OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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14 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 14 JANVIER' 1958— '1matérielles pour qu'il n'y soit pas ajouté des retards aisémentévitables dans le .payement des bourses. Elle lui demande quellesdispositions il compté prendre, dans les plus brefs délais, pour quede tels relards ne se renouvellent plus.9642. — 14 janvier 1958. — M. Vahé demande à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (air): 1» quelles sont les conditions nécessaireset suffisantes poui pouvoir prétendre à la perception de laprime de bivouac; 2° si un militaire de l'armée de l'air, détachépour raisons de service pendant Irente et un jours sur un terraindépourvu de base aérienne ou de D. T. 0., logeant à l'hôtel etmangeant au reslaurant, doit percevoir la prime de bivouac ou desIrais de déplacement et, dans le cas où il pourrait prétendre auxfrais de déplacement, sur quels textes devrait-il s'appuyer pourdemander la régularisation de sa situation.9543. — 14 Janvier 1958. — M. Vahé demande à M. le secrétaired'Eiat aux forces armées (air): 1» si les familles de militaires (officiers,sous-officiers) se trouvant en Algérie ou dans l'Union françaiseet regagnant la métropole (fin de séjour) ont le libre choixdu moyen de locomotion (bateaux, avions civils, avions militaires);2° dans l'affirmative, les raisons pour lesquelles de nombreux commandantsde base obligent les familles de militaires (bien souventsous-oliïciers) à emprunter les avions militaires; 3° dans lanégative, les textes qui s'y réfèrent et les raisons pour lesquellesles avions militaires ne sont pas dotés d'un confort suffisant pourle transport des familles comprenant, bien souvent, des bébés et desenfants en bas âge.9644. — 14 janvier 1958. — M. Vahé demande à M. le ministre(le la défense nationale et des forces armées quelle est l'utilitéexacte du grand état-major de la 61 e escadre par rapport au petitnombre d'appareils existant dans les escadrilles; le fait de rattacherles escadrilles à une autre escadre ne diminuerait en rien leuractivité et permettrait l'économie d'un étal-major.9645. — 14 janvier 1958. — M. Vahé expose à M. le secrétaire d'Etataux forces armées (air) que, faute de crédits suffisants, les locauxde la base aérienne lil et l'infirmerie, plus particulièrement, nesont pas chauffés. 11 est cependant certain que les conséquencesqui en découlent pour la santé des militaire» et des sous-officierssont plus onéreuses. 11 lui demande s'il compte, d'extrême urgence,prendre les mesures nécessaires pour remédier à cet état de choseset lui faire connaître les décisions prises à cet effet.EDUCATION NATIONALE, JEUNESSE ET SPORTS9846. — 14 janvier 1958. — M. Cogniot expose à M. le ministrede l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports que les instituteurssuppléants percevaient jusqu'ici une indemnité de vacancescalculée en rapport avec le nombre des jours où ils avaient étéemployés, mais que cette année, on a refusé toute indemnité àceux qui n'avaient pas eu de posle pendant le mois de juin 1957et que cette mesure a frappé des catégories particulièrement dignesd'intérêt, à savoir, d'une part, des étudiants et étudiantes quiavaient demandé à être déchargés de leurs suppléances à partirdu 1 er juin pour pouvoir préparer leurs examens et, d'autre part,des suppléants appelés ou rappelés au service militaire à la finde mai. 11 demande en vertu de quel texte ou quelles instructionscette mesure a été prise.9647. — 14 janvier 1958. — M. Deixonne signale à M. le ministrede l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports les mauvaisesconditions de fonctionnement du centre d'apprentissage de garçonsdes Sables-d'Olonne (Vendée) : la vétusté des locaux, les diversesinstallations défecteuses, ou même dangereuses, rendent indispensableet urgente la construction d'un centre mieux adapté auxbesoins économiques de la côte vendéenne. Un projet a été inscritau plan quinquennal de constructions scolaires 1952-i957 et un créditde 200 millions a été prévu sur l'exercice 1957. 11 demande si cecrédit sera mis prochainement à la disposition du départementafin que la rentrée scolaire d'octobre 1958 puisse s'effectuer dansdes conditions plus favorables.9648. — 14 janvier 1958. — Mlle Marzïn expose à M., le ministrede l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports que ce n'estpas «dernièrement», comme l'affirme sa réponse du 26 décembreJ957 à la question écrite n° 5979, que les techniciens de la facultédes sciences d'Orsay ont demandé une majoration de 25 p. 100 deleur rémunération ; et qu'il connaît, au moins depuis le début de1957, cette revendication non encore satisfaite. Elle lui demande:1° quel est le pourcentage de la majoration « envisagée dès àprésent» par lesdite services; 2° à quelle date elle sera appliquée.9650. — 44 janvier 1958. — Mlle Marzin expose à M. le ministrede l'èduceiSon nationale, de la jeunesse et des sports que, de,puis1951, il est projeté d'octroyer aux gardiens, magasiniers, chefsmagasiniers, chefs magasiniers principaux, en raison du caractèreexceptionnellement pénible de leur emploi, le classement en catégorieB. Elle lui demande pour quelles raisons ce projet n'a pasencore abouti.9651- — fi janvier 1958. — M. Marcel-Edmond Naegelen demand»h M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et dessports: 1° combien de chaires: aj de professeurs de lettres ; b) deprofesseurs de sciences de l'enseignement du second degré n'ontpu être pourvues de titulaires lors de la renlrée scolaire d'octobre1957: 2° combien de classes de l'enseignement du premier degrécomptent a) plus de 60 élevés; b) plus de 50 élèves; c) pïusde 40 élèves; d) plus de 30 élèves; 3» combien approximativementde candidats élèves n'ont pu tire acceptés, faute de place et demaîtres, dans les établissements d'enseignement technique;4° quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour assurerà tous les enfants et à tous les jeunes gens de Francel'instruction et la formation indispensables à l'avenir de la nation.FINANCES, AFFAIRES ECONOMIQUES ET PLAN9352. — 14 janvier 1953. — M. Ailoin demande à M. le ministredes finances, des affaires économiques et du plan: 1» si le propriétaired'un café restaurant, qui loue une salle pour bal de sociétésporlive ou mutuelle, est tenu de verser au trésorier • de laditesociété le bénéfice réalisé sur les consommations servies au coursdu bal, dans son établissement: 2° exisle-t-il une loi ou un décretà ce sujet, et quel en est te texle.9653. — 14 janvier 1958. — M. Pierre André expose à M. le ministredes finances, des affaires économiques et du pian la légitime émotioncréée parmi les vieillards retraités des sociétés industriellespour la façon dont ils viennent d'être taxés à l'impôt sur le revenu.En effet, chaque retraite est imposé à la base pour sa retraite autaux de 5 p. 100 pour une première tranche et subit, pour le surplus,la taxe proportionnelle à ls p. 100, ainsi que la surtaxe progressivecorrespondante. On note, ainsi, que ces vieillards ne bénéficientpas d'abattement a la base, ni des deux décotes de 10 et15 p. 100 appliquées à tous les salariés. Il lui demande s'il comptemettre un terme à cette discrimination.9654. — 14 janvier 195S. — M. Allaîn demande à M. le ministredes finances, des affaires économiques et du plan quelle est la toi,ou le décret, qui obligerait le propriétaire d'un calé restaurant quiloue une salle à une société pour y organiser un bai, à verser àladite société le bénéfice réalisé sur les consommations servies aucours de ce bal dans les condilions exposées ci-dessous: « Noussoussignés, B. et A., traiteurs, loueurs de salles à Lyon, attestonsque les recettes réalisées aux entrées du bal du... organisé par lasociété 11..., sont entièrement perçues et encaissées par le trésorierde ladite société, laquelle a, à sa charge, tous les frais d'organisation(location de salle, orchestre et attractions, publicité, droitsd'auteur, frais de personnel et divers, etc.). Nous précisons qu'aucuneristourne sur les consommations servies par nos soins aucours de la fête n'est versée à la société, ce service faisant partieintégrante des autorisations déclarations et impositions qui endécoulent concernant l'exploitation de notre commerce. »9655. — li janvier 1958. — M. Alîoin expose à M. le ministredes finances, des affaires économiques et du plan que, d'aprèsles dires de certain contrôleur des contributions indirectes lessociétés qui organisent un spectacle dans un établissement nepourront désormais prétendre à l'exonération des taxes que surprésentation d'un bilan unique attestant que toutes les recettesréalisées aux entrées et sur les consommations, déduction faite desfrais, ont bien été versées au trésorier de la société bénéficiaire.En conséquence, les organisateurs de spectacles devraient, à l'avenir,pour bénéficier des exonérations prévues, présenter, outre les justificationsrequises jusou'à ce jour, un bilan spécial faisant ressortirles bénéfices réalisés au titre des consommaiions. Le propriétairede la salle louée devra également exiger du trésorier de la société.bénéficiaire une attestation précisant le montant global de lasomme qui lui a été versée. Il lui demande sur quelle loi, oudécret, ce fonctionnaire s'appuie pour dicter de telles mesures à unpropriétaire de café restaurant qui loue une salle, alors que lesconsommaiions sont servies par ses soins.9649. — 14 janvier 1958. — Mlle Marzin expose à M. le ministrede l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports que, parcequ'elles ont échoué en 1957 à des examens, par suite de grossesse,des étudiantes de l'université de Paris ont subi de graves retardsdans le payement de leur bourse. La naissance d'un bébé dans unfoyer d'étudiants boursiers crée par elle-même assez de difficultés9656. — 14 janvier 1958. — M. Georges Bonnet expose à M. leministre des finances, des affaires économiques et du plan, qu'uneimportation massive de 500.000 tonnes de ferrailles étrangères, quivont revenir à 10,50 F de plus au kilogramme que celles quisont récupérées en France, serait imposée à la sidérurgie française.La récupération jnétallurgique française collecte annuellement

15 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'plus de trois millions de tonnes de ferrailles, alors que les besoinsnationaux évoluent entre 200.000 et 250.000 tcnnes par-mois. Ellese trouve ainsi en mesure d'approvisionner normalement le marchéfrançais. Il lui demande: 1° pourquoi importer une marchandisedont nous n'avons nul besoin, la .payer environ 10 F deplus au kilogramme et en devises qui manquent tant à notreéconomie; 2° pour quelles raisons, cette importation massive delerrailles étrangères a été décidée.9657 — 14 janvier 1958. — M. Bouyer demande à M. le ministredes finances, des affaires économiques et du plan: 1° s'il estrégulier qu'un contrôleur des contributions directes impose d'officeun contribuable pour l'impôt sur les revenus sans avis officiel,alors que le contribuable a refusé le forfait proposé; "2° quelest le processus normal qui doit être suivi en malière d'impositiondirecte, le contribuable refusant le forfait qui lui est proposé.9658 — 14 janvier 1958. — M. Crouan demande à M. le ministredes finances, des affaires économiques et du plan si le droit debail est exigible sur le montant de la location, par un exploitantde cinéma, un hôtelier, etc. de vitrines placées dans le hall deleurs établissements, à des commerçants qui y exposent des articlesdans un but publicitaire, étant observé que la taxe sur lesprestations de services est déjà exigée sur le montant de laditelocation.9659. — 14 janvier 1958. — M. Jean-Paul David rappelle à M. leministre des finances, des affaires économiques et du plan qu'uneloi il» 57-775 du 11 juillet 1957 a amélioré les taux de majorationappliqués aux rentes viagères et ceci avec effet du 1 er janvier1957. Or les rentiers touchant actuellement les arrérages de leurrente, c'est-àidire plus de six mois après la promulgation de la loi,ne perçoivent pas la nouvelle majoration, aucun ordre n'ayantété donné aux caisses publiques, disent les agents de cedes-ci.11 lui demande quelles mesures il compte prendre pour remédierà cette situation très pénible pour les rentiers viagers, tant do pointde vue matériel que du point de vue moral, ceux-ci étant déjà troplargement lésés - par l'amenuisement continu de leur unique etmodeste source de revenu.9660 — 14 janvier 1958. — M. Roland Dumas expose à M. lesecrétaire d'Etat aux affaires économiques, qu'à la suite du blocagedes prix à la date de juillet 1957 intervenant par décision gouvernementale,un certain nombre de produits ont été rendus à la libertéet que, parmi ceux-ci, il en est qui entrent comme composant deproduits finis qui, eux-mêmes, restent bloqués. C'est ainsi par exemple,que la farine à gâteaux, le sucre vanillé, etc. sont redevenuslibres à la vente et, par contre, la pâtisserie et la biscuiterie demeurentbloquées. 11 lui demande qu'elle mesure il compte prendrepour mettre fin à cette situation pour le moins paradoxale et en toutcas anti-économique.9664. ----- 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand demande à M. laministre des finances, des affaires économiques et du pian quel estle moulant des capitaux investis par.la France dans son industrie,dans son agriculture, en France, aux colonies de 1947 à 1957 (parannée).9665. — 14 janvier 195S — M. Giscard d'Estaing expose à M. leministre des finances, des affaires économiques et du pian qu'auxtermes de l'article 2i0 ter du code général des impôts « les sociétéset autres personnes morales sont exonérées de l'impôt sur lessociétés pour la fraction de leur bénéfice net correspondant aurevenu net des immeubles dont la construction a été commencéepostérieurement au 31 mars 1950 » L'administration a précisé, dansune circulaire à l'intention de ses agents, que parmi les bénéficesainsi exonérés figurent les plus-values dégagées, le cas échéant, parla vente des immeubles dont il s'agit. Elle a précisé également, aumoyen de deux réponses (Journal officiel du 27 sepiembre 1957,débats Conseil de la République, page 1890), que la portée de celteexonération était très générale et qu'elle s'appliquait à toutes lespersonnes morales passibles de l'impôt sur les sociétés quelle quesoit leur forme et quel que soit leur, objet. C'est ainsi notammentque les bénéfices d'une entreprise de travaux publics qui, de façoahabituelle, fait construire sur ses terrains des immeubles d'habitationpour les revendre avec profits, dès leur achèvement, à

15 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'plus <strong>de</strong> trois millions <strong>de</strong> tonnes <strong>de</strong> ferrailles, alors que les besoinsnationaux évoluent entre 200.000 et 250.000 tcnnes par-mois. Ellese trouve ainsi en mesure d'approvisionner normalement le marchéfrançais. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° pourquoi importer une marchandisedont nous n'avons nul besoin, <strong>la</strong> .payer environ 10 F <strong>de</strong>plus au kilogramme et en <strong>de</strong>vises qui manquent tant à notreéconomie; 2° pour quelles raisons, cette importation massive <strong>de</strong>lerrailles étrangères a été décidée.9657 — 14 janvier 1958. — M. Bouyer <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1° s'il estrégulier qu'un contrôleur <strong>de</strong>s contributions directes impose d'officeun contribuable pour l'impôt sur les revenus sans avis officiel,alors que le contribuable a refusé le forfait proposé; "2° quelest le processus normal qui doit être suivi en malière d'impositiondirecte, le contribuable refusant le forfait qui lui est proposé.9658 — 14 janvier 1958. — M. Crouan <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n si le droit <strong>de</strong>bail est exigible sur le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> location, par un exploitant<strong>de</strong> cinéma, un hôtelier, etc. <strong>de</strong> vitrines p<strong>la</strong>cées dans le hall <strong>de</strong>leurs établissements, à <strong>de</strong>s commerçants qui y exposent <strong>de</strong>s articlesdans un but publicitaire, étant observé que <strong>la</strong> taxe sur lesprestations <strong>de</strong> services est déjà exigée sur le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong>ditelocation.9659. — 14 janvier 1958. — M. Jean-Paul David rappelle à M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n qu'uneloi il» 57-775 du 11 juillet 1957 a amélioré les taux <strong>de</strong> majorationappliqués aux rentes viagères et ceci avec effet du 1 er janvier1957. Or les rentiers touchant actuellement les arrérages <strong>de</strong> leurrente, c'est-àidire plus <strong>de</strong> six mois après <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi,ne perçoivent pas <strong>la</strong> nouvelle majoration, aucun ordre n'ayantété donné aux caisses publiques, disent les agents <strong>de</strong> ce<strong>de</strong>s-ci.11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte prendre pour remédierà cette situation très pénible pour les rentiers viagers, tant do point<strong>de</strong> vue matériel que du point <strong>de</strong> vue moral, ceux-ci étant déjà trop<strong>la</strong>rgement lésés - par l'amenuisement continu <strong>de</strong> leur unique etmo<strong>de</strong>ste source <strong>de</strong> revenu.9660 — 14 janvier 1958. — M. Ro<strong>la</strong>nd Dumas expose à M. lesecrétaire d'Etat aux affaires économiques, qu'à <strong>la</strong> suite du blocage<strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> juillet 1957 intervenant par décision gouvernementale,un certain nombre <strong>de</strong> produits ont été rendus à <strong>la</strong> libertéet que, parmi ceux-ci, il en est qui entrent comme composant <strong>de</strong>produits finis qui, eux-mêmes, restent bloqués. C'est ainsi par exemple,que <strong>la</strong> farine à gâteaux, le sucre vanillé, etc. sont re<strong>de</strong>venuslibres à <strong>la</strong> vente et, par contre, <strong>la</strong> pâtisserie et <strong>la</strong> biscuiterie <strong>de</strong>meurentbloquées. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu'elle mesure il compte prendrepour mettre fin à cette situation pour le moins paradoxale et en toutcas anti-économique.9664. ----- 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du pian quel estle mou<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>s capitaux investis par.<strong>la</strong> France dans son industrie,dans son agriculture, en France, aux colonies <strong>de</strong> 1947 à 1957 (parannée).9665. — 14 janvier 195S — M. Giscard d'Estaing expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du pian qu'auxtermes <strong>de</strong> l'article 2i0 ter du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts « les sociétéset autres personnes morales sont exonérées <strong>de</strong> l'impôt sur lessociétés pour <strong>la</strong> fraction <strong>de</strong> leur bénéfice net correspondant aurevenu net <strong>de</strong>s immeubles dont <strong>la</strong> construction a été commencéepostérieurement au 31 mars 1950 » L'administration a précisé, dansune circu<strong>la</strong>ire à l'intention <strong>de</strong> ses agents, que parmi les bénéficesainsi exonérés figurent les plus-values dégagées, le cas échéant, par<strong>la</strong> vente <strong>de</strong>s immeubles dont il s'agit. Elle a précisé également, aumoyen <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux réponses (Journal officiel du 27 sepiembre 1957,débats Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, page 1890), que <strong>la</strong> portée <strong>de</strong> celteexonération était très générale et qu'elle s'appliquait à toutes lespersonnes morales passibles <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés quelle quesoit leur forme et quel que soit leur, objet. C'est ainsi notammentque les bénéfices d'une entreprise <strong>de</strong> travaux publics qui, <strong>de</strong> façoahabituelle, fait construire sur ses terrains <strong>de</strong>s immeubles d'habitationpour les revendre avec profits, dès leur achèvement, à

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