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Le pourquoi et le comment du COFDM par l'UER ... - Radio Technique

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FORMATIONMême lorsque <strong>le</strong> r<strong>et</strong>ard est inférieur à une période de symbo<strong>le</strong>, il reste un certain niveau debrouillage intersymbo<strong>le</strong> à imputer au symbo<strong>le</strong> précédent. On peut <strong>le</strong> supprimer si la périodede transmission d’un symbo<strong>le</strong> est plus longue que la période d’intégration <strong>du</strong> signal dans <strong>le</strong>récepteur. C’est là <strong>le</strong> premier argument en faveur de l’addition d’un interval<strong>le</strong> de garde.(Nousyreviendrons bientôt).3. Orthogonalité <strong>et</strong> utilisation de la TFD/TFR3.1. OrthogonalitéL’utilisation d’un très grand nombre de porteuses est une perspective presque effrayante : ilfaut sûrement beaucoup de mo<strong>du</strong>lateurs / démo<strong>du</strong>lateurs <strong>et</strong> de filtres? Il faut aussi davantage de largeurde bande. Il est heureusement simp<strong>le</strong> de résoudre ces deux problèmes en spécifiant unespacement rigoureusement régulier de f u = 1/T u entre <strong>le</strong>s porteuses, où T u est la période(uti<strong>le</strong> ou active) <strong>du</strong> symbo<strong>le</strong> pendant laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> récepteur intègre <strong>le</strong> signal démo<strong>du</strong>lé. <strong>Le</strong>s porteusesforment alors ce que <strong>le</strong>s mathématiciens appel<strong>le</strong>nt un ensemb<strong>le</strong> orthogonal.La k ème porteuse (en bande de base) peut s’écrire sous la formeψ k() t e jkω u=toù,ω u= 2π ⁄ T u<strong>et</strong> où <strong>le</strong>s porteuses doivent satisfaire la condition d’orthogonalitéτ∫ ψ ()ψ kt ∗() t dt= 0,k ≠ 1lτ+ T u=T u, k = 1Plus intuitivement, je dirais qu’il s’agit là de la procé<strong>du</strong>re commune de démo<strong>du</strong>lation d’uneporteuse consistant à la multiplier <strong>par</strong> une porteuse 1 de même fréquence (en générant un battementde fréquence zéro), puis à intégrer <strong>le</strong> résultat. Toutes <strong>le</strong>s autres porteuses donnerontdes battements qui se situent à des multip<strong>le</strong>s entiers de ω u. Tous ces battement (brouil<strong>le</strong>urs)ont un nombre entier de cyc<strong>le</strong>s pendant la période d’intégration T u . Ils intègrent donc à zéro.Sans filtrage 2 « explicite », nous pouvons démo<strong>du</strong><strong>le</strong>r sé<strong>par</strong>ément toutes <strong>le</strong>s porteuses sansaucune diaphonie mutuel<strong>le</strong>, simp<strong>le</strong>ment en choisissant <strong>le</strong>ur espacement. En outre, nous negaspillons pas de spectre. <strong>Le</strong>s porteuses sont tassées de manière à occuper en tout la mêmelargeur de spectre qu’une seu<strong>le</strong> porteuse mo<strong>du</strong>lée avec toutes <strong>le</strong>s données <strong>et</strong> filtrée avec un filtreidéal.3.2. Préservation de l’orthogonalitéDans la pratique, <strong>le</strong>s porteuses sont mo<strong>du</strong>lées <strong>par</strong> des nombres comp<strong>le</strong>xes qui changent d’unsymbo<strong>le</strong> à l’autre. Si la période d’intégration porte sur deux symbo<strong>le</strong>s (cas des traj<strong>et</strong>s r<strong>et</strong>ardésde la figure 1), on aura non seu<strong>le</strong>ment un brouillage ISI à l’intérieur de la même porteuse, mais1. En fait une conjuguée comp<strong>le</strong>xe, correspondant au processus standard de démo<strong>du</strong>lation en quadrature I-Q.2. En fait, <strong>le</strong> processus « d’intégration <strong>et</strong> décharge » peut lui-même être considéré comme équiva<strong>le</strong>nt à un filtre àfonction de synchronisation sinc (ω/ω u ), dans <strong>le</strong>quel toutes <strong>le</strong>s porteuses ont une va<strong>le</strong>ur nul<strong>le</strong>, sauf la porteuse uti<strong>le</strong>.UER – Revue <strong>Technique</strong> - Hiver 1998 4J.H. Stott


FORMATION<strong>le</strong> point de la constellation quia été transmis, <strong>et</strong> <strong>par</strong> conséquent<strong>le</strong>s bits transmis. Poury <strong>par</strong>venir en DVB-T, on transm<strong>et</strong>quelques informationspilotes (appelées pilotes dispersés6 ) de manière à transm<strong>et</strong>tre,dans quelquessymbo<strong>le</strong>s de certaines porteuses,des informations connues(figure 3) à <strong>par</strong>tirdesquel<strong>le</strong>s on mesure une versionsous-échantillonnée 7 de laréponse en fréquence. Oninterpo<strong>le</strong> <strong>le</strong> résultat à l’aide¬ TempsSigna<strong>le</strong> une cellu<strong>le</strong> pilote perturbéeFréquenceFigure 3La configuration des cellu<strong>le</strong>s pilotes dispersées en DVB-T.d’un filtre uni ou bidimensionnel afin de compléter <strong>le</strong>s espaces inconnus <strong>et</strong> d’équilibrer <strong>le</strong>sconstellations qui acheminent <strong>le</strong>s données.5. Codage des erreurs5.1. Pourquoi un codage des erreurs ?En fait, on devrait utiliser un codage correcteur d’erreurs directe dans presque tous <strong>le</strong>s systèmesde communications numériques pour pouvoir atteindre un TEB acceptab<strong>le</strong> avec un rapportS/B raisonnab<strong>le</strong>ment bas. Ce n’est peut-être pas nécessaire avec un rapport S/B é<strong>le</strong>vé, nipour l’OFDM non codé (mais seu<strong>le</strong>ment lorsque la voie est relativement plate). L’OFDM noncodé n’est cependant pas très performant dans une voie sé<strong>le</strong>ctive. Ses performances peuventêtre évaluées pour toutes <strong>le</strong>s voies sé<strong>le</strong>ctives <strong>et</strong> tous <strong>le</strong>s systèmes de mo<strong>du</strong>lation :en notant <strong>le</strong> rapport S/B pour chaque porteuse ;en obtenant <strong>le</strong> TEB pour <strong>le</strong> signal de données compl<strong>et</strong>, en moyennant ceux de toutes <strong>le</strong>sporteuses utilisées. en calculant <strong>le</strong> TEB correspondant pour <strong>le</strong>s données de chaque porteuse ;Illustrons ceci <strong>par</strong> des exemp<strong>le</strong>s très simp<strong>le</strong>s. Si un écho de 0 dB est r<strong>et</strong>ardé de sorte que chaquem ème porteuse est tota<strong>le</strong>ment évanouie, <strong>le</strong> TES sera de l’ordre de 1/m, même pour un rapportS/B infini. (On entend ici <strong>par</strong> « symbo<strong>le</strong> » <strong>le</strong> groupe de bits transportés <strong>par</strong> une porteusedans un symbo<strong>le</strong> OFDM). Un r<strong>et</strong>ard de T u /4 <strong>par</strong> exemp<strong>le</strong> – maximum pour éviter la perted’orthogonalité lorsque la fraction d’interval<strong>le</strong> de garde est de ¼ (comme en DAB <strong>et</strong> dans certainsmodes DVB-T) – donnerait donc un TES de ¼. Si <strong>par</strong>mi <strong>le</strong>s N porteuses, une est sérieusementaffectée <strong>par</strong> <strong>le</strong> brouillage, <strong>le</strong> TES sera alors de l’ordre de 1/N, même avec un rapport S/Binfini.6. Certaines porteuses transportent en permanence d’autres informations, <strong>le</strong>s “pilotes continuels”, pour la synchronisation.7. A la fois en fréquence <strong>et</strong> en temps.UER – Revue <strong>Technique</strong> - Hiver 1998 7J.H. Stott


FORMATIONDeux conclusions :<strong>le</strong> multip<strong>le</strong>xage OFDM non codé n’est pas satisfaisant pour des utilisations dans des voiesextrêmement sé<strong>le</strong>ctives ;pour un nombre raisonnab<strong>le</strong> de porteuses, <strong>le</strong> brouillage CW affectant une porteuse estmoins grave qu’un écho de 0 dB.Toutefois, il ne suffit pas d’ajouter un simp<strong>le</strong> codage à décision formel<strong>le</strong> à ce système noncodé. Il faudrait en eff<strong>et</strong> un code à décision formel<strong>le</strong> remarquab<strong>le</strong>ment puissant pour traiterun TES de ¼ ! La solution consiste à associer un codage convolutionnel à un décodage à décisionprogressive, correctement intégré au système OFDM.5.2. Décisions progressives <strong>et</strong> informations sur l’état de la voieReprenons tout d’abord, pour des raisons de simplicité, la mo<strong>du</strong>lation à deux niveaux d’uneporteuse unique : chaque symbo<strong>le</strong> achemine un bit, <strong>par</strong> exemp<strong>le</strong> un « 0 » est envoyé <strong>par</strong> unsignal mo<strong>du</strong>lé à -1 V <strong>et</strong> un « 1 » à +1 V. Dans <strong>le</strong> récepteur, si on suppose que <strong>le</strong> gain est correct,nous devrions avoir à démo<strong>du</strong><strong>le</strong>r un signal aux a<strong>le</strong>ntours de –1 V ou de +1 V, selon que c’estun « 0 » ou un « 1 » qui a été transmis. Tout écart <strong>par</strong> rapport à ces va<strong>le</strong>urs exactes serait dû aubruit inévitab<strong>le</strong> ajouté pendant la transmission.Un récepteur à décision formel<strong>le</strong> fonctionnerait suivant la règ<strong>le</strong> suivante : un signal négatifdevrait être décodé en « 0 » <strong>et</strong> un positif en « 1 », 0 V étant la limite de décision. Si l’amplitudeinstantanée <strong>du</strong> bruit ne dépassait jamais ±1 V, ce récepteur simp<strong>le</strong> ne ferait pas d’erreur. Mais<strong>le</strong> bruit peut <strong>par</strong>fois avoir une grande amplitude (c<strong>et</strong>te probabilité est cependant moinsgrande que pour des va<strong>le</strong>urs plus p<strong>et</strong>ites). Ainsi, si on reçoit +0,5 V <strong>par</strong> exemp<strong>le</strong>, cela veut trèsprobab<strong>le</strong>ment dire que c’est un « 1 » qui a été transmis, mais il existe une probabilité plus faib<strong>le</strong>que ce soit en fait un « 0 ». Il est logique de penser que la décision formel<strong>le</strong> est plus fiab<strong>le</strong>avec un signal de grande amplitude qu’avec un signal de faib<strong>le</strong> amplitude.C’est c<strong>et</strong>te notion de degré de confiance qui est exploitée dans <strong>le</strong>s décodeurs de Viterbi à décisionprogressive. Ces décodeurs contiennent un historique de nombreuses séquences transmisespossib<strong>le</strong>s, élaborent un tab<strong>le</strong>au de <strong>le</strong>urs vraisemblances relatives <strong>et</strong> choisissent fina<strong>le</strong>mentlava<strong>le</strong>ur«0»ou«1»pourchaquebitseloncel<strong>le</strong>quialavraisemblance maxima<strong>le</strong>. Par commodité,un décodeur de Viterbi ajoute des vraisemblances logarithmiques (au lieu de multiplierdes probabilités) afin d’accumu<strong>le</strong>r la vraisemblance de chaque séquence possib<strong>le</strong>. Il est possi-Jonathan Stott est ingénieur é<strong>le</strong>ctricien (Churchill Col<strong>le</strong>ge, Université deCambridge) diplômé avec mention en 1972. Il est entré au dé<strong>par</strong>tementRecherche de la BBC (aujourd'hui BBC R&D), <strong>et</strong> est maintenant directeurde proj<strong>et</strong> dans <strong>le</strong> groupe Planification <strong>du</strong> spectre. Il a consacré la majeure<strong>par</strong>tie de sa carrière à l'application des techniques numériques à la radiodiffusion,<strong>et</strong> plus <strong>par</strong>ticulièrement aux signaux de télévision.Ces dernières années, M. Stott s'est beaucoup occupé de l'élaboration <strong>et</strong><strong>du</strong> lancement de la télévision numérique <strong>par</strong> voie Terre, en <strong>par</strong>ticipantnotamment au proj<strong>et</strong> européen dTTb RACE. Il est ensuite devenu membre<strong>du</strong> Groupe spécialisé sur la com<strong>par</strong>aison des systèmes qui, sous la présidencede la Danoise Lis Gr<strong>et</strong>e Møl<strong>le</strong>r, a rédigé <strong>le</strong>s spécifications DVB-Tpour la mo<strong>du</strong>lation <strong>et</strong> <strong>le</strong> codage de la télévision numérique <strong>par</strong> voie de Terre. Il dirige actuel<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s travaux théoriques <strong>et</strong> de simulation réalisés <strong>par</strong> l'équipe de R&D de la BBC qui s<strong>et</strong>rouve en première ligne pour <strong>le</strong> développement de la télévision numérique en Europe.UER – Revue <strong>Technique</strong> - Hiver 1998 8J.H. Stott


FORMATIONSi <strong>le</strong> r<strong>et</strong>ard relatif de l’écho est plus court que celui que nous venons d’étudier, <strong>le</strong>s encoches dela réponse en fréquence de la voie seront plus larges <strong>et</strong> toucheront de nombreuses porteusesadjacentes. En conséquence, <strong>le</strong>s données codées transmises ne devraient pas simp<strong>le</strong>ment êtreaffectées aux porteuses OFDM dans un ordre séquentiel, puisque cela entraînerait l’arrivéedans <strong>le</strong> décodeur de Viterbi à décision progressive <strong>du</strong> récepteur de « grappes » de bits non fiab<strong>le</strong>s.On sait que cela entraîne une diminution importante de la qualité de fonctionnement. Onl’évitera en entrelaçant <strong>le</strong>s données codées avant de <strong>le</strong>s affecter aux porteuses OFDM dans <strong>le</strong>mo<strong>du</strong>lateur. On utilise <strong>le</strong> désentrelaceur correspondant dans <strong>le</strong> récepteur avant décodage. Dec<strong>et</strong>te manière, la grappe d’erreurs qui aurait dû se pro<strong>du</strong>ire si des porteuses adjacentes sontsimultanément affectées (comme en cas d’encoche large dans la réponse en fréquence de lavoie) est brisée, ce qui perm<strong>et</strong> au décodeur de Viterbi de mieux fonctionner.<strong>Le</strong> processus que nous venons de décrire pourrait s’appe<strong>le</strong>r entrelacement des fréquences. C’esttout ce dont on a besoin si la voie ne varie que <strong>le</strong>ntement avec <strong>le</strong> temps. C’est celui qu’on utilised’ail<strong>le</strong>urs en DVB-T. En réception mobi<strong>le</strong> (une application essentiel<strong>le</strong> pour la DAB), nouspouvons nous attendre à ce que <strong>le</strong>s divers traj<strong>et</strong>s subisent des eff<strong>et</strong>s Dopp<strong>le</strong>r importants <strong>et</strong>variab<strong>le</strong>s, c’est-à-dire à une réponse en fréquence variab<strong>le</strong> avec <strong>le</strong> temps (voir figure 5). Deplus, un véhicu<strong>le</strong> peut se trouver dans des zones d’ombre (tunnels <strong>par</strong> exemp<strong>le</strong>) où tous <strong>le</strong>ssignaux sont sérieusement affaiblis pour un certain temps (non illustré figure 5). C’est <strong>pourquoi</strong>,dans <strong>le</strong> système DAB, <strong>le</strong>s données codées sont éga<strong>le</strong>ment redistribuées <strong>par</strong> rapport autemps, afin d’assurer un entrelacement temporel.Fréquence|H(f, t)|TempsFigure 5Voie variant au cours <strong>du</strong> temps avec deux traj<strong>et</strong>s r<strong>et</strong>ardés, chacun affecté d’un eff<strong>et</strong> Dopp<strong>le</strong>r différent,<strong>et</strong> un traj<strong>et</strong> direct. L’amplitude de la réponse de la voie est portée en z.5.4. Et encore <strong>du</strong> codageLa DAB achemine des données audio qui, bien que comprimées <strong>par</strong> un codage à la source, résistentrelativement bien aux eff<strong>et</strong>s des erreurs de transmission 8 .<strong>Le</strong>TEB après correction <strong>par</strong> <strong>le</strong>UER – Revue <strong>Technique</strong> - Hiver 1998 11J.H. Stott


FORMATIONune largeur de bande tota<strong>le</strong> de 1536 MHz, utilisent une MDPQ différentiel<strong>le</strong> <strong>et</strong> un entrelacementà la fois temporel <strong>et</strong> fréquentiel.La DVB-T dispose de deux modes à 1705 ou 6817 porteuses dans une largeur de bande de 7,61MHz, avec des interval<strong>le</strong>s de garde compris entre 7 <strong>et</strong> 224 µs. El<strong>le</strong> utilise une démo<strong>du</strong>lationcohérente, avec des constellations MDPQ/MAQ-16/MAQ-64. Avec ses options de débit de codeinterne, el<strong>le</strong> constitue un bon compromis entre robustesse <strong>et</strong> capacité (de 5 à 31,7 Mbit/s). El<strong>le</strong>n’utilise pas d’entrelacement temporel. <strong>Le</strong> code convolutionnel interne est complété <strong>par</strong> uncode R-S externe. (<strong>Le</strong>s va<strong>le</strong>urs données ci-avant se rapportent à l’utilisation de voies nomina<strong>le</strong>sà 8 MHz. Pour adapter la spécification DVB-T àdesvoiesà6ou7MHz, il suffit de modifieren proportion l’horloge. La capacité <strong>et</strong> la largeur de bande suivront dans la même proportion.)8. ConclusionsLa <strong>COFDM</strong>, tel qu’utilisée en DAB <strong>et</strong> en DVB-T, est bien adaptée aux canaux hertziens de <strong>par</strong>sa capacité à traiter <strong>le</strong>s traj<strong>et</strong>s multip<strong>le</strong>s importants <strong>et</strong> la présence de brouillage dans <strong>le</strong> mêmecanal en bande étroite. El<strong>le</strong> perm<strong>et</strong> aussi <strong>le</strong>s réseaux SFN.On peut adapter la <strong>COFDM</strong> en choisissant correctement <strong>le</strong>s <strong>par</strong>amètres. La DAB <strong>et</strong> la DVB-Tcomportent de nombreuses options en vue de faciliter l’exploitation de c<strong>et</strong>te possibilité.<strong>Le</strong> <strong>COFDM</strong> ne marche que <strong>par</strong>ce que tous ses éléments fondamentaux sont correctementintégrés : nombreuses porteuses orthogona<strong>le</strong>s, interval<strong>le</strong> de garde, entrelacement, codage deViterbi à décision progressive <strong>et</strong> utilisation des informations sur l’état de la voie.RemerciementsC<strong>et</strong> artic<strong>le</strong> est une mise à jour d’une communication donnée à l’université d’été de l’IEE sur <strong>le</strong>snouvel<strong>le</strong>s normes <strong>et</strong> nouveaux systèmes de radiodiffusion (Surrey, Royaume-Uni, 7 - 11 juill<strong>et</strong>1997).L’auteur tient à remercier ses nombreux collègues de la BBC <strong>et</strong> d’autres organisations européennes,qui l’ont aidé à développer ses connaissances sur <strong>le</strong> <strong>COFDM</strong>.Bibliographie[1] ETS 300 401 (1994) : <strong>Radio</strong> broadcast systems; Digital Audio Broadcasting (DAB) tomobi<strong>le</strong>, portab<strong>le</strong> and fixed receivershttp://www.<strong>et</strong>si. fr[2] ETS 300 744 (1997) : Digital broadcasting systems for te<strong>le</strong>vision, sound and data services;framing structure, channel coding and mo<strong>du</strong>lation for digital terrestrialte<strong>le</strong>visionhttp://www.<strong>et</strong>si.fr[3] J.H. Stott : The effects of frequency errors in OFDMBBC Research and Development Report No.RD 1995/15.http://www.bbc.co.uk/rd/pubs/reports/1995_15.htmlUER – Revue <strong>Technique</strong> - Hiver 1998 13J.H. Stott


FORMATION[4] J.H. Stott : <strong>Le</strong>s eff<strong>et</strong>s <strong>du</strong> bruit de phase dans la <strong>COFDM</strong>UER - Revue <strong>Technique</strong>, n° 276, été 1998.http://www.bbc.co.uk/rd/pubs/papers/pdffi<strong>le</strong>s/jsebu276.pdfAutres <strong>le</strong>ctures intéressantes :[a][b][c][d][e][f][g][h][i][j][k][l]Advanced digital techniques for UHF satellite sound broadcasting. Col<strong>le</strong>ctedpapers on concepts for sound broadcasting into the 21st centuryUnion Européenne de <strong>Radio</strong>-Télévision, 1988M.C.D. Maddocks : An intro<strong>du</strong>ction to digital mo<strong>du</strong>lation and OFDM techniquesBBC Research De<strong>par</strong>tment Report No. RD 1993/10.J.H. Stott : The DVB terrestrial (DVB-T) specification and its imp<strong>le</strong>mentation in apractical modemActes de la Convention internationa<strong>le</strong> de radiodiffusion 1996, IEE Conference PublicationNo. 428, pp. 255 to 260.A. Oliphant, R.P. Marsden, R.H.M. Poo<strong>le</strong> <strong>et</strong> N.E. Tanton : The design of a n<strong>et</strong>work for digitalterrestrial TV trialsActes de la Convention internationa<strong>le</strong> de radiodiffusion 1996, IEE Conference PublicationNo. 428, pp. 242 to 247.L.G. Møl<strong>le</strong>r : <strong>COFDM</strong> and the choice of <strong>par</strong>am<strong>et</strong>ers for DVB-TActes <strong>du</strong> 20 e Symposium international de Télévision de Montreux, 1997.http://www.bbc.co.uk/validate/paper_17.htmJ.H. Stott : Explaining some of the magic of <strong>COFDM</strong>Actes <strong>du</strong> 20 e Symposium international de Télévision de Montreux, 1997.http://www.bbc.co.uk/rd/pubs/papers/paper_15/paper_15.htmlA. Oliphant : VALIDATE – verifying the European specification for digital terrestrialTV and pre<strong>par</strong>ing for the launch of servicesActes <strong>du</strong> 20 e Symposium international de Télévision de Montreux 1997.http://www. bbc. co. uk/rd/pubs/papers/paper_16/paper_16. htmlA. Morello, G. Blanchi<strong>et</strong>ti <strong>et</strong> al.: Performance assessment of a DVB-T te<strong>le</strong>vision systemActes <strong>du</strong> 20 e Symposium international de Télévision de Montreux, 1997.J. Mitchell <strong>et</strong> P. Sadot : The development of a digital terrestrial front endActes de la Convention internationa<strong>le</strong> de radiodiffusion 1997, IEE Conference PublicationNo. 447, pp. 519-524.http://www.bbc.co.uk/rd/pubs/papers/paper_12/paper_12.htmlC.R. Nokes, I.R. Pul<strong>le</strong>n <strong>et</strong> J.E. Salter : Evaluation of a DVB-T compliant digital terrestrialte<strong>le</strong>vision systemActes de la Convention internationa<strong>le</strong> de radiodiffusion 1997, IEE Conference PublicationNo. 447, pp. 331-336.http://www.bbc.co.uk/rd/pubs/papers/paper_08/paper_08.htmlA. Oliphant : VALIDATE – a virtual laboratory to acce<strong>le</strong>rate the launch of digital terrestrialte<strong>le</strong>visionECMAST Conference, mai 1998, Berlin, Al<strong>le</strong>magne.http://www.bbc.co.uk/rd/pubs/papers/ecmast22/ecmast22.htmlC.R. Nokes : Results of tests with domestic receiver ICs for DVB-TActes de la Convention internationa<strong>le</strong> de radiodiffusion 1998, pp. 294-299.UER – Revue <strong>Technique</strong> - Hiver 1998 14J.H. Stott

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