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OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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ASSEMBLEE NVÎ'ONAI.K — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 45parler, <strong>de</strong> briga<strong>de</strong>s <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce nord-africaines, par contre lesmesures suivantes ont été prises, sur le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'organisation <strong>de</strong>sservices <strong>de</strong> police, pour agir efficacement contre les activités terrorisfesmenées dans <strong>la</strong> mépropole par <strong>de</strong>s éléments nord-africains.A <strong>la</strong> préfeciure <strong>de</strong> police, tout d'abord, <strong>la</strong> briga<strong>de</strong> <strong>de</strong>s agressions etviolences, créée pour lutter contre les manifestations <strong>de</strong> <strong>la</strong> délinquanceviolente, vient d'être fortement renforcée en personnel. Al'échelon central, le « service spécial <strong>de</strong> répression du banditisme »a été institué, en septembre 1957, et rattaché à <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong>police judiciaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationale. Son rôle est <strong>de</strong> coordonnerl'activité <strong>de</strong>s différents services participants, sur tout le territoire,à l'action centre les mesures terroristes. Dans cnaque servicerégional le police judiciaire, l'effectif du groupe chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong>répression du banditisme a été augmenté dans <strong>de</strong> notables proportions.Enfin, dans les centres urbains, <strong>de</strong>s fonctionnaires ont étéspécialisés pour assurer cette même tâche.8716. — M. Pierre Pommier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur:1° s: une ville exploitant directement sont théâtre' en régiemunicipale avec une troupe sé<strong>de</strong>ntaire peut traiter avec le théâtreen régie municipale d'une ville d'un autre département et luiconfier sa saison lyrique moyennant l'octroi d'une subvention <strong>de</strong>15 millions <strong>de</strong> francs et l'encaissement <strong>de</strong>s recettes provenant <strong>de</strong>sreprésentations; 2° si, vu son importance, un tel marché ne <strong>de</strong>vaitpas préa<strong>la</strong>blement faire l'objet d'appel à concurrence ; 3° s'il est compatibleavec le co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts qu'un théâtre en régiemunicipale, dans une ville sise hors du département, se substitueaux entrepreneurs patentés <strong>de</strong>- spectacles pour donner à son profitexclusif <strong>de</strong>s spectacles dotés <strong>de</strong> subventions et en encaisser toutesles recettes. (Question du 7 novembre 1957).Réponse. — 1» Il n'existe pas d'obstacle juridique à ce qu'une villeexploitant directement son théâtre en régie municipale avec unetroupe sé<strong>de</strong>ntaire traite avec le théâtre en régie municipale d'uneville d'un autre département et lui confie sa saison lyrique envue, vraisemb<strong>la</strong>blement, d'offrir au public, en alternance, <strong>de</strong>s spectacles<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux genres différents. Compte tenu du caractère généralementdéficitaire <strong>de</strong>s spectacles lyriques, on peut admettrequ'une commune prêtant sa troupe " h une autre municipalité<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à celte-ci une contribution financière. Le montant <strong>de</strong>cette contribution doit naturellement être fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> situationfinancière do <strong>la</strong> régie. 11 ne peut donc y avoir, en cette matière,que <strong>de</strong>s cas d'espèce; 2° un tel accord entre personnes morales<strong>de</strong> droit publie ne peut être assimilé à un marché, l'n appel à<strong>la</strong> concurrence n'est donc pas nécessaire; 3° le co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>sImpôts ne peut, par son objet, autoriser ni interdire <strong>la</strong> passation -d'un tel contrat. Tout au plus pourrait-on prétendre que les rapportsqui s'établissent en l'espèce entre <strong>de</strong>ux communes sont <strong>de</strong>s rapports<strong>de</strong> droit privé et relèveraient, en conséquence, <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalitéapplicable en ce domaine.8824. — M. Gilbert Cartier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre da l'intérieurquelles dispositions il compte prendre pour que les fonctionnaires<strong>de</strong> services <strong>de</strong> sûreté qui ont quitté le Maroc perçoivent les sommesdues en règlement <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités et primes auxquelles ils ontdroit. (Queslïon du 14 novembre 1957.)Réponse. — Le ministre <strong>de</strong> l'intérieur a d'ores et déjà pris toutesdispositions pour que les fonctionnaires <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sûreté quiont quitté <strong>de</strong> Maroc perçoivent les in<strong>de</strong>mnités et primes auxquellesils peuvent encore prétendre. Les difficultés dues à <strong>la</strong> défectuosité<strong>de</strong>s transmissions avec le£ services <strong>de</strong> Rabat et qui n'ont paspermis d'adresser dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is plus courts tous les documentset preuves exigés par les trésorieurs payeurs généraux ont néanmoinsélé considérablement ap<strong>la</strong>nies; le "reliquat du payement <strong>de</strong>sfrais <strong>de</strong> déménagement et celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième fraction <strong>de</strong> <strong>la</strong>prime <strong>de</strong> réinstal<strong>la</strong>tion, que n'ont pas encore perçus <strong>de</strong> trop nombreuxagents, sont actuellement en cours <strong>de</strong> liquidation.8893. — M. Cormier expose à M. le m!nistre <strong>de</strong> l'intérieur qu'unemployé municipal s'est vu refuser, pour le calcul <strong>de</strong> son anciennetédans les cadres municipaux, <strong>la</strong> validation <strong>de</strong> 8 ans et 11 mois <strong>de</strong> servicesadministratifs accomplis dans les cadres supérieurs du ravitaillementgénéra!, alors que les mêmes services accomplis par sesanciens collègues ont été pris en compte par les diverses administrations<strong>de</strong> l'Etat dans lesquelles ils ont été rec<strong>la</strong>ssés ultérieurement.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> son opinion sur ce cas et quelles démarches doiventêtre effectuées par l'intéressé pour obtenir l'égalité avec ses ancienscollègues. (Question du 20 novembre 1957.)Réponse. — La question posée par l'honorable parlementaire supposeque l'intéressé était agent contractuel ou temporaire <strong>de</strong>s cadres,supérieurs <strong>de</strong>s services du ravitaillement général. Dans ee cas, iesservices accomplis par lui dans cette administration peuvent êtrevalidés seutement pour <strong>la</strong> retraite en applicalion <strong>de</strong> l'arrêté du22 mars 1947 publié au Journal officiel du 31 du même mois,page 30i3.8380. — M. Parrot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre t!s l'intérieur <strong>de</strong> luifaire eonnailre, au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> l'Allier, et pour lesannées d.e référence 1939, 1945, 1952 et 1957: 1» combien y avait-il(ou y a-t-il) <strong>de</strong> divisions ou services administratifs annexes rattachéset dépendant directement <strong>de</strong> i'auiorité préfectorale et quels étaient(ou quels sont) lesdits services; 2" quelle était (ou qu'elle est) <strong>la</strong>composition numérique <strong>de</strong> chaque division ou service administratifannexe qui seront désignés dans <strong>la</strong> réponse; 3® quelle était (ouquelle est) <strong>la</strong> moyenne annuelle <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>s fonctionnairesdépendant directement ou rattachés à <strong>la</strong> préfecture; 4® quel a été,pour les années 19j0 à 1957 — et par exercice — le montant <strong>de</strong>scrédits votés et employés à <strong>la</strong> transformation <strong>de</strong>s services préfectorauxou annexes et quels ont été leur affectation (travaux, mo<strong>de</strong>rnisationdu matériel, etc.) ; 5° pour ces mômes années — et parannée — quelle était (ou quelle est) <strong>la</strong> composition du parc automobiledépartemental et quelle était (ou quelle est) son affectationparticulière. (Question du 27 novembre 1957.)Réponse. — Le nombre et <strong>la</strong> complexité <strong>de</strong>s réponses à l'ensemble<strong>de</strong>s questions posées impliquent <strong>de</strong>s recherches approfondies qui nepeuvent être effectuées que dans le cadre d'une enquêle générale.Celle-ci est envisagée. L'honorable parlementaire pourra être informé<strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> cette enquête en temps opportun.S; j3. — M. Joseph /Garât exipo.se à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur lemécontentement grandissant <strong>de</strong>s sept cents attachés <strong>de</strong> préfecture<strong>de</strong> 3" c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong>vant les dispositions envisagées par le secrétariatd'Etat au budget qui n'autoriserait pas, cette année, <strong>de</strong> promotionsen surnombre "à <strong>la</strong> 2 e c<strong>la</strong>sse, comme en 1955 et 1911.6, ce qui réduiraità zéro le nombre <strong>de</strong>s prometions pour celte année. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1® s'il a l'intention d'accepter une telle mesure qui aboutirait à <strong>la</strong>suppression <strong>de</strong> tout avancement; 2° s'il compte procé<strong>de</strong>r à l'établissement"du tableau pour 1957. (Question du 3 décembre 1957.)91E9 — M. Bcnnaire se référant: 1® à <strong>la</strong> réponse faite le 4 mal1957 à <strong>la</strong> question n" 5353 (Conseii <strong>de</strong> <strong>la</strong> République) et à <strong>la</strong> dépêcheministérielle n® 66 du 14 juin 1955 au préfet du Nord; 2® à <strong>la</strong>Réponse. — L'honorable parlementaire est informé qu'au terme <strong>de</strong>snégociations menées par le ministère <strong>de</strong> l'intérieur en vue d'obtenirl'accord du secrétariat d'Etat au budget sur <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> promotionsen surnombre à <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième c<strong>la</strong>sse du gra<strong>de</strong> d'attache, ilpeut être envisagé une centaine <strong>de</strong> promotions <strong>de</strong> <strong>la</strong> troisième à <strong>la</strong><strong>de</strong>uxième c<strong>la</strong>sse au litre <strong>de</strong> l'année 1957. Des instructions serontprochainement adressées aux préfets en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong>s commissionsparitaires et <strong>de</strong> l'établissement <strong>de</strong>s propositions (l'avancement.inan'ère doivent se concilier ces thèses apparemment contradictoiresEn effet : 1° un secrétaire <strong>de</strong> mairie, ou un commis, ou un :gar<strong>de</strong>-champêtre, seul <strong>de</strong> son gra<strong>de</strong> dans une commune, peut-il,;à ce jour, avancer au choix tous les <strong>de</strong>ux ans ou n'obtenir ie choix:qu'à raison d'une promotion sur trois; 2® sur trois agents <strong>de</strong> même:gracie dans une même administration peut-cn encore accor<strong>de</strong>r enmême temps les trois promotions au choix, ainsi que ce<strong>la</strong> s'estpratiqué jusqu'à présent dans les communes du département duNord ou n'accor<strong>de</strong>r qu'une promotion sur trois; 3® si les tributaires<strong>de</strong>s statuts locaux peuvent se prévaloir du droit d'option prévu par;l'article 95 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 avril 1952 et invoquer le maintien <strong>de</strong>sdroitsacquis, s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong> leur faire connaître lesavantages qu'iis sont en mesure d obtenir <strong>de</strong> l'arrêté en prépara-jtion par rapport à leur régime actuel; 4® si un maire dont l'administrationdisposera <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux statuts à appliquer, l'ancien statutlocal ne semb<strong>la</strong>nt pas pouvoir jouer en faveur <strong>de</strong>s agents recrutésaprès l'option accordée à titre personnel (cf. circu<strong>la</strong>ire ministérielledu 10 août 1952, titre X, § III) ne rencontrera pas <strong>de</strong> difficultésinsurmontables pour préserver les intérêts <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux catégoriesd'agents <strong>de</strong> même vaieur avançant <strong>de</strong> manière différente. (Questiondu 6 décembre 1957.)Réponse. — 1® Un agent eommunal, occupant un emploi quelconque,seul- dans son gra<strong>de</strong>, ne peut obtenir l'avancement auchoix que dans <strong>la</strong> limite d'une promotion sur trois; 2® pour un gra<strong>de</strong>déterminé à l'effectif <strong>de</strong> trois agents, l'avancement au choix s'effectuedans <strong>la</strong> limite d'une promotion sur trois, dans l'ordre oàelles se présentent, quel qu'en soit le bénéficiaire. La ca<strong>de</strong>nced'avancement signalée par l'honorable parlementaire résulte <strong>de</strong> statutslocaux dont certaines dispositions sont maintenues en vigueuren attendant fa parution <strong>de</strong>s arrêtés ministériels prévus à l'article28 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 avril 1952; 3® bien que <strong>la</strong> multiplicité <strong>de</strong>s statutslocaux et l'état actuel <strong>de</strong>s travaux préparatoires à ces arrêtés nepermettent pas, pour le moment, d'établir une comparaison utiieentre les régimes d'avancement encore en vigueur et celui qui seradéfinitivement retenu au titre du statut général, il apparaît d'oreset déjà que celir-ci apporte au personnel'communal <strong>de</strong> nombreuxavantages (stabi'ité <strong>de</strong> l'emploi, débouchés <strong>de</strong> carrière, protectioncontre les risques divers, etc.) qui n'existent pas ou d'une manièreembryonnaire seulement dans les statuts locaux; 4® compte tenu<strong>de</strong> cette observation, ii y a lieu d'espérer que <strong>la</strong> difficulté signaléepar l'honorable parlementaire se réduira à <strong>de</strong>s cas d'espèce peunombreux susceptibles d'être résolus sur le p<strong>la</strong>n local grâce à tacompréhension réciproque du maire et <strong>de</strong> son personnel.19163. — M. Courrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre rîe l'intérieur si,dans les petites agglomérations dépourvues <strong>de</strong> services spécialisés,les centres <strong>de</strong> secours <strong>de</strong> sapeurs-pompiers sont autorisés à prêter,à titre gratuit ou à titre onéreux, et pour <strong>de</strong> très courtes pério<strong>de</strong>s,leurs appareils <strong>de</strong> réanimation et d'inha<strong>la</strong>tion d'oxvgêne pour <strong>de</strong>scas d'urgence chez <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s très graves et sur appel d'un praticien.(Question du 6 décembre 1957.) ;Réponse. — La question <strong>de</strong> I'honorabie parlementaire comporte'nie réponse affirmative. Le prêt momentané <strong>de</strong> l'appareil est gratuiLtl

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