D’autres ouvertures (Trou Wuinant, Trous <strong>de</strong>s Nutons)localisées sur le plateau aboutissent, parfois via un étagement intermédiaire<strong>de</strong> galeries, sur le parcours même <strong>de</strong> la Magne souterraine.La Grotte <strong>de</strong> l’Ours et la Caverne <strong>de</strong> Fonds <strong>de</strong> Forêt,quant à elles, comportent dès l’entrée un niveau d’ancienne terrassealluviale.La Grotte Walou, perchée au sommet d’un versant, comportediverses ouvertures entamant les niveaux calcaires <strong>de</strong>sFormations <strong>de</strong> Terwagne, Moha et Lives (Viséen). Les fouilles(en cours) ont mis au jour une coupe stratigraphique quaternaireexceptionnelle pour l’Europe occi<strong>de</strong>ntale (GROESSENS-VANDYCK, 1989), qui s’étage <strong>de</strong>puis le Paléolithique moyen jusqu’auNéolithique. La composition <strong>de</strong> l’avifaune fossile et lecontenu palynologique <strong>de</strong>s diverses couches montrent une oscillationclimatique caractérisée par un environnement <strong>de</strong> lan<strong>de</strong>s et<strong>de</strong> prairies humi<strong>de</strong>s aux paysages très ouverts, qualifié <strong>de</strong> froid(Préboréal-30 000 BP) et similaire à celui du nord <strong>de</strong> l’Ecosseactuelle, suivi d’un climat vif (Boréal) et enfin tempéré chaud(Atlanti<strong>de</strong>). Jusqu’ici, on y a exhumé les restes d’une industrielithique aurignacienne, cresswellienne, magdalénienne et périgordienne.Le réseau karstique d’Olne/Vaux-sous-Olne.La chantoir <strong>de</strong> la Falize à Olne engouffre <strong>de</strong>ux coursd’eau dont l’aire d’alimentation est implantée sur <strong>de</strong>s terrainsschisteux houillers. Elle s’ouvre par une grotte et un entonnoir aupied d’une paroi calcaire <strong>de</strong> 10 m <strong>de</strong> hauteur et précè<strong>de</strong> un développementspéléologique reconnu sur 142 m (Topo.XHAARD, P.; IAFRATE, M.; SIRAUD, D.; G.R.S.C.; 1988dans Clair Obscur Avril 1985).Les tests <strong>de</strong> coloration auxquels ont procédé NYS etLINSMAN (1929), ont établi l’existence d’une liaison souterraineentre cette perte pérenne et une seule <strong>de</strong>s trois résurgences situéesdans la propriété <strong>de</strong> la Villa <strong>de</strong>s Hiron<strong>de</strong>lles à Vaux-sous-Olne : 192 heures ont été nécessaires au colorant pour parcourirune distance <strong>de</strong> 825 m pour une dénivelée <strong>de</strong> 60 m, émerger d’unmassif dolomitique et entamer le cours aérien du Ry <strong>de</strong> Vaux surles assises gréseuses <strong>de</strong>s Formations <strong>de</strong> Montfort-Évieux.La rivière souterraine oriente son cours parallèlement àune vallée sèche, sinueuse et assez échancrée qu’emprunte enpartie la rue Froidheid en direction <strong>de</strong> Vaux-sous-Olne. Elle visiteau passage le Trou du Rhinolophe et la Gran<strong>de</strong> faille <strong>de</strong>Vaux-sous-Olne, <strong>de</strong>s ouvertures propres aux fissures <strong>de</strong> détente<strong>de</strong> versant, à <strong>de</strong>mi -colmatées et ouvertes dans la Fenêtre d’Olne.Il s’agit donc d’un transit souterrain qui emprunte un réseaukarstique quasi transverse aux couches <strong>de</strong>s formations tournaisienneset viséennes, au travers <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux unités tectoniquesdistinctes, dans une zone <strong>de</strong> convergence <strong>de</strong> failles multiples (f.<strong>de</strong> Soiron et f. <strong>de</strong>s Marais, f. transversale <strong>de</strong> Nessonvaux).87
. Le réseau chantoir-résurgence.Ce type <strong>de</strong> réseau est lié aux affluents subséquents <strong>de</strong>s rivièresprincipales, faiblement encaissés et au cours généralementrectiligne. Il date <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière pério<strong>de</strong> froi<strong>de</strong>. On distingueencore <strong>de</strong>ux dispositions morpho-structurales selon lasituation du massif karstique par rapport aux bassins d’alimentationvoisins.Le premier dispositif abrite un collecteur hypogée quisuit une ban<strong>de</strong> calcaire et débouche par une résurgence dans unerivière principale (type I). Le ruissellement <strong>de</strong> surface se concentreen <strong>de</strong> multiples ruisseaux (type II) dévalant les pentes voisinesnon karstiques, pénètre le calcaire en s’engouffrant dans<strong>de</strong>s chantoirs alignés et atteint le collecteur.Dans le second dispositif, un cours d’eau prend sa sourceen tête d’un bassin “imperméable” (grès famennien, schistehouiller par exemple), <strong>de</strong>scend <strong>de</strong>s hauteurs et se perd dèsl’amont d’une vallée sèche. Il n’engendre pas <strong>de</strong> confluence souterraineet l’énergie mise en oeuvre n’est pas suffisante pourpermettre un développement karstique <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur.Le réseau karstique <strong>de</strong> Clisore à Andrimont.L’aire d’alimentation comporte un vaste chantoir actifcomposé <strong>de</strong> multiples pertes formant une vallée aveugle au bout<strong>de</strong> laquelle le ruisseau <strong>de</strong> Clisore, après drainage du substratschisteux du Houiller, entame un parcours souterrain dans lescalcaires viséens <strong>de</strong>s Groupes <strong>de</strong> Bay-Bonnet et <strong>de</strong> Juslenville.Ce parcours, jusqu’ici inconnu <strong>de</strong>s spéléologues, suscitel’une <strong>de</strong>s 2 hypothèses suivantes ou leur combinaison :- les joints <strong>de</strong> stratification ont orienté le dispositif karstiquevers l’ouest et gui<strong>de</strong>nt l’écoulement souterrain en directiondu graben <strong>de</strong> Dison;- la rivière souterraine s’écoule vers le sud par le truchementd’un faisceau <strong>de</strong> fractures transversales, percole au travers<strong>de</strong>s terrains famenniens et alimente le bassin versant du ruisseau<strong>de</strong>s Prés du Mont.Le régime <strong>de</strong> crue voit, en outre, la Grotte Brebonne débiterl’excé<strong>de</strong>nt d’eau emmagasiné après un transit souterrain <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 200 m, amorcer l’écoulement aérien vers le sud dans unvallon sec et grossir le débit du ruisseau <strong>de</strong>s Prés du Mont. Enchemin, surgissent encore une perte (Perte <strong>de</strong> la Grotte duTrokay) et une résurgence (Résurgence du Trokay) qui réamorcentle karst sur un petit tronçon.Le Ruisseau <strong>de</strong> Clisore, à l’origine uni au ruisseau <strong>de</strong>sPrés du Mont (au sud), aurait surimposé son cours tertiaire dansle socle paléozoïque, guidé vraisemblablement par un faisceaud’acci<strong>de</strong>nts transversaux similaires à ceux qui affectent le plateaud’Andrimont. Par cette surimposition le recoupement sou-88
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notamment, des fenêtres tectonique
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2. Lithostratigraphie1. Introductio
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Affleurements représentatifs :- m
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4. 13,7 m de shales gris à lingule
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- Le premier d’entre eux (I) est
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Sur la feuille, trois unités se d
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FORMATIONDES DOLOMIES DE LA VESDREF
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