24(subventions, prêts en numéraire, prêts sous forme <strong>de</strong> travauxexécutés par l'Etat) présentées' par les propriétaires forestiers (collectivitéspubliques et particuliers). Toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s sont examinéespar le conseil départemental <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété forestière nonsoumise au régime forestier qui, sous <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du conservateur<strong>de</strong>s eaux et forêts, comprend trois représentants <strong>de</strong>s propriétairesforestiers et trois représentants <strong>de</strong>s travailleurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêtdésignés par leurs organisations syndicales. En ce qui concerne lessubventions, l'inscription <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s aux programmes annuelsfait l'objet d'une décision du conservateur <strong>de</strong>s eaux et forêts, leconseil départemental entendu. En ce qui concerne les prêts etles contrats, <strong>la</strong> décision est prise par le secrétaire d'Etat à l'agriculture.Depuis plusieurs années les disponibilités du fonds forestiernational ne permettent plus <strong>de</strong> satisfaire <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'ai<strong>de</strong> qui lui sont présentées. Aussi <strong>de</strong>s priorités oui étéétablies: il existe une priorité <strong>de</strong> principe pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s émanant<strong>de</strong>s collectivités publiques et <strong>de</strong>s groupements forestiers; enoutre il est tenu compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> rentabilité économique et financière,et <strong>de</strong>s avantages sociaux que comportent les différents projets.Les sommes allouées aux divers départements, ainsi que lessurfaces reboisées par déparlement, sont consignées chaque annéedans le rapport au comité <strong>de</strong> contrôle du fonds forestier national.Ce document est trop long pour trouver p<strong>la</strong>ce dans les colonnesdu Journal officiel, mais un exemp<strong>la</strong>ire du <strong>de</strong>rnier rapport paruest adressé à l'honorable parlementaire. A <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> 1950, les engagements<strong>de</strong> crédits du fonds forestier national avaient permis <strong>de</strong>mettre en boisement 602.244 hectares <strong>de</strong> terrains appartenant àl'Etat, aux collectivités publiques et aux particuliers.8693. — M. Cordillot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture<strong>de</strong> lui faire connaître: 1» <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> l'ïomien'ayant aucune instal<strong>la</strong>tion d'adduction d'eau; 2» <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture<strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> l'Yonne ayant un réseau d'adduction d'eauinsuffisant ne permettant pas l'alimentation complète <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune;3" le montant <strong>de</strong>s crédits accordés, chaque année, au départementpour l'adduction d'eau <strong>de</strong>puis 1950 jusqu'à 1S57. (Questiondu 7 novembre 1957.)Réponse. — 1» Sur les 486 communes que comporte le département<strong>de</strong> l'Yonne, 216 communes sont dépourvues d'une instal<strong>la</strong>tiond'adduction d'eau potable. Ce sont les communes suivantes: Aigrement,Aisy-sur-Armançon, Ancy-le-Libre, Andryes, Angely, Anna'ysur-Serein,Aimoux, Arey-sur-Cure, Argenteuil, Arthonnay, Asnièressous-Bois,Athie, Bagneaux, Bassou, Beaumout, Beauvitliers, LaBelliole, Bessy-sur-Gure, Beugnon, llierry-tes-Bel'es-Fontaines, B<strong>la</strong>cy,B<strong>la</strong>nnay, Bleigny-le-Carreau, Bligny-en-Othe, Bois-d'Arcv, Bonnard,Les Bor<strong>de</strong>s, Bouilly, Brion, Brosses, Bussières, Butteaûx, Carisey,Censy, Cerilly, Chanibeugle, Chamoux, Champcevrais, La Chanelle-Vaupelteigne, Charbuy, Charmoy, Chastellux-sur-Cure, Chastènav,Châtel-Gérard. Chemilly-sur Yonne, Chêne-Arnoult, C.heviilon, Chigv,Cisery, Civry-sur-Serein, Col<strong>la</strong>n, Cou<strong>la</strong>ngeron, Coulours, Courgenay,Coutarnoux, Cry, Cudot, Cussy-les-Forges, Guy, Dilo, Dissangis,Domecy-sur-le-Vault, Druyes-Ies-Belles-Fontaines, Etais, Evry, Festigny,Fleury-Vallée, Fleys, Foissy-sur-Vanne, Foissy-lès-Yéze<strong>la</strong>v,Fontaines, Fontenailles, Fontenay-près-Véze!ay, Fontenay-sous-Fo^ironnes, Fontenouilles, Fouclières, Fournàudin, Fouronnes,Fresnes, Girolles, Gisy-lès-Nobles, G<strong>la</strong>nd, Gran<strong>de</strong>hamp, Grimault,Guerchy, Guislon, Héry, Is<strong>la</strong>nd, Jouancy, Jully, Laduz, Lailly,Lainsecq, Lasson, Lavau, Levis, Lichères-sur-Yonne, Lindrv, Lucyle-Bofs,Lucy-sur-Yonne, Magny, Mailly-<strong>la</strong>Viile, Ma<strong>la</strong>y-ie-Petit, Maficorne,Marchais-Béton, Marmeaux, Mé'nacies, Merrv-1,à-Vallée, Merry-Sec, Merry-sur-Yonne, Mézilles, Moiat, Molesmes," Molinons, Molosmes,Montigny-<strong>la</strong>-Resle, Montréal, Mouffy, Moulins-en-Tonnerrois,Moutiers, Nitry, Noé, Nuits-sur-Armanç-on, Ouanne, Pacy-sur-Armançon, Pasilly, Percey, Perreux, Perrignv-sur-Armançon, P'ierre-Perthuis, Pimelles, Pisy, Poilly-sur-Tbolon, Pont-sur- Vanne, Précysur-Vrin,Provency, Prunoy, Quenne, Quincerot, Rebourseaux,Rogny, Roncbères, Rouvray, Rugny, Sainpuits, Sambours, Santignv,Sarry, Sauvigny-le-Beuréa'l, Sàuvigny-le-Bois, Savigriy-sur-Ciairis,Sceaux, Sémentron, Sennevoy-le-IIout, Sépeaux, Septfonds. Serbonnes,Sermizetles, Sérv, Sougères-en-Puisave, Soumaintrain,Subligny, Saint-Agnan, Saint-André-en-Terre-Plàine, Saint-Aubin-Chiteauneuf, Saint-Brancher, Saint-Clément, Sainte-Co'ombe-sur-Loing, Saint-Denis-lès-Sens, Saint-Denis-sur-Ouanne. Saint-Germain<strong>de</strong>s-Champs,Saint-Léger-Vauban, Saint-Loup-d'Ordon, Sairite-Magnance, Saint-Martin-sur-Armançon, Saint-Martin-<strong>de</strong>s-Champs,Saint-Martin-d'Ordon, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Martin-sur-Ouanne,Saint-Maurice-le-Vieil, Saint-More, Saint-Père, Saint-Prive, Snint-Romain-le-Preux, Sainte-Vertu, Talcv. Tannerre-en-Puisave, Tharoiseau,Tharot, Tbeil-sur-Vanne, Thizy, Thorey, Thory, Trevillv,Trichey, Turny, Vareilles, Varennes, Vassy-sous-Pisy. Vau<strong>de</strong>urs,Vault-<strong>de</strong>-Lugny, Vaumort, Venouse, Venoy, Vergigny, Venin, Vignes,Villecbétive, Villefranche-Saint-Phal, Villeneuve-<strong>la</strong>-Rondaizre, Vil'eneuvc-lès-Genêts,Villiers-Vineux, <strong>la</strong> Villotte, Vincelles, Vincelottes,yireaux.Dans les 38 communes ci-après désignées, un réseau d'adductiond'eau est en cours <strong>de</strong> réalisation: Arces, Bœurs-en-Othé, Cezy, Champignelles,Cheu. Chevonnes, Gourtoin, Diges, Dollot, Domat's, Fiacy,Fontenoy, Germigny, Gurgy, Jaulges, Lain, La<strong>la</strong>n<strong>de</strong>, Leugny, Loue'smes,Melisey, les Ormes, Parly, Perreuse, Pourrain, Savigny-"en-Terre-P<strong>la</strong>ine, Sommecaise, Sormery, Sougère«-sur-Sinotle, Stigny, Saint-Fargeau, Saint-Georges-sur-Baulche, Vatlery, Villebougis, Viltefargeau,.Viilëgardin, Villeroy, Villevallier, Yrouerre.2» Dans les 91 communes ci-après désignées le réseau d'adductiond'eau existant ne permet pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>sservir tous les habitants: Ail<strong>la</strong>ntsur-Tholon,Asquins, Avrolles, Bazarnes, Bernouil, Bleneau, Branches,Brannay, Brienon, Bussy-en-Othe, Bussy-le-Repos, <strong>la</strong> Cclie-Saint-Cyr,Cerisiers, Chnmvres, <strong>la</strong> Chapelle^sur-Oreuse, Charny, Chassisnelles,Chassy, Chatel-Gensoir, Chaumont, Gbaumot, Chcmilly-sur^erein,Cheney, Cbeny, Cheroy, Chichery, les Clérimois, Gollemiers, Commissey,Gourson, Grain, Gravant, Dicy, Dixmont, Dracy, Egrisehes-ie-Bocage, Epmeau-les-V'oves, Escamps, Esnon, Fiogny, Fontaine-<strong>la</strong>-Gail<strong>la</strong>r<strong>de</strong>, Gigny, Givrv, Gron, i<strong>la</strong>uterive, Joux-<strong>la</strong>-Ville, Jouy, Lezinnes,L'gny-le-Chatel, fi<strong>la</strong>ssangis, Michery, Mige, Monlillot, Mont-Saint-Sulpice, .Nailly, Neuvy-Sautour, Ormoy, Perrigny-près-Auxerre, Piffonds,PontauDert, Pont-sur-ïoiine, Précy-le-Sec, Quarre-lès-Tombes,Sacy, Seigneiay, Sennevoy-le-lSas, les Sièges, Soucy, Saint-Aubin-sur-Yonne, Saint-Kris-le-Vineux, Sainte-Coiombe-près-T'lsle, Saint-Cyr-les-Cotons, Saint-Martin-du-Tertre, Samt-Maurice-Thizouailles, Saint-Sauveur,Saint-Sérotin, Tonnerre, Toucy, Vermenton, " Véron, Véze<strong>la</strong>y,Villebievin, Villeneuve-Ia-Guyard, Vi<strong>de</strong>neuve-Saint-Salves, Villeneuvesur-Yonne,ViHeperrot, Viltiers-Louis, Villiers-sur-Tholon, Vinneuf,Voisines, Volgre.3® Les montants <strong>de</strong>s travaux subventionnables inscrits aux programmesannuels inconditionnels d'adduction d'eau pour le département<strong>de</strong> l'Yonne ont été les suivants en milliers <strong>de</strong> francs: 1950, 640.714;1951, 121.700; 1952, 103.931; 1953, 205.600; 1951, 167.200; 1955, 210.400;1956, 207.800; 1957, 205.800 De plus les montants <strong>de</strong>s travaux inscritsaux programmes conditionnels sont les suivants: 1955, 1.327.300;1956-1957, 480.000. L'ensemble représente un montant total <strong>de</strong> travaux<strong>de</strong> 3.670.148.000 francs.8694. — M. Cordillot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture <strong>de</strong>lui indiquer: 1° le nombre et <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s communes dudépartement <strong>de</strong> l'Yonne non encore électrifiées ; 2° le nombre et <strong>la</strong>nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s communes comportant <strong>de</strong>s écar's non encoreétectrifiés; 3° le montant du coût <strong>de</strong>s travaux d'électrification restantà réatiser. (Question du 7 novembre 1957.)Réponse. — 1» Toutes les communes du département <strong>de</strong> l'Yonnepœs^<strong>de</strong>nt un réseau <strong>de</strong> distribution d'énergie électrique; 2° Certainsécarts restent encore à électrifier surtout dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> <strong>la</strong> I'ui-.saye. La popu<strong>la</strong>tion rurale <strong>de</strong>sservie est <strong>de</strong> 187.179 habitants alorsque <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>lion rurale totale est <strong>de</strong> 192.621. Un important programme<strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> renforcement reste h exécuter. 3" Le coût <strong>de</strong>stravaux d'extension restant à réaliser peut être évalué à 150 millions<strong>de</strong> francs.8884. — M. Anîier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> 4 M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculturequelles ont été par année, <strong>de</strong>puis 1947 inclus, les subventionsaccordées aux différents syndicats d'élevage porcin: 1® à titre <strong>de</strong>fonctionnement; 2® à titre <strong>de</strong> concours spécial <strong>de</strong> race; 3° à titredivers. (Question du 2 nov-embre 1957.)Réponse. — 1® Il n'est pas possible <strong>de</strong> donner par syndicat d'élevageporc-in le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> subvention qui lui est accordée. Lessyndicats sont en effet actuellement au nombre <strong>de</strong> 156. Les créditsdélégués en leur faveur sont compris â l'intérieur <strong>de</strong> ceux intéressanttous les syndicats d'élevage et les directeurs <strong>de</strong>s servicesagricoles assurent <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong> l'ensemble au mieux <strong>de</strong>s contingenceslocales. Pour <strong>la</strong> répartition à l'échelon national <strong>de</strong>s créditsentre les départements, <strong>la</strong> subvention aux syndicats d'élevage porcinest calculée sur ta base <strong>de</strong> 2.000 F par syndicat contre 500 F en1947; 2® toutefois, certains syndicats tenant le livre généalogique<strong>de</strong> leur race reçoivent une subvention plus importante comote tenu<strong>de</strong> leur fonctionnement et <strong>de</strong> leur respect <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation en<strong>la</strong> matière. Depuis 1947, les subventions accordées à ce titre ontété les suivantes;ANNEESRACELargeWhite.RACEnorman<strong>de</strong>.RACEcraonnaidoRACEdanoise.RACE<strong>de</strong>Bayeux.Francs. Francs. Francs. Francs. Francs.50.000 12.0W 3.000 » 6.0001948 90.000 42.000 4.0)0 » 7.0001949 85.000 45.000 12.000 » 15.0001950 77.500 31.000 9.500 » 9.0001951 69.0*10 43.000 11.000 31.000 10.0001952 i21.000 30.000 41.000 43.500 8.5001953 228.000 97.000 2G.500 143.500 65.0001954 225.090 104.500 80.000 99.000 »1955 228.000 152.000 62.500 20.000 •1956 248.000 169.900 71.000 128.000 »1957 210.000 124.000' 32.000 159.000 92° Aucune subvention n'est accordée aux syndicats d'élevageporcin pour l'organisation -<strong>de</strong>s concours spéciaux <strong>de</strong> race qui sont<strong>de</strong>s concours organisés par l'Etat; 3® aucune subvention n'estaccordée à titre divers aux syndicats d'élevage porcin.89G6. — M. Jean Meunier expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculturele cas suivant: un viticulteur délient simplement, sans l'avoir proposéà <strong>la</strong> vente, un pour lequel il a revendiqué une appel<strong>la</strong>tiond'origine contrôlée lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> souscription <strong>de</strong> sa déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>récolte. Par <strong>la</strong> suite, un contrôle fait apparaître que co vin neremplit pas toutes les conditions prévues par l'article 21 du décretloidu 30 juillet 1935 (art. 42 du co<strong>de</strong> du -s in) et par le décret particulierrégissant t'appe<strong>la</strong>tion revendiquée. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> préciser:1° si <strong>la</strong> détention <strong>de</strong> ce vin constitue une infraction aux dispositionsconcernant <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> récolte <strong>de</strong> l'appel<strong>la</strong>tion d'origine contrôlée; 2® si, <strong>de</strong> ce fait, l'article 22 modifié <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 6 mai 1919!art. 47 du co<strong>de</strong> du vin) est applicable en l'espèce; 3® et, dansl'affirmative, si l'aiticie il s'applique lorsque le via ne présente
ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 25lias, au moment du contrôle, le <strong>de</strong>gré minimum, toutes 1rs autresconditions étant satisfaites, alors que <strong>la</strong> fermentation n'est pas terminée,(Question du 26 novembre 1957.)Réponse. — Toute déc<strong>la</strong>ration d'appel<strong>la</strong>tion d'origine lorsqu'elles'accompagne d'une fausse déc<strong>la</strong>ration ayant pour but d'obtenirindûment un titre <strong>de</strong> mouvement, est punissable <strong>de</strong>s pemes portéesà l'article 22 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 6 mai 1919, sans pré.judn-e <strong>de</strong>s sanctionsfiscales. Il n'en est pas <strong>de</strong> môme dans l'hypothèse où <strong>la</strong> fermentationdu vin n'était pas achevée au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration<strong>de</strong> récolte et où celui-ci n'atteint pas ensuite le <strong>de</strong>gré minimumprévu pour l'appel<strong>la</strong>tion revendiquée. Dans ce cas, les sanctionsapplicables sont celles fixées à l'article 6 <strong>de</strong> !a loi susvisée, maiselles ne sont encourues «u'à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en vente du vin.9029, — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agricutture:1° quel est te nombre <strong>de</strong> journées <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die admises par anel par assuré social agricole en 1950, 1951, 1952, 1953, 1951, 1956;2» quel est le montant global pour tous les assurés sociaux agricoles<strong>de</strong> <strong>la</strong> retenue qui leur fut imposée en 1955-1956 sur leurssa<strong>la</strong>ires; 3° à combien s'élève <strong>la</strong> couverture du petit risque — fraismédicaux et chirurgicaux, in<strong>de</strong>mnités journalières — pour ma<strong>la</strong>dies<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> huit jours et <strong>de</strong> huit à quinze jours; 4» quel est lemontant <strong>de</strong>s retards <strong>de</strong> cotisations non payées à <strong>la</strong> sécurité socialeagricole par les divers employeurs. {Question du 29 novembre 1957.)Réponse. — 1» Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous donne, pour chacune <strong>de</strong>sannées 1951 à 1956, le nombre moyen par assuré: <strong>de</strong>s journées <strong>de</strong>ma<strong>la</strong>die ou longue ma<strong>la</strong>die in<strong>de</strong>mnisées; <strong>de</strong>s journées d hospitalisations<strong>de</strong>s assurés eux-mêmes; <strong>de</strong>s journées d'hospitalisation <strong>de</strong>sayants droit <strong>de</strong>s assurés. Ces élémen s ne sont pas connus pourl'année 1950.ANNEESJournées<strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die.ASSURÉS AYANTS DROITJournéesd'hospitalisation.Journéesd'hospitalisation.1951 6,24 1,22 1,171952 6,52 1,46 1,421953 7,32 1,57 1,491954 7,25 1,70 1,671955 7,26 1,71 1,781956 7,38 1,96 2,072» Le montant global <strong>de</strong>s cotisations ouvrières d'assurancessociales agricoles menues sur- les sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s assurés sociaux agricoless'est élevé à 13.3-8 millions en 1955 et à 15.162 millions en1956; 3° <strong>la</strong> comptabilité <strong>de</strong>s assurances sociales agricoles ne permetpas <strong>de</strong> distinguer ies ma<strong>la</strong>dies suivant leur durée. On peut cepemdant indiquer que, pour l'exercice 1956, le montant moyen <strong>de</strong>s prestaiionspar feuille <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die (c'est-à-dire pour une durée inférieureà quinze jours) ressort à 1.222 F pour les in<strong>de</strong>mnités journalièreset à 3.940"F pour les prestations en nature; 4° sur une masse globale<strong>de</strong> 37 milliards 210 millions do cotisations encaissées au cours<strong>de</strong> l'année 1956, il a élé encaissé à titre <strong>de</strong> cotisations arriérées419 millions el, au 31 décembre 1956, il restait dû au mémo tilreaux caisses d'assurances soc.ales agricoles, une somme <strong>de</strong> 135 millions,dont le recouvrement avait été confié aux trésoriers payeursgénéraux.9113. — M. Cormier expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculturequ'un agriculteur a reçu un congé <strong>de</strong> sa propriétaire désireuse d'exploiterpersonnellement sa ferme: que <strong>la</strong> même personne est égalementpropriétaire d'un immeuble qu'elle occupe dans une importantelocalité siluée à soixante kilomètres <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite ferme; qu'ily a <strong>de</strong>ux ans, elle a obtenu le départ <strong>de</strong>s locataires <strong>de</strong> celte maisonsous <strong>la</strong> condition formelle qu'elle l'occupe, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si,<strong>de</strong>vant cet état <strong>de</strong> fait, il estime que <strong>la</strong> propriétaire requérantepeut, à <strong>la</strong> fois, remplir les conditions d'occupation qu'elle a invoquéespour obtenir <strong>la</strong> libération <strong>de</strong> son immeuble d'habitation ets'engager à exploiter personnellement son domaine rural, et si leconsé donné à l'exploitant lui semble va<strong>la</strong>ble. (Question du 5 décembre1957.)Réponse. — L'agriculteur, preneur en p<strong>la</strong>ce, a <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> déférerle congé pour exploitation personnelle dans un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> quatre moisà dater <strong>de</strong> sa réception, sous peine <strong>de</strong> forclusion. Il n'est pas possible<strong>de</strong> préjuger <strong>la</strong> validité <strong>de</strong> ce congé, celle-ci, en cas <strong>de</strong> litige,relevant strictement <strong>de</strong> l'appréciation du tribunal paritaire cantonal<strong>de</strong> baux ruraux. La cour suprême a décidé qu'aux termes <strong>de</strong> l'article845 du co<strong>de</strong> .rural l'obligation pour le bénéficiaire du droit<strong>de</strong> reprise d'occuper lui-même les bâtiments d'habitation du fondsest <strong>la</strong>issée à l'appréciation du juge du fond qui déci<strong>de</strong> si, enl'absence <strong>de</strong> cette condition, le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur est en mesure d'assurerl'exploitation directe dans les conditions fixées au premier alinéadudit article. (Cass. soc. 28 avril 1950. Epoux Meunier c. Passerat;Revue <strong>de</strong>s fermages 1950, p. 401).ALGERIE8993. — M. Prenne expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'Algérie que,seion une information récente, <strong>la</strong> chasse Srançaise a intercepté etobligé à atterrir sur l'aérodrome d'Oran-<strong>la</strong> Sénia, un Dakota <strong>de</strong> <strong>la</strong>Royal air force dont le passage n'avait pas été annoncé au comman<strong>de</strong>mentfrançais et qui avait d'abord refusé d'obtempérer auxordres d'atterrissage, it lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. 1° à quelle date s'est produitcet inci<strong>de</strong>nt; 2° s'il est exact que <strong>la</strong> porte <strong>de</strong> l'appareil était arrachéeet que l'équipage a déc<strong>la</strong>ré qu'il s'agissait d'un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>parachu<strong>la</strong>ge survenu au <strong>la</strong>rge <strong>de</strong> Gibraltar; 3° comment il explique<strong>la</strong> présence c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stine <strong>de</strong> cet appareil dans le ciel algérien. (Questiondu 23 novembre 1957.)Réponse. — !•> L'inci<strong>de</strong>nt auquel se réfère <strong>la</strong> question posées'est produit le 21 novembre 1957. L'avion s'est posé sur l'aérodromed'Oran à 17 h 25; 2" <strong>la</strong> porte <strong>de</strong> l'appareil avait été retirée pourpermettre, selon les déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> l'équipage, le parachu<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>documents sur un navire britannique qui faisait rouie vers Gibraltar;3° selon les règlements en vigueur le survol du territoire auraitdû faire l'objet d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'autorisation qui n'a pas été présentéeet te p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> vol aurait dû Cire communiqué 4 heuresau moins avant le décol<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> l'appareil alors qu'il ect parvenuune heure vingt après. L'approbation du pian <strong>de</strong> vol n'a pu, et pourcause, être donnée. En outre, l'appareil n'a pas respecté l'altitu<strong>de</strong><strong>de</strong> vol. C'est en fonction <strong>de</strong> ces considérations que <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>l'appareil dans l'espace aérien français a été jugée irrégulière.ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE4834. — M. Mouton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combat.tanis et victimes <strong>de</strong> guerre: 1" combien <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pécule ontélé déposées par les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre évadés et combienont été réglées sur <strong>la</strong> base d'un premier acompte; 2» combien <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, présentées à ce Une, ont pu être réglées sur <strong>la</strong> base<strong>de</strong> durée totale <strong>de</strong> <strong>la</strong> captivité, suivant les instructions <strong>de</strong>s circu'airesministérielles <strong>de</strong> septembre 1954 et juillet 1950; 3° combien <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'attestations sur l'honneur ont été adressées en vertu <strong>de</strong><strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle <strong>de</strong> juillet 1956 et quel est le nombred'intéressés qui ont fait parvenir les attestations <strong>de</strong>mandées.(Question du 26 novembre 1956.)43S7. — M. Hernu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combat,tanis et victimes (se guerra: combien <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pécule ontéié déposées par les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre évadés et combienont été réglées sur <strong>la</strong> base d'un premier acompte; 2» combien <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, présentées à ce tiire, ont pu être réglées sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong><strong>la</strong> durée totale <strong>de</strong> <strong>la</strong> captivité, suivant les instructions <strong>de</strong>s circu<strong>la</strong>iresministérielles <strong>de</strong> septembre 1954 et <strong>de</strong> juillet 1956; 3° combien<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'attestations sur l'honneur ont été adressées en vertu<strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle <strong>de</strong> juillet 1956 et quel est le nombred'intéressés qui ont fait parvenir les attestations <strong>de</strong>mandées. (Questiondu 26 novembre 1956).4122. — M. Bouxom <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combat*tants et victimes ds guerre: 1° ie nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> péculedéposées par les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre évadés et le nombre<strong>de</strong> pécu'es réglés sur <strong>la</strong> base d'un premier acompte; 2° le nombre <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s présentées à ce litre réglées sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée totale<strong>de</strong> <strong>la</strong> captivité, suivant les instructions <strong>de</strong>s circu<strong>la</strong>ires ministérielles<strong>de</strong> septembre 1951 et do juillet 1956; 3° le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sd'attestations Sur l'honneur adressées en verlu <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle<strong>de</strong> juillet 1956 et le nombre <strong>de</strong>s intéressés qui ont faitparvenir les attestations <strong>de</strong>mandées. (Question du 27 novembre 1956.),4222. — M. ds Baiiliencourt <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s ancienscombattants et victimes <strong>de</strong> guerre: 1° combien <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>pécule ont été déposées par les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre, évadés,et combien ont élé réglées sur <strong>la</strong> base d'un premier acompte;2° combien <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s présentées à ce tilre ont pu être régléessur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée totale <strong>de</strong> <strong>la</strong> captivité, suivant les instructions<strong>de</strong>s circu<strong>la</strong>ires ministérielles <strong>de</strong> septembre 1954 et <strong>de</strong> juillet 1956;3° combien ds <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'attestations sur l'honneur ont été adreséesen verlu <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle <strong>de</strong> juillet 1956, et quel est lenombre d'intéressés qui ont fait parvenir l'es attestations <strong>de</strong>mandées(Question du 3 décembre 1956.)Réponse. — Les quatre questions ci-<strong>de</strong>ssus appellent <strong>la</strong> réponsesuivante: le nombre total <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pécule déposées par lesanciens prisonniers <strong>de</strong> guerre évadés ou leurs ayants cause, dansl'ensemble <strong>de</strong>s services extérieurs du ministère <strong>de</strong>s anciens combattantset victimes <strong>de</strong> guerre, s'élève à 13.243. Parmi ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s,8.423 ont été réglées sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée réelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> captivitéet 911 dans le cadre <strong>de</strong>s instructions n° 1141 et n° 1176 S. D. F. <strong>de</strong>s3 septembre 1954 et 7 juin 1956, assimi<strong>la</strong>nt à <strong>la</strong> captivité <strong>la</strong> pério<strong>de</strong><strong>de</strong> c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stinité postérieure à l'évasion. II n'a pas été établi <strong>de</strong>statistiques particulières permettant <strong>de</strong> répondre aux questionsposées aux paragraphes 1" (2 8 point) et 3°, mais <strong>de</strong> <strong>la</strong> comparaisonentre les chiffres figurant ci-<strong>de</strong>ssus, il semb'e ressortir que peunombreux sont les intéressés ayant, à l'heure actuelle, pu fournir<strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration sur l'honneur prévue par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 7 juin 1956permettant d'apporter ainsi <strong>la</strong> preuve <strong>de</strong> <strong>la</strong> matérialité et <strong>de</strong> <strong>la</strong>durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stinité ainsi que <strong>de</strong>s émoluments perçus durantcette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stinité Les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire précitéeviennent d'tre confirmées aux directeurs interdépartementauxet départementaux <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre,appelés * instruire le? dossiers <strong>de</strong> l'espèce.