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Profil régional environnemental 2006 - DREAL Basse-Normandie

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<strong>Profil</strong> <strong>environnemental</strong> régional de <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>___________________________________________________________________________________________________Dimension POLLUTIONDomaine : DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES (déchetsmunicipaux et déchets industriels banals)DiagnosticRégion à prédominance rurale, la <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> se caractérise par 110 structures de coopérationintercommunale dans le domaine de la gestion des déchets ménagers et assimilés.Depuis l’adoption en 95-96, des premiers plans départementaux de gestion des déchets ménagers etassimilés, des progrès importants ont été menés dans le développement des collectes sélectives decertains matériaux en vue de leur valorisation. La fermeture d’installations non conformes detraitement a également été un point positif.Désormais, la nouvelle génération de plan s’attache à développer des actions de prévention desdéchets afin de diminuer leur production et à optimiser le fonctionnement des filières afin de mieuxmaîtriser les coûts qui ont sensiblement augmenté ces dernières années. La création de nouvellesunités de traitement et de stockage des ordures résiduelles (qui doivent être acceptées par lapopulation) est également une priorité afin de rendre « autonome » l’ensemble des secteursgéographiques de la Région.D'un point de vue strictement quantitatif, les déchets municipaux n'interviennent que modestementdans le bilan régional puisqu'ils représentent seulement 1,5 millions de tonnes (6,6 % du total), maisce sont ceux qui posent problème. L'attention toute particulière qu'on leur prête s'explique par leurconcentration en zone urbaine et périurbaine, 75 % de la population étant localisée sur 15 % duterritoire, alors que l'élimination des déchets en milieu rural peut poser problème également.Quant aux DIB, ils ne représentent avec les encombrants de l'artisanat, du commerce, des ménages etla fraction non organique des ordures ménagères que 10 % du poids total des déchets.Les déchets agricoles sont importants en tonnage, mais l'interprétation de ces chiffres est à nuancerdans la mesure où les déjections animales sont aussi des matières organiques fertilisantes.• Approche sectorielle :En matière d'élimination des déchets ménagers, la situation en 2003 est la suivante :- centres de stockage (66 %) ;- valorisation énergétique (incinération) (8 %) ;- valorisation agronomique (compostage) (11 %) ;- valorisation matière (recyclage) (15 %).S'agissant des déchets industriels banals solides et secs (chutes techniques des industries de l'emballage(papiers et cartons), produits connexes de l'industrie de la transformation du bois, bois de rebut (palettes,cagettes, caisses...) et papiers des services administratifs, le gisement de l'ordre de 250 000 tonnes par anest en partie recyclé dans l'industrie papetière et dans celle du panneau de particule (plan bois-énergie).Une fraction résiduelle importante encombre les usines d'incinération et les centres de stockage, ou estdétruit par brûlage à l'air libre.Quant aux déchets humides et effluents de l'industrie agro-alimentaire bas-normande, ils constituentun gisement de l'ordre de 6 500 000 tonnes par an provenant essentiellement de laiteries, abattoirs etcidreries/distilleries qui se répartit en trois catégories :14

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