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L’hebdo qui vous sort de votre quotidien - Tous les jeudis - n° 321 - Du 6 au 12 décembre 2012L’hebdo qui vous sort de votre quotidienTous les jeudis - N°321 - Semaine du 6 au 12 décembreSOMMAIRE PAGE SUIVANTEÀ LA UNE CETTE SEMAINE Drevon : Le flou dans la cliniqueÀ Dijon,Ne pas jeter sur la voie publique. Emportez la gaze te chez vous ! Photo ÉRIC CAPELLIDREVONLE FLOUdans la cliniqueDossierTRAMEt voilà la T2FOOTBALL MarioOlivier Delcourt« La formation est uninvestissement pour l’avenir »Marbrerie - Chambre funéraireContrats obsèqueswww.pompes-funebres-roceclerc.netCentre funéraire - Grande surface - BarravechiaL’ INTERVIEWDÉCALÉEPage 32VOTEZles achats de Noëlc’est meilleur avec le tram.Dossier spécialau centre de ce journal :laissez-vous tenter !MÉDIACITÉ - FotoliaEn partenariat avec la Fédération des unions commerciales et artisanales de Dijon et :

L’hebdo qui vous sort de votre quotidien - Tous les jeudis - n° 321 - Du 6 au 12 décembre 2012DREVONLE FLOUdans la cliniqueVOTEZNe pas jeter sur la voie publique. Emportez la gazette chez vous ! Photo ÉRIC CAPELLIDossierTRAMEt voilà la T2FOOTBALLOlivier Delcourt« La formation est uninvestissement pour l’avenir »MarioBarravechiaL’ INTERVIEWDÉCALÉEPage 32Marbrerie - Chambre funéraireContrats obsèqueswww.pompes-funebres-roceclerc.netCentre funéraire - Grande surface -

La Gazette - jeudi 6 décembre 20124 ActuGrand DijonUn potentiel d’attraction à exploiterUne étude comparative de l’Insee * avec six autresagglomérations françaises conclut que le GrandDijon possède un potentiel d’attraction favorablepour l’accueil de nouvelles entreprises, maisdoit renforcer son attractivité auprès des jeuneshautement diplômés.ANS LA COURSE aux prospectset à l’implantation de nouvellesentreprises, le Grand Dijon seretrouve souvent en concurrence avec desagglomérations telles que Metz, Strasbourg,Nancy, Reims, Angers et Tours. L’Inseea réalisé une étude comparative, prenanten compte plusieurs critères influant surl’attractivité de ces agglomérations. « Cetteétude nous sera très utile car elle nouspermet de globaliser et juxtaposer plusieursindications. On a une vision claire des grandssecteurs de l’activité. Cela nous servirad’argumentaire auprès des entreprises, etde feuille de route pour améliorer les pointsnégatifs » explique Didier Martin, viceprésidentdu Grand Dijon, référent pour ledéveloppement économique. Vous l’aurezcompris, les conclusions de l’étude sontfavorables au Grand Dijon. « Cela permettrade couper court aux attaques de l’oppositionqui ne cesse de déclarer que Dijon est endéclin » ajoute Didier Martin.Parmi les atouts identifiés pour l’attractivitédu Grand Dijon, l’infrastructure multimodalede transport. Située au cœur d’importantsnœuds autoroutiers et ferroviaires, Dijon estdésormais aux portes de Paris, Lyon (1h40),mais aussi de Bâle (1h30) depuis la miseen service de la LGV Rhin-Rhône. Ce pontvers Bâle et la Suisse, qui a pour ambitionde devenir un des centres mondiaux de laproduction pharmaceutique à l’horizon 2025,« pourrait être une piste intéressante pour ledéveloppement de laboratoires de recherchedans le Grand Dijon » estime Moïse Mayo,directeur régional de l’Insee. Le Grand Dijonest déjà solidement positionné sur le secteur del’industrie pharmaceutique (1 700 emplois),mais l’accueil de nouvelles activités de hautetechnologie permettrait de fixer à Dijon deshauts diplômés qui, actuellement, s’exilentau moment d’entrer sur le marché du travail,où peu de postes correspondent à leursqualifications. Attirer mais surtout conserverles étudiants sera donc l’un des défis duGrand Dijon, qui peut déjà faire valoir unemain-d’œuvre diplômée. 40 % des actifsâgés de 15 à 29 ans détiennent au moins undiplôme de premier cycle de l’enseignementsupérieur. Seul Nancy fait mieux (42 %).Peu pourvu en sièges sociaux, où seconcentrent les emplois les plus qualifiés, leGrand Dijon compte peu de cadres (17 %)parmi ses actifs. L’économie dijonnaiseest dépendante de centres de décisionsextérieurs. Comme à Reims, Strasbourg etMetz, l’agroalimentaire constitue le premiersecteur industriel de l’agglomération(2 300 emplois). Mais le Grand Dijon sedistingue sur le plan de l’innovation, autravers du pôle de compétitivité Vitagoraet de centres de compétences tel que leCentre européen des sciences du goût etde l’alimentation. Aire urbaine faiblementpeuplée (373 600 habitants) par rapport àcelles de Strasbourg (760 000), Tours etNancy (plus de 400 000), Dijon bénéficied’une croissance assez rapide pour un bassindu nord-est (+ 15 400 habitants en dix ans).Si la population est vieillissante (21 % estâgée de 60 ans et +), les ménages disposent,en moyenne, de revenus élevés (revenu netimposable médian : 19 880 euros) et d’unplus fort pouvoir d’achat que dans les autresagglomérations, où la précarité et le chômagefrappent également davantage (7,8 % dechômeurs à Dijon contre, 8,6 à 10,3 % ;13 % de précarité, taux le moins élevé desagglomérations concernées). Ce potentielde consommation peut s’avérer un levier audéveloppement de l’économie présentie .A. G* L’étude de l’Insee a été réalisée en partenariatavec Dijon Développement, l’Urssaf, laDireccte et la Maison de l’emploi et de laformation du bassin dijonnais.PHOTO ÉRIC CAPELLIDéserts médicaux / Jacques Darley« Assurer un revenu aux médecinsne suffit pas »Garantir un salaire auxà repeupler les zonessinistrées ? Pas sûr…Ce week-end, la ministre de la Santé MarisolTouraine a indiqué vouloir garantir un salaireminimum pour les jeunes médecins généralistesqui iraient s’installer dans un désert médical.Annoncé dans le cadre du projet de loi definancement de la sécurité sociale (PFLSS)ce contrat devrait entrer en vigueur début2013. S’il est validé dans les prochains mois,il prévoit d’assurer pendant deux années auxjeunes généralistes un revenu de 4 600 eurosnet par mois, soit 55 000 euros par an : « Cesont des médecins libéraux qui après leursortie de l’internat iront s’installer dans unterritoire sensible, isolé, et serontaccompagnés financièrementpendant deux ans. Un jeunemédecin doit gagner 55 000euros dans l’année. S’il n’arrivepas à ce plafond-là, on lui paierala différence » a expliqué laministre. Pas sûr que cela suffisequand on sait qu’en moyenneun généraliste en France gagne73 800 euros net par an…(Source : UNASA 2009)Pour le Docteur Jacques Darley,délégué régional du syndicatdes médecins généralistes deBourgogne, la proposition de Marisol Touraineest « un bon début. Toutefois ce sont des recettesqui ont déjà été utilisées par des collectivitésterritoriales dans les quatre coins de la Franceet qui n’ont pas été efficaces. Assurer unrevenu aux médecins ne suffit pas à attirer lesjeunes médecins sur les zones désertiques. Lesalaire ne fait pas tout. Les jeunes médecinssouhaitent davantage des conditions de travailhonorables, c’est-à-dire un secrétariat, dutravail en interdisciplinarité,une structure adaptée à lamédecine moderne. Ils neveulent pas perdre un tempsinfini à faire du secrétariat,voire même le ménage dansleur cabinet. Cette garantie desalaire ne donne pas tout celamalheureusement ».En Côte-d’Or, à en croirela carte de France de lafracture sanitaire publiéepar l’association deconsommateurs UFC -Que choisir, les désertsmédicaux seraient légion.Principaux secteursconcernés, le nord-ouest etle sud-est du département.Particulièrement sinistrées par le manquede médecins généralistes, les communes de.Francheville, Lantenay, Messigny et Vantoux,Chevigny-Saint-Sauveur ou encore ArceauRoald Billebault

La Gazette - jeudi 6 décembre 2012Actu 5Oui ! il existeraRégulièrement dépoussiéré, mais toujours dans les cartons huitans plus tard, le dossier du centre de formation du DFCO n’ajamais été aussi proche d’un aboutissement favorable. Le lieu estconnu, le nom du futur directeur aussi. Il s’agira de Yann Danièlou,ancien patron notamment de la formation à l’Amiens SC. Le clubrecherche même un mécène souhaitant associer son image.Le 30 novembre dernier, Ludovic Debru, adjoint du directeurtechnique national de la FFF François Blaquart, s’est déplacéaux Poussots pour visiter les installations dijonnaises et faireun point avec Olivier Delcourt, président du DFCO. Il s’agissaitde la troisième visite d’un membre de la Fédération Françaisede Football en 2012. L’agrément devrait être obtenu en janvier2013, pour une ouverture programmée durant l’été. (Photo AG) .VOUS ÊTESDEMANDEUR D’EMPLOI,SALARIÉ, ÉTUDIANT,COLLÉGIEN, LYCÉENL’industrie représente 1 emploi sur 4 en France. Ses métiers sont nombreux, diverset ouverts à tous les niveaux de formation. Ils offrent de nombreuses perspectives decarrière, avec des possibilités de se former tout au long de la vie pour suivre l’évolutiondes technologies. En Bourgogne, ce sont 5 000 entreprises représentant plus de 100 000emplois qui offrent un avenir durable dans plus de 50 métiers.VENEZ DÉCOUVRIRDÈS AUJOURD’HUI LESMÉTIERS DE DEMAINJOB ÉVOLUTION VOUS PROPOSE UNPARCOURS DE DÉCOUVERTE• une présentation des métiers de l’industrie• des ateliers pratiques pour essayer, manipuler, tester, fabriquer,questionner pour mieux connaître les métiers ;• la visite d’entreprises et la rencontre de salariés pour échanger sur leurmétier ;• l’accès à un espace d’information et de consultation sur les métiers del’industrie ;• un suivi individualisé pour mener à bien votre projet professionnel.Votre contact : Tél. 03 80 72 99 77 ou 06 77 67 72 76accueil21@job-evolution.comune organisationwww.job-evolution.comavec le soutien de

La Gazette - jeudi 6 décembre 20126 SociétéLa Toison d’Or offre une deuxièmechance aux jeunesLe réseau national des écoles de la deuxième chance etle groupe Unibail-Rodamco avaient déjà signé un accord,incitant les centres commerciaux du groupe à offrir stageset opportunités professionnelles aux jeunes accompagnéspar la structure. L’initiative trouve depuis le 15 novembreun écho local, via une convention au long cours signée entrela Toison d’Or et l’école de la deuxième chance de Chevigny-Saint-Sauveur. Et alors que les premiers stagiaires prennentleurs fonctions dans les boutiques et services du centrecommercial dijonnais, Matthieu Gailly, son directeur, etDelphine Ganier-Degueurce, directrice du dispositif d’aideet d’insertion, livrent chacun leur regard et leurs ambitionspour ce partenariat d’un genre nouveau.A GAZETTE : Quels objectifsconcrets prévalaient à la signatured’une telle convention entre vos deuxétablissements ?DELPHINE GANIER-DEGUEURCE : Notreobjectif principal est bien sûr de pouvoir ouvrirles entreprises à nos stagiaires, afin qu’ilspuissent facilement faire leur alternance. Notredispositif s’adresse en effet à des jeunes âgésde 18 à 30 ans, et après la phase d’insertionsociale, nous travaillons sur une alternancerépartie pour moitié entre cours et travail surle terrain. Le but premier est donc qu’Unibail-Rodamco fasse la promotion de notre écoleSoirée dansanteavec orchestre& cotillons !PARKINGPRIVÉauprès de ses commerçants et différents corpsde métiers, pour que nous puissions avoir accèsà des partenariats visant à ouvrir des places destages ou encore à faire bénéficier les jeunes del’expertise métier de professionnels aguerris.MATTHIEU GAILLY : Nous totalisons 1 300employés sur le site de la Toison d’Or, ce quifait du centre commercial l’un des plus grosemployeurs de l’agglomération dijonnaise.Parmi ces 1 300 employés, nous remarquonsune importante diversité de métiers. Desmétiers différents, qui réclament de fortsbesoins en matière de recrutement, mais quipeinent parfois à concrétiser les embauchesDÎNER RÉVEILLON SAINT SYLVESTRELundi 31 décembre 2012 - 20 heuresCocktail de l’an & amuse boucheTerrine de Foie Gras de Canard, Fleur de Sel de Guérande& sa Crème Brûlée au Pain d’ÉpiceLoup Poché au Beurre de Persil Truffé,Petite Brochette de Saint Jacques FlambéeGranité de LimoncelloFilet de Boeuf façon «Chateaubriand»Laqué à la Crème de Morilles MadériséeAssiette de Fromages Affinés sur pain surpriseDessert de la Nouvelle AnnéeCafé & Douceurs88 €/pers.Boissons comprisesVinsBlanc St VéranRouge Maranges Vieilles Vignesà discrétion pendant le repasRéservation 03 80 73 38 36 - pavillonbacchus@orange.frPlaces limitéesnécessaires, notamment dans le secteur ducommerce. Notre objectif est donc aujourd’huide mieux faire connaître l’ensemble des métiersdes centres commerciaux, qu’il s’agisse ducommerce, mais aussi des équipes qui fontfonctionner les centres au quotidien. L’idée estaussi de valoriser l’école de la deuxième chanceouverte il y peu à Chevigny-Saint-Sauveur ;et de participer à sa reconnaissance auprèsdes entreprises locales, en les encourageant às’associer à leur tour au dispositif.Plus largement, que représente à vosyeux la notion d’insertion sociale par letravail, clairement défendue par l’écolede la deuxième chance, et soutenueaujourd’hui par le dispositif liant vos deuxétablissements ?DELPHINE GANIER-DEGUEURCE :Permettre à des personnes de se sentir utiles,socialement acceptées, et d’avoir une possibilitéd’intégration professionnelle : cela me sembleêtre la base de la construction de chaqueindividu. Il est important, je crois, que lesstagiaires que nous accompagnons retrouventconfiance en eux, tout en faisant émergerun projet tant professionnel que personnel.L’essentiel est que puisse chacun se rendrecompte de l’étendue de ses capacités et de sescompétences. Concernant spécifiquement lepartenariat avec la Toison d’Or, il est vrai quele centre commercial est souvent perçu commeun lieu important du bassin économiquedijonnais. Pour les jeunes, à qui la possibilitéest donnée de venir faire des stages ici, celareprésente une première marche de taille versl’emploi et la reconnaissance sociale.MATTHIEU GAILLY : Il me sembleimportant de faire découvrir les métiers ducommerce aux jeunes en difficulté, qui n’ontqu’une perception de client et une visionrécréative du centre commercial de la Toisond’Or. La vente, par exemple, requiert uninvestissement et une qualité de service dont ilspeuvent être capables, en s’armant d’un sourireet d’une réelle motivation. En dépit de leursituation actuelle, et peut-être de la faiblessede leur formation, ils peuvent surtout trouverdans ces métiers de nombreux débouchéset obtenir de très bons résultats. La Toisond’Or est aussi maintenant à un tournant deson histoire, et prépare un développementd’envergure dans un contexte économiquedifficile. Pour nous, cela relève aujourd’huid’une vraie responsabilité que de s’engagerenvers les dispositifs solidaires du bassindijonnais, notamment en faveur de l’emploi.Tant du côté des stagiaires que du côté descommerçants, quel accueil est réservé àl’initiative ?DELPHINE GANIER-DEGUEURCE : Auniveau des stagiaires, les premières impressionssont bonnes. Ils se sentent valorisés, et fiers del’intérêt qui leur est porté via la signaturede ce partenariat d’envergure. Être invitésà l’officialisation de la convention leur apermis, déjà, de découvrir les coulisses ducentre commercial de la Toison d’Or. Lestémoignages de professionnels à cette occasionles ont également autorisés à en apprendre unpeu plus sur certains métiers. Du concret, quileur a plu et les a touchés.MATTHIEU GAILLY : Les chefs d’équipesdes services de maintenance, de sécurité ouencore de nettoyage, ainsi que les commerçants,ont été mobilisés lors de la signature de laconvention en présence des jeunes. Deuxcommerçants ont notamment été très motivéspar la perspective de s’adresser directementaux stagiaires de l’école de la deuxième chance.Ils avaient à cœur de convaincre les jeunesde l’attractivité des métiers du commerce.Il s’agit en effet de métiers permettant uneprogression assez facile, à condition d’en avoirla volonté. Eux-mêmes étaient sensibles, parailleurs, à la thématique de l’insertion. L’undes responsables de boutique a souhaité fairepart de son histoire personnelle, racontantqu’à un moment de sa vie lui non plus nesavait pas quelle direction emprunter. Lecommerce aura été son échappatoire, et lui aurapermis de grimper tous les échelons jusqu’à ladirection, aujourd’hui, d’un point de vente.Propos recueillis par Amandine ChauvePHOTO ÉRIC CAPELLI

8 InterviewLa Gazette - jeudi 6 décembre 2012Alain Bonnin« La future université BourgogneFranche-Comté sur les rails »Retrouvez chaque semaine les meilleurs momentsdu rendez-vous du lundi France Bleu Bourgogne – LaGazette. Lundi, Denis Guey recevait Alain Bonnin,président de l’université de Bourgogne.ENIS GUEY : Votre élection a étéle feuilleton de l’été en Bourgogne,elle a eu lieu en février, puis elle aété suspendue par le tribunal administratif,enfin elle a été validée et vous avez étéofficiellement nommé président en juillet.Est-ce que vous vous sentez aujourd’huile légitime président de l’université deBourgogne ?ALAIN BONNIN : Je me sens totalementlégitime, dans la mesure où l’ensemble dela procédure électorale qui a conduit à monélection a été en totale conformité avec la loi.Il y a eu bien sûr ce petit rebond devant letribunal administratif, justifié parce que nousn’avions gagné que d’une seule voix dans uncollège. Mais la réélection a eu lieu et nousavons gagné de plus de 150 voix.Est-ce que la hache de guerre avec SophieBéjean, la présidente sortante, a étéenterrée ?De ma part il n’y a jamais eu de hache deguerre. Il y a eu des oppositions de principes,de projets, mais pas d’opposition guerrière.J’ai d’ailleurs du respect pour Sophie Béjean,mais des désaccords qui se sont traduits par unprojet alternatif.Après votre élection, vous avez largementinsisté sur le dialogue social avec lessyndicats, enseignants et Atos. Cela veut-ildire que lors de la précédente présidence, cedialogue avait été interrompu ou écorné ?De fait, c’est un des éléments qui m’avaientmotivé pour déposer ma candidature. Il n’yavait pas assez de concertation, pas seulementavec les syndicats, mais dans l’ensemble desprocessus décisionnels de l’université. Je pensequ’on ne peut pas gérer une université dans unsens uniquement vertical et autoritaire, maisplutôt dans un sens horizontal et matriciel, avecdes éléments de discussion et de négociationtrès larges. Dans ce monde qui est complexe onne peut pas se priver d’écouter les différentespersonnes qui peuvent vous apporter des idéesintéressantes. Autrement dit, ce n’est pas parceque je suis président et officiellement élu que jeNous bénéficierons cette annéede douze emplois supplémentairesPHOTO ÉRIC CAPELLIVous, le Conseil Général...et la Côte-d’Or de demainVotre opinion compte !Exprimez-vous sur www.cotedor.frsuis omniscient. Ce qui n’empêche qu’au boutdu compte c’est bien le président qui trancheet qui décide.Alors, donnez-nous un exemple de cedialogue social que vous préconisez…J’ai mis en place une conférence desdirecteurs de laboratoires pour les écouter èsqualités. La même chose avec les directeursdes composantes. J’ai rencontré dès juilletplusieurs fois les organisations syndicales pourdiscuter de la politique indemnitaire. Et àpartir de janvier j’animerai quinze réunionspubliques sur tous les sites territoriaux de notreuniversité.Tous les grands établissements publicscraignent comme la peste les déficits. Lebudget de l’université de Bourgogne est-ildéficitaire ou bénéficiaire ?Nous sommes en situation d’équilibre financier.Notre budget de fonctionnement est créditeursur les deux derniers exercices. Pour autantnotre situation budgétaire n’est pas facile. Caril faut maintenir nos projets de formation et derecherche et cela requiert un équilibre d’unetrès grande complexité. Nous n’oublions pasnon plus que nous sommes structurellementsous dotés. Par rapport à l’activité de notreuniversité, nous avons un déficit de cent dixseptemplois, reconnu par l’État.Vous gérez ça comme un chef d’entreprise,vous faites du redéploiement ?Oui, mais il faut arriver à faire partager sa visionstratégique et ne pas le faire de façon brutale.Le ministère de l’Enseignement supérieur et dela Recherche a annoncé un plan de créationsd’emplois et nous bénéficierons cette annéede douze emplois supplémentaires. Si c’estun plan pluriannuel, cela va nous permettre derésorber progressivement notre déficit.Essayons d’y voir plus clair dans le projetde rapprochement des deux universités,Bourgogne et Franche-Comté. Est-ce enbonne voie ?C’est le chantier majeur du mandat. Nosdeux régions ne pourront pas maintenirseules à la fois l’excellence de la rechercheet la pluridisciplinarité des formations. Notreobjectif, ce n’est pas se mettre ensemble pourfaire des économies de postes, c’est se mettreensemble pour faire une vraie masse critiquescientifique, construire de gros laboratoiresqui soient capables de rayonner au niveaueuropéen et mondial, et autour desquelspuissent s’articuler toutes les formationsacadémiques pluridisciplinaires. Le projet valoin puisqu’il est aussi de créer un grandpôle ingénierie et management avec toutesles écoles d’ingénieurs et de managementdans la future université de Bourgogne et deFranche-Comté. Jacques Bahi, le président del’université de Franche-Comté, moi-même, etles représentants des écoles, nous partageonstotalement cette vision. Enfin, le 14 décembreau congrès de l’université de Bourgogne, jeréunirai ensemble le conseil d’administration,le conseil scientifique, le conseil des étudeset de la vie étudiante, les syndicats, et tous lesdirecteurs de laboratoires et de composantes,pour réfléchir avec eux sur l’avenir de notreuniversité.Propos recueillis par Denis Guey

La Gazette - jeudi 6 décembre 201210 PolitiqueAndré Chassaigne« Nous sommesdans la majorité »Président du groupe Front de gauche à l’Assembléenationale et député du Puy-de-Dôme, AndréChassaigne refuse l’idée que les communistesseraient les premiers opposants à François Hollande.Mais il admet qu’ils ne sont pas des alliés dociles.A GAZETTE : Considérez-vous ledernier sommet budgétaire européencomme un échec ?ANDRÉ CHASSAIGNE : C’en est un. Carnous pensons que les choix qui sont faitspour l’Union européenne (UE) restent motivéspar les mêmes mécanismes, à savoir l’idéeselon laquelle les problèmes financiers actuelsne seront résolus que par une politique derigueur. Or, davantage de rigueur conduira àplus d’austérité pour les populations. C’est-àdireune spirale de la récession.La politique de rigueur est souhaitée parplusieurs pays…Oui. Mais certains économistes réputés, dontdes prix Nobel américains, ont démontré quecela n’était pas la bonne solution pour répondreà cette crise majeure. Tous les sommetseuropéens ou presque vont toujours dans lemême sens. Prenons l’exemple de la Grèce :même si on éponge une partie de sa dette,des mesures coercitives et contraignantes sontprises contre son économie.Avant de quitter Bruxelles, FrançoisHollande a qualifié ce sommet européen« d’utile »…C’est normal. Le président de la Républiqueest dans sa propre logique de réponse à lacrise. Son logiciel n’est pas le même quele nôtre. La question du traité budgétaireeuropéen est assez révélatrice du refus derésister aux forces de l’argent. Ce pacte a étémis en musique par Angela Merkel et NicolasSarkozy. Nous avons voté contre, alors quele chef de l’État, après l’avoir critiqué, l’afinalement défendu.Attardons-nous sur la Politique agricolecommune (PAC), dont la France est lepremier bénéficiaire. Il devait être diminué,il a été augmenté : a-t-on fait du bricolagePHOTO DRDijon/ColmarTGV direct !en déplaçant de l’argent d’un postebudgétaire à un autre, comme l’a affirméDavid Cameron, le Premier ministrebritannique ?Puisque vous évoquez l’agriculture, il y a deschoix qui sont faits et qui semblent discutables.Ainsi, de grands groupes céréaliers touchent dessommes importantes de l’Europe, alors qu’ilfaudrait mieux répartir les aides, notammenten direction des petites exploitations agricoleset du développement rural. Il faut à monsens encourager le développement de petitesou moyennes exploitations, et diversifier laproduction. Mais comme l’Union européenneest engagée dans cette logique de diminutiondes dépenses publiques…Les Britanniques ne verraient pas d’unmauvais œil une sortie de l’UE…Je l’ai entendu. C’est une menace finalementrécurrente de la part de la Grande-Bretagne.En période de crise, la menace du repli sursoi est naturelle. Ce n’est pas un phénomènenouveau. Mais croire que le repli sur soiest une source de solutions est à mon avisune erreur. Je pense que pour sortir de cettecrise, l’Europe doit être animée par une vraiedynamique. Elle doit davantage développerdes mécanismes de coopération.À propos de repli, la gauche catalanea affirmé lors des élections régionalesdu 25 novembre dernier sa volontéindépendantiste. Une Catalogneindépendante, qu’est-ce que cela vousinspire ?Je suis attaché à la démocratie locale et à l’idéede donner davantage de compétences auxrégions d’Europe, surtout si cela peut favoriserla réconciliation entre les citoyens et le champpolitique. Mais comme je vous l’ai dit, je suisextrêmement méfiant face aux volontés derepli identitaire. L’histoire prouve que faceaux difficultés, cette solution n’est pas labonne. Mais cela ne doit pas empêcher d’êtreattentif aux volontés régionales. La solution,c’est avant tout de s’attaquer au systèmefinancier, ce cancer qui tue notre civilisation.Les parlementaires du Front de gaucheont voté contre le projet de loi deprogrammation budgétaire pour la période2012-2017. On a tout de même de...

La Gazette - jeudi 6 décembre 2012Jean-Luc Mélenchon a une auraimportante, qui est parfois écrasanteÀ LIREPolitique11plus en plus de mal à croire queles communistes sont bien les alliés dugouvernement…Nous avons voté contre de projet de loi, caril rejoint dans l’esprit le traité...budgétaireeuropéen. Et comme nous avions égalementvoté contre ce dernier, il est logique quenous nous soyons opposés à ce projet de loi !Les Français qui ont voté majoritairementpour François Hollande attendaient une autrepolitique. Nous sommes dans une positionqui me semble assez claire. Oui, nous nousinscrivons dans cette majorité de gauche, quia voté pour le changement. Quand les chosesvont dans le bon sens, nous le disons, et nousles soutenons. Mais quand nous considéronsque certaines orientations ne sont pas adaptées,comme par exemple sur la répartition desrichesses ou le développement industriel, nousle disons aussi. Nous ne sommes pas dans uneposture d’opposition systématique. Et quandnous nous opposons, je pense que c’est demanière constructive.Quand on entend Jean-Luc Mélenchon, cen’est pas forcément évident. Etes-vous gênépar sa façon plutôt agressive de bruyantede communiquer ?Il a une personnalité affirmée. Ses formulessont fortes, son style est combatif. Et son statutde candidat à la dernière élection présidentiellefait qu’il a une aura importante, qui est parfoisécrasante. J’ai un style différent du sien. Sa façonde communiquer ne correspond pas vraiment àcelle qui est le nôtre à l’assemblée Nationale parexemple. Les élus que nous sommes ont uneimplication quotidienne avec le terrain.Sur la question sensible de l’aéroport deNotre-Dame-des landes (44), Jean-LucMélenchon a affirmé son opposition auprojet, alors que le Parti communiste y estfavorable…Que ce projet génère des débats et pourquoipas quelques inquiétudes, je peux parfaitementle comprendre, et il faut écouter les avis.Mais il faut aussi se rappeler qu’il a été pilotélocalement, et qu’il s’inscrit dans une politiquede développement régional. Il y a eu desconsultations, des débats, et le projet n’est pasnouveau. J’ai également l’impression que lamajorité de la population locale y est plutôtfavorable.La nationalisation d’ArcelorMittalFlorange a semblé se dessiner. Est-ce selonvous une bonne initiative ?Le développement industriel de la Francedoit être un objectif. Les multinationalescomme ArcelorMittal sont dans leur rôle,en privilégiant le profit maximum. Cela neme surprend pas. Les nationalisations dansdes secteurs importants de l’industrie peuventêtre des réponses appropriées. Mais il fautaussi que ces mesures s’accompagnent dedavantage de pouvoirs accordés aux salariés.Et aussi en développant, dans le domaine dela sidérurgie, les relations avec les Petites ouMoyennes Entreprises (PME). L’Etat doitparticiper financièrement, mais aussi donnerdes orientations fortes..La nationalisation, cen’est pas la diabolisation du fonctionnementéconomique !Propos recueillis par M. BeTout ça pour une gifle (Jacob-Duvernet, 20 €). – Un maire qui donne une gifle à unjeune un peu trop virulent, une condamnation et une affaire qui prend des proportionsimportantes. Maurice Boisart, l’élu en question, en profite pour livrer ses réflexions surl’éducation, l’école et l’autorité.Les châteaux de la Loire au fil des siècles (Perrin, 23 €). – Jean Vassort retrace l’histoirede Chambord, Amboise et quelques autres, ces grands châteaux appartenant au patrimoinefrançais, utilisés ou délaissés par la monarchie. Passionnant.De l’île réelle à l’île fantasmée (Nouveau Monde, 29 €). – Les îles, réelles ou imaginées,ont inspiré les voyageurs, les écrivains et bien d’autres. Diana Cooper-Richet et CarlotaVicens-Pujol, dans ce livre inédit, approfondissent la question de l’insularité.Dictionnaire de la peinture par les peintres (Perrin, 23 €). – Pascal Bonafoux, historien del’art, propose ici un livre original et instructif. Des peintres, des lieux, des techniques, desinfluences et des sujets, tout ce qui permet de mieux comprendre la peinture et ses secrets.Le satrape de Biélorussie (François Bourin, 24 €). – A. Loukachenko est le dépositaire dudernier régime stalinien d’Europe, en Biélorussie. Un régime brutal et arbitraire articuléautour d’une personnalité sans limites. Un portrait complet dressé par Valeri Karbalevitch,dont le livre est interdit en Biélorussie.Dans les coulisses du Proche-Orient (Fayard, 22 €). – Éric Rouleau, journaliste puisdiplomate, est un des plus fins connaisseurs du conflit israélo-palestinien, mais aussi duProche-Orient. Il a rencontré tous les principaux acteurs, et restitue ces instants dans unechronique étalée sur cinquante ans (1952-2012).L’info en temps réel à Dijon et en Côte-d’Or

La Gazette - jeudi 6 décembre 201212 ÉconomiePatrick Laforêt – Président de la CCI de Côte-d’Or« Un peu amer »Entre la crise économique qui ne semble pas vouloirlâcher l’Europe, l’important enjeu des transmissionsd’entreprises et son combat pour le développement del’aéroport, Patrick Laforêt le président de la CCI Côte-langue de bois à la Gazette.A GAZETTE : La CCI a organiséla deuxième i-conférence jeudi 29novembre. Quel est votre bilan del’opération ?PATRICK LAFORÊT : Dans le cadre del’animation du débat économique qui est cherà la CCI Côte-d’Or, je suis content de voir quela deuxième édition de la i-conférence a étéun vrai succès. Outre le fait de voir plein legrand amphithéâtre de l’école de commercequi nous recevait, les trois sujets évoqués -l’export, la communication et le e-business- me semblaient importants car ce sont desproblématiques sur lesquelles les entreprisesne peuvent être absentes. D’ailleurs quandon parle de e-business, cela nous ramène àl’impérieuse nécessité pour nos entreprises debénéficier du très haut débit.La CCI était montée il y a quelques moisau créneau, pour dénoncer le retard pris enCôte-d’Or, à Beaune et à Dijon, sur le sujetdu très haut débit internet ?Nous ne manquons jamais l’opportunitéde réactiver l’intérêt des collectivités pourqu’elles comprennent que nous devons être àla pointe dans le domaine du très haut débit,si nous voulons attirer de nouvelles entrepriseset pérenniser l’activité de celles présentessur notre territoire. C’est un enjeu tellementimportant ! Que ce soit pour les commerces,l’industrie ou les entreprises de services… Onne peut accepter que la zone de Valmy ait undébit aussi faible. Nous avons donc travailléavec le Grand Dijon, Beaune et le ConseilGénéral de Côte-d’Or, pour que notre maillageterritorial, qui est à la base tourné autour desparticuliers, prenne enfin réellement en compteles besoins des entreprises, sinon nos territoiresiront vers une grande déconvenue. Car que legrand public puisse télécharger facilement desfilms c’est bien, mais il ne faut pas se tromperde priorité et savoir ce que l’on veut en termesde développement économique. Mais je croisque nous avons été entendus.Autre enjeu important, la création et reprised’entreprises ?Plus que jamais, dans les années qui viennent,il va être primordial de pérenniser le tissu desentreprises. Nous sommes dans un de noscœurs de missions, ce qui explique la miseen place de la semaine de création-reprised’entreprises qui nous tient à cœur. Nousavons souhaité que cet événement se déroulesur tout le département, car si cet enjeu estimportant en zone urbaine, il l’est encoreplus en ruralité ; car si les transmissions nesont pas réalisées dans ces zones, c’est uneperte économique bien sûr mais c’est aussi unproblème de désertification de nos campagnes.Il est plus facile de pérenniser une entreprise encampagne que d’en attirer de nouvelles.Tout et son contraire se dit actuellement ence qui concerne l’avenir de l’aéroport DijonBourgogne… Peut-on faire le point sur cetoutil que la CCI semble porter à bout debras à depuis le début de votre premiermandat en 2005 ?Nous sommes parvenus à développer cetaéroport et à faire venir sur Dijon il y a deux ans,notre partenaire aérien Eastern Airways. Nousavons fait une réunion avec eux il y a quelquesjours et ils ont confimé qu’ils continuent d’êtrebel et bien présents à notre côté. Certaineslignes ont des horaires réadaptés durant l’hiver,mais elles sont pérennisées. Je ne comprendsdonc pas ces rumeurs, d’autant plus que dansle cadre du plan Renaissance nous attendonsd’autres perspectives de développement,justement avec Eastern Airways.Rumeurs peut-être nourries par le sentimentde voir l’aéroport de Dole Tavaux de en plusprésent commercialement et en termes decommunication, sur Dijon et la Côte-d’Or ?Je suis assez d’accord avec cette analyse.Mais on peut positiver en mettant en avantque si l’aéroport de Dole se développe, celadémontre, puisque nous avons la même zonede chalandise, qu’il y avait réellement unbesoin de transport aérien et une attente duplus grand nombre. À l’époque, Dole n’avaitpas de velléité de développement et les chosessemblent avoir évolué. Mais on ne va passe cacher derrière notre petit doigt, et il estclair que l’on peut faire le constat amer quel’aéroport de Dole Tavaux reçoit un soutienenthousiaste de ses collectivités, à traversd’importants fonds publics, en particulier duConseil Général du Jura.Ce n’est pas le cas pour l’aéroport DijonBourgogne ?Nous buttons encore dans notre développementsur le fait que le conseil régional de Bourgogneconsidère, dans le cadre de signatures avecdes compagnies de type Low Cost, que lesconditions de sécurisation juridique d’emploide fond public par rapport à Bruxelles ne sontpas réunies. Nous sommes donc en incapacitéde signer avec Ryan Air, alors qu’au mêmemoment l’aéroport de Dôle Tavaux l’a faitavec pourtant les mêmes contraintes. Je suisdonc en effet un peu amer, car à chaque foisque nos voisins ouvrent une ligne, c’est uneopportunité de développement pour nous quis’éloigne.Face à ce constat, que souhaitez-vous faire ?Il faut savoir que la CCI Côte-d’Or a réponduà l’appel d’offres pour une nouvelle délégationde service public, en partenariat avec unpartenaire privé, la SNC Lavalin, qui est ungéant du BTP et qui a plusieurs plates-formesaéroportuaires dans le monde. Mais C’estdonc désormais à la Région à travers cetappel d’offres de déterminer sa stratégie etsa réelle ambition pour notre aéroport. Jecomprends les contraintes, mais il faut aussiqu’un aéroport atteigne une taille critiqueminimum… D’autant plus quand on a unvoisin qui visiblement a les crocs et qui en tantqu’opérateur reçoit une aide importante de sacollectivité mère. Cela me fait pâlir d’envie…Et puis, attention, il est assez évident qu’il yaura à terme une nouvelle révision généraledes politiques publiques et que l’armée de l’airn’y échappera pas. Lorsqu’il faudra définir lesbases aériennes à conserver, le fait d’avoir unaéroport civil en bonne santé sera un réel atout.Propos recueillis par AdCandrea@gazette-cotedor.frPHOTO ÉRIC CAPELLI

TOISON D’OR BRILLE DE MILLE FEUX !En savoir plus sur www.latoisondor.comDESTINATIONOISON D’OR

14 À la uneLa Gazette - jeudi 6 décembre 2012Le flou dans la cliniquePHOTOS ÉRIC CAPELLILa cliniqueDrevon, placéeen redressementjudiciaire cherchedes repreneurs.Depuis 2007 elleest gérée par deuxfondations reconnuesd’utilité publique.Mais sa trésoreriese dégrade au pointde menacer 230emplois. En cause,une gestion vraimenttrès étonnante.XCÉDÉS, les salariés de la cliniqueDrevon ne comprennent pas letriste spectacle dont ils ne sont quespectateurs. Les 230 emplois de la cliniquesont menacés, même si quelques repreneursseraient déjà sur les rangs. Pourtant, ce désastresemblait écrit depuis plusieurs années. Entreune fondation dont la vocation n’est pas degérer ce type d’établissement, et une équipedirigeante dont les choix sont discutables…Au moment de rendre des comptes, la majoritédes acteurs de cette sombre histoire se défilent.Tout a commencé quand, en 2007, lafondation Clément-Drevon et la fondationTransplantation reprennent les affaires de laclinique. Si la première est historique à Dijon,et reconnue d’utilité publique depuis 1913,l’arrivée de la seconde peut surprendre.La fondation Transplantation est basée enAlsace, mais son siège administratif se trouveà Saint-Apollinaire. Ses activités s’oriententprincipalement dans le domaine de la santé.Son président, Robert Lohr, qui a dépassé les80 ans, est un industriel ayant réussi sa vieen construisant, entre autres, des tramways.Activité qu’il a cédée depuis à Alstom. Lafondation est reconnue d’utilité publique depuis2006. Quels intérêts avait ce type de structureà reprendre les commandes d’un établissementprivé censé rapporter de l’argent ? « Aucun.On nous a demandé expressément de veniraider. » Mais l’industriel alsacien refuse dedévoiler l’identité du commanditaire de cettecurieuse demande : « C’était une personnalitépleine de bonne volonté et qui ne voulait quedu bien pour Dijon. Elle défendait Dijon. Celapeut être un fonctionnaire, des politiques, desbourgeois de Dijon… cela pouvait être tout lemonde. » Puis de préciser : « [la fondation] afait son devoir ».Il est aussi bon de noter que l’ancien directeurde la fondation Transplantation, AndréGalland, a travaillé comme assistant, puiscomme attaché à la direction du CHU deDijon de 1983 à 1989. Y aurait-il un lien entrece « service » et André Galland ? En tout cas,Robert Lorh est peu loquace quand est abordéle rôle d’André Galland : « C’est une histoiredijonnaise qui est très personnelle. »La Gazette a tenté de joindre André Galland,mais n’a fait qu’atterrir sur son répondeur…C’est dommage car nous avions beaucoupde questions à lui poser. Sur son rôle dansle dossier de la clinique Drevon, mais aussisur ses difficultés à quitter la fondationTransplantation. En effet, il a pris sa retraitede la direction générale en 2008. Mais il n’apas eu le temps de profiter de cette pause tantméritée puisque, quasiment dans la foulée,il prend le rôle de conseil en stratégie etfinances du GIE chapotant les activités dela fondation. Le comité d’entreprise de lafondation Transplantation a demandé à unexpert comptable de se pencher sur les financesde la structure. La lecture est instructive.On y apprend notamment que la fille...

La Gazette - jeudi 6 décembre 2012d’André Galland, Stéphanie, a étérecrutée comme directrice financière du GIE.Stéphanie a les diplômes et l’expérience pourjustifier l’occupation de son poste. Pourtant,les étrangetés se multiplient. Ainsi, elle...habiteà Paris, alors que son poste est en Alsace. Ellea d’abord été affectée à Forenap, une entreprisequi effectuait des tests cliniques. Elle a fermé,laissant 120 salariés sur le carreau. Le rapportde l’expert note ensuite : « Son travail n’ayantmanifestement pas été jugé à la hauteur desattentes du président de Forenap, elle a étérepositionnée sur la fondation en juin 2010,sans que son rôle ne soit bien précis, car sonposte était en doublon. » Pour ce poste endoublon avec Philippe Armand, elle a touché93 750 euros de salaire pour l’année 2011. Àcela s’ajoutent les primes faisant culminer sarémunération à près de 110 000 euros. Malgrédeux personnes pour les finances, une erreurfiscale a coûté 679 000 euros à la fondation…Après deux ans de bons et loyaux services,Stéphanie Galland provoque une ruptureconventionnelle de contrat. Au passage, elleempoche une petite indemnité de 125 000euros, comme l’indiquent les documents dela rupture de contrat, barrés de la mention« confidentiel ».Si le flou n’était que sur les Galland père etfille…Philippe Armand est l’actuel président duconseil d’administration de la clinique Drevon.Or, il refuse les responsabilités liées à son poste,surtout quand on l’interroge sur la situation del’établissement dijonnais. « C’est le président(Robert Lohr, ndlr) qui communique à cesujet-là ! » Pourtant, d’après les documents dutribunal de commerce de Dijon, il apparaît biendans l’organe dirigeant de la clinique, même s’ille réfute : « Je ne suis pas dans la clinique. J’yCela me coûte de l’énergieet de l’argentétais à un moment donné, mais le Kbis (extraitdu registre de commerce et des sociétés, ndlr)n’est pas à jour ». Heureusement il reconnaîtrester le directeur financier de la fondationTransplantation. Il ne peut, évidemment pasnon plus, communiquer à ce sujet.Une gestion confuse dans laquelle on a desdifficultés à comprendre qui fait quoi, etqui est responsable de quoi. Pourtant, à encroire Robert Lohr, ces problèmes avaient étéidentifiés : « Au bout de quelque temps, nousavons voulu confier cette clinique à un vraimédecin. C’est-à-dire nous avons voulu laconfier à la Générale de santé. Cette dernière,pour des raisons externes à la clinique, n’apas respecté le deal. Nous, nous savions quenous n’étions pas équipés pour diriger cetteclinique. » Interrogée sur ce « deal », la GénéraleÀ la une 15de santé n’a pas souhaité répondre. RobertLohr poursuit sur son rôle : « Un président defondation ne s’occupe pas du quotidien. Monrôle est d’alimenter la fondation en argent.C’est une structure d’utilité publique. Toutce qui est fait est bénévole. Pour ma partcela me coûte de l’énergie et de l’argent. »Au-delà du problème de responsabilité, leprésident de la fondation explique : « Nousavions d’excellents médecins, nous avons faitd’excellents soins. Mais nous avons vendu cessoins sans doute moins cher que ce qu’ils nousont coûté. »La clinique fait face à un avenir très incertain.Même si repreneur il y a, il semblerait qu’unecinquantaine d’emplois soient menacés. À cesujet, Robert Lohr fait une confidence : « C’estassez paradoxal, le comité d’entreprise m’areproché de ne pas avoir licencié plus tôt 50personnes. Enfin, à moi… à la fondation ! ».Le futur est également inquiétant pour lafondation elle-même, puisque de nombreuxinvestissements se transforment en écheccomme Forenap, mais aussi la cliniqueDrevon. Mais là encore, Robert Lohr avance sasolution : « C’était une question de personneset de finances. Tout ça sera réglé. Elle disposeassez de moyens pour régler ses problèmeselle-même. »Les problèmes financiers et humains, ajoutésà une gestion aléatoire, vont amener trop desalariés au chômage.La personne qui voulait du bien à Dijon,et qui avait convaincu Robert Lohrd’investir dans la clinique, va-t-elleressortir de son carnet d’adresses un nouvelinvestisseur ? Rien n’est moins sûr .Jérémie Demayjeremie@gazette-cotedor.fr

JARDILAND FETE NOEL AVEC LES SAPINS DU MORVAN14 €95COMPOSITION DE NOËLComprenant : un phalaenopsis,un kalanchoé, un fi ttoniaet un hedera.La composition de 4 plantes,L. 17 cm.19 €95MoyenL’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.SAPIN Nordmann100/150cmGrand choix desapins d’Epicéas,Nordmann et NobilisEmbellir durablement son intérieur.Tous nos conseils pour des fêtes de fi n d’année fl euries !- Placez vos plantes dans un endroit où les températures sontstables (18-20°C), sans courant d’air, ni trop prèsdu radiateur.- Nettoyez régulièrement le feuillage pour permettre à la planted’utiliser au mieux la faible luminosité hivernale.- Vaporisez le feuillage de temps en temps : les plantesd’intérieur adorent les atmosphères humides.- Attendez que la terre sèche entre 2 arrosages pour éviterles excès d’eau.COMPOSITIONMINI-ORCHIDÉE(Phalaenopsis)La plante de 2 hampes, colorisau choix, avec cache-pot déco,L. 16 cm.14 €95MoyenFICUS GINSENGLa plante en coupe Ø 20 cm,coloris au choix : noire, blanche ou grise.14 €95 MoyenPlantesd’intérieurORCHIDÉE DE NOËL(Cymbidium)La plante de 3 hampes, coloris au choix,en pot Ø 14 cm avec cache-pot déco.29 €95MoyenValable du jeudi 6 au dimanche 9 décembre 2012AZALÉE ‘CHRISTINE’La plante, coloris au choix,en pot Ø 13 cm.6 €956FréquentAMARYLLIS EN VERRERIE(Amaryllis Hippeastrum)Forme de vase au choix.La plante de 2 hampes, coloris au choix, en verrerie Ø 17 cm.9 €95 MoyenJARDILAND DIJON - CHENÔVEDu lundi au samedi de 9h30 à 19hDimanche de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h

En partenariat avec la Fédération des unions commerciales et artisanales de Dijon :Un Noël« exTRAMordinaire »À l’approche des fêtes, le Grand Dijon, aux côtés de la CCI de Côte-d’Or, a vu les choses1714 affiches d’un mètre à douzemètres carrés, visibles partout jusqu’àla mi-décembre. Des bâches deformat 4x3 aux entrées de l’agglomérationdijonnaise, et un immense visuel visibleà la sortie de la gare. De nombreusespages de publicité dans les médias locaux,départementaux et régionaux. Afin d’attirerde potentiels clients jusque dans sesboutiques, le Grand Dijon a mis le paquetà l’aube des festivités de Noël. Mis en lignele 28 novembre dernier, le site internetde Shop-in-Dijon, la nouvelle fédérationregroupant les unions commerçantes dela ville, se pare même de mille feux pourl’occasion, répandant en ligne la bonnenouvelle. Un rendez-vous online quirassemble le programme des festivités deNoël, et qui renvoie vers le site achatdijon.com,vivier de bonnes adresses et deconseils avisés pour que rien ne manquesous le sapin.Tramway et festivités de find’année au service du commerceLes objectifs d’une telle campagne,qui trouvera écho dans toutes lesagglomérations du nord-est de l’Hexagone ?Valoriser l’attractivité de Dijon et de sonagglomération aux yeux de la région etdes territoires limitrophes, accroître ainsila zone de chalandise des commercesdijonnais, et participer à instaurer unenouvelle dynamique commerciale collectivequi tend à être pérennisée, une fois les fêtesde fin d’année passées.Pour atteindre ces visées, c’est bienévidemment autour du tramway, symboleen marche de l’accessibilité des zonescommerciales de la ville, que se cristallisentles messages en direction du grand public.Pratique, augmenté ce samedi d’unedeuxième ligne, ce moyen de transportplébiscité promet d’emmener les clientsde la Toison d’Or à Quetigny, en passantpar Chenôve et le centre-ville, en quelquesdizaines de minutes seulement. De quoifaciliter au mieux le taux de fréquentationdes 2 000 commerces locaux, et de quoiencourager « les gens à venir dépenserleur argent à Dijon », ainsi que le résumeFrançois Rebsamen.Et alors que la seconde ligne de trams’apprête à être inaugurée, en lumière eten nombreuses animations, la saison desfêtes ne pouvait être plus belle occasionpour accueillir les visiteurs d’ici commed’ailleurs, en guirlande, en chaleur, et enbonne humeur. Un coup de projecteurmérité pour les très nombreux commercesde la ville, qui, les travaux finis, n’ont plusqu’à offrir aux clients leur très large gammede marques et de produits.

La Gazette - jeudi 6 décembre 2012Un noel exTRAMordinaireINTERVIEW : Nathalie KoendersII« Après les travaux, place à un nouvelessor commercial »France avec un objectif : promouvoir l’attractivité commerciale de la ville, alorsque les travaux du tramway sont désormais de l’histoire ancienne. Le point surcette campagne d’envergure avec Nathalie Koenders, adjointe au maire de Dijondéléguée au commerce et à l’artisanat.Alors que les fêtes de fin d’annéeapprochent et que se profilel’inauguration de la secondeligne de tramway, pourquoi avoir choiside lier ces événements au travers d’unevaste campagne de promotion ?Après deux ans de travaux, qui ont perturbéle travail des commerçants en dépit desmesures mises en place pour limiter la gêne,il paraissait nécessaire de frapper fort. Etquoi de mieux que la saison de Noël, quichaque année attire une large clientèle,pour le faire ? Nous disposons aujourd’huid’un beau tramway et d’une ville libéréedes chantiers qui étaient en cours : il étaitnécessaire de le faire savoir. Nous avonschoisi d’interpeller, via notre campagne leshabitants du Nord-Est de la France. Desdestinataires logiques, de par leur proximitégéographique et l’existence de la LGVRhin-Rhône, qui autorise un accès aisé ànotre ville. Notre objectif est clairement defaire revenir une clientèle qui avait peutêtrechoisi de déserter Dijon le temps de samutation, et qui sont appelés aujourd’hui àvenir en découvrir le nouveau visage.Le tramway et le nouvel aspect del’agglomération dijonnaise peuvent-ilsconstituer de véritables outils au servicedu développement commercial de la ville ?Le tramway n’est pas qu’un moyen detransport en commun. Au-delà d’emmenerles voyageurs d’un point A à un pointB, il a métamorphosé la ville. Le centreville,grâce au tram, se trouve aujourd’huiagrandi. Et à en croire les retours d’autresmunicipalités disposant déjà de ce service,le bénéfice est grand pour les activitéscommerciales. Les trajets sont bien sûrfacilités pour les Dijonnais, mais ils le sontaussi pour les clients venus de l’extérieur,qui peuvent désormais rallier en quelque dixminutes les différents pôles commerciauxde la ville, sans difficulté pour se garerou trouver son chemin. Et puis le tramparticipe aussi d’un projet urbanistique. Ils’accompagne d’une réfection des placeset de la piétonisation de plusieurs artèrescommerciales. De quoi encourager l’achatplaisir, et des promenades shopping encoreplus agréables. Nous mesurons déjà ceteffet avec la rue des Godrans, désormaispiétonne, et qui jouit d’une reprise certainede son dynamisme commercial.Au-delà du tramway, quels sont lesatouts dont bénéficie l’agglomérationdijonnaise pour asseoir l’attractivité deses commerces ?Dijon attire sans conteste par la beautéde son cœur de ville et son importantpatrimoine architectural, avec 97 hectaresde secteur sauvegardé. La réfection duMusée des beaux-arts renforce aussil’attractivité touristique de la ville ;tout comme l’ensemble de la politiqueculturelle, qui draine de nombreuxspectateurs et festivaliers venus de toute laFrance. Nous menons enfin une politiqueactive du logement, qui vise à augmenterle nombre de Dijonnais et Dijonnaises. Desvisiteurs et des habitants supplémentairesqui sont autant de clients potentiels pour lescommerces de la ville.Multiples et diversifiés, les commercesdijonnais semblent faire montre d’undynamisme collectif au travers de cettecampagne. S’agit-il d’une nécessité pourimposer la ville comme une destination dechoix à l’heure d’effectuer les emplettesde Noël ?L’union fait la force. La campagnepromotionnelle en cours implique un budgetconséquent, et impose à chacun de sedonner la main. Une union commerciale dequartier n’a de toutes façons pas les moyensd’assurer un tel déploiement. Mais outrela campagne autour des achats de Noël,l’effort collectif va continuer, notamment autravers de la création de Shop-in-Dijon, quifédère les unions commerciales dijonnaises.INTERVIEW : Daniel ExartierDe station en station, et decommerce en commerceS’il est une chose que letramway aura su mettreen évidence, desservantles quatre coins del’agglomération, c’est bienla pluralité et la densitéde l’offre commercialedu bassin dijonnais. Unatout sur lequel DanielExartier, vice-président dela branche Commerce de laCCI Côte-d’Or, revient pournous.Accessibilité, rapidité, économie… Letramway semble avoir de quoi garantirun taux de fréquentation en haussedans les commerces de l’agglomérationdijonnaise ?Les commerces se trouvant sur les lignesde tram sont effectivement les bénéficiairesdirects de ce nouveau mode de transport.On note un véritable « effet tram »,notamment à Quetigny où, depuis la miseen service de la première ligne, les affairessont bonnes. Le constat est le même rue desGodrans, avec une oxygénation bienvenuepour les commerces qui y sont implantés; ou encore rue Jean-Jacques-Rousseau,artère pénétrante vers le centre-ville, oùles boutiques gagnent en clientèle depuisl’arrivée du tram place de la République.Comment décrire et résumer la force defrappe commerciale de l’agglomérationdijonnaise, promue aujourd’hui à traverstout l’est de la France ?L’attractivité commerciale de Dijonréside en la valeur de ses très nombreuxcommerces, tant en centre-ville que dansles grands pôles commerciaux que sontChenôve, Quetigny, la Toison d’Or ouencore la Zone Cap-Nord, avec la présenced’Ikea. C’est cette offre pléthorique quiincite une vaste clientèle à venir consommerà Dijon : à Dijon, on trouve de tout. Ladensité et la diversité de nos commerces nesouffrent d’aucune comparaison possible enBourgogne. Et cette force est aujourd’huiaugmentée par la présence du tramway, enplus des axes routiers, du TGV, des pistesdeux roues et des accès piétons. Outreson large panel de magasins et grandesenseignes, la ville offre un visage moderne,moins polluant, et adapté à tous les publics.

IIIUn noel exTRAMordinaireLa Gazette - jeudi 6 décembre 2012INTERVIEW : Jean-Marie RemondLes commerces quétignoisen ligne de mireINTERVIEW : Olivier PadieuShop-in-Dijon :« Rendez-vous dans lescommerces de la ville ! »Pôle commercial majeur de l’agglomération, Quetignybrille par la diversité de son offre commerciale. Un atoutmaître pour asseoir l’attractivité de la ville auprès desclients de tous horizons, ainsi que le souligne Jean-MarieRemond, président de l’association des commerçants ducentre commercial Carrefour Grand Quetigny.Quelle est la force de l’offre commercialedu centre commercial Carrefour GrandQuetigny ?Notre plus grand atout est d’abord notresituation géographique : la proximité du GrandMarché de Quetigny, et la diversité de sesenseignes, garantissent une offre de produitsà 360 degrés, du mobilier aux vêtements, enpassant par la jardinerie et les jouets pourenfants. Nous bénéficions de ce voisinage,et asseyons également notre rayonnementpar la présence d’un hypermarché Carrefour,premier de l’agglomération par sa taille.Entre le centre commercial et ses abordsimmédiats, l’offre commerciale est donccomplète, et sait séduire les chalands d’icicomme d’ailleurs.Bien avant l’arrivée du tramway, le centrecommercial Carrefour Grand Quetigny sedistinguait déjà par son accessibilité, entrerocades et boulevards. Une dimension quicompte pour attirer des clients de toute larégion ?Carrefour ne s’est pas implanté en premierà Quetigny par hasard. La proximité desautoroutes, de la rocade et de l’Arc garantitdes trajets rapides et facilités. Notre clientèleest depuis toujours constituée de Dijonnaiset d’habitants de Dôle, de Langres et desautres villes voisines. En marge des axes decirculation, ces derniers trouvent au centrecommercial Carrefour Grand Quetignyquelques points forts non négligeables : noussommes largement dimensionnés en termesde parking, et mettons à disposition desfamilles une trentaine de places réservées,plus larges, qui laissent de l’espace poursortir poussettes et cabas. Nous sommesaussi le seul centre à mettre six bornesélectriques à disposition des clients, afinqu’ils puissent recharger leur véhiculeécologique et reprendre la route sereinement,une fois les achats terminés.Le tramway dessert depuis septembre lescommerces quétignois, centre commercialy compris. Le nouvel essor escompté est-ilaujourd’hui vérifié ?L’affluence est au rendez-vous : la station« Grand marché » est aujourd’hui l’une desstations de tram les plus fréquentées. Denombreuses lignes de bus y sont raccordées,assurant un large flux de passagers, quireprésentent des clients potentiels pour noscommerces. Et avec la mise en service de laseconde ligne, Quetigny va encore gagneren accessibilité, et accroître toujours plusl’étendue de sa zone de chalandise.dijonnaise s’octroie aussi la création d’une nouvellefédération commerciale, Shop-in-Dijon, qui réunit lesunions existantes, associations commerçantes du centrevilleen tête. Entre attentes et premiers résultats, tourd’horizon des changements favorables au commerce avecOlivier Padieu, son président.Via la campagne commune en faveur descommerces dijonnais, quel message tenezvousà faire passer ?Nous tenons d’abord à nous adresseraux commerçants eux-mêmes : si noussouhaitons que les clients consommentdans nos enseignes, il est nécessaire defournir quelques efforts et de nous adapterà leurs besoins. C’est ce que nous rappelonsau travers de cette campagne commune,et c’est ce pourquoi je milite, notammenten insistant sur la nécessité d’harmonisernos horaires d’ouverture. Le tramway etla nouvelle organisation de la circulationimpliquent une plus grande proximité entreles commerces du centre et ceux de la Toisond’Or ou de Quetigny. Au centre-ville, jecrois par exemple qu’il nous est impératifd’accueillir les clients le lundi. Nouscherchons aussi à faire passer un messageaux clients, de Dijon comme d’ailleurs : aucentre-ville, loin des chaînes nationales, lescommerces indépendants garantissent uneoffre diversifiée et personnalisée. Une vraievaleur ajoutée, et l’assurance de trouver desproduits indisponibles ailleurs.Qu’est-ce que le tramway, doté dansquelques jours d’une deuxième ligne encirculation, apporte aux commerçants dela ville ?Il est encore un peu tôt pour répondre, chiffresconfirmés à l’appui. Néanmoins, les attentessont grandes. Nous anticipons un taux defréquentation supplémentaire de l’ordre de15 % ; et nous attendons des retrouvaillesavec une clientèle qui avait délaissé, letemps des travaux, les commerces du centreville.Le tramway garantit aujourd’hui uneplus grande accessibilité aux boutiques etmagasins. C’est un moyen de transport plussimple, plus rapide, et aussi plus économiquequi promet d’emmener la clientèle à bonport.Outre les rails du tramway, Dijonbénéficie désormais de la piétonisation deplusieurs rues centrales. Un plus pour lescommerces qui y sont implantés ?La piétonisation est en effet très positive, etfait très largement consensus tant du côté descommerçants que du côté de la clientèle. Ellepermet à tout le monde de se déplacer defaçon plus confortable, en garantissant unemeilleure sécurité.INTERVIEW : Sylvie MassuUn « Désirde Tram » assouviMarteaux-piqueurs et panneauxde signalisation ont pour beaucoupconstitué ces derniers mois le paysagedijonnais, comme autant d’embûchespotentielles au commerce. C’était sanscompter sur Désir de Tram, fédérationqui aura accompagné les commerçantssitués le long de la ligne de tramway,le temps des travaux. À l’heure de lalivraison de chantier, Sylvie Duparc, saprésidente, dresse le bilan.Alors que la seconde ligne du tramways’apprête à être inaugurée ce samedi 8décembre, avez-vous le sentiment queDésir de Tram a rempli ses objectifs ?Oui, notre dispositif a plutôt bien fonctionné.Nous avons épaulé les commerces dijonnaisdirectement concernés par les chantiersen cours durant de long mois, tant entermes de communication que de stratégiecommerciale. Si aujourd’hui les clientsreviennent dans des rues qui leur étaientdevenues moins accessibles, et s’ils ont plusde facilités à accéder au centre-ville, lesaffaires ont toutefois réussi à se maintenirdurant les travaux, et c’était là notre volonté.Restent maintenant quelques chantiers encours, en vue de la piétonisation de certainesartères. Mais il semble que les choses sepassent bien, et que les gens s’approprientsans difficulté une rue de la Liberté enpleine transformation.Désir de Tram a su rassembler lesboutiques et enseignes d’une ville en pleinerénovation, et les commerces s’allientdésormais pour communiquer ensemble.C’est le travail collectif qui fait la force ?Aucun petit commerçant seul ne peuts’offrir une campagne promotionnelle telleque celle en cours en ce moment à l’échelleextrarégionale. Unis, les possibilités sontplus grandes. Et je crois que l’attractivitéde la ville se mesure sur le collectif, sur lapluralité des enseignes et la multiplicité desanimations prévues, notamment, avant lesfêtes.

La Gazette - jeudi 6 décembre 2012Un noel exTRAMordinaireIVINTERVIEW : Philippe MonneretIKEA, carte maîtresse del’attractivité dijonnaiseVitrine enviée et souvent citée du dynamismecommercial dijonnais, IKEA continue d’installer lerayonnement de l’agglomération dans la région etau-delà. Focus sur un poids lourd avec son directeur,Philippe Monneret.Une certitude, IKEA fait boutiquecomble depuis son ouverture et continuede séduire une très large clientèle. Dansquelles proportions ?Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Nousaccueillons plus de 1 250 000 visiteursà l’année. Un tiers de nos clients faitenviron 1h30 de trajet pour venir jusquedans notre magasin. Et si 52 % sontcôte-d’oriens, 16 % viennent de Saôneet-Loire,12 % du Doubs, 10 % du Jura,et les 10 % restants proviennent desdépartements limitrophes. Notre PMA(Primary Market Zone – zone de marchéprioritaire), qui cristallise 80 % de notrechiffre d’affaires, est composée de 450000 foyers, et s’étire jusqu’à Besançon.Et notre zone exclusive de chalandisecompte 950 000 foyers et s’étendjusqu’aux Mâconnais qui, pourtant plusproches de Lyon que de Dijon, préfèrentla Cité des Ducs, plus accessible et à taillehumaine.D’ordinaire situé à l’extérieur desagglomérations, IKEA a fait le choix,à Dijon, de s’implanter au sein de laville. Une particularité qui vous permetde mutualiser votre rayonnement avecles autres grands acteurs commerciauxdijonnais ?L’accessibilité est une dimensionindispensable à l’implantation d’un pointde vente IKEA. Cette obligation pouvait,à Dijon, être satisfaite sans qu’il soitpour autant nécessaire de s’excentrer endehors de la ville. De l’autoroute à larocade jusqu’à IKEA, il n’y a qu’un pas,que les clients franchissent avec l’aisancesouhaitée pour tous nos magasins. Maisen effet, à Dijon, cette facilité d’accèsse conjugue à une proximité de choixavec le centre-ville et les grands pôlescommerciaux. Cinq à dix minutesseulement sont nécessaires pour rallier larue de la Liberté par exemple. Ainsi lesclients se promènent en ville, y effectuentleurs achats, les complètent à la Toisond’Or ou à Quetigny, et terminent parIKEA, ou inversement. Il s’agit là d’unvrai bonus pour nous, tout comme pourles autres commerçants.INTERVIEW : Antoine MuñozDes commerces…et des lits !Dijon s’est redessinée au fil des rails dutramway. De quoi attirer encore plusde touristes ?S’il est encore tôt pour le dire, il est clairque le tram représente un net avantagepour les établissements hôteliers situés àl’extérieur du centre-ville. Leur clientèleva ainsi gagner en tranquillité et en facilitéde déplacement : il suffit de monter dansle tram pour parcourir la ville à moindrecoût et sans bouchons, d’attractions enmonuments. Et il est certain égalementque le tramway confère une vision plusmoderne, plus vive, et plus agréable dela ville.Le Grand Dijon bat aujourd’hui lacampagne en faveur des commercesLa Toison d’Or se refait une beautéet poursuit son développement alorsque Dijon présente son nouveauvisage. Une symétrie qui inscritle centre commercial au cœur de lamodernisation de la ville ?La transformation est en effet globale. Outreles travaux propres à l’agrandissement ducentre commercial, nous nous inscrivonsdans une dynamique plus large, qui vise àrenforcer le dynamisme du quartier de laToison d’Or tout entier. Un grand plan demodernisation, auquel nous participonsactivement. Les changements, à la Toisond’Or, sont d’ailleurs déjà visibles : en finde semaine dernière, une première partiedu parking rénové a été livrée et rendueaccessible au public. Et outre un accueilamélioré de la clientèle, quelque 300créations d’emplois sont prévues. De quoiconfirmer la mobilisation de la Toisond’Or en faveur de la vitalité de l’activitédu bassin dijonnais.des récents aménagementsdijonnais, quid du tourisme etdes établissements hôteliers ?Antoine Munoz, président du Clubhôtelier Dijon-Bourgogne, partageson sentiment, entre nouveauxpoints forts et communicationessentielle, à l’heure des vacancesde Noël.dijonnais. Une opération de séductionnécessaire pour l’hôtellerie dijonnaise ?Après deux années rythmées par lestravaux, et qui se sont avérées relativementcompliquées pour les commerçantscomme pour les hôteliers, il est bienvenude communiquer auprès des clients,des tours opérateurs et des organismestouristiques, afin de réhabiliter l’imagede la ville et de souligner la fin desdifficultés. La clientèle doit savoir queDijon est libérée des chantiers, et qu’ons’y déplace bien mieux qu’auparavant. Unargument de taille pour que tous viennentprofiter nombreux de l’offre commercialeet hôtelière de la ville, au moment desfêtes et tout au long de l’année.INTERVIEW : Mathieu GaillyUne Toison d’Or rayonnanteDestination phare lorsqu’il s’agit d’effectuerles achats de Noël, la Toison d’Or entamait sonagrandissement à mesure que le tramway commençaitson ballet à travers l’agglomération dijonnaise. Alorsque la seconde ligne s’apprête à faire descendre lesvoyageurs au pied du centre commercial, MatthieuGailly, son directeur, passe en revue ambitions etfestivités proposées aux clients à l’heure des grandsbouleversements.De quels arguments dispose la Toisond’Or pour séduire les clients ?Notre force est d’avoir su attirer desmarques nationales et internationales, quine sont pas présentes ailleurs à Dijonou en Bourgogne. L’installation récented’Apple en est le meilleur exemple. Grâceà la présence, actuelle et à venir, de cesgrandes enseignes, la Toison d’Or faitfigure de fer de lance de l’attractivitécommerciale de la ville, à l’échelle de larégion et des territoires limitrophes.Au cœur des fêtes de fin d’année età l’occasion de l’inauguration dela seconde ligne de tram, quellesmanifestations vont être proposées auxvisiteurs ?Nous nous apprêtons à accueillir letramway pour la première fois ce samedi8 décembre. Pour l’occasion, différentesfestivités sont prévues au cours de lajournée, autour des thèmes de la lumière etde la gastronomie. De quoi faire rayonnerla Toison d’Or, en plus des décorationsde Noël qui animent et illuminent déjà lecentre commercial.

22La Gazette - jeudi 6 décembre 2012DossierFrançois RebsamenDossier TRAM« 398,9 millions d’euros,rames comprises »François Rebsamen dresse le bilan des premiers moisd’exploitation de la T1 et regarde aussi vers l’avenir.A GAZETTE : Le tramway est surles rails, quel(s) souvenir(s) gardezvousde cette aventure ?FRANÇOIS REBSAMEN : En effet on peutparler d’une grande et belle aventure, celled’un chantier hors du commun, mené tambourbattant, de façon acharnée, dans un laps detemps très court… Mais à la vérité, ce projet,dès les études, a été minutieusement préparé,en particulier dans la manière d’envisager laconduite des travaux. Cette division en troisbranches, avec pour chacune un groupementd’entreprises composé d’une « major » desTravaux Publics et de nombreuses PMElocales, a été une des clefs de la réussited’une opération qui a pris jusqu’à neuf moisd’avance sur le calendrier d’origine ! Pourrépondre plus directement à votre question,c’est vraisemblablement la joie de plus de100 000 personnes venues faire la fête autramway, le jour de son inauguration, quirestera longtemps gravée dans ma mémoire etdans celle des Dijonnais.Depuis le 1er septembre, pouvez-vousdresser un bilan chiffré de ces premiersmois d’utilisation ? Et quels sont les aspectsà améliorer ?En seulement trois mois, les Grands Dijonnaisont apprivoisé leur tramway ! Avec 36 000voyageurs par jour et des pointes à 40 000,il dépasse les espoirs de fréquentation, etl’analyse station par station montre qu’il séduitaussi bien les travailleurs et les étudiants queles familles ou les personnes âgées. Darcy,République et la Gare sont sur le podium, maisles stations Grésilles (2 000 montées par jour !)ou Erasme, sur le campus, tirent très bienleur épingle du jeu. Ce bilan flatteur s’étendà l’ensemble du réseau bus-tram puisque lenombre d’utilisateurs quotidiens (140 000) aaugmenté de 7 % entre septembre 2011 etseptembre 2012. Je suis cependant très attentifaux connections du tram avec l’ensemble dumaillage Divia sur notre territoire, car nousn’avons pas conçu un réseau à deux vitesses.Mais il faut tolérer une inévitable période dePHOTO ÉRIC CAPELLIrodage et laisser par ailleurs à ceux qui viventet travaillent dans notre belle agglomération letemps nécessaire au changement des habitudesde déplacement. J’ai aussi demandé à ce queles difficultés de circulation sur la rue Devosgefassent l’objet d’une attention particulière desservices, d’où l’augmentation récente des tempsde feu vert aux intersections, le rappel puis laverbalisation des automobilistes qui s’engagenttrop vite et bloquent les carrefours… Lesbus bénéficient désormais d’un couloir duboulevard Thiers à Darcy, ce qui améliore leurponctualité. Tout ira encore mieux avec la miseen service de la T2 qui va se substituer à laLiane 2 qui passait par là, puis avec l’ouverturede la Lino fin 2013 qui désengorgera lesboulevards urbains…Vous aviez évoqué à plusieurs reprises voscraintes concernant la livraison des ramespar Alstom. Finalement, comment celas’est-il passé ?Je tiens déjà à dire que le matériel Alstomfonctionne bien. Une rame arrive deLa Rochelle, elle est déchargée au Centred’exploitation et de maintenance rue desAteliers entre Dijon et Chenôve et, deux joursaprès, elle est sur les rails en exploitation !C’est remarquable car on est en présenced’une mécanique complexe et contrairement àl’industrie automobile, les rames de tramwaysont fabriquées en petite série. Donc, d’un côtéun coup de chapeau à Alstom, et de l’autreun peu de déception liée à l’incapacité del’entreprise à coller aux considérables avancesde notre calendrier de fin de chantier. Cefleuron industriel de la France n’a pas sunous livrer le nombre de rames nécessaires àl’inauguration des deux lignes du tram en uneseule fois... Et ce 8 décembre, nous n’auronsque 29 rames sur les 33 commandées. C’estsuffisant pour assurer la mise en service de laT2 mais cela ne laisse que très peu de margede manœuvre en attendant le solde prévupour début février. Je salue tout de même lesefforts faits par Alstom puisqu’on est loin despires hypothèses qui m’avaient été un tempsprésentées.Maintenant que les travaux sont terminés,connaît-on le coût exact du tramway ?Je l’ai dit et redit : dans un contexte d’appeld’offres qui nous a été favorable, parce que lechantier a pris une avance considérable, parceque nous avons su rassembler de nombreuxpartenaires financiers, parce que nous avonsinitié des contrats dits « public-privé » quifont aujourd’hui référence, le budget – 398,9millions d’euros (valeur novembre 2008) – esttenu ! Rames comprises, comment sérieusementimaginer l’inverse alors que nous avons criéhaut et fort avec Brest que l’achat en commundu matériel roulant – autre première française !– nous avait permis de faire 20 millions d’eurosd’économies ! C’est le suivi hebdomadaire descoûts d’opération – comme pour tout projetd’intérêt public bien géré – qui nous permetd’affirmer avec certitude que notre projet n’aconnu aucune dérive budgétaire. Après, si vousvoulez un document officiel, il faudra attendrece qu’on appelle le bilan d’opération, qui seraétabli lorsque tous les marchés seront soldés,autrement dit dans le courant de l’année 2013.Propos recueillis par Jérémie Demayjeremie@gazette-cotedor.fr

24La Gazette - jeudi 6 décembre 2012DossierDossier TRAM« Le tramway est plus utiliséque les bus »Depuis le début septembre, le tramway ouvre unenouvelle notoriété pour la ville de Quétigny, commeA GAZETTE : Avec les quelquesmois de recul sur l’utilisation dutramway, pouvez-vous en mesurerl’apport ?MICHEL BACHELARD : Nous avons unepetite partie du recul. Cela ne fait que troismois, et nous avons déjà bien observé ce quise passait. Nous avons vu une augmentationde la fréquentation du tram par rapport aubus. Le tramway est plus utilisé que les bus.En termes de proportions, c’est quasimentle double.Le tramway permet de découvrir la villeau-delà du centre commercial. Avez-vouspu le constater ?Cela s’est vu dès le jour de l’inauguration.Et cela s’est confirmé par la suite. LesDijonnais se sont effectivement aperçusque derrière le grand marché se trouvait uneville. Dans laquelle ont trouve des gens, desactivités… c’est très important pour nous.Avez-vous eu des retours sur laconsultation que vous avez lancée il y aquelques semaines ?Nous avons reçu plus de 500 réponses.Toutes ne sont pas encore dépouillées, nianalysées. Le nombre est au-delà de nosespérances.Vous voulez lancer un projet urbainautour du tramway. En connaît-on lateneur ?Pas encore puisque nous sommes audébut du processus. Nous en sommes àl’étude de stratégie urbaine. Dans le mêmetemps, nous révisons le PLU. La premièreopération va se passer autour du terminus.Nous allons en profiter pour créer unenouvelle centralité .Propos recueillis par Jérémie Demayjeremie@gazette-cotedor.frPHOTO ÉRIC CAPELLIPromotion du 3 au 10 décembrePièce à fondue 15€ 99 le kg / 27€ 00 les 2 kgRosbeef 15€ 99 le kg / 27€ 00 les 2 kgRôti veau (épaule ou collier) 13€ 30 le kg / 24€ 00 les 2 kgPromotion du 4 au 10 décembre10 % sur le gibier frais chasser : biche,sanglier (origine France)COLIS CHASSEUR1kg épaule de biche S/os(à rôtir ou mijoter)1kg civet biche A/os(collier ou poitrine)1kg épaule de sanglier1Kg de terrine de sanglier(à cuire)49€90le kg16€00le kg8€90le kg17€8€00 pièce43€COLIS SAINT HUBERTle kg1kg rôti ou civet de sanglier 17€00(épaule à rôtir ou mijoter)le kg1kg rôti ou civet biche 16€00(épaule à mijoter)le kg1kg civet biche ou sanglier A/os 8€90(collier ou poitrine à mijoter)le kg1Kg rosbeef ou fondue biche 22€00(à rôtir)63€9055€Pour recevoir nos promos,commander, inscrivez vous sur :www.rdv-dijon.comCOLIS HIVER1kg rosbeef ou fondue(tende de tranche, à rôtir)1kg de Paleron ou macreuse(à mijoter ou bouillir)1kg de Bourguignon(collier ou basse côte à mijoter)1kg blanquette veau S/os(collier ou basse côte à mijoter)1kg filet poulet (CEE)(à griller)1kg rôti de dinde(cuisse dinde S/os)1kg filet pors(à rôtir)1kg côte de porc(1ère ou échine)82€29PRÉPAREZvos FÊTESle kg15€99le kg9€90le kg7€50le kg13€50le kg11€50le kg7€50le kg8€90le kg7€5068€MASTER COLISle kg1kg bifteack13€50(Tranche ou bavette)le kg1kg Bifteack haché 9€10(provenant de divers morceaux dénervés, dégraissés)le kg1kg sauté de dinde 7€90(haut de cuisse à mijoter)le kg1kg rôti porc A/os 7€00(épaule à rôtir)le kg1kg cuisse poulet 4€40(CEE)le kg1kg Côte de porc 7€50(1ère ou échine)le kg1kg haché bolognaise 6€00(boeuf haché assaisonné)le kg1kg sauté de porc 7€50(épaule à mijoter)le kg1kg plat de côte4€70(pot au feu)le kg1kg jarret7€(à bouillir, pot au feu)74€6060€PRÉPAREZvos FÊTES« Une incursionintéressante »Jean Esmonin, le maire de Chenôve, est ravi que letramway arrive dans sa ville. D’autant que cela seraun plus pour le centre-ville en pleine création.A GAZETTE : Êtes-vous impatientd’être au jour de l’inauguration ?JEAN ESMONIN : Nous attendonsavec sérénité et non avec impatience, lamise en faisabilité de la deuxième ligne dutramway qui va relier le parc Valmy au sudde l’agglomération de Dijon, puisqu’il vavenir en face de l’hôtel de ville. C’est doncavec beaucoup de sérénité et d’intérêt quenous attendons l’inauguration.Ce tramway va changer Chenôvepuisqu’il rentre dans la ville pour allerchercher au plus près les habitants. C’estimportant pour vous ?Oui bien sûr. C’était même déterminant.Plus de 11 000 habitants résident vers lecentre-ville. Le tramway rentre clairementdans la ville et dessert les quartiers quisont impactés par le centre-ville quenous sommes en train de créer de toutespièces. C’est une incursion extrêmementintéressante au cœur même de Chenôveet de son futur centre-ville. Pour le coup,il bénéficiera d’un moyen de transportmoderne.Allez-vous profiter de l’arrivée dutramway pour repenser la ville ?Il ne faut pas inverser les choses. Cen’est pas parce que le tramway arrive quenous pensons à la centralité de la ville.En fait, c’est grâce à ce projet et à cetteréflexion que le tramway arrive là. Lastation terminus du sud de l’agglomérationse situe au centre-ville de Chenôve. Nousavions beaucoup insisté pour que cela sedéroule ainsi.Avec ce centre-ville et le tramway,Chenôve va-t-elle se débarrasser deson image de ville remplie de barresd’immeubles et de centres commerciaux ?Nous nous battons depuis des années pourfaire en sorte que Chenôve retrouve uneimage de ville à part entière où il fait bonvivre. Chenôve a toujours été injustementconnotée par des déclarations et desaccusations. Même si on ne peut pas nierqu’il y ait eu des difficultés, comme danstoutes les villes de France d’ailleurs. Je doisdire aussi que la presse ne nous a jamaisépargnés en la matière. Mais.il semblequ’elle ait compris qu’il était absurde decontinuer dans cette voie-là… J. D

La Gazette - jeudi 6 décembre 2012Dossier TRAMLe tram-HuvetDossier25Michel Huvet a laissé son imagination sillonner Dijon à bord du tramway. Au long de neuf nouvelles,’EST D’ABORD une histoire defamille. Le tramway coule dansles veines de Michel Huvet avantd’emprunter les artères de la ville. Songrand-père travaillait avec le tram. Songrand-oncle était le chef du dépôt : « C’estpour cela que livre commence par dessouvenirs » sourit l’ancien journaliste.Mais il ne faut pas se tromper, ce mode detransport n’est que le prétexte pour raconterdes histoires. À la fois personnages, lieux,raisons et excuses, le tram est le lien entrele Dijon des années 50 et 60, et la villed’aujourd’hui. Ce jeu autour du temps estperturbant. Dans certaines nouvelles, onne sait plus si on est à bord d’un tramVais(se prononçait ainsi dans l’ancien Dijon)des transports électriques dijonnais, ousur la T1… ou tout simplement dansl’imagination du narrateur.Toutefois quelques éléments demeurentcommuns à toutes les nouvelles : le rythmede lecture, et les rencontres. Le but étantde les lire dans le tram, les nouvelles sontrapides et semblent rythmées pour suivreles arrêts des rames. Dans chacune desnouvelles les rencontres se confondentavec le tramway. « Pour moi c’était uneDernières nouvelles du tram, C com’culture Éditions, 6,80 euros.évidence. Il ramène une pause dans cemonde de stress. » Cette bulle extrait sespassagers en les emmenant à travers laville, « c’est pour cela que c’est convivial,il relie les hommes » s’enthousiasmeMichel Huvet. L’objectif de l’auteur, etde son éditrice, est que ce petit livre ailledans la poche, ou reste dans les rames dutramway pour accompagner le voyage. Cephénomène est très populaire dans les paysanglo-saxons. Le cross booking est en effetun lien social avec la lecture. Le conceptreste simple : on aime un livre, on le laissedans un lieu public. La personne qui letrouve le lit et en échange elle laisse, elleaussi, un ouvrage qu’elle affectionne…L’effet boule de neige est garanti, d’autantque cette bibliothèque à ciel ouvert estgratuite. Et si les Dernières nouvelles dutram devenaient le déclencheur du crossbooking à Dijon ?Les neuf nouvelles emmènent del’inauguration de la fin du XIXe siècle« 7 000 Dijonnais s’étaient déplacés »précise l’auteur, à celle de septembredernier, en imaginant les habitudeschangées par le tramway. Toutefois, cevoyage dans le temps s’arrête trop vite.Une nouvelle d’anticipation aurait étéUne pause dansce monde de stressmarrante… Imaginer le tramway dansvingt ans. Comment aura-t-il vieilli ?Comment les Dijonnais l’auront-ilsfinalement adopté ? La ville a-t-elle réussià digérer ce nouveau transport ? « C’esttrop tôt pour l’instant. La nouvelle ville vanaître. Comme le répète souvent FrançoisRebsamen, Dijon est enfin rentrée dans leXXIe siècle. La belle endormie se réveilleprogressivement. »À moins que Michel Huvet neprépare déjà le deuxième voletdes nouvelles du tramway... .J. DAppartements à louerà deux pas du Tram...ChenôveSamedi 8 décembre 2012de 9 h 30 à 17 hOuverture exceptionnelleOrvitis Agence du Dijonnais6 bis rue de la Fontaine du MailStation Mail à CHENÔVEConsultez nos offres de location, déposez unedemande, prenez RDV pour visiter un logement0 810 021 000www.orvitis.frOffice Public de l’Habitat de la Côte-d’Or - 17 bd Voltaire - 21001 DIJON Cedex

26La Gazette - jeudi 6 décembre 2012DossierJérôme Wallut« 2012, année record pourAlstomA GAZETTE : Le tramwaydijonnais avait innové avec legroupement de commandes. À cejour, d’autres agglomérations ont-ellestenté l’expérience ?JÉRÔME WALLUT : Les agglomérationsdijonnaises et brestoises restent les seules àavoir tenté l’expérience. Aujourd’hui, celareste donc une première mondiale et prouvele caractère novateur des élus dijonnais.Lors de vos deux derniers déplacementsà Dijon, François Rebsamen avait eudes difficultés à cacher son amertumeconcernant les délais de livraison desrames. Avec le recul, était-il impatient ouétiez-vous en retard ?Nous avons tenu nos engagements en livrantsuffisamment de rames pour permettrele service commercial et en trouvant dessolutions alternatives (par exemple le prêtde rames de Brest pour les essais) pour nepas retarder les mises en service, qui, je lerappelle, ont été avancées de plusieurs moispar rapport au calendrier originel. Nousavons dû adapter nos cadences de livraisonpour répondre aux nombreuses demandesde nos clients : 2012 a été une annéerecord pour Alstom avec la mise en servicede 259 tramways Citadis entièrement»fabriqués en France (Brest, Dijon, LeHavre, Lyon, Montpellier (lignes 3 et 4),Rouen, Casablanca, Alger…). En 2012, untramway Citadis a été fabriqué toutes lesdix-huit heures en France.Maintenant que les rames sont livrées àDijon, quel sera le nouveau rôle d’Alstomdans la capitale de la Bourgogne ?Nous assurons une période de garantie d’unan avec une équipe présente au dépôt demaintenance de Keolis et restons à l’écoutedes besoins de notre client pour des conseilsou de nouvelles prestations telles que lamaintenance des rames ou un service depièces détachées.Les inaugurations de réseaux detramways s’enchaînent. Lyon, Dijon, leHavre, Paris… Mais Le Monde du 23novembre dernier expliquait qu’avecla crise et le resserrement des budgetsdes communautés d’agglomérations, lemarché français du tramway se rétrécit.Comment Alstom s’adapte à cettenouvelle donnée ?Nous travaillons à optimiser toujours plusnotre produit Citadis afin de réduire lescoûts d’acquisition, d’exploitation et demaintenance. Par exemple, les Citadisde dernière génération seront équipésNous avons tenunos engagementsd’un nouveau bogie qui optimise lesopérations de maintenance. Ce nouveaubogie, Ixège, a été développé par le sitebourguignon d’Alstom Transport basé auCreusot. Citadis disposera également d’unemotorisation à aimants permanents quiréduit la consommation d’énergie. Nousavons également développé un tramwayaccessible aux territoires urbains detaille intermédiaire. Le Citadis Compactest ainsi spécialement conçu pour leursproblématiques spécifiques : taille desrames réduite, maintenance simplifiée, coûtréduit… La communauté d’agglomérationdu Pays d’Aubagne et de l’Étoile inaugureraune première tranche de 3 km avec 5rames et sera la première à exploiter leCitadis Compact en 2014. Enfin, nouscomptons sur le dynamisme des marchésémergents, tels que la Russie, l’AmériqueLatine, la Chine, l’Afrique du Nord… pourdévelopper nos parts de marché tramway.Cette dimension internationale ne doit pasêtre négligée car les contrats à l’exportprofitent à l’activité des sites français, dontcelui du Creusot, comme c’est déjà le caspour les tramways de Casablanca, Oran,Constantine, Tunis, Nottingham.Le tramway dijonnais est un modèleCitadis. Cette gamme peut-elle encoreévoluer, ou un nouveau modèle est-il enpréparation ?Le Citadis est un modèle à succès : plus de1 600 rames vendues à travers le mondedont 830 à 20 agglomérations françaises, 4,8milliards de passagers ont été transportés etplus de 400 millions de kilomètres ont étéparcourus dans le monde. On ne change pasun modèle à succès. Mais depuis sa créationà la fin des années 90, Citadis a évoluépour intégrer les nouvelles technologies(moteurs à aimants permanents, nouveaubogie, modularité des aménagementsintérieurs…) et répondre aux nouveauxbesoins des agglomérations. En revanche,la gamme Citadis s’enrichit : aujourd’huinous pouvons proposer des tramways de 22mètres, 32 mètres, 43 mètres en fonctiondes besoins des exploitants et des tailles desagglomérations.Le marché du tramway est trèsconcurrentiel. Les nouveaux marchéssont en Asie, ou encore en Afrique duNord. Pourquoi le choix d’Alstom est deproduire au maximum en France ?Tout simplement parce que la filièreindustrielle française est compétitive etde qualité. En France, nous disposons desites spécialisés dans le développementet la fabrication des tramways et de leurscomposants : 1 100 collaborateurs d’Alstomtravaillent aujourd’hui sur l’activitétramway sur 8 des 10 sites français d’AlstomTransport. Nous disposons également d’unefilière ferroviaire forte : l’activité tramwayd’Alstom fait travailler 200 entreprisesfrançaises, ce qui représente 3 300 emplois .Propos recueillis par Jérémie Demayjeremie@gazette-cotedor.frPHOTO DR

Sport28 La Gazette - jeudi 6 décembre 2012« La formation est uninvestissement pour l’avenir »A GAZETTE : Voilà une demisaisonque vous avez pris les rênesdu Dijon Football Côte-d’Or. Vousattendiez-vous à cela ?OLIVIER DELCOURT : J’en découvre tousles jours ! Au niveau des relations avec lesjoueurs, leurs agents, la presse… Des chosesauxquelles je n’étais pas habitué auparavant.Mon arrivée s’est faite assez précipitamment,donc je n’ai pas eu le temps de réfléchir, etj’apprends sur le tas. Au début, j’appelaisrégulièrement Bernard Gnecchi pour avoirquelques renseignements.Pouvez-vous nous donner des nouvelles deBernard Gnecchi ? A-t-il prévu de revenirau stade Gaston-Gérard cette saison ?Aujourd’hui, il s’est recentré sur ses activitésprofessionnelles. Au club, nous souhaitonsqu’il revienne au stade.Au DFCO, on semble avoir retrouvé lasérénité. Est-ce votre plus belle victoire dela saison ?Ah oui… C’était très important de retrouverl’ambiance familiale qui correspond auDFCO. En Ligue 1, il y avait beaucoup plusde pression de toutes parts. C’est parti danstous les sens, et derrière, le club avait un peuperdu ses valeurs. Mais la Ligue 1 reste unebonne expérience, dont il faudra se servirdans le futur.En tant que nouveau président de club,est-il difficile de trouver sa place au sein dufootball français ?Il faut y aller progressivement. Nousavons adhéré à l’UCPF (Union des clubsprofessionnels de football) depuis trois mois.Cela me permet de rencontrer les autresprésidents régulièrement lors de réunions.À chaque match, je les invite et nouséchangeons. Lorsque l’on se contacte, parexemple en période de Mercato, mieux vautles connaître et entretenir de bonnes relations.Vivez-vous les matchs différemment entant que président ?La saison dernière, je souffrais déjà. Maislà, c’est encore pire ! La veille et le soir desmatchs, j’ai du mal à dormir. Le plus dur,c’est quand on perd à l’extérieur… Le retourest long ! Je ne pense pas que l’on puisses’y habituer un jour. Ma récompense, c’estla victoire et un stade bien rempli. Depuis ledébut de saison, nous affichons une moyennede 8 500 spectateurs. Il y a deux saisons,en Ligue 2, nous étions à 6 000. Il y a unedynamique en route, à nous de tout faire pourqu’elle se poursuive.Sportivement, le DFCO a connu unpassage à vide, mais reste en course pourle podium...Nous restons dans la course, mais n’oublionspas que l’objectif premier reste le maintien.Bien sûr, remonter en Ligue 1, c’est notrerêve. Mais il faudra remonter dans lesmeilleures conditions. Il faut rebâtir uneéquipe avec de jeunes joueurs. Il devrait yavoir de nouveau quelques retouches d’icila fin de saison. Pour le moment, le DFCOest à sa place. L’objectif est d’atteindre labarre des 30 points à la trêve (24 avant la 17ejournée).Avez-vous déjà tapé du poing sur la table ?Par exemple après l’élimination en Coupede France face à Sedan ?Contre Sedan, j’ai dit ce que j’avais à direaux joueurs. J’interviens très rarement devantl’ensemble du groupe. Mais individuellement,je les rencontre régulièrement. C’est mafaçon de faire. De toute manière, chacun sonrôle au club. J’ai un entraîneur et un staffqui ont toute ma confiance. C’est un vraibonheur. Les tensions, vraiment éprouvantesla saison dernière, ont disparu.Avez-vous un moment regretté le départde Benjamin Corgnet ?Avec du recul, la vente de Benjamin Corgnetétait vitale pour le club. Il ne faut passe voiler la face. Quand on descend deLigue 1, le budget n’est plus le même et ilfaut équilibrer les comptes. Bien sûr, on leregrette sportivement, mais un seul joueurne fait pas une équipe. Nous avons recrutéquelques jeunes qui nous font bien plaisir,comme Paye, Tavares, Rémy, Cissé… Ils ontune bonne mentalité. Ils se battent, ça metdu peps dans l’équipe. Sans oublier Mollet,premier joueur issu de la formation.Envisagez-vous un Mercato agité ? Dansquel secteur le DFCO doit-il se renforcer ?Nous verrons si le Mercato est aussi calme quel’été dernier. Nous souhaitons nous séparerde certains joueurs. Il faudra certainement serenforcer sur le plan offensif. Grégory Thilest blessé, Brice Jovial fait tout juste sonretour, Julio Tavares risque d’être sélectionnéà la Coupe d’Afrique des Nations avec leCap-Vert… Mais un attaquant à moindrecoût, tout le monde le recherche… Il faudrase battre et avoir du nez. L’important est decréer un groupe soudé.Ludovic Debru, adjoint du directeurtechnique national de la FFF FrançoisBlaquart, a visité les installationsdijonnaises le 30 novembre. Où en est-ondu dossier centre de formation ?On espère avoir l’agrément du centre deformation en janvier 2013, pour une ouvertureau mois de juillet. Ce dossier est devenuune priorité. Deux obstacles principaux ontété réglés : la municipalité nous a concédél’exclusivité du terrain stabilisé des Poussots,et l’hébergement des jeunes se fera à l’internatdu lycée Hippolyte-Fontaine. La Fédérationest un peu pointilleuse, mais nous avonsrépondu à toutes leurs exigences. Tant querien n’est signé, je ne crie pas victoire… maisc’est en bonne voie.Pourquoi est-ce si important d’avoir soncentre de formation ? Quels seront lesvéritables changements ?Un club de football, c’est comme uneentreprise. Les jeunes, c’est l’avenir, laformation est donc hyper importante. Dansmon entreprise, j’ai toujours formé des jeunesque j’ai fait évoluer. Pour moi, la formationest un investissement pour l’avenir. Cen’est pas un coût. Sans l’agrément decentre de formation, ni les infrastructures,il est compliqué de conserver nos jeunes.Les autres clubs viennent se servir, ce quin’est pas valorisant et motivant pour nosformateurs. C’est une vraie priorité, et pasun effet de mode. Dans le sillage de FlorentMollet, les jeunes qui intégreront le centreverront qu’ils ont une chance d’évoluer.Quel est l’exemple à suivre en matière deformation ? Avez-vous pris conseil auprèsd’autres clubs ?Je pense à Montpellier, Lyon, Saint-Étienne… Au DFCO, beaucoup sont dansl’esprit formation. Sébastien Pérez, issudu centre de Saint-Étienne, connaît bien laquestion. Olivier Dall’Oglio a été responsablede la formation au DFCO la saison passée.Sébastien Degrange (entraîneur de la CFA2) s’en occupe bien également. Il sera le brasdroit de Yann Daniélou, futur directeur ducentre de formation, qui rejoindra le DFCOau mois de mai.Quel champion de France préférez-vous ?Un Olympique Lyonnais avec ses jeunes,ou un PSG avec ses stars ?Pour moi, c’est la jeunesse de l’OlympiqueLyonnais. C’est l’état d’esprit du DFCO.Découvrir les talents, c’est un réel plaisir.Des fois, on peut se tromper, mais ça n’a pasdes conséquences financières importantes.Par contre, il ne faut pas se tromper sur unjoueur que l’on achète plusieurs millions, etqui risque de vous pourrir le vestiaire… Pourrecruter nos jeunes, nous miserons avanttout sur leur état d’esprit et leur mentalité.On se renseigne beaucoup sur le parcourset le comportement des joueurs avant de lesrecruter. Concernant le PSG, je pense qu’ilsfont du bien en termes d’images. Un joueurcomme Ibrahimovic fait rêver tout le monde !Il faut se réjouir que le PSG puisse un jouratteindre la finale de la Ligue des Champions.Il ne faut pas cracher dans la soupe. Lesinvestisseurs, mieux vaut qu’ils viennent enFrance.Quel regard portez-vous sur le début desaison des féminines du DFCO ?J’apprécie le football féminin. Je vaisrégulièrement voir les matchs. Cette saison,c’est un peu plus compliqué car il y a eubeaucoup de changements dans l’effectif.Mais je ne doute pas qu’elles vont rebondir .Propos recueillis par Aurélien Gaudriotaurelien@gazette-cotedor.fr

La Gazette - jeudi 6 décembre 2012Sport29Découvrir les talentsest un réel plaisirPHOTO ÉRIC CAPELLICet hiver,avant de prendre la route,je m’informe !www.cotedor.frl’info route en temps réelChaque jour sur la route, pour vous

30 InterviewLa Gazette - jeudi 6 décembre 2012MARIOBARRAVECHIAA GAZETTE : On change pas leshabitudes… On se tutoie ?MARIO BARRAVECHIA : Benoui, évidemment !Toi qui es belge, pays où le mariagegay est autorisé depuis des années, çat’inspire quoi le débat sur le sujet ?Alors tu commences très mal, parce que jene suis pas belge mais italien…Ça va, c’est pareil tu es né là-bas…J’y suis né, mais quand on m’a demandési je voulais la nationalité j’ai refusé. Jene me suis jamais vraiment senti belge àvrai dire… Toute ma famille est d’originesicilienne et j’ai grandi avec eux, doncje me suis toujours senti très italien dansl’âme…Bon… Et mon mariage gay alors ? T’enpenses quoi ?Je vais peut-être te paraître un peu vieuxjeu là-dessus, mais je ne suis pas forcémentpour. Je ne sais pas franchement ce queça peut apporter à l’homosexualité engénéral. J’ai plein d’amis homo qui sontcontre d’ailleurs… Ils sont pacsés depuisdes années et ils vivent visiblement trèsbien comme ça. Après, dans le mariage ily aussi l’aspect de l’adoption qui peut fairepeur aussi… C’est un sujet en tout cas trèscompliqué à débattre…Tu t’es installé à Beaune il y a quelquesannées déjà. Pourquoi Beaune ? C’estun peu étrange comme choix quand onrêve de gloire, non ?C’est une région que j’aime beaucoup. Onest au milieu de tout, à une heure quarantede Paris, proche de la montagne… Jetrouve qu’on est vraiment bien situé sur lacarte. Et je préfère l’est à l’ouest… Je m’ysens bien.Tu crois que venir t’enterrer à Beauneétait un choix judicieux pour tacarrière ?Je ne pense pas que cela peut jouer sur unecarrière. Il y a plein d’artistes qui vivent endehors de Paris et ça ne les empêche pasde cartonner. Mais d’une manière généraleil y a de plus en plus de Parisiens qui vonthabiter ailleurs, juste par qu’ils en ontmarre. Quand tu prend un peu de maturitétu recherches plutôt une qualité de vie…Bon… Il est sympa Alain Suguenot avectoi ?(Rires) Mais il est très sympa, c’est unpote Alain Suguenot…J’ai cru comprendre que t’étais un peusanguin comme garçon, tu confirmes ?Je suis un peu sanguin c’est vrai. Je peuxdémarrer très vite. C’est dans ma nature deSicilien. On est un peu jaloux, possessifs.Alors oui, je l’admets, je suis un peu toutça…T’as dû prendre un peu d’oseille àl’époque Star Ac’… À la louchecombien ?J’ai pris pas mal d’oseille en effet… Àla louche je dirais peut-être le milliond’euros que Jenifer a gagné, mais pas d’uncoup, en quelques années…T’as pas mal balancé sur la Star Ac’…Si j’ai bien compris, c’était un peuorgiaque dans le château… et pendantla tournée…C’est pas que j’ai balancé… J’ai justedit à l’époque ce que les gens savent etqu’on a caché pendant des années. Quandun journaliste te pose la même questionpendant dix ans, à un moment donné tu telâches… C’est ce que j’ai fait. Arrêtons deprendre les gens pour des cons. Ils saventtrès bien que ce genre d’émissions est unpeu magouillé.Le bon point dans cette aventure, c’estque t’as pécho un peu au château…(Rires) Non non, je suis quelqu’und’amoureux, de fidèle, je n’ai rien péchodu tout dans le château…Jenifer t’avait promis une Ferrari aprèssa victoire… La dernière fois qu’on s’estvus t’avais une Alfa… J’en déduis...

La Gazette - jeudi 6 décembre 2012 Interview 31que t’en as jamais vu la couleur ?J’ai rien vu du tout… Ça m’a un peuénervé d’ailleurs… J’ai défendu cette fillependant des années, je la considérais unpeu comme ma petite sœur… Quand tuvois que l’amitié ne va que dans un sens,au bout d’un moment tu arrêtes…Une fois la sauce Star Ac’ un peuretombée, t’as pas eu un petit coup dedéprime ?J’ai été l’un des seuls à avoir fait toutesles Star Ac’, jusqu’à la huitième édition.J’allais y faire des duos avec les candidatset ma promo au passage… Comme je suisresté toujours un peu dedans, du coup j’aipas eu de déprime. D’ailleurs j’ai trouvépas mal que ça s’arrête ; ça commençaità faire réchauffé. J’ai vu que ça reprenaitsur Nrj 12. Je ne sais pas franchement si çava apporter quelque chose de la refaire…T’as pris le melon à un moment tucrois ?C’est pas que tu prends la grosse têtemais tu changes un peu quand même…Quand tu es tous les jours dans ce milieulà,que tu fais des concerts dans tous lesZéniths, qu’on t’attend comme si tu étaisMichaël Jackson, tu t’y crois un peu, tute laisses emporter dans un mouvement…Après, soit tu continues comme ça et tuprends vraiment la grosse tête, soit tu tedis « c’est pas la réalité, maintenant on secalme »… C’est ce que j’ai fait…La dernière fois qu’on a bu quelquesverres ensemble, j’ai été étonné de voirque dix ans après la Star Ac’ les gens tereconnaissaient à tous les coins de rue…T’expliques ça comment ?Déjà la première Star Ac’ a marqué lesgens, je crois… On avait quand même...La première Star Ac’a marqué les gensbattu des records d’audience… Et puisj’ai eu la chance de faire encore pas malde télé après la première Star Ac’… Iln’y a que depuis 2009 que j’ai arrêté unpeu la télé… On m’a proposé de faire Lesanges de la télé-réalité, j’ai dit non tout desuite. Je n’ai pas envie de recommencer,même pour de l’oseille. J’ai plutôt enviede revenir avec un album, un vrai trucartistique.J’ai vu dans une émission l’autre jourque la majorité des anciens candidatsdes télés-réalités touchaient le RSA…Rassure-moi… Ça va pour toi ?Non heureusement… Et je peux te direque je connais un paquet de mecs qui ontvendu des millions de disques et qui viventdans un douze mètres carrés à Paris…À un moment tu choisis… Soit tu faisintermittent du spectacle - clochard, soit tubosses et tu fais une parenthèse pour fairequelque chose qui marche et qui te ramèneun salaire… Moi c’est l’option que j’aichoisie… Aujourd’hui j’ai un magazine(ndlr : Welcome magazine), une boîte deproduction. Du coup je suis nettementmois angoissé avec ça…Dans la gestion de ta carrière, t’as bienun regret… Avec le recul, qu’est-ce quetu ferais différemment ?Quand tu es jeune artiste dans un milieu quetu connais mal, tu fais automatiquementdes erreurs. Je me suis grillé avec certainespersonnes et notamment chez Nrj en meprenant la tête avec Max Guazzini. Ça aquand même duré trois ans…T’as gardé des contacts avec les anciensde ta promo… Vous vous réunissez unefois l’an autour du feu en évoquant lebon vieux temps ?Avec Nikos on a toujours été proches…J’ai été en Grèce avec lui… Il est venuen Belgique avec moi. On connaît nosfamilles respectives… C’est quelqu’unqui est resté intègre. C’est rare dans lemilieu…Et ton come back c’est pour quand ?Pour 2013… J’ai envie d’un albumbeaucoup plus roots, pop rock, trèsbritish… acoustique… sans chichi… avecdes vrais musiciens… un peu dans l’espritde Paolo Nutini. On va commencer àtravailler dessus à partir de janvier.Mais avant cela tu seras à la LanterneMagique le 15 décembre, pour unconcert au profit du Téléthon…Le Téléthon me demande depuis trois ansde faire un concert… Malheureusementje n’avais pas le temps et comme j’avaisfait le choix de faire une parenthèse à macarrière, je reculais… Ce sera un mixde mes albums avec quelques nouveauxtitres… Il y aura une partie pop, une autreplus jazzy… Et bien sûr toutes les recettesseront reversées au Téléthon.Ça fait un petit moment que t’as pas faitde scène… T’as les chocottes un peu ?Pas encore mais ça va pas tarder parceque je ne suis pas prêt du tout. On arépété la semaine dernière à Paris avecles musiciens… Il y a des chansons queje n’ai pas chantées depuis huit ans, doncje commence à stresser… En plus j’ai laphobie de ne pas me rappeler les textesde mes chansons, c’est plus ça qui mefait flipper d’ailleurs… Si j’ai un trou demémoire ça la fout mal quand même… .Propos recueillis par Roald Billebaultroald@gazette-cotedor.frMario en concert à la LanterneMagique de Beaune le samedi15 décembre à 20h00. Infos &réservation 03 80 26 21 30.Samedi 19 Janvier 2013SALLE L’OGIVE - 20h30CHEVIGNY ST SAUVEUR

Grand cru « sport »présentent Charles Rozoy Cédric Fèvre-Chevalier Le Dijon Hockey club Laura BlanchardPour la troisième année consécutive, GDF Suez, FranceBleu Bourgogne et La Gazette se sont de nouveauassociés afin d’organiser les troisièmes trophées desGrands Crus de Côte-d’Or. Cette opération d’envergurerécompense les personnalités et événements ayant leplus marqué l’année 2012. La cérémonie se déroulerale 7 février prochain au conseil général de la Côte-d’Or,qui sera, pour cette édition, coorganisateur et la forceinvitante de l’événement. En attendant, cinq catégoriessont ouvertes au vote du public. Découvrez les nominésde chacune d’entre elles et votez jusqu’au 22 janvierprochain, à travers les bulletins dans la Gazette, surgazetteINFO.fr ou sur bleubourgogne.fr. Avec à la cléde nombreux cadeaux à gagner… Alors à vos stylos, àvos claviers et… Votez.Pour retrouver tous les détails sur lesnommés et voter en ligne: Installation de Best Electronique à Gevrey-Chambertin Inventiva reprend les activitésde Abbot-Fournier à Daix Inauguration de Telethec France Montgolfières Stephan Rizon Les films (fiction & documentaire) Chanoine Kir sur France 3 Exposition Sophie et François Rude Exposition« Dijon vu par… » J.-L. Thouard / H. Arnoul Les festivités du centenaire de la naissance d’Henri Vincenot Côte-d’Or Song Trisomie 21 (distribution « petits déjeuners ») Manège Grand dire Respir’Bourgogne (Autisme grande cause nationale 2012) Banque alimentaire de Côte-d’OrOuverture du Muséoparc d’Alésia Inauguration de la ligne T1 du tramway Inauguration de la LGV Est Vingt ans de Motolégende Concours national du CharolaisBULLETIN DE PARTICIPATIONLe Grand Cru Économie : .............................................................................................Le Grand Cru Sport : ......................................................................................................Le Grand Cru Association & solidarité : ...............................................................Le Grand Cru Artistique : ............................................................................................Le Grand Cru Évenement de l’année : .................................................................Nom : ................................................. Prénom : ...................................................................Adresse : .................................................................................................................................................................................................................................................................................Mail : ......................................................................................................................................Tel : ........................................................................................................................................** Bulletin à envoyer à la Gazette de Côte-d’Or - 14, rue Jean Giono - 21000 DIJON **Règlement disponible sur simple demande écrite. Cloture des votes le 23 janvier 2013.

Soyez curieux, informez-vous03 80 42 93 66reçoit sur rendez-vous :DIJON - BEAUNE - SEMUR/AUXOISPlus d’annonces et de témoignages« Ces femmes, ces hommes dont je fais ressortir les qualités ont je vous rassure des défauts, un vécu mais ce qu’ils ont surtout en commun c’est l’envie de partager à nouveau »49 ANS EMPLOYEE, VEUVE, FCGA5040 TEL :03 80 42 93 6656 ANS ALTRUISTE, FCGA5041 TEL : 0380 42 93 6660 ANS LA VIE, LES ÉPREUVES, FCGA5042 TEL : 03 80 42 93 6660 ANS FEMINITE ET SENSUALITE, BGGA5043 TEL : 03 80 42 93 6661 ANS VRAIMENT TRES JOLIE ! ON LUIDONNERAIT FACILEMENT 10 ANS DE MOINS ! BGGA5044 TEL : 03 80 42 93 6662 ANS UNE FEMME POSITIVE FCGA5045 TEL :03 80 42 93 6663 ANS UN BON RELATIONNEL, BGGA5046TEL : 03 80 42 93 6664 ANS BESOIN DE DONNER, BGGA5047 TEL : 03 80 42 93 66Elle vous attend65 ANS PLEINE D’ENTRAIN ET D’ÉNERGIEPOSITIVE… BGGA5048 TEL : 0380 42 93 6665 ANS DOUCE FEMINITE, BGGA5049 TEL :03 80 42 93 6666 ANS PIMPANTE, FCGA5050 TEL : 03 8042 93 6668 ANS SOUHAITE RENCONTRERBGGA5051 TEL : 03 80 42 93 6628 ANS SYMPA, FCGA5060 TEL :03 80 42 93 6628 ANS UN HANDICAP QUI NE SE VOIT PASFORCÉMENT GA5061 TEL :03 80 42 93 6629 ANS SOYEZ COMME VS ETES : FCGA5062 TEL :03 80 42 93 6632 ANS UNE VIE SIMPLE, LE MOT DE VOTRE CONSEILLÈREET SI CES PÉRIODES DE FÊTES QUI SE PROFILENTVOUS LES PASSIEZ À DEUX !L’envie de vivre, de partager desinstants de complicité, d’être heureuxest toujours là présente. Les rencontresque je propose sont des personnessélectionnées qui sont libres, qui ont faitla même démarche et qui ont la mêmemotivation de trouver le bonheur.Aimer et être aimé(e) il y n’y a rien deplus beau !72 ANS NE VEUT PAS FINIR SA VIE SEULE… BGGA5052 TEL : 03 8042 93 6675 ANS NER, FCGA5053 TEL :03 80 42 93 6682 ANS LES ANNEES PASSENT, BGGA5054TEL : 03 80 42 93 66Sylviane Ravier BGGA5063 TEL :03 80 42 93 6632 ANS IL EST GENIAL, FCGA5064 TEL :03 80 42 93 6636 ANS INGENIEUR, HOMME D’ACTIONS, FCGA5065 TEL :03 80 42 93 6644 ANS TRES SYMPA, Il vous attendFCGA5066 TEL :03 80 42 93 6645 ANS GRAND, DE LA PRESTANCE, FCGA5067 TEL :03 80 42 93 6647 ANS UN SOURIRE, FCGA5068 TEL :03 80 42 93 6651 ANS TRAVAILLEUR INDEPENDANT, BGGA5069 TEL :03 80 42 93 6654 ANS PHYSIQUE SEDUISANT, BGGA5070 TEL :03 80 42 93 6655 ANS DU CHARME, BGGA5071 TEL :03 80 42 93 6656 ANS IL SUSCITE LA SYMPATHIE, BGGA5072 TEL :03 80 42 93 6656 ANS RÉSERVÉ ET POURTANT SOCIABLE, BGGA5073 TEL :03 80 42 93 6658 ANS ELEGANT DANS SON ALLURE, ses FCGA5074 TEL :03 80 42 93 66Envoyez la référence de l’annoncequi vous intéresse par SMS au 06 07 38 84 93ou par COURRIER : 2 rue condorcet 21000 DIJON etnous vous recontacterons rapidement et discrètement.

La Gazette - jeudi 6 décembre 201234 Cinéma1, rue du Cap Vert QUETIGNYSILENT HILL : REVELATION (1h34)TWILIGHT Chapitre 5: REVELATION(1h55) Un film de Bill CondonAvec Robert Pattinson, Kristen Stewart,Taylor Lautner 14h 16h3019h 21h30 +Mer Dim 10h30LES MONDES DE RALPH (1h41) Un filmde Rich Moore avec les voix de FrançoisXavier Demaison, Isabelle Desplantes,Dorothée Pousséo 2D = 14h 18h 3D =16h 20h 22h + Mer Dim 10h30LES CINQ LEGENDES (1h37) Un film dePeter Ramsey avec les voix de GaspardUlliel et Nolwenn Leroy 2D = 14h 18h 3D= 16h 20h 22h + Mer Dim 10h30MAIS QUI A RE-TUE PAMELA ROSE(1h30) Un film de Kad merad et OlivierBaroux avec Kad Merad, Olivier Baroux,Audrey Fleurot, Laurent Laffitte,Omar Sy 14h 16h 18h 20h 22h + MerDim 10h30ANNA KARENINE (2h11) Un film deJoe Wright avec Keira Knightley, Judelaw, Aaron Taylor Johnson, 14h 16h3019h 21h30 + Mer Dim 10h30THERESE DESQUEYROUX(1h50) Un film de Claude Milleravec Audrey Tautou, AnaïsDemoustier, Gilles Lellouche,Francis Perrin13h50 15h55 18h 20h05 22h10POPULAIRE (1h51) Un film deRégis Poinsard avec RomainDuris, Déborah François,Bérénice Bejo, Miou Miou,Eddy Mitchell, Nicolas Bedos13h50 15h55 18h 20h05 22h10COGAN, LA MORT EN DOUCE(1h37) Un film de AndrewDominik avec Brad Pitt, RaySKYFALL (2h23) Un film de SamMendes avec Daniel Craig, JavierBardem, Ralph Fiennes, Naomi Harris,Berenice Marlohe, Albert Finney, JudiDench 13h4516h3019h1522h + MerDim 10h30ARGO (1h59) Un film de Ben Affleckavec Ben Affleck, Alan Arkin, JohnGoodman 14h 16h3019h 21h30 + MerDim 10h30NIKO, LE PETIT RENNE (1h15)Un film de Kari Juusonen et JorgenLerdam Mer sam dim 14h 16h + MerDim 10h30Liotta, Richard Jenkins, JamesGandolfini 14h 16h 18h 20h 22hTROIS MONDES (1h40) Unfilm de Catherine Corsini avecUn film de Michael J.BassettAvec Adelaide Clemens, Kit Harington,Sean Bean 3D = Mer sam dim 18h 20h22h Jeu ven lun mar 14h 16h 18h 20h22h Interdit aux moins de 12 ansPas de séances lundi à 14h et 16hCOMME DES FRERES (1h44) Un filmde Hugo Gélin avec François-XavierDemaison, Nicolas Duvauchelle, PierreNiney, Mélanie Thierry 14h 16h 18h 20h22h + Mer Dim 10h30STARS 80 (1h50) Un film de FrédéricForestier avec Richard Anconina,Patrick Timsit , Lio , François Feldman,Jean Luc Lahaye, Jeanne Mas,Desireless, Gilbert Montagné13h5018h 20h05 + Mer Dim 10h30Pas de séance samedi à 18h et 20h05SINISTER (1h50) Un film de ScottDerrickson avec Ethan Hawke, JulietRylance, Fred Dalton Thompson, JamesRansome 15h55 22h10Pas de séance samedi à 22h10Interdit aux moins de 12 ansRaphaël Personnaz, ClotildeHesme, Arta Dobroshi, AlbanAumard 14h 16h 18h 20h 22hLE CAPITAL(1h53)Un film de Costa GavrasAvec Gad Elmaleh, GabrielByrne, Natacha Régnier, CélineSallette Hippolyte Girardot,Bernard Lecoq 13h50 15h55 18h20h05 22h10MAUVAISE FILLE (1h38)Un film de Patrick MilleAvec Izia Higelin, Arthur Dupont,Carole Bouquet, Bob Geldof14h 16h 18h 20h 22hLE HOBBIT : UN VOYAGEINATTENDU 2h50 EN 3D en avantpremièreUn film de Peter JacksonMardi 11 décembre à 00h05Le monde de Ralph en 3D 1h47Un film de Rich Moore Tous les jours18h05, 20h10 EN 2D : Mer, Sam, Dim :11h, 13h55, 16h, 22h15, Jeud, Vend,Lun, Mar : 13h55, 16h, 22h15Mais qui a re-tué Pamela Rose ?de Kad Merad et Olivier Baroux Mer,Sam, Dim : 11h, 14h10, 16h10, 18h10,20h10, 22h10, Jeu, Vend, Lun, Mar :14h10, 16h10, 18h10, 20h10, 22h10Trois mondes 1h41 de CatherineCorsini Mer, Sam, Dim : 11h, 14h,16h05, 18h10, 20h15, 22h20, Jeu,Vend, Lun, Mar : 14h, 16h05, 18h10,20h15, 22h20Les cinq legendes en 3D filmd’animation de Peter Ramsey Mer,Sam, Dim : 11h05, 20h15, 22h20 Jeu,Vend, Lun, Mar : 20h15, 22h202D : Tous les jours : 14h, 16h05,18h10Populaire Film de Régis RoinsardMer, Sam, Dim : 11h, 13h35, 15h45,17h55, 20h05, 22h15 Jeu, Vend, Lun,Jean de la lune 01h30-Dim : 16h05Tomi ungerer, l’esprit frappeur01h38-Dimanche : 18h05TRILOGIE Seigneurs des anneauxLa communauté de l’anneau- vostf02h45-Dim : 14hLe retour du roi- vostf 03h00Dim : 17h15Les deux tours- vostf 02h58-Dim : 20h45Le noir (te)vous va si bien 01h30-Tousles jours (sauf jeu et lun) 14h-15h50-20h Jeu et lun :14h-15h50Hors les murs- vostf 01h30-Film Tousles jours : 13h50-20hMar : 13h35, 15h45, 17h55, 20h05,22h15Niko le petit renne 2 de KarlJuusonen Mer, Sam, Dim : 11h,13h45, 15h15, 16h45Sillent hill : Revelation 3D Tous lesjours : 18h15, 20h15, 22h15Comme des frères Réalisé par HugoGélin Mer, Sam, Dim : 11h05-14h-16h05-18h10-20h15-22h20 Jeu,Vend, Lun, Mar : 14h-16h05-18h10-20h15, 22h20La folle escapade Mer, sam : 13h50-15h50 Dim :13h50Une etude sur Paris 01h30Jeudi : Confde Isabelle Marinonne + Séances à16h, jeu, sam, lun et marOperacione- vostf 01h49 Tous lesjours : 15h50-21h45Les invisibles 01h55- Mer, vend:17h40-21h45 Jeu,sam,mar: 13h50-17h40-21h45, Dim, lun:17h40-19h50SOIREE DEBAT LUNDI 10 DECEMBREa partir de 20h en collaboration avecl’association HESFreakonomics- vostf 01h33-Tous lesjours (sauf dim et lun ): 18h05 lundi :14h15-18h05The impossible de Juan AntonioBayona Mer, Sam, Dim : 11h05,14h05, 16h45, 19h45, 22h05, Jeu,Vend, Lun, Mar : 14h05, 16h45, 19h45,22h05Therese Desqueyroux de ClaudeMiller avec Audrey Tautou, GillesLellouche -Mer, Dim : 11h05, 14h15,16h45 Jeu, Vend, Sam, Lun, Mar:14h15, 16h45Une nouvelle chance 1h51 de RobertLorenz avec Clint Eastwood Jeu, Ven,Lun, mar : 13h45, 16hTwilight Chap 5 : Révélation, Part 2Mer, Sam, Dim : 11h05, 14h15, 17h,19h45, 22h05, Jeu, Vend, Lun, Mar :14h15, 17h, 19h45, 22h05Argo de Ben Affleck avec Ben Affleck,Bryan Cranston - Tous les jours :19h30, 22h - Lun, Mar : 22h10Skyfall de Sam Mendes avec DanielCraig, Javier Bardem, Mer-Sam-Dim : 11h-14h05-17h15-20h30 Jeu-Vend-Lun-Mar : 14h05-17h15-20h30Stars 80 de Frédéric ForestierMer, Sam, Dim : 11h05, 14h10, 16h50,19h45, 22h05 Jeu, Vend, Lun-Mar:14h10 - 16h50 - 19h45 - 22h05Rebelle 01h30-Mer, sam :14h-16h-18h-20h Jeu :14h-16h Vend, dim, lun,mar :14h-16h-20hPiazza fontana- vostf 02h 01Mer, sam, dim : 19h20 Jeu,vend,lun,mar : 13h50-19h20Brooklyn brothers- vostf 01h50-Tousles jours (sauf jeudi)21h50Apres mai 02h08-Tous les jours (saufmardi) :16h45-21h35Le capital 01h53 Sam, dim : 14h05,jeu,vend, lun, mar : 15h50Maison sucree, jardin sale 00h43dimanche :15h55Skyfall- vostf 02h28 Tous les jours(sauf dim ):17h45-20h50 Dim : 20h5021, rue Alfred de Musset - DIJONCogan : Killing Them Softly - VO -numériqueFilm américain de Andrew Dominik.2012. 1h37. Avec Brad Pitt, ScootMcNairy… Interdit – 12 ans. Tous lesjours : 14h | 18:30 | 20:15TabouFilm portugais de Miguel Gomes. 2012.1h50. VOST. Avec Teresa Madruga…Mer, Sam, Mar : 14:00 | 20:45 Jeu, Lun: 18:45 | 22:00 Ven: 16:30 | 18:30 Dim :12:00 | 14:00 | 20:45Royal AffairFilm Danois de Nikolaj Arcel. 2012.2h16. VOST. Avec Paul Dano, MadsMikkelsen, Mikkel Boe Folsgaard…Tous les jours sauf Ven : 14:00 | 16:00 |19:45 Ven : 14:00 | 16:00ArgoFilm américain de Ben Affleck. 2012.1h59. VOST. Avec Ben Affleck, JohnGoodman… Mer, Sam, Mar : 22:00Jeu : 20:45 Ven : 14:00 Dim : 12:00Lun : 18:30AmourFilm français de Michael Haneke. 2012.2h06. Avec Jean-Louis Trintignant,Isabelle Huppert… Tous les jours :16:30Au-delà des collinesFilm roumain de Cristian Mungiu.2012. 2h30. VOST. Avec CosminaStratan, Cristina Flutur, DanaTapalaga… Mer, Jeu, Sam, Dim, Mar :17:10 Ven : 20:30 Lun : 20:45La Chasse Film danois de ThomasVinterberg. 2012. 1h51. VOST. AvecMads Mikkelsen… Mer, Sam, Dim, Mar18:45 Ven : 22:00 Lun : 22:15RengaineFilm français de Rachid Djaïdani. 2010.1h15. Avec Slimane Dazi… Mer, Jeu,Sam, Mar : 22:15 Ven : 18:30 Dim :12:00 Lun : 16:30HéritageFilm français de Hiam Abbass. 2011.1h28. Avec Hafsia Herzi, Ghazi Albuliwi,Hiam Abbass…Ven : 20:15L’Histoire du petit PaoloProgramme de courts-métragesd’animation européens. 2011. 59minutes. Film pour enfants à partir de3 ans Mer, Sam, Dim : 16:00AU DELA DES COLLINES - 2h32 -(VF)Jeu : 14h15 Ven : 14h15 Dim : 18h15 Lun :19h45 Mar : 14h15Silent Hill : Revelation 3D - 1h34 -(VF)Int. -12 ans 6 Mer : 16h en 3D, 22h15 en3D Jeu : 22h en 3D Ven : 22h en 3D Sam :16h, 22h15 en 3D Dim : 21h Lun : 22h en3D Mar : 22h en 3DErnest et Celestine - 1h19 Dim : 11hL’odyssee de Pi - 2h07 Dim : 16h en 3DLes mondes de Ralph - 1h47 Mer :13h45, 16h, 20h15, 22h15 en 3D Jeu :14h15, 19h45 , 22h en 3D Ven : 14h15,19h45 , 22h en 3D Sam : 13h45, 16h,22h15 en 3D Dim : 11h, 13h4516h Lun :14h15, 19h45 , 22h Mar : 14h15, 19h45 ,22h en 3DComme des frères Mer : 18hJeu : 14h15Editée par :B. PRESS, SARLde presse au capital de18 330€14, rue Jean Giono21000 DIJON03.80.49.86.61Directeur de la rédaction :Thomas BarbierRédacteur en chef :Roald BillebaultRedaction :M. Berner - A. de Cesaris - M. CoursinJ. Demay - D. Guey - A. GaudriotPhotos : E. CapelliSam : 18h Lun : 14h15 Mar : 14h15Populaire - 1h51 -Mer: 13h45, 18h, 20hJeu : 14h15, 17h30 , 19h45 Ven : 14h15,19h45 , 22h Sam : 13h45, 16h, 18h, 22h15Dim : 13h45, 16h, 18h15, 21h Lun : 14h15,17h30 , 19h45 Mar : 14h15, 17h30 , 19h45Niko, le petit renne 2 Mer : 13h45, 16hSam : 13h45, 16h30 Dim : 11h00, 13h45The impossible Mer : 16h, 20h Jeu :14h15, 17h30 Ven : 14h15 Sam : 16h, 18hDim : 18h15, 21h Lun : 14h15, 17h30 Mar: 17h30, 19h45Therese Desqueyroux - 1h50 Mer : 18hJeu : 17h30 Sam : 18h Dim : 18h15 Lun :17h30 Mar : 17h30Twilight chapitre 5 : Revelation 2e partie- 1h55 - Mer : 13h45, 16h, 18h, 22h15Jeu : 17h30, 19h45 , 22h Ven : 19h45, 22hSam : 13h45, 22h15 Dim : 11h, 16h, 21hContact rédaction :redaction@gazette-cotedor.frSecrétariat de rédaction :Julie Baldassi - KreatitudInfographie :ProPulseRégie pub :Aude Monréal TrossatContact régie pub : 03.80.49.86.61regiepub@gazette-cotedor.frLun : 17h30, 19h45 , 22h Mar : 14h15,17h30 , 22hSkyfall - 2h22 - Mer : 19h50, 22h15Jeu : 19h45, 22h15 Ven : 19h45, 22h15Sam : 22h15 Dim : 18h15, 21h Lun :14h15, 22h20 Mar : 19h45, 22h15Sinister Mer : 22h15 Jeu : 220 Dim :13h45 Lun : 22h Mar : 22hMais qui a re-tue Pamela Rose ? Mer: 13h45, 18h, 20h, 22h15 Jeu : 17h30,19h45 , 22h Ven : 19h45, 22h Sam : 13h45,18h, 22h15 Dim : 11h, 13h45 , 16h, 21hLun : 17h30, 19h45 , 22h Mar : 17h30,19h45 , 22hLes cinq légendes Mer : 13h45, 16h,18h, 20h Jeu : 14h15, 17h30 , 19h45 Ven :14h15, 17h30 Sam : 13h45, 16h, 18h Dim: 11h, 13h45 , 16h, 18h15 Lun : 14h15,17h30 , 19h45 Mar : 14h15, 17h30 , 19h45Distribution :MP diffusionDisponible chez 1500dépositaires.Toute reproduction même partielleest interditevaleur de ce numéro : 1 euroI. S. S. N. : 1952-8965

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