OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République
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4 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 438804. — M. Philippe Vayron <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong>France d'ouîre-mer ce qu'il est advenu du prêt <strong>de</strong> 3.5001000 lianesG. F. A. accordé, sur rapport n° 3276 du haut commissaire gouverneurgénéral -<strong>de</strong> l'Afrique occi<strong>de</strong>ntale française en date du 21 mai195-i, à l'Entreprise <strong>de</strong>s carrières africaines sur garantie hypothécaireatlectant <strong>de</strong>s immeubles qui n'étaient plus <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong>l'entreprise, et. dont le gérant était, au surplus, sous le coup d'uneommen<strong>de</strong>ment va<strong>la</strong>nt saisie réelle. (Question du 13 novembre 1957.)Réponse. — La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'aval faite par les Carrières africainespour l'obtention d'un prêt n'a pas été satisfaite et le dossier estc<strong>la</strong>sse « sans suite » <strong>de</strong>puis le 2 décembre 1955.9368. — M. Malbrant <strong>de</strong>man<strong>de</strong> S M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'où-Ve-mer quand auront lieu les élections qui détermineront <strong>la</strong> formation<strong>de</strong>s conseils généraux, dont <strong>la</strong> création est impatiemment attendue dans les différents territoires d'oulre-iner en application <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi-cadre, et insiste auprès <strong>de</strong> lui sur l'urgence que présentent cesÉlections. [Question du 17 décembre 1957.)Réponse. — La détermination <strong>de</strong>s circonscriptions administratives<strong>de</strong>s territoires, <strong>la</strong> création, <strong>la</strong> constitution, l'organisation et le fonctionnement-<strong>de</strong>conseils <strong>de</strong> circonscription, à quelque échelon qu'ilssoient étaiblis. et notamment à celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> région, sont désormaisp'a&és dans les attributions <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> territoire en conseil <strong>de</strong>gouvernement, après avis <strong>de</strong> l'assemblée territoriale. Le ministre n'aaucun pouvoir <strong>de</strong> substilution en celte matière p<strong>la</strong>cée, avec l'accorddu Parlement, dans celles qui relèvent <strong>de</strong>s inlérêls <strong>de</strong>s territoires.Il appartient aux ministres dont les attributions concernent cettematière <strong>de</strong> préparer tous projets d'arrêtés utiles, <strong>de</strong> les soumettreau chef <strong>de</strong> territoire en conseil <strong>de</strong> gouvernement et, avec leuraccord, à l'avis <strong>de</strong> l'assemblée territoriale. Au surplus, les menait»rc s <strong>de</strong> celte <strong>de</strong>rnière ont <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> présenter à l'assembléetoutes propositions <strong>de</strong> résolution invitant le chef <strong>de</strong> territoire enconseil <strong>de</strong> gouvernement à arrêter un projet à soumettre à l'avisf<strong>de</strong> l'assemblée en cette matière. Le Gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républi'que est conscient <strong>de</strong> l'intérêt présenté par <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong>s conseilsfqui font l'objet <strong>de</strong>s préoccupations <strong>de</strong> l'honorable parlementaire et( n'a pas manqué d'attirer l'attenlion <strong>de</strong>s autorités locales sur <strong>la</strong>Lnécessité <strong>de</strong> promouvoir <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s institutions démocTaftiques <strong>de</strong> base dans les territoires d'outre-mer. 11 est, néanmoins,[ essentiel pour une juste application <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme que le Gouver-1 nement s'eibstienne d'intervenir plus avant dans <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce'<strong>de</strong>sdites institutions. Elle relève, en effet, désormais <strong>de</strong>s autoritésterritoriales qui ont reçu pleine et entière compétence pour l'évolutioninstitutionnelle et <strong>la</strong> promotion politique interne <strong>de</strong>s territoires,compte tenu <strong>de</strong>s conditions, notamment économiques etfinancières, propres à chacun d'entre eux.INDUSTRIE ET COMMERCE84S7. — M. Bartoiini signale à M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce le cas d'une commune rurale dans <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong> gravesdommages sont causés par l'exploitation <strong>de</strong> carrières <strong>de</strong> pierres et<strong>de</strong> mines. Le rejet <strong>de</strong>s résidus, le bruit, les poussières, le défoncement<strong>de</strong>s chemins vicinaux, les modifications <strong>de</strong> topographie entraînent<strong>de</strong> graves préjudices pour <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelssont les droits dont dispose <strong>la</strong> commune quant aux re<strong>de</strong>vances,taxes, in<strong>de</strong>mnités, péages'pour l'utilisation <strong>de</strong>s chemins vicinaux etles dégâts occasionnés, ainsi que pour le maintien <strong>de</strong>s mesuresd'hygiène et <strong>de</strong> sécurité. (Question du 18 octobre 1957).Réponse. — En ce qui concerne <strong>la</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité et<strong>de</strong> l'hygiène publiques vis-à-vis <strong>de</strong> l'exploitation <strong>de</strong>s mines et carrières,l'article 81 du décret n» 56-83S du 16 août 1956 portant co<strong>de</strong>mini-cr prévoit que, si <strong>la</strong> sécurité publique ou <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s"voies <strong>de</strong> communication sont menacées par l'exploitation d'unemine, il y sera pourvu par le préfet intéressé. Le co<strong>de</strong> minierexpose, par ailleurs, dans son article 107, que, pour les carrières,<strong>de</strong>s décrets détermineront les mesures <strong>de</strong> tout ordre, visant tant lepersonnel que les instal<strong>la</strong>tions ou travaux <strong>de</strong>stinés à garantir <strong>la</strong>sécurité et <strong>la</strong> saluibrilé puibiiques au voisinage <strong>de</strong>s carrières. L'exploitation<strong>de</strong>s carrières <strong>de</strong> chaque département est actuellementréglementée par un décret conforme à un décret-type dont les articles9, 12, 17, 19, 22, 23, 25, 27, 28 énumèrent les mesures <strong>de</strong>stinéesà sauvegar<strong>de</strong>r <strong>la</strong> sécurité publique et <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s routes ouchemins. Quant à <strong>la</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'hygiène publique, ces textessont complétés par <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s" établissements dangereux,incommo<strong>de</strong>s et insalubres. Si M. Bartolini pouvait indiquer les minciet carrières visées par sa question écrite, le service <strong>de</strong>s mineslocal pourrait étudier, en liaison avec celui <strong>de</strong>s établissementsc<strong>la</strong>ssés, les mesures à proposer au préfet.87C0. — M. Di<strong>de</strong>s expose & M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce qu'une société anonyme, <strong>de</strong> par sa forme commerciale,mais ayant un objet purement civil, s'est vu refuser son immatricu<strong>la</strong>tionau registre du commerce <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, sous prétexte quele siège social a été fixé dans un local à usage d'habitation. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les disposilions d'application ne pourraient pas êtreassouplies pour cette catégorie particulière <strong>de</strong> sociétés, commercialesuniquement par leur forme, mais ayant une activité purement civilerésul<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> leur objet. (Question du 7 novembre 1957.)Réponse — L'immatricu<strong>la</strong>tion au registre du commerce ne peutêtre refusée à une société commerciale sous le prétexte que le siège.social a été fixé dans un local à usage d'habitation. Mais, parmiles pièces justificatives <strong>de</strong>vant accompagner <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dlmmalricu<strong>la</strong>iionligure (arrêté du U mars 1957, Journal officiel du 29 mars1957, p. 2377), en cas d'instal<strong>la</strong>tion dans un nouveau local — et sicette instal<strong>la</strong>tion doit avoir lieu dans une commune soumise, enapplication <strong>de</strong>s articles 2 et 18 <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-2394 du 11 octobre1945, à <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> compensation annuelle sur les locaux insuffisammentoccupés — un certificat du maire concernant l'application<strong>de</strong> l'article 76 <strong>de</strong> ia loi du 1 er septembre 1948. Cet article disposeque, dans une telle commune, et sauf autorisation préa<strong>la</strong>bleet motivée du ministre chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction el <strong>de</strong> l'urbanismeou <strong>de</strong> son dé'égué, les locaux d'habitation ne peuvent êtreaffectés à un autre usage. Le certificat exigé n'atteste pas que <strong>la</strong>nouvelle instal<strong>la</strong>tion est conforme à celle prescription. 11 constateseulement qu'elle a été signalée aux services compétents (mairie euservice départemental du iogemenl) en vue <strong>de</strong> permettre un contrôléultérieur.8711. — M. Bernard Paumier rappelle à M. lo ministre ds l'industrieet du comïr.crce qu'aux termes du 2° alinéa <strong>de</strong> l'ariic'e 3 <strong>de</strong>l'arrêté interministériel du 21 mai 1957 augmentant les re<strong>de</strong>vances<strong>de</strong> location et d'entretien <strong>de</strong>s compteurs d'énergie électrique bassetension et leurs accessoires, il était précisé: « Ces re<strong>de</strong>vances serontprises en charge par les distributeurs, en ce qui concerne les usagerstilu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> <strong>la</strong> carte sociale <strong>de</strong>s économiquement faibles ».Or, à ce jour, tous ces usagers ont dû acquitter <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances augmentéesdémesurément. If lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure il compteprendre pour faire appliquer, dans ce cas, les dispositions du 2 e alinéa<strong>de</strong> l'article 3 <strong>de</strong> l'arrêté du 21 mai 1957. (Question du 7 novembre1957.)Réponse. — M. Bernard Paumier est invité à faire connaître les casd'espèce dans lesquels <strong>de</strong>s économiquement faibles ont dû acquitter<strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances <strong>de</strong> compteurs afin que les redressements nécessairessoient effectués. Toutes mesures ont été prises, en effet, afinque celte catégorie d'usagers soit exemptée <strong>de</strong> cette re<strong>de</strong>vance; ilest possible que <strong>de</strong>s erreurs se soient produites lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise enroule du nouveau système.EG78. — M. Henault <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ditcommerce à combien d'exemp<strong>la</strong>ires a été tiré le rapport annuel <strong>de</strong>l'exercice 1956 <strong>de</strong> « Gaz <strong>de</strong> France », et quel est le prix du numéro.(Question du 27 novembre 1957.)Réponse. — Le rapport annuel <strong>de</strong> l'exercice 1956 <strong>de</strong> « Gaz <strong>de</strong>France » a élé tiré à 4.750 exemp<strong>la</strong>ires, et le prix d'un exemp<strong>la</strong>ireressort à 319,58 F p'us T. V. A.8C01. — M. Guïs<strong>la</strong>ïn <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce: 1° quels sont les avantages en nature, kilowatts, mètrescubes <strong>de</strong> gaz, tonnes <strong>de</strong> charbon servis en plus <strong>de</strong> leur traitementet sa<strong>la</strong>ires en espèces aux sa<strong>la</strong>riés d'Electricité <strong>de</strong> France, <strong>de</strong> Gaz<strong>de</strong> France et <strong>de</strong>s Houillères nationales; 2» ces avantages en naturesont-ils hiérarchisés et proportionnels à l'importance <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>iresoclrovés; 3° à quel prix les dépassements <strong>de</strong>s produits accordés ennature sont-ils payés par les intéressés et à partir <strong>de</strong> quels p<strong>la</strong>fonds.(Question du 13 novembre 1957.)Réponse. — Les agents statutaires d'Electricité <strong>de</strong> France et <strong>de</strong>Gaz <strong>de</strong> France en activité ou en inactivité bénéficient d'avantagesen nature, en application <strong>de</strong> l'article 28 du staiut du personnel<strong>de</strong>s industries électriques et gazières approuvé par le décretn° 46-1511 du 22 juin 1946. En plus <strong>de</strong> leurs traitements et sa<strong>la</strong>iresen espèces, ils ont droit à un tarif réduit pour leurss consommationsd'électricité, <strong>de</strong> gaz et <strong>de</strong> coke à usages domestiques fixé actuellementà 4 francs pour le kWh, 10 francs pour le mèlre cube <strong>de</strong> gazet 4.000 francs pour <strong>la</strong> tonne <strong>de</strong> coke. Chaque agent bénéficie, enoutre, d'une in<strong>de</strong>mnité correspondant à une tranche <strong>de</strong> consommationgratuite représentée par une part un quart majorée <strong>de</strong> <strong>la</strong>façon suivante, en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> famille: pour <strong>la</strong>première personne à charge <strong>de</strong> l'agent (conjoint masculin ou fémininou enfant ou ascendant à charge), trois quarts <strong>de</strong> part; pourtoute autre personne à charge <strong>de</strong> moins cinq ans ou <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>soixante-dix ans, une <strong>de</strong>mi-part ; pour toute autre personne à charge<strong>de</strong>. plus <strong>de</strong> cinq ans, un quart <strong>de</strong> part. L'in<strong>de</strong>mnité représentative <strong>de</strong><strong>la</strong> tranche graluite est actuellement <strong>de</strong> 5.600 francs par part etpar an. Ces avantages en nature ne sont ni hiérarchisés, ni proportionnelsà l'importance <strong>de</strong>s traitements et sa<strong>la</strong>ires versés aupersonnel. Les avantages ainsi consentis s'appliquent, quelle quesoit <strong>la</strong> consommation dé l'agent, aux prix indiqués au paragraphe 1 er<strong>de</strong> <strong>la</strong> présenle réponse et dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong>s disponibilités locales.Par ailleurs, les quantités <strong>de</strong> combustibles allouées gratuitement aupersonnel <strong>de</strong>s Houillères <strong>de</strong> bassin ont été fixées par <strong>la</strong> décisioninterministérielle du 16 juin 191.7, prise en application <strong>de</strong>s dispositions<strong>de</strong> l'article 22 du décret n° 46-1433 du 14 juin 1946 (statutdu mineur) (Journal officiel du 17 juin 1947, pages 5620 à 5622)^L'analyse <strong>de</strong> celte décision montre que les attributions <strong>de</strong> combustiblepeuvent être considérées comme hiérarchisées, mais ne sontpas proportionnelles à l'importance <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires. Le personnel <strong>de</strong>sIlouillères <strong>de</strong> bassin ne peut prétendre qu'aux attributions <strong>de</strong>charbon telles qu'elles sont fixées par <strong>la</strong> décision intermin^'érielledu 16 juin 1917 susvi«ée. Aucune attribution supplémentaire à titreonéreux n'es.t consentie.^