09.07.2015 Views

Effet book-to-market et mesure de performance à la Bourse ... - cergam

Effet book-to-market et mesure de performance à la Bourse ... - cergam

Effet book-to-market et mesure de performance à la Bourse ... - cergam

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Eff<strong>et</strong></strong> <strong>book</strong>-<strong>to</strong>-<strong>mark<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> <strong>mesure</strong> <strong>de</strong> <strong>performance</strong> à <strong>la</strong> <strong>Bourse</strong> <strong>de</strong> ParisConclusionDans c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>, l'eff<strong>et</strong> taille <strong>et</strong> l'eff<strong>et</strong> lié au ratio VC/VM présenté notamment par Fama <strong>et</strong>French (1993, 1998) sont confirmés sur le marché français pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> janvier 1987 à décembre1996. La re<strong>la</strong>tion entre rentabilité <strong>et</strong> capitalisation boursière peut être due à une certainevulnérabilité en raison d'une plus gran<strong>de</strong> sensibilité à certains facteurs <strong>de</strong> risque (Chan <strong>et</strong> Chen(1991)). Une autre explication repose sur le modèle informationnel <strong>de</strong> Klein <strong>et</strong> Bawa (1977). Unmanque d'information sur certains titres ferait peser sur ces <strong>de</strong>rniers un risque d'estimation <strong>de</strong>srésultats que les investisseurs sont peu enclins à supporter. La quantité d'information étant liée à<strong>la</strong> taille <strong>de</strong> l'entreprise, les p<strong>et</strong>ites capitalisations seraient perçues comme plus risquées <strong>et</strong> feraientapparaître une rentabilité supérieure. Toutefois, l'utilisation <strong>de</strong> variables liées au prix (capitalisationboursière, ratio VC/VM…) doit nécessairement m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce une re<strong>la</strong>tion entre cesvariables <strong>et</strong> les prix, donc avec <strong>la</strong> rentabilité <strong>de</strong>s titres (Berk (1995)) 21 .Quatre types d'arguments peuvent expliquer l'anomalie VC/VM (Davis, Fama <strong>et</strong> French (1999)) :(i) le manque <strong>de</strong> fiabilité <strong>de</strong>s données (B<strong>la</strong>ck (1993), MacKin<strong>la</strong>y (1995) <strong>et</strong> Khotari, Shanken <strong>et</strong>Sloan (1995)) ; (ii) l'eff<strong>et</strong> VC/VM est lié à une prime <strong>de</strong> risque reposant sur le MEA <strong>de</strong> Ross(1976) ou le Médaf intertemporel <strong>de</strong> Mer<strong>to</strong>n (1973) (Fama en French (1993, 1995, 1996,1998)) ; (iii) <strong>la</strong> surréaction <strong>de</strong>s investisseurs liée à <strong>de</strong>s erreurs d'extrapo<strong>la</strong>tion du taux <strong>de</strong> croissance<strong>de</strong>s bénéfices <strong>de</strong>s entreprises (Lakonishok, Shleifer <strong>et</strong> Vishny (1994)) ; (iiii) l'associationpossible entre le ratio VC/VM <strong>et</strong> certaines caractéristiques fondamentales <strong>de</strong>s entreprises (Daniel<strong>et</strong> Titman (1997)).Trois <strong>mesure</strong>s <strong>de</strong> <strong>performance</strong> (ratio Q <strong>de</strong> Tobin, ratio <strong>de</strong> Sharpe <strong>et</strong> MVA re<strong>la</strong>tive) sont substituéesau ratio VC/VM en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion susceptible <strong>de</strong> les relier à ce ratio. Une re<strong>la</strong>tionnégative entre les rentabilités d'une part <strong>et</strong> le ratio Q ou <strong>la</strong> MVA re<strong>la</strong>tive d'autre part est observée.Dans ce cadre, le ratio VC/VM peut être interpréter comme une <strong>mesure</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> non<strong>performance</strong><strong>de</strong>s entreprises. Un ratio VC/VM élevé serait le signe d'une moins bonne <strong>performance</strong>perçue par les investisseurs se traduisant logiquement par une faible évaluation <strong>de</strong>s titres.Le ratio VC/VM <strong>de</strong>vient l'indicateur d’une espérance <strong>de</strong> flux futurs actualisés faibles par rapportà <strong>la</strong> capitalisation <strong>de</strong>s flux passés. En raisonnant à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> rentabilité, une rentabilité espéréemoins élevée que <strong>la</strong> rentabilité passée serait indiquée par le ratio VC/VM. Toutefois, <strong>la</strong> distinctionentre une explication reposant sur un modèle fac<strong>to</strong>riel d'évaluation lié au Médaf (Fama enFrench (1993, 1995, 1996, 1998)) ou sur le comportement <strong>de</strong>s investisseurs (Lakonishok, Shleifer<strong>et</strong> Vishny (1994)) reste à établir.21Dans un article précé<strong>de</strong>nt l'auteur teste plusieurs <strong>mesure</strong>s économiques <strong>et</strong> comptables <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille (valeur comptable<strong>de</strong>s actifs, valeur comptable <strong>de</strong>s immobilisations brutes, chiffre d'affaires annuel <strong>et</strong> nombre d'employées) <strong>et</strong>ne m<strong>et</strong> pas en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> re<strong>la</strong>tion entre les rentabilités moyennes <strong>et</strong> ces <strong>mesure</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille.20

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!