précoces, voire synsédimentaires (slumps...) comme l’a illustréGILL (1979) dans <strong>de</strong>s niveaux d’âge et <strong>de</strong> lithologies comparablesen Irlan<strong>de</strong>. Il n’y a donc pas lieu <strong>de</strong> les séparer du reste parune faille <strong>de</strong> charriage importante sur base <strong>de</strong> cette seule constatationcomme l’ont fait FOURMARIER (1969, synthèse) etMICHOT (1988).Sur la rive droite <strong>de</strong> la Hogne, l’ensemble <strong>de</strong>s couchesreste en polarité inverse avec une très faible inclinaison vers lesud, hormis localement, jusqu’à Theux, où a lieu le retournement(COEN et al., 1982, COEN, 1989). L’analyse stratigraphique relativementdétaillée <strong>de</strong> ces auteurs permet d’expliquer la gran<strong>de</strong>ampleur <strong>de</strong> ce flanc retourné par la présence <strong>de</strong> failles longitudinalesà pente nord, parallèles à la faille <strong>de</strong> Theux, dont l’effet estd’abaisser les panneaux nord. Une telle structure est rencontréeà Juslenville.La partie est <strong>de</strong> cette portion <strong>de</strong> la fenêtre offre beaucoupmoins d’affleurements. Seuls le ruisseau et le bois <strong>de</strong> Sohanmontrent une succession <strong>de</strong>puis la Formation <strong>de</strong>s Dolomies <strong>de</strong> laVesdre jusqu’aux schistes houillers. Les archives minières(puits, galeries, forages) montrent que le contact est <strong>de</strong> la fenêtreest une faille transversale avec <strong>de</strong>s dolomies à l’ouest et <strong>de</strong>s grèset schistes rouges (Formation <strong>de</strong> Marteau) à l’est.2. Fractures transversalesLes fractures transversales sont très nombreuses. Ellesdécalent les plis, les failles longitudinales et les formations crétacéeset superficielles comme l’ont montré FORIR (1906),GRAULICH (1959, 1969) et DEMOULIN (1988). Elles sont parallèlesau linéament appelé Verviers-Trier par DVORAK(1973), interprété comme une dislocation transversale profon<strong>de</strong>passant approximativement au droit <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Verviers, etaux divers linéaments révélés par l’analyse <strong>de</strong> photos satellitaires(VANDENVEN, 1977).Tous les éléments du réseau <strong>de</strong> failles transversales sontorientés approximativement dans une direction NNW-SSE, parallèleà la direction <strong>de</strong>s diaclases principales relevée dans toutesles formations. Ce n’est toutefois pas le cas dans le Houiller, aunord, où les archives minières montrent qu’elles adoptent uneorientation N-S puis NNE-SSW. Les failles cartographiées reflètenttrès mal leur <strong>de</strong>nsité réelle. Une étu<strong>de</strong> détaillée <strong>de</strong> certainesgran<strong>de</strong>s coupes montre qu’elles sont très nombreuses bienque leur faible rejet ne permette pas leur représentation cartographique.Là où l’observation directe est possible, ces fracturessont subverticales. En terrain plissé, il est difficile <strong>de</strong> discriminerl’importance relative <strong>de</strong>s diverses composantes du rejet. LeGraben <strong>de</strong> la Minerie est connu <strong>de</strong>puis longtemps par les travaux71
miniers. Défini sur la feuille <strong>de</strong> Herve (42/4), dans le gisementexploité par le siège <strong>de</strong> Battice, son extension vers le sud a étérecoupée lors <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> l’autoroute Liège-Aachen, sur lafeuille <strong>de</strong> Herve (GRAULICH, 1969) et lors <strong>de</strong> la traversée <strong>de</strong>Dison par l’autoroute vers Verviers (GRAULICH, 1969, 1975).Cette structure d’effondrement se prolonge vers le sud, à traversla ville <strong>de</strong> Verviers. L’analyse détaillée <strong>de</strong>s failles bordières amontré l’existence <strong>de</strong> 2 types <strong>de</strong> failles (ANCION & EVRARD,1957) :- failles composites à rejet <strong>de</strong> décrochement prépondérant (décrochementsénestre, ex. 300 m <strong>de</strong> décrochement et 48 m <strong>de</strong>rejet vertical pour la faille d’Osten<strong>de</strong>, bordant le graben àl’est sur la feuille <strong>de</strong> Herve, 100 m et 10 à 30 m pour la failleMouhy);- failles normales (30 m à 90 m d’affaissement relatif du panneauest pour la faille Monty, bordant le graben à l’ouest surla feuille <strong>de</strong> Herve).La lecture <strong>de</strong>s déplacements apparents sur la carte montreque les failles qui les prolongent vers le sud gar<strong>de</strong>nt ces mêmescaractéristiques (failles <strong>de</strong> Dison ou <strong>de</strong> Verviers). L’existence <strong>de</strong>ce graben se traduit par la complexité <strong>de</strong>s structures rencontréesà Dison et à Verviers.Le tracé <strong>de</strong>s failles transversales tel qu’il est établi nepeut être qu’approximatif : une ligne <strong>de</strong> faille figurée sur la cartepeut être, en réalité, non pas une cassure unique, mais unezone failleuse avec <strong>de</strong>s dispositions en relais si rapprochées qu’ilne serait pas possible <strong>de</strong> les observer sur le terrain. Peut-êtreavons-nous aussi cédé à la tentation <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>r plusieurs zonesfaillées se trouvant à peu près dans le prolongement l’une <strong>de</strong>l’autre.Ces failles sont liées au système d’effondrement du grabendu Rhin-Roermond amorcé, selon les auteurs, au Permien etréactivé à différentes pério<strong>de</strong>s du Mésozoïque et du Cénozoïque.Certains éléments <strong>de</strong> ce réseau sont encore actifs à l’heure actuellecomme en témoignent l’activité sismique d’octobre 1989à avril 1990 et les caractéristiques du tremblement <strong>de</strong> terre <strong>de</strong>Malmedy, le 12 mai 1985 (CAMELBEECK, 1990, BLESS etal.,1991).Remarque : fractures et dolomitisationUn certain nombre <strong>de</strong> fractures transversales (diaclases,failles) sont responsables <strong>de</strong> phénomènes <strong>de</strong> dolomitisation intense<strong>de</strong>s couches calcaires sur leurs épontes. Ce phénomène estbien observable à Dison (talus ouest <strong>de</strong> l’autoroute, entre les km3,700 et 3,950, et petites carrières situées le long <strong>de</strong> la routeDison-Battice, dans <strong>de</strong>s propriétés privées). Les calcaires <strong>de</strong> laFormation <strong>de</strong> Lives sont intensément dolomitisés au contact <strong>de</strong>sfractures sur une épaisseur très variable (pluridécimétrique à72
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FLÉRONVERVIERS42/7-8CARTE GEOLOGIQ
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notamment, des fenêtres tectonique
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2. Lithostratigraphie1. Introductio
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conglomératiques à cailloux de qu
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éserves. Le faciès ne correspond
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Epaisseur :Age :Utilisation :enviro
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MACAR, J. de, 1879Le Bassin de Liè
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RENIER, A., 1903Une terrasse de la
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ANNEXE 1 :INVENTAIRE CRITIQUE DES F
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Farben- und Zeichenerklärung - Ver
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wesentlichen Siltite und Shales), t
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der Basis, Dolomitsteine, organokla
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