<strong>de</strong>s sources du bassin <strong>de</strong> la Berwinne. Il s’agit d’une nappe <strong>de</strong>fissures, qui fait l’objet d’exploitations locales (plusieurs centaines<strong>de</strong> puits particuliers) dont 2 ou 3 captages plus importants.Dans ce domaine citons les galeries captantes <strong>de</strong>Soumagne et les captages <strong>de</strong> Fléron (communaux et privés). Lescaractéristiques chimiques en font évi<strong>de</strong>mment une nappe fortementminéralisée et <strong>de</strong> dureté importante (Th = 30 à 40° F).Logées dans les sables et les graviers fluviatiles, lesnappes d’alluvions sont indirectement en liaison avec les coursd’eau. Elles sont donc exposées à leurs caprices (remaniements,inondations, tarissement etc...) et soumises à l’influence <strong>de</strong>s pollutions<strong>de</strong> surface. Peu sollicitées pour la consommation domestique,ces nappes sont cependant <strong>de</strong>stinées à <strong>de</strong>s usages industrielsnotamment dans la zone industrielle <strong>de</strong> Pépinster, parexemple. Un certain nombre <strong>de</strong> drains captants ont été implantésdans les alluvions <strong>de</strong> la Hogne.2. Les phénomènes karstiques1) GénéralitésL’activité karstique d’un massif calcaire s’exprime ensurface par une panoplie d’appareils aux formes les plus variées :dolines, ouvalas, chantoirs, puits naturels, abris-sous-roche,grottes, pertes, résurgences, sources vauclusiennes, etc.... Ils nesont que le reflet assez lointain <strong>de</strong> tout un espace souterrain fait<strong>de</strong> réseaux drainants, noyés et dénoyés, plus ou moins bien développés(parfois colmatés) et structurés : couloirs, galeries, collecteurs,puits, siphons, salles aux décors parfois somptueux,etc...L’attrait <strong>de</strong> leur découverte allié aux exigences sportivesa donné naissance à la spéléologie que pratiquent bon nombre <strong>de</strong>groupements sportifs. Elle s’est aussi élevée au rang <strong>de</strong> disciplineà part entière <strong>de</strong> la recherche scientifique.Ces phénomènes sont le résultat <strong>de</strong> la dissolution d’unsubstrat rocheux carbonaté à l’air libre : suite à la régression <strong>de</strong>smers qui les ont déposés, ces sédiments, une fois émergés, subissentune érosion mécanique associée à une dissolution chimique(plus ou moins intense en fonction du temps d’exposition).Ils seront recouverts à leur tour par les sédiments <strong>de</strong> latransgression suivante qui préserveront ainsi les témoins <strong>de</strong>s niveauxd’érosion (ou <strong>de</strong>s pénéplanations), <strong>de</strong>s phénomènes paléokarstiqueset <strong>de</strong>s horizons pédogénétiques qui leur sont parfoisassociés. On a dénombré plusieurs <strong>de</strong> ces témoins au cours<strong>de</strong> l’histoire géologique en Belgique notamment au Frasnien(EK, 1976), au Viséen supérieur et au Crétacé tardif.83
Néanmoins, l’essentiel du réseau spéléologique (c’est àdire les cavités pénétrables par l’homme) a affecté en Belgique<strong>de</strong>s massifs <strong>de</strong> calcaire cohérent du socle paléozoïque et son développementne commence que bien après l’émergence continentaledéfinitive au Plio-Quaternaire et une fois les terrains <strong>de</strong>couverture éliminés par l’érosion.Un réseau karstique s’est structuré selon certaines orientationspréférentielles en exploitant <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> faiblesse <strong>de</strong> laroche : parallèlement à la structure <strong>de</strong>s couches sédimentaires etsuivant un système <strong>de</strong> fractures prééxistantes et récentes. Les variationsdu niveau <strong>de</strong> base <strong>de</strong>s grands cours d’eau (la Meuse et laVesdre) couplées aux oscillations climatiques durant le Plioquaternaireont en outre aménagé le karst sur plusieurs niveauxsuperposés.2) Spéléogenèse dans le bassin <strong>de</strong> la Vesdre.Les formations rocheuses susceptibles <strong>de</strong> donner lieu à<strong>de</strong>s développements spéléologiques comprennent la ban<strong>de</strong> calcaireet dolomitique giveto-frasnienne <strong>de</strong>s Formations <strong>de</strong>Névremont, du Roux, <strong>de</strong> Lustin et, pour partie, celled’Aisemont, et les calcaires du Tournaisien et du Viséen.Chacune <strong>de</strong> ces entités carbonatées est affectée par un systèmekarstique spécifique fonction <strong>de</strong> la structure géologique <strong>de</strong>scouches et du régime hydrologique en surface.Comme ailleurs en Belgique (QUINIF, 1977), on y distingue2 grands types <strong>de</strong> réseaux spéléologiques :a. Le réseau <strong>de</strong> recoupement souterrain <strong>de</strong> méandre.Il consiste à relier les <strong>de</strong>ux bras en amont et en aval d’unou <strong>de</strong> plusieurs méandres par un réseau souterrain phréatique.Des «adugeoirs», sièges <strong>de</strong> pertes actives ou fossiles, s’ouvrenten amont du méandre, en rives ou dans le lit d’un cours d’eau etabsorbent une partie <strong>de</strong> l’écoulement aérien en assurant une miseen charge du réseau karstique. En aval, <strong>de</strong>s résurgences vauclusiennes,également actives ou fossiles, débouchent sur les bergesou dans le lit du cours d’eau, en rejetant une partie l’eau emmagasinée.Ce réseau peut ainsi «court-circuiter» plusieurs méandressuccessifs sans “voir” la surface ou, en revanche, assurer unrelais systématique <strong>de</strong>s bras du méandre par le truchement <strong>de</strong> galeriesnoyées.Trois faits régionaux marquants ont orienté le réseaukarstique selon 2 directions à peu près orthogonales :- l’orientation WSW-ENE du plissement (ici la verticalité <strong>de</strong>scouches) qui s’accompagne d’une première génération d’acci<strong>de</strong>ntslongitudinaux parallèles et <strong>de</strong> cassures annexes héritées<strong>de</strong> l’orogenèse varisque au Paléozoïque;- l’orientation SSE - NNW <strong>de</strong>s failles transversales;84
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FLÉRONVERVIERS42/7-8CARTE GEOLOGIQ
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notamment, des fenêtres tectonique
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2. Lithostratigraphie1. Introductio
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conglomératiques à cailloux de qu
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éserves. Le faciès ne correspond
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Epaisseur :Age :Utilisation :enviro
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Affleurements représentatifs :- m
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ensemble inférieur, frasnien, nomm
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4. 13,7 m de shales gris à lingule
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