des personnes auditionnées M. Frédéric ACHUCARRO - CNASEA - Service Développement Rural M. Gabriel BELMONTE - Communauté d’Agglomération Royan Atlantique - Chargé demission Agriculture M. Louis CAVALEIRO - Communauté de Communes de l’Estuaire - Chargé de missionFormation Mme. Bernadette DAVID - Mission Locale de la Haute-Gironde – Directrice Mme. Marie DUVAL - Comité Départemental de Canöe kayak de la Gironde M. Christian FAGET - Conseil de Développement du Pays du Médoc M. Sébastien GANTCH - Communauté de Communes du Canton de Bourg – Directeur Mme. Anne-Sophie GILLION - Pays et Quartiers d’Aquitaine - RIA - Chargée de mission M. Patrick HERAUD - Conseil de Développement du Pays de la Haute-Gironde M. Jacky JONCHERE - Fédération Départementale des Chasseurs de la Gironde M. Yves LECAUDEY – Président du Pays du Médoc, Vice-Président du Conseil généralde la Gironde M. Jérôme LEGUAY - Communauté de Communes du Canton de Blaye - Chargé demission Tourisme Mme. Sylvie MARTIN - Communauté de Communes de l’Estuaire – Directrice Mme. Sylvie MIROIR - CNASEA - Service Développement Rural Mme. Martine NOVERRAZ - Pays du Médoc – Directrice Mme Magali PAUTIS - Conseil Général de la Gironde - Chargée de mission Estuaire M. Yves PEROCHAIN - Communauté d’Agglomération Royan Atlantique - Vice-Président Mme. Odile PLANTADE - Conseil Régional Aquitaine - Direction Développementterritorial M. Philippe PLISSON – Vice-Président du Conseil Général de la Gironde M. Vincent RAYNAUD - Cercle Nautique du Verdon - Vice-Président M. Michel RIGOU - Conseiller Général de la Charente-Maritime M. Sébastien ROUAUD - Pays de la Haute-Gironde – Directeur M. Florian SARAZIN - Communauté de Communes de l’Estuaire - Responsable Office deTourisme Mme. Valérie TALOU - Commune de Macau - Secrétaire Générale M. Jean-Philippe THEON - Communauté de Communes Pointe du Médoc - DirecteurCabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

357-2 Liste des opérateurs ayant répondu au questionnaireProjetMaître d'ouvrageDécentralisation et activité permanenteMise en place d'une politique de médiation, gestion, etvalorisation des patrimoines EstuariensThéâtre et art de vivre sur l'EstuaireChantiers Théâtre de Blaye et de l'estuaireCommunauté de communes de l’EstuaireASSA BarzanDocuments de Promotion de la culture maritime locale Voiles Traditionnelles de Haute SaintongePêche au fil de l'estuaireMise en place de chantiers d'insertion visant à larestauration du petit patrimoine bâtiEtudes d’aménagement du port et des quais dePauillacEtude de définition de l’Abbaye VertheuilRoute des saveursTournée d’un conte théâtral et musical dans les portsde l’estuaireEcrivains d'chez nousDéveloppement du piégeage de ragondinsUn soir au bord de l'EstuaireCréation d’une activité kayak de mer au VerdonSyndicat Mixte de TalmontCommunauté de Communes de l’EstuaireCommune de PauillacCommune de VertheuilCDA Royan AtlantiqueThéâtre du TabouretOffice de Tourisme MortagneAGERADCommunauté de Communes de BlayeCercle nautique du VerdonCabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007

36Ont participé à cette évaluation : Madame Géraldine BULONE, chargée d’étude, cabinet ARGOS Développement Local Monsieur Raphaël GAUTHIER, consultant, cabinet ARGOS Développement LocalCabinet ARGOSSiège social2 square Roger Genin - BP 152338025 GRENOBLE cedex 1Tel : 04.76.87.70.40 - Fax : 04.76.87.70.28Courriel : contact@argos-consultants.frSite : www.argos-consultants.frCabinet ARGOS Méditerranée5-7 La Canebière13001 MARSEILLETel : 04.91.90.67.65 – Fax : 04.91.91.68.24Courriel : contact@argos-consultants.frSite : www.argos-consultants.frCabinet ARGOS – SMIDDEST Evaluation finale du Programme LEADER+ - Rapport final Juin 2007