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OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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18 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'pas • 3.000 francs, lors même que <strong>la</strong> personne menacée est conduiteà faire signifier <strong>la</strong> décision lui accordant un dé<strong>la</strong>i ». Il appelle sonattention sur le fait que, dans <strong>la</strong> pratique, le locataire, toujourscondamné aux dépens, supporte — en même temps que ses propreslirais — ceux du propriétaire lorsque celui-ci se tait représenter parun avoué. C'est donc une somme minimum <strong>de</strong> 10.000 francs — etnon <strong>de</strong> 3.000 francs — que doit régler un locataire sollicitant undé<strong>la</strong>i. Les frais atteignent près <strong>de</strong> -20.000 francs lorsque l'expulséise fait lui-même assister d'un avoué ou avocat dont <strong>la</strong> présence,si elle n'est pas obligatoire, est du moins utile Enfin, les dé<strong>la</strong>isaccordés étant le plus souvent <strong>de</strong> courte durée, c'est près <strong>de</strong>iiO.OOO francs, «'ajoutant à d'importants trais <strong>de</strong> justfce antérieurs,aue doit débourser le locataire — en général <strong>de</strong> condition mo<strong>de</strong>ste —iqui est contraint <strong>de</strong> solliciter un second sursis, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>les mesures qu'il envisage <strong>de</strong> prendre pour mettre fin à une telle(Situation qui ne peut se prolonger puisqu'elle p<strong>la</strong>ce pratiquementia plupart <strong>de</strong>s locataires dan.s l'impossibilité <strong>de</strong> solliciter <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>isen application <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion en vigueur.MARINE MARCHANDE9G99. — ii janvier 1958. — M. Roger Duveau signale à M. le seorétaired'Etat à <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong> qu'il n'a pas répondu exactementle 27 décembre 1957 à sa question n» 9369. il importe moins,en effet, <strong>de</strong> savoir si le décret du 13 octobre 1921 doit faire l'objetd'une « stricte application » que <strong>de</strong> s'inquiéter <strong>de</strong>s graves conséquencesqu'un formalisme étroit et obstiné peut entraîner sur le.p<strong>la</strong>n économique et social. Il n'est pas contestable que si <strong>de</strong>snavires (et pms spécialement <strong>de</strong>s paquebots) ont dû être vendusà l'étranger au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, c'est parce qu'en dépit<strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etat k <strong>la</strong> construction (et non pas à l'armement),Ils étaient <strong>de</strong>venus inexploitables, et qu'il convenait par suite <strong>de</strong>îles remp<strong>la</strong>cer par <strong>de</strong>s unités mieux adaptées à nos trafics et à notrjéconomie. Le formalisme institué par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 5 décembre4957 ne servira donc pas à empêcher une mise en vente qui <strong>de</strong>vientinéluctable lorsque <strong>la</strong> rentabilité do navire disparaît, mais— ce qui est très différent — à retar<strong>de</strong>r ou à pa. alyser les transactions,mettant ainsi les armateurs dans <strong>la</strong> nécessité soit <strong>de</strong> supporter<strong>de</strong>s charges inutiles, soit <strong>de</strong> désarmer leur navires. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> les mesures qu'il compte prendre pour empêcher quel'application « stricte • <strong>de</strong> sa circu<strong>la</strong>ire du 5 décembre 1957 n'aggrave<strong>la</strong> situation <strong>de</strong> l'armement français en paralysant les•transactions, en provoquant par voie <strong>de</strong> conséquence le désarmement<strong>de</strong>s navires réputés inutilisables et en empêchant, du mêmecoup, leur remp<strong>la</strong>cement par <strong>de</strong>s unités mieux adaptées à <strong>la</strong>eonjincture actuelle.9700. — 11 janvier 1953. — M. Roger Duveau signale h M. le secrétaired'Etat à <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong> que <strong>la</strong> réponse faite le 27 décembre1957 à sa question n» 93G9 appelle <strong>de</strong>s précisions complémentairessur le point suivant: en effet, pour justifier sa circu<strong>la</strong>ire du& décembre 1957, M. le secrétaire d'Etat à <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong> ainvoqué le fait que l'Etat avait pris à .sa charge tout ou partie <strong>de</strong><strong>la</strong> reconstruction ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction <strong>de</strong>s navires français. Mais i<strong>la</strong> oublié <strong>de</strong> préciser, d'une part, que celte participation <strong>de</strong> l'Etatijouait en faveur <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> construction navale et non pas<strong>de</strong>s a-matcurs qui, établis sur <strong>de</strong>s trafic.s internationaux, étaientdans l'obligation d'acheter leurs navires au « juste prix international»; Outre part, que <strong>la</strong> --onstruction, par les chantiers français,<strong>de</strong>s navires <strong>de</strong>stinés à l'étranger étaient financés exactementdans les mêmes conditions que celles <strong>de</strong>s navires français. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> comment il entend justifier <strong>la</strong> double discrimination quel'application stricte <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire précitée va nécessairemententraîner: d'une part, entre le navire usagé dont l'exportation sera,en principe, prohibée — et le navire neuf dont l'exportation sera,en principe, permise; — d'autre part, et surtout, entre le constructeur<strong>de</strong> navires, qui seul bénéficiaire <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Ktat sera invitéÀ exp irter sa production; et l'armateur qui, bien que ne WnéPeiantd'aucune ai<strong>de</strong>, se verra interdire <strong>la</strong> libre disposition <strong>de</strong> ses biens.9731. — i\ janvier 1958. — M. René Pleven <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le sscrétaïred'Etat à <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong>: 1° s'il est exact que l'in<strong>de</strong>mnitéjpour service <strong>de</strong> nuit attribuée au personnel embarqué <strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce<strong>de</strong>s pêches <strong>de</strong>meure fixée au taux horaire <strong>de</strong> C5 francs;S" c<strong>la</strong>ns l'affirmative, s'il n'estime pas nécessaire <strong>de</strong> modifier cetaux hor.v'e, qui parait notoirement insuffisant, et dans quelle proportion.POSTES, TELEGRAPHES ET TELEPHONES9702. — 11 janvier 1958. — M. Gaston Julian expose à M. le secrétaired'E<strong>la</strong>t aux postes, téiéârzphes et téléphones que, suivant leBulletin officiel <strong>de</strong>s posies, télégraphes et téléphones (p. 325,A, P/'190/85), une circu<strong>la</strong>ire du 21 juin 1957 précise les conditionsdan.s lesquelles pourront prétendre à <strong>la</strong> titu<strong>la</strong>risation les auxiliairesprécé<strong>de</strong>mment « désignés » pour tenir un emploi <strong>de</strong> bureau enattentant leur nomination. Or, par suite <strong>de</strong> l'arrivée <strong>de</strong> brigadières<strong>de</strong> réserve, <strong>la</strong> direction départementale <strong>de</strong>s hautes-Alpes a étéamenée à ne pas tenir compte <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite circu<strong>la</strong>ire puisque unnombre égal d'auxiliaires réunissant au 1 er juillet 1957 l'ancien-» neté <strong>de</strong> services nécessaires (7 années <strong>de</strong> services va<strong>la</strong>bles ou valldablespour <strong>la</strong> retraite) a été mis en position <strong>de</strong> « non-utilisation ».II lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles dispositions il compte prendre pour rétablir«es auxiliaires dans leurs droits, conformément à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire21 juin 1957.9703. — lî janvier 1953. — M. Roger Roucaufe signale à M. lesecrétaire d'Etat aux postes, télégraphes et téléphones qu'à <strong>la</strong> suite<strong>de</strong>s violentes tempêtes <strong>de</strong> neige qui se sont abattues <strong>de</strong>rnièrementsur le p<strong>la</strong>teau ardéchois, les agents techniques <strong>de</strong>s postes, tétégrapheset téléphones ont éprouvé <strong>de</strong>s difficultés considérables pourse dép<strong>la</strong>cer afin <strong>de</strong> rétablir avec célérité les circuits téléphoniques<strong>de</strong> montagne. Il serait souhaitable, étant donné les rigueurs exceptionnelles<strong>de</strong>s hivers dans <strong>la</strong> montagne ardéchoise, que les agentstechniques soit dotés, pour leur dép<strong>la</strong>cement, d'une voiture genre« Jeep » avec appareils permettant <strong>de</strong> circuler dans <strong>la</strong> neige. 11lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cette dotation est déjà envisagée et quelles mesuresil compte prendre pour faciliter le travail ingrat, particulièrementpénible, <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s posies, télépgraphes ët téléphones, obligésparfois à travailler avec <strong>de</strong> <strong>la</strong> neige jusqu'à mi-corps9704. — li janvier 1958. — M. Sohaff <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux postes, télégraphes et téléphones <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelleaucune commission paritaire centrale n'est prévue à l'administration<strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones pour désigner les facteursmanutentionnaires chargeurs qui seront nommés préposés spécialiséset si une telle disposition n'est pas contraire à l'esprit dustatut <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique.9705. — li janvier 1958. — M. Sohei<strong>de</strong>r expose à M. le secrétaired'Etat aux postes, télégraphes et téléphones qu'une prime <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>menta été instituée dans l'administration <strong>de</strong>s P. T. T. et qu'elleest versée à tous les fonctionnaires. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il est exactque <strong>de</strong>s facteurs et certains employés ne <strong>la</strong> touchent pas et, dansl'affirmative, quelles sont les raisons <strong>de</strong> cette ditférence <strong>de</strong> .traitementqui serait une injustice.RECONSTRUCTION ET LOCrBMENT9706. — li janvier 1953. — M. André Beauguitte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement s'il autorise les sociétés<strong>de</strong> construction <strong>de</strong> droit privé a utiliser pour leurs marchés lesdocuments types établis par son administration à l'usage <strong>de</strong>s sociétéscoopératives <strong>de</strong> reconstruction. Ces documents sont en effet û'unerédaction exemp<strong>la</strong>ire; ils comprennent: le cahier <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>uses spéciales,le cailler <strong>de</strong>s prescriptions techniques générales, le cahier <strong>de</strong>scharges particulières.9707. — li janvier 1953. — M. André Beauguitte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement quelle interprétation11 y a lieu <strong>de</strong> donner au paragraphe 3 <strong>de</strong> l'article 4 <strong>de</strong> l'arrêtédu il mars 195i fixant les caractéristiques <strong>de</strong>s logements économiqueset familiaux établissant l'augmentation <strong>de</strong> 5 n. 100. Doit-elleêtre calculée en taisant le rapport entre <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> l'indice à <strong>la</strong>date <strong>de</strong> <strong>la</strong> réception provisoire et celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> conclusiondu marché portant sur le gros œuvre ou bien doit-on considérerl'amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> courbe suivie par l'indice enlre les <strong>de</strong>ux datesprécitées. Par exemple pour un chantier en cours dont les marchéssont soumis aux dispositions <strong>de</strong> l'arrêté en cause et comportent uneformule <strong>de</strong> revision, l'indice qui était <strong>de</strong> 1,00 lors ce <strong>la</strong> conclusiondu marché portant sur le gros œuvre est passé à 1.00 à une certaineépoque, alors qu'une baisse autoritaire ou autre peut leramener à 1,02 <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> réception provisoire. Si 1 indice 1,0Gdoit être considéré, les enlrepreneurs peuvent bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> revision<strong>de</strong> leurs prix et peuvent faire valoir leurs droits à cette augmentationdès avant <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s travaux. Si, au contraire, c'estl'indice 1,02 qui doit être retenu, il est nécessaire pour les entrepreneurs,et dans tous les cas, d'attendre <strong>la</strong> réception provisoirepour pouvoir prétendre aux ausmentations éventuelles.9708. — li janvier 1958. — M. Billoux signale à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> reconstruction et du logement que le programme d'aménagementd'un quartier <strong>de</strong> Marseille, qui a été approuvé, prévoit: « La construction<strong>de</strong> quatre bâtiments logements économiques et familiauxet, à l'intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour, <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> garages particulierspour voitures et, éventuellement, <strong>de</strong> magasins à l'extrémité Nord-Kst du terrain ». Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> garagesdans <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong> ces quatre immeubles peut donner lieu àune affaire spécu<strong>la</strong>tive; 2» si l'imp<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong> box-garages au rez<strong>de</strong>-chausséed'un <strong>de</strong>s bâtiments précités (économiques et familiaux)à usage exclusif d'habitation est autorisée et, dans l'affirmative,dans quelles conditions, le <strong>de</strong>vis <strong>de</strong>scriptif <strong>de</strong> ce bâtiment ne faisantaucune mention <strong>de</strong>soits garages; 3» si <strong>la</strong> transformation d'unepartie <strong>de</strong>s garages construits dans <strong>la</strong> cour d'un <strong>de</strong>s immeubles encause en bâtiments à usage commercial est autorisée, le p<strong>la</strong>n d'aménagementprévoyant seulement <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> magasins à l'extrémitéNord-Est du terrain qui a été loti, celle extrémité étanttotalement indépendante <strong>de</strong> l'immeuble d'habitation, tin simpleaccord entre tes copropriétaires est-il suffisant, sous réserve <strong>de</strong> l'obtention<strong>de</strong>s autorisations administratives. Y a-t-it certaines restrictions.notamment iwur l'instal<strong>la</strong>tion d'une station-service.du

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