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Le rapport annuel de gestion de l'Institut national d ... - INESSS

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Institut <strong>national</strong> d’excellence<br />

en santé et en services sociaux<br />

<strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> <strong>gestion</strong><br />

2010 | 2011


<strong>Le</strong> contenu <strong>de</strong> cette publication a été rédigé par le l’Institut <strong>national</strong><br />

d’excellence en santé et en services sociaux (<strong>INESSS</strong>).<br />

Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux<br />

Siège social<br />

Édifice Iberville I, bureau 60 2021, avenue Union, bureau 10.083<br />

1195, avenue Lavigerie Montréal (Québec) H3A 2S9<br />

Québec (Québec) G1V 4N3<br />

Téléphone : 418 643-1339<br />

Télécopieur : 418 644-8120<br />

Courriel : inesss@inesss.qc.ca<br />

On peut obtenir ce document en version électronique à partir<br />

du site Web <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> :<br />

inesss.qc.ca<br />

Coordination | Lucie Robitaille<br />

Marie-Josée Pelletier<br />

Maggie Charest-Poulin<br />

Rédaction | Maggie Charest-Poulin<br />

Richard Lavoie<br />

André Jean<br />

Graphisme | Kim Tardif<br />

Afin <strong>de</strong> faciliter la lecture <strong>de</strong> ce texte, le masculin est utilisé pour<br />

désigner à la fois les genres masculin et féminin.<br />

Dépôt légal<br />

Bibliothèque et Archives <strong>national</strong>es du Québec, 2011<br />

Bibliothèque et Archives Canada, 2011<br />

ISBN 978-2-550-61613-9 (version imprimée)<br />

ISBN 978-2-550-61612-2 (format PDF)<br />

Toute reproduction totale ou partielle du présent document est<br />

autorisée à la condition que la source soit citée.<br />

© Gouvernement du Québec (2011)


Institut <strong>national</strong> d’excellence<br />

en santé et en services sociaux<br />

<strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> <strong>gestion</strong><br />

2010 | 2011


Monsieur Jacques Chagnon<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Assemblée <strong>national</strong>e<br />

Hôtel du Parlement<br />

Québec<br />

Monsieur le Prési<strong>de</strong>nt,<br />

Nous avons l’honneur <strong>de</strong> vous transmettre, en conformité avec les dispositions<br />

<strong>de</strong> la Loi sur l’administration publique, le <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong> l’Institut<br />

<strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux (<strong>INESSS</strong>) pour l’année<br />

2010-2011. Il s’agit du premier <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> cet organisme.<br />

Ce <strong>rapport</strong> rend compte, pour une <strong>de</strong>rnière fois, <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation<br />

<strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé (AETMIS) et du<br />

Conseil du médicament. Il présente aussi une première ouverture formelle sur<br />

la promotion <strong>de</strong> l’excellence clinique et l’utilisation optimale <strong>de</strong>s ressources<br />

dans le réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux, conformément au mandat<br />

que la Loi confie à l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Nous sommes persuadés que la mise en place <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> produira un effet<br />

tangible sur la transformation <strong>de</strong>s pratiques au sein du réseau <strong>de</strong> la santé et<br />

<strong>de</strong>s services sociaux pour le bénéfice <strong>de</strong> la population du Québec.<br />

<strong>Le</strong> ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux,<br />

Yves Bolduc<br />

La ministre déléguée aux Services sociaux,<br />

Dominique Vien<br />

3


Mot du prési<strong>de</strong>nt<br />

du conseil d’administration<br />

<strong>Le</strong> 8 décembre 2010, le gouvernement du Québec adoptait le décret concernant<br />

la nomination du prési<strong>de</strong>nt et <strong>de</strong> neuf membres du conseil d’administration<br />

<strong>de</strong> l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux (<strong>INESSS</strong>).<br />

Cet acte est l’aboutissement d’une démarche amorcée dès la publication du<br />

<strong>rapport</strong> du groupe <strong>de</strong> travail sur le financement du système <strong>de</strong> santé (connu<br />

aussi sous le nom <strong>de</strong> Comité Castonguay) qui recommandait, en février 2008,<br />

la mise en place <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

<strong>Le</strong> mandat que le législateur a donné à notre organisme représente un défi<br />

<strong>de</strong> taille. Mais l’excellence clinique et l’utilisation efficace <strong>de</strong>s ressources sont<br />

<strong>de</strong>s impératifs incontournables pour la pérennité du système <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong><br />

services sociaux dont le Québec s’est doté.<br />

Dès son énoncé, le projet <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> est <strong>de</strong>venu le dépositaire d’attentes<br />

élevées, auxquelles l’Institut se doit <strong>de</strong> répondre dans les meilleurs délais. Je<br />

tiens d’ailleurs à remercier vivement les membres du conseil d’administration<br />

qui se sont mobilisés avec disponibilité et engagement, tenant plus <strong>de</strong> quatre<br />

séances entre leur nomination en décembre 2010 et le 31 mars 2011. Cela<br />

aura permis au conseil <strong>de</strong> se doter <strong>de</strong> règles <strong>de</strong> fonctionnement afin d’encadrer<br />

son action et celle <strong>de</strong> ses trois comités, qui seront actifs dès le début <strong>de</strong><br />

l’année 2011-2012.<br />

De plus, ces premiers mois auront été marqués par l’adoption <strong>de</strong>s éléments<br />

structurants d’un cadre <strong>de</strong> fonctionnement initial présenté par le prési<strong>de</strong>ntdirecteur<br />

général, dont un plan d’organisation, une carte stratégique provisoire<br />

déterminant les orientations prioritaires pour les premiers mois d’existence <strong>de</strong><br />

l’Institut, ainsi qu’un plan <strong>de</strong> travail nous menant au 31 mars 2012.<br />

Je tiens à signifier toute notre appréciation aux membres <strong>de</strong>s conseils d’administration<br />

<strong>de</strong>s organisations <strong>de</strong>squelles l’Institut provient et dont le mandat<br />

s’est terminé au moment <strong>de</strong> notre nomination. C’est avec ouverture qu’ils se<br />

sont impliqués dans l’ensemble <strong>de</strong>s étapes menant à la création <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Reconnues par les différents acteurs du réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux<br />

pour l’excellence <strong>de</strong> leurs actions, ces organisations nous aurons présenté<br />

un legs qu’il nous incombe maintenant <strong>de</strong> faire fructifier.<br />

J’exprime également ma gratitu<strong>de</strong> au prési<strong>de</strong>nt-directeur général et à son<br />

équipe <strong>de</strong> direction, en leur assurant un appui indéfectible du conseil dans la<br />

conduite <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> l’Institut. Finalement, je ne saurais passer sous silence<br />

le travail <strong>de</strong> l’ensemble du personnel <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. <strong>Le</strong>s membres du conseil d'administration<br />

ont été vivement impressionnés par la compétence et par l’engagement<br />

du personnel envers l’organisation.<br />

<strong>Le</strong>s valeurs <strong>de</strong> transparence, <strong>de</strong> rigueur, d’efficience, d’ouverture et <strong>de</strong> probité<br />

vont inspirer le conseil d’administration et ses comités, la direction et le personnel<br />

dans la poursuite <strong>de</strong> la mission <strong>de</strong> notre organisme.<br />

<strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt du conseil d’administration,<br />

Maurice Charlebois<br />

5


Message du prési<strong>de</strong>ntdirecteur<br />

général<br />

C’est un privilège pour moi <strong>de</strong> soumettre ce premier <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> <strong>gestion</strong><br />

<strong>de</strong> l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux (<strong>INESSS</strong>). La<br />

création <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> est l’aboutissement d’une réflexion qui a mobilisé <strong>de</strong> nombreux<br />

acteurs <strong>de</strong> notre système <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> services sociaux. La mission <strong>de</strong><br />

l’Institut se veut une réponse à une préoccupation majeure <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong><br />

ces acteurs : l’excellence clinique et l’utilisation efficace <strong>de</strong>s ressources dans le<br />

secteur <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux.<br />

S’adressant d’emblée à la qualité <strong>de</strong>s pratiques cliniques, la mission <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong><br />

ne pourra se réaliser que grâce à un travail étroit avec les cliniciens et les <strong>gestion</strong>naires<br />

qui sont au cœur <strong>de</strong> la prestation <strong>de</strong>s soins et <strong>de</strong>s services et qui<br />

apporteront une expertise scientifique ainsi que <strong>de</strong>s manières <strong>de</strong> faire à la fine<br />

pointe <strong>de</strong>s meilleures pratiques en la matière. De plus, comme l’Institut doit<br />

relever le défi <strong>de</strong> l’intégration pleine et entière <strong>de</strong> la perspective du secteur<br />

<strong>de</strong>s services sociaux, il se doit d’établir <strong>de</strong>s liens soli<strong>de</strong>s et efficaces avec l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> ce secteur. C’est donc sous le signe <strong>de</strong> l’ouverture que<br />

les premiers mois d’activité <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> se sont déroulés. Nous avons ainsi entrepris<br />

les travaux préparatoires à une vaste consultation <strong>de</strong>s acteurs du milieu<br />

<strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux, consultation qui nous permettra, au cours<br />

<strong>de</strong> la prochaine année financière, d’élaborer nos orientations stratégiques et<br />

<strong>de</strong> déterminer notre plan triennal d’activités. L’Institut s’assurera <strong>de</strong> cette façon<br />

que ses travaux sont directement en lien avec les besoins prioritaires du<br />

réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux. La mise en place prochaine <strong>de</strong> la<br />

table <strong>de</strong> concertation nous appuiera en ce sens.<br />

L’<strong>INESSS</strong> a l’immense avantage <strong>de</strong> se construire sur la base <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux soli<strong>de</strong>s<br />

organisations qui l’ont précédé. L’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s<br />

mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé (AETMIS) et le Conseil du médicament, dans la<br />

poursuite <strong>de</strong> leurs missions respectives, avaient mis en place <strong>de</strong>s compétences<br />

<strong>de</strong> haut niveau, <strong>de</strong>s façons <strong>de</strong> faire rigoureuses et efficaces et une production<br />

scientifique dont la pertinence et la qualité sont largement reconnues. La première<br />

préoccupation <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> a été <strong>de</strong> maintenir la production scientifique<br />

<strong>de</strong> qualité héritée du Conseil et <strong>de</strong> l'AETMIS, tout en lui insufflant les orientations<br />

dictées par le mandat <strong>de</strong> l’Institut. <strong>Le</strong>s besoins en matière d’ai<strong>de</strong> à la<br />

décision dans le secteur <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux restent en effet<br />

criants, et il était important que les travaux entrepris par l’AETMIS et le Conseil<br />

pour y répondre se poursuivent au sein <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Par ailleurs, que ce soit pour la détermination <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>s cliniciens et <strong>de</strong>s<br />

<strong>gestion</strong>naires sur le terrain, pour la mise en œuvre <strong>de</strong> ses recommandations et<br />

gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique ou encore pour mobiliser les connaissances et l’expertise<br />

nécessaires à la réalisation <strong>de</strong> ses travaux, l’<strong>INESSS</strong> se <strong>de</strong>vra <strong>de</strong> compter sur<br />

un soli<strong>de</strong> réseau <strong>de</strong> partenaires. Une autre priorité fut donc d’entreprendre<br />

l’établissement <strong>de</strong> ce réseau <strong>de</strong> partenaires, à partir <strong>de</strong>s liens que le Conseil<br />

et l’AETMIS avaient tissés afin <strong>de</strong> leur assurer une emprise sur les réalités du<br />

réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux. Bien entendu, ces réseaux seront<br />

étendus à <strong>de</strong> nouveaux partenaires appelés à se mobiliser selon <strong>de</strong>s modalités<br />

et <strong>de</strong>s finalités nouvelles qui sont celles <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Enfin, la création <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> nécessite la mise en place <strong>de</strong> structures et <strong>de</strong> façons<br />

<strong>de</strong> faire inédites, adaptées à la poursuite <strong>de</strong> sa mission. Il s’agit là du troisième<br />

chantier prioritaire entrepris au cours <strong>de</strong>s premiers mois d’existence <strong>de</strong><br />

l’Institut. Accueillir le personnel <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux organismes précé<strong>de</strong>nts au sein d’une<br />

culture organisationnelle nouvelle et distincte, déployer les ressources et les<br />

processus nécessaires à la planification et à la réalisation <strong>de</strong>s travaux, développer<br />

les approches et les métho<strong>de</strong>s requises pour embrasser l’ensemble du<br />

champ d’action dévolu à l’<strong>INESSS</strong>, autant <strong>de</strong> défis auxquels l’équipe <strong>de</strong> l’Institut<br />

et son conseil d’administration se sont attaqués au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers mois.<br />

<strong>Le</strong> présent <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> fait état <strong>de</strong>s efforts investis dans la concrétisation<br />

du projet <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. Il présente également le bilan <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong><br />

l’AETMIS et du Conseil du médicament jusqu’à leur abolition le 19 janvier 2011.<br />

<strong>Le</strong> travail <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière année, exceptionnelle il faut en convenir, a été<br />

rendu possible grâce à l’enthousiasme et à la générosité du conseil d’administration<br />

et du personnel. Je tiens à les en remercier chaleureusement. Cette<br />

mobilisation est <strong>de</strong>s plus prometteuses pour assurer le succès <strong>de</strong> ce projet<br />

stimulant qu’est la poursuite <strong>de</strong> l’excellence <strong>de</strong>s services sociaux et <strong>de</strong> santé<br />

offerts à la population du Québec.<br />

<strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général,<br />

Juan Roberto Iglesias<br />

7


Déclaration <strong>de</strong> fiabilité<br />

Présentation du document<br />

L’information présentée dans ce <strong>rapport</strong> relève <strong>de</strong> la responsabilité <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Cette responsabilité porte sur l’exactitu<strong>de</strong>, l’intégralité et la fiabilité <strong>de</strong>s données,<br />

<strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong>s explications qui y sont présentées.<br />

<strong>Le</strong>s résultats et les renseignements <strong>de</strong>s sections tenant lieu <strong>de</strong> <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>gestion</strong> 2010-2011 du Conseil du médicament et <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation<br />

<strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé, <strong>de</strong> même que les résultats<br />

et états financiers <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> du 19 janvier au 31 mars 2011 :<br />

• décrivent fidèlement la mission, les mandats, les orientations <strong>de</strong>s organismes ;<br />

• présentent les objectifs, les indicateurs, les cibles à atteindre et les résultats<br />

obtenus pour les <strong>de</strong>ux organisations fondatrices, pour la pério<strong>de</strong> couvrant<br />

le 1 er avril 2010 jusqu’à leur dissolution le 18 janvier 2011 ;<br />

• présentent <strong>de</strong>s données exactes et fiables.<br />

Ce document se veut le premier <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. La<br />

première section porte sur le <strong>rapport</strong> d’activité <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> <strong>de</strong>puis sa mise en<br />

place. <strong>Le</strong>s sections suivantes constituent les <strong>de</strong>rnières redditions <strong>de</strong> comptes<br />

du Conseil du médicament et <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s<br />

mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé. En annexe, un document traite <strong>de</strong>s activités relatives<br />

à la fonction d’évaluation <strong>de</strong>s médicaments aux fins <strong>de</strong> leur inscription.<br />

Finalement, quelques annexes techniques viennent compléter le document.<br />

À notre connaissance, cette information correspond à la situation telle qu’elle<br />

se présentait au 18 janvier 2011 pour les activités du Conseil du médicament<br />

et <strong>de</strong> l’AETMIS et au 31 mars pour l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Juan Roberto Iglesias, M.D., M. Sc.<br />

Prési<strong>de</strong>nt-directeur général<br />

Véronique Déry, M.D., M. Sc.<br />

Vice-prési<strong>de</strong>nte, Affaires<br />

scientifiques et professionnelles<br />

Lucie Robitaille, B. Pharm., M. Sc.,<br />

DAP, ASC<br />

Secrétaire générale et directrice<br />

générale associée au développement<br />

organisationnel et aux médicaments<br />

Reiner Banken, M.D., M. Sc.<br />

Directeur général associé<br />

aux relations extérieures,<br />

partenariats et réseaux<br />

9


Table <strong>de</strong>s matières<br />

Mot du prési<strong>de</strong>nt du conseil d’administration...........................................5<br />

Message du prési<strong>de</strong>nt-directeur général ..................................................7<br />

Déclaration <strong>de</strong> fiabilité...............................................................................9<br />

Présentation du document.........................................................................9<br />

L’Institut <strong>national</strong> d’excellence<br />

en santé et en services sociaux................................................................13<br />

L'historique.................................................................................................15<br />

La mission et les valeurs.............................................................................16<br />

<strong>Le</strong>s fonctions..............................................................................................16<br />

<strong>Le</strong> conseil d'administration........................................................................17<br />

L’organisation administrative......................................................................19<br />

<strong>Le</strong> <strong>rapport</strong> d'activité <strong>de</strong> l'<strong>INESSS</strong> du 19 janvier au 31 mars 2011...............21<br />

<strong>Le</strong>s activités relatives à la gouvernance <strong>de</strong> l'<strong>INESSS</strong> ...........................21<br />

<strong>Le</strong>s activités scientifiques....................................................................24<br />

L'utilisation <strong>de</strong>s ressources ........................................................................24<br />

<strong>Le</strong>s ressources humaines....................................................................24<br />

<strong>Le</strong>s ressources financières...................................................................25<br />

<strong>Le</strong>s ressources matérielles et informationnelles.................................25<br />

<strong>Le</strong>s engagements et les responsabilités.....................................................25<br />

L’accès à l’information et la protection<br />

<strong>de</strong>s renseignements personnels.........................................................25<br />

<strong>Le</strong>s perspectives 2011-2012.......................................................................26<br />

<strong>Le</strong> développement <strong>de</strong> la structure<br />

et <strong>de</strong> nouvelles façons <strong>de</strong> faire...........................................................26<br />

La mise en place du réseau<br />

<strong>de</strong>s partenaires et <strong>de</strong>s collaborateurs.................................................26<br />

<strong>Le</strong> maintien d’une production <strong>de</strong> qualité<br />

orientée sur la mission <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.....................................................27<br />

<strong>Le</strong> plan <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> transition <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>................................................28<br />

États financiers.....................................................................................................29<br />

Rapport <strong>de</strong> la direction..............................................................................31<br />

Rapport <strong>de</strong> l'auditeur indépendant............................................................32<br />

États financiers...........................................................................................33<br />

<strong>Le</strong> Conseil du médicament ..............................................................................41<br />

La mission...................................................................................................43<br />

<strong>Le</strong>s fonctions..............................................................................................43<br />

La composition...........................................................................................44<br />

La reddition <strong>de</strong> comptes.............................................................................45<br />

<strong>Le</strong> sommaire <strong>de</strong>s résultats..................................................................45<br />

La présentation détaillée <strong>de</strong>s résultats...............................................46<br />

La mise en œuvre <strong>de</strong> la Politique du médicament..............................55<br />

L'utilisation <strong>de</strong>s ressources........................................................................56<br />

<strong>Le</strong>s ressources humaines....................................................................56<br />

<strong>Le</strong>s ressources financières...................................................................57<br />

<strong>Le</strong>s frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> publicité......................57<br />

<strong>Le</strong>s ressources matérielles et informationnelles.................................57<br />

L’apport indispensable d'un large éventail d'experts ................................58<br />

<strong>Le</strong>s comités permanents ....................................................................58<br />

<strong>Le</strong>s comités ad hoc .............................................................................58<br />

<strong>Le</strong>s engagements et les responsabilités.....................................................59<br />

L’éthique et la déontologie..................................................................59<br />

L’accès à l’égalité en emploi et la Politique<br />

gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes........59<br />

L’accès à l’information et la protection<br />

<strong>de</strong>s renseignements personnels.........................................................60<br />

L’accès aux documents et aux services<br />

offerts au public pour les personnes handicapées..............................60<br />

L’emploi et la qualité <strong>de</strong> la langue française dans l’Administration........60<br />

<strong>Le</strong> développement durable.................................................................60<br />

L’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé .................................................63<br />

La mission...................................................................................................65<br />

<strong>Le</strong>s champs <strong>de</strong> l'évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d'intervention en santé et en services sociaux....................65<br />

La composition ..........................................................................................66<br />

La reddition <strong>de</strong> comptes.............................................................................67<br />

<strong>Le</strong> sommaire <strong>de</strong>s résultats..................................................................68<br />

11


12<br />

L’utilisation <strong>de</strong>s ressources.........................................................................71<br />

<strong>Le</strong>s ressources humaines....................................................................71<br />

<strong>Le</strong>s ressources financières...................................................................71<br />

<strong>Le</strong>s frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> publicité......................71<br />

<strong>Le</strong>s ressources matérielles et informationnelles.................................72<br />

<strong>Le</strong>s engagements et les responsabilités.....................................................72<br />

L’accès à l’égalité en emploi et la Politique<br />

gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes........72<br />

L’accès à l’information et la protection<br />

<strong>de</strong>s renseignements personnels.........................................................72<br />

L’emploi et la qualité <strong>de</strong> la langue française dans l’Administration........72<br />

<strong>Le</strong> développement durable.................................................................72<br />

Annexe 1 : Co<strong>de</strong> d'éthique et <strong>de</strong> déontologie<br />

<strong>de</strong>s membres du Conseil du médicament..................................................75<br />

Annexe 2 : Co<strong>de</strong> d'éthique et <strong>de</strong> déontologie <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l'Agence<br />

d'évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d'intervention en santé.......79<br />

Annexe 3 : Activités scientifiques <strong>de</strong> l’AETMIS en 2010-2011....................81<br />

Rapports, notes informatives, notes techniques<br />

et avis d’évaluation publiés..................................................................81<br />

Avis non publiés .................................................................................81<br />

Articles et autres publications.............................................................82<br />

Annexe 4 : Activités d'évaluation <strong>de</strong>s médicaments aux fins<br />

d'inscription et activités <strong>de</strong> suivi et d'usage optimal<br />

<strong>de</strong>s médicaments en 2010-2011................................................................83<br />

<strong>Le</strong>s activités relatives à l'évaluation<br />

<strong>de</strong>s médicaments aux fins d'inscription..............................................83<br />

<strong>Le</strong>s activités relatives au suivi et à l'usage optimal.............................87<br />

Annexe 5 : Règles <strong>de</strong> régie interne <strong>de</strong> <strong>l'Institut</strong> <strong>national</strong><br />

d'excellence en santé et en services sociaux.............................................90


L’Institut <strong>national</strong><br />

d’excellence en santé<br />

et en services sociaux<br />

Rapport d’activité<br />

du 19 janvier au 31 mars 2011<br />

13


L'historique<br />

L’origine du projet <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> remonte aux travaux du groupe <strong>de</strong> travail sur le<br />

financement du système <strong>de</strong> santé (connu aussi sous le nom <strong>de</strong> Comité Castonguay,<br />

du nom <strong>de</strong> son prési<strong>de</strong>nt, M. Clau<strong>de</strong> Castonguay). C’est en effet en février<br />

2008 que le groupe <strong>de</strong> travail recommandait dans son <strong>rapport</strong> la création<br />

d’un Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé. Préoccupé à la fois <strong>de</strong> l’efficience<br />

et <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s soins et <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé, le groupe <strong>de</strong> travail s’était<br />

largement inspiré <strong>de</strong> l’expérience du National Institute for Health and Clinical<br />

Excellence (NICE) britannique, fondé en 1999 pour appuyer la recherche <strong>de</strong><br />

l’excellence clinique au sein du National Health Service (NHS).<br />

Dans la foulée <strong>de</strong> la publication <strong>de</strong> ce <strong>rapport</strong>, le ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s<br />

Services sociaux annonçait, en mars 2008, l’ouverture d’un « chantier » <strong>de</strong>vant<br />

mener à la création <strong>de</strong> l’Institut. M. Clau<strong>de</strong> Castonguay était nommé prési<strong>de</strong>nt<br />

du comité d’implantation du futur organisme. Au cours <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> ce comité,<br />

le champ d’action dévolu au futur Institut s’est étendu aux services sociaux.<br />

C’est sur la base du travail <strong>de</strong> ce comité, qui a déposé son <strong>rapport</strong> en février<br />

2009, que le ministère a nommé M. Léonard Aucoin comme chargé <strong>de</strong> projet<br />

afin <strong>de</strong> concrétiser le projet <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. Ce fut fait par le dépôt d’un projet <strong>de</strong><br />

loi en novembre 2009. Lors <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> la commission parlementaire chargée<br />

<strong>de</strong> son étu<strong>de</strong>, le projet a reçu un large appui du milieu <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s<br />

services sociaux. <strong>Le</strong> projet <strong>de</strong> loi n o 67, créant l’<strong>INESSS</strong>, fut finalement adopté à<br />

l’unanimité par l’Assemblée <strong>national</strong>e, puis sanctionné en juin 2010.<br />

Dates charnières<br />

Mars 2008<br />

<strong>Le</strong> ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux, M. Philippe Couillard, annonce<br />

la mise en place d’un groupe <strong>de</strong> travail pour l’implantation d’un Institut <strong>national</strong><br />

d’excellence en santé.<br />

12 novembre 2009<br />

<strong>Le</strong> ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux, M. Yves Bolduc, dépose le projet<br />

<strong>de</strong> loi n° 67 - Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services<br />

sociaux.<br />

12 au 14 janvier 2010<br />

<strong>Le</strong>s consultations particulières sur le projet <strong>de</strong> loi n° 67 se déroulent <strong>de</strong>vant la<br />

Commission <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux.<br />

10 février 2010<br />

La Commission <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux commence l’étu<strong>de</strong> détaillée<br />

du projet <strong>de</strong> loi n° 67.<br />

4 juin 2010<br />

La Commission <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux termine l’examen en <strong>de</strong>uxième<br />

lecture, article par article, du projet <strong>de</strong> loi n° 67.<br />

10 juin 2010<br />

L’Assemblée <strong>national</strong>e du Québec vote l’adoption <strong>de</strong> la Loi sur l’Institut <strong>national</strong><br />

d’excellence en santé et en services sociaux.<br />

8 décembre 2010<br />

<strong>Le</strong> Conseil <strong>de</strong>s ministres entérine les propositions <strong>de</strong> candidatures et nomme<br />

les membres du premier conseil d’administration <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

19 janvier 2011<br />

<strong>Le</strong> décret 6-2011, stipulant que l’<strong>INESSS</strong> succè<strong>de</strong> au Conseil du médicament et<br />

à l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé,<br />

entre en vigueur.<br />

<strong>Le</strong>s membres du comité d’implantation présidé par M. Clau<strong>de</strong> Castonguay sont<br />

nommés.<br />

19 février 2009<br />

<strong>Le</strong> <strong>rapport</strong> du comité d’implantation <strong>de</strong> l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé<br />

et en services sociaux est rendu public.<br />

15


La mission et les valeurs<br />

<strong>Le</strong>s fonctions<br />

L’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux (<strong>INESSS</strong>) a pour<br />

mission <strong>de</strong> promouvoir l’excellence clinique et l’utilisation efficace <strong>de</strong>s ressources<br />

dans le secteur <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux.<br />

L’Institut évalue notamment les avantages cliniques et les coûts <strong>de</strong>s technologies,<br />

<strong>de</strong>s médicaments et <strong>de</strong>s interventions en santé et en services sociaux<br />

personnels. Il émet <strong>de</strong>s recommandations quant à leur adoption, leur utilisation<br />

ou leur couverture par le régime public, et élabore <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique<br />

clinique afin d’en assurer l’usage optimal.<br />

Afin <strong>de</strong> réaliser sa mission, l’<strong>INESSS</strong> marie les perspectives <strong>de</strong>s professionnels<br />

et <strong>de</strong>s <strong>gestion</strong>naires du réseau, ainsi que celles <strong>de</strong>s patients, <strong>de</strong>s bénéficiaires,<br />

<strong>de</strong> ses partenaires et <strong>de</strong>s citoyens. Il rassemble les savoirs et les savoir-faire<br />

<strong>de</strong> multiples sources afin <strong>de</strong> leur donner une forme utile aux fins <strong>de</strong> la poursuite<br />

<strong>de</strong> l’excellence clinique et <strong>de</strong> l’utilisation efficace <strong>de</strong>s ressources. Enfin,<br />

il contribue à mobiliser les acteurs concernés pour l’amélioration <strong>de</strong>s soins et<br />

<strong>de</strong>s services à la population.<br />

Il doit exercer cette mission dans le respect <strong>de</strong>s valeurs d’excellence, d’indépendance,<br />

d’ouverture, <strong>de</strong> rigueur scientifique, <strong>de</strong> transparence, <strong>de</strong> probité et<br />

d’équité envers ceux qui utilisent les services <strong>de</strong> santé et les services sociaux<br />

et en tenant compte <strong>de</strong> ses ressources.<br />

Plus particulièrement, les fonctions <strong>de</strong> l’Institut consistent à :<br />

• évaluer les avantages cliniques et les coûts <strong>de</strong>s technologies, <strong>de</strong>s médicaments<br />

et <strong>de</strong>s interventions en santé et en services sociaux personnels ;<br />

• élaborer <strong>de</strong>s recommandations et <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique clinique visant<br />

l’usage optimal <strong>de</strong> ces technologies, médicaments et interventions en santé<br />

et en services sociaux personnels ;<br />

• déterminer, dans ses recommandations et gui<strong>de</strong>s, les critères à utiliser pour<br />

évaluer la performance <strong>de</strong>s services et, le cas échéant, les modalités <strong>de</strong><br />

mise en œuvre et <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> ceux-ci conformément aux meilleures pratiques<br />

<strong>de</strong> gouvernance clinique ;<br />

• maintenir à jour ses recommandations et gui<strong>de</strong>s, les diffuser aux intervenants<br />

du système <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> services sociaux et les rendre publics,<br />

accompagnés <strong>de</strong> leurs justifications et <strong>de</strong>s informations utilisées pour leur<br />

élaboration ;<br />

• favoriser la mise en application <strong>de</strong> ses recommandations et gui<strong>de</strong>s par divers<br />

moyens <strong>de</strong> sensibilisation, d’information et <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> connaissances ;<br />

• promouvoir et soutenir le développement <strong>de</strong> l’évaluation scientifique à<br />

l’égard <strong>de</strong>s technologies, <strong>de</strong>s médicaments et <strong>de</strong>s interventions en santé et<br />

en services sociaux personnels ;<br />

• faire les consultations qu’il estime appropriées préalablement à l’élaboration<br />

<strong>de</strong> ses recommandations et gui<strong>de</strong>s afin que soient prises en compte les<br />

opinions <strong>de</strong>s groupes intéressés et <strong>de</strong> la population ;<br />

• faire <strong>de</strong>s recommandations au ministre dans le cadre <strong>de</strong> la mise à jour <strong>de</strong> la<br />

liste <strong>de</strong>s médicaments visée à l’article 60 <strong>de</strong> la Loi sur l’assurance médicaments<br />

et <strong>de</strong> la Liste <strong>de</strong> médicaments – Établissements ;<br />

• définir les métho<strong>de</strong>s utilisées pour élaborer chacune <strong>de</strong>s catégories <strong>de</strong> recommandations<br />

et gui<strong>de</strong>s visées aux paragraphes 2°, 8° et 9° et les rendre<br />

publiques ;<br />

• exécuter tout autre mandat que lui confie le ministre.<br />

16


<strong>Le</strong> conseil d'administration<br />

L’Institut est administré par un conseil d’administration composé <strong>de</strong> 11 membres,<br />

nommés par le gouvernement.<br />

De façon générale, le conseil d’administration établit les orientations stratégiques<br />

<strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> et veille à leur mise en œuvre ainsi qu’à la surveillance<br />

générale <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> l’organisation. Il est imputable <strong>de</strong> ses décisions et<br />

son prési<strong>de</strong>nt est chargé d’en répondre auprès du ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s<br />

Services sociaux.<br />

<strong>Le</strong>s membres du conseil d’administration<br />

Maurice Charlebois, prési<strong>de</strong>nt<br />

Administrateur chevronné, M. Charlebois a été, jusqu’en 2010, vice-prési<strong>de</strong>nt<br />

exécutif – Ressources humaines et services partagés à Hydro-Québec, après en<br />

avoir été le vice-prési<strong>de</strong>nt – Ressources humaines. Il a eu une longue carrière au<br />

sein <strong>de</strong>s secteurs public et parapublic du Québec, notamment comme Secrétaire<br />

associé aux relations <strong>de</strong> travail au Secrétariat du Conseil du Trésor, prési<strong>de</strong>ntdirecteur<br />

général <strong>de</strong> la Corporation d’Urgences-santé <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Montréal<br />

métropolitain, sous-ministre adjoint à la Direction générale <strong>de</strong>s relations<br />

professionnelles du ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux et directeur<br />

général <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s CLSC.<br />

Juan Roberto Iglesias, prési<strong>de</strong>nt-directeur général<br />

Ancien prési<strong>de</strong>nt-directeur général <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé (AETMIS), le D r Iglesias a auparavant occupé<br />

<strong>de</strong> nombreux postes dans le secteur <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux,<br />

dont ceux <strong>de</strong> sous-ministre à la Santé et aux Services sociaux, <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt du<br />

Conseil médical du Québec et <strong>de</strong> vice-doyen aux sciences cliniques à la Faculté<br />

<strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Sherbrooke.<br />

Gertru<strong>de</strong> Bourdon<br />

Infirmière <strong>de</strong> formation et détentrice d’une maîtrise en administration publique,<br />

M me Bourdon est directrice générale du Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong><br />

Québec (CHUQ).<br />

James Brophy<br />

Mé<strong>de</strong>cin cardiologue et détenteur d’une maîtrise en ingénierie ainsi que d’un<br />

doctorat en épidémiologie et biostatistiques, le D r Brophy est professeur agrégé<br />

à la Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et directeur <strong>de</strong> l’Unité d’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

du Centre universitaire <strong>de</strong> santé McGill (CUSM). Il est également chercheurboursier<br />

sénior et conseiller scientifique au Fonds <strong>de</strong> recherche en santé du<br />

Québec et titulaire <strong>de</strong> la Chaire <strong>de</strong> recherche FRSQ-MSSS-CHU en évaluation<br />

<strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong> pointe au CUSM.<br />

Sylvie Dupras<br />

Membre <strong>de</strong> l’Ordre <strong>de</strong>s comptables généraux accrédités du Québec (CGA),<br />

M me Dupras détient un diplôme <strong>de</strong> 2 e cycle en administration <strong>de</strong> la santé. Elle<br />

est directrice générale du Centre <strong>de</strong> réadaptation en déficience intellectuelle<br />

et en troubles envahissants du développement <strong>de</strong> la Mauricie et du Centre-du-<br />

Québec – Institut universitaire.<br />

Pierre Jacob Durand<br />

Mé<strong>de</strong>cin spécialiste en gériatrie et en santé communautaire, le D r Durand<br />

est professeur à l’Université Laval et chercheur au Centre d’excellence sur le<br />

vieillissement du Centre hospitalier affilié universitaire <strong>de</strong> Québec (CHAUQ).<br />

Il fut doyen <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> l’Université Laval <strong>de</strong> 2002 à 2010 et<br />

prési<strong>de</strong>nt du Réseau universitaire intégré <strong>de</strong> santé (RUIS) <strong>de</strong> cette université<br />

<strong>de</strong> 2003 à 2010.<br />

Carl Lacharité<br />

Docteur en psychologie, M. Lacharité est professeur et chercheur à l’Université<br />

du Québec à Trois-Rivières. Il est spécialisé dans le secteur jeunesse et famille.<br />

Patricia <strong>Le</strong>febvre<br />

Détentrice d’une maîtrise en pharmacie, M me <strong>Le</strong>febvre est directrice <strong>de</strong> la qualité,<br />

<strong>de</strong>s risques et <strong>de</strong> la performance au Centre universitaire <strong>de</strong> santé McGill<br />

(CUSM), après en avoir été la pharmacienne-chef <strong>de</strong> 2000 à 2010. Membre du<br />

conseil provisoire <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>, elle fut également membre du Groupe Vigilance<br />

sur la sécurité <strong>de</strong>s soins et du conseil d’administration <strong>de</strong> l’Institut canadien<br />

sur la sécurité <strong>de</strong>s patients, et ce, <strong>de</strong> 2006 à 2008.<br />

Louise Na<strong>de</strong>au<br />

Docteure en psychologie, M me Na<strong>de</strong>au est professeure et chercheure à l’Université<br />

<strong>de</strong> Montréal et directrice scientifique au Centre Dollard-Cormier – Institut<br />

universitaire (dépendances). Elle fut membre du conseil provisoire <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong><br />

et membre du comité d’orientation <strong>de</strong> l’AETMIS.<br />

Angèle St-Jacques<br />

Détentrice d’une maîtrise en sciences infirmières avec spécialisation en santé<br />

communautaire, M me St-Jacques est directrice <strong>de</strong>s regroupements clientèle au<br />

Centre hospitalier <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montréal (CHUM). Directrice <strong>de</strong>s soins<br />

17


infirmiers au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine <strong>de</strong> 2003 à 2008,<br />

elle a également siégé au conseil provisoire et au comité d’implantation <strong>de</strong><br />

l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Maryse Turcotte<br />

Omnipraticienne, la D re Turcotte est directrice adjointe <strong>de</strong>s services professionnels<br />

intérimaire au CSSS Alphonse-Desjardins – Centre hospitalier affilié et<br />

professeure agrégée <strong>de</strong> clinique à la Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> l’Université Laval.<br />

Depuis 1995, elle siège au conseil d’administration <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s conseils<br />

<strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins, <strong>de</strong>ntistes et pharmaciens du Québec, dont elle a assumé la viceprési<strong>de</strong>nce<br />

jusqu’en 2010.<br />

18


L’organisation administrative<br />

Lors <strong>de</strong> sa réunion du 24 février 2011, le conseil d’administration a adopté un<br />

plan d’organisation préliminaire afin <strong>de</strong> donner forme à l’Institut et <strong>de</strong> l’appuyer<br />

dans la poursuite <strong>de</strong> sa mission. Au 31 mars 2011, l’<strong>INESSS</strong> était structuré selon<br />

l’organigramme suivant.<br />

Secrétaire générale<br />

Lucie Robitaille<br />

Table <strong>de</strong> concertation<br />

Conseil d’administration<br />

Prési<strong>de</strong>nt<br />

Maurice Charlebois<br />

Prési<strong>de</strong>nt-directeur<br />

général<br />

Juan Roberto Iglesias<br />

Comité <strong>de</strong> gouvernance<br />

et d’éthique<br />

Comité <strong>de</strong> vérification<br />

Comité <strong>de</strong>s ressources<br />

humaines<br />

Conseiller spécial<br />

en services sociaux<br />

Jean-Pierre Duplantie<br />

Communication<br />

et transfert<br />

<strong>de</strong> connaissances<br />

Diane Guilbault<br />

Finances,<br />

ressources matérielles<br />

et infomationnelles<br />

Philippe Glorieux<br />

Directrice générale associée au<br />

développement organisationnel<br />

et aux médicaments<br />

Lucie Robitaille<br />

Vice-prési<strong>de</strong>nte aux affaires<br />

scientifiques et professionnelles<br />

Véronique Déry<br />

Comité scientifique<br />

transitoire en santé<br />

et en services sociaux<br />

Directeur général associé<br />

aux relations extérieures,<br />

partenariats et réseaux<br />

Reiner Banken<br />

Comité scientifique<br />

transitoire du suivi et<br />

<strong>de</strong> l’usage optimal<br />

Suivi et usage<br />

optimal du médicament<br />

Sylvie Bouchard<br />

Jusqu'à juin 2011<br />

Ressources humaines<br />

À nommer<br />

Soutien et développement<br />

méthodologique<br />

Pierre Dagenais<br />

ETMISSS<br />

Alicia Framarin<br />

Développement<br />

<strong>de</strong> réseaux<br />

Guillaume <strong>Le</strong>fèvre<br />

Comité scientifique<br />

transitoire <strong>de</strong> l’inscription<br />

Inscription et évaluation<br />

du médicament<br />

Carole Marcotte<br />

Gouvernance et affaires<br />

institutionnelles<br />

Performance,<br />

qualité et analyses<br />

Dolorès <strong>Le</strong>page-Savary<br />

Services sociaux<br />

Céline Mercier<br />

Soutien à la<br />

pratique clinique<br />

Jean-Marie Moutquin<br />

Soutien à la 1 re ligne<br />

Marie-Dominique<br />

Beaulieu<br />

Collaborations<br />

<strong>de</strong> production<br />

Implantation et<br />

stratégies d’introduction<br />

<strong>de</strong> l’innovation<br />

Ressources<br />

informationnelles<br />

réseaux<br />

Suivi et usage<br />

optimal du médicament<br />

Sylvie Bouchard<br />

À partir <strong>de</strong> juin 2011<br />

19


Mandats <strong>de</strong> la vice-prési<strong>de</strong>nce aux affaires scientifiques<br />

et professionnelles et <strong>de</strong>s directions générales associées<br />

Vice-prési<strong>de</strong>nce aux affaires scientifiques et professionnelles<br />

• Assurer, dans <strong>de</strong>s délais convenus et <strong>de</strong> manière efficace, la production<br />

scientifique <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> (évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention<br />

en santé et en services sociaux, gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique en santé et en<br />

services sociaux, suivi et usage optimal <strong>de</strong>s médicaments 1 ).<br />

• Soutenir le personnel scientifique <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> et les collaborateurs externes<br />

engagés dans la coproduction (ou dans la production pour leur milieu) <strong>de</strong><br />

gui<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> recommandations ou d’avis en assurant notamment :<br />

--<br />

le développement <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s méthodologiques dans les domaines d’expertise<br />

<strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> ;<br />

--<br />

la mise en place <strong>de</strong> structures permettant <strong>de</strong> réaliser différentes fonctions<br />

transversales (analyse économique, analyse <strong>de</strong>s enjeux éthiques, accès et<br />

analyse <strong>de</strong>s données clinico-administratives et sociosanitaires, etc.) ;<br />

--<br />

la mise en place <strong>de</strong> mécanismes pour la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s travaux<br />

faits à l’externe (en lien avec ceux faits à l’interne).<br />

• Assurer la mise en place <strong>de</strong>s structures ainsi que le déploiement et la coordination<br />

<strong>de</strong>s processus requis aux plans scientifique ou professionnel pour<br />

la mise en place <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> (comité scientifique permanent, comités<br />

internes, élaboration du plan triennal, <strong>gestion</strong> réactive <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, etc.).<br />

• Revoir les façons <strong>de</strong> faire ou établir les nouvelles approches afin que chaque<br />

étape <strong>de</strong> production ait sa valeur ajoutée.<br />

• Développer et mettre en place un système <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s productions scientifiques<br />

<strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> (effecture un suivi <strong>de</strong> l’influence <strong>de</strong>s travaux, évaluer le<br />

niveau d’implantation <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s, collaborer à la mise en place du processus<br />

d’évaluation <strong>de</strong> la performance <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>, etc.).<br />

• Contribuer à la mise en place d’un réseau <strong>de</strong> partenaires fort pour l’utilisation<br />

ou la coproduction <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s, recommandations et avis <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Secrétariat général et Direction générale associée au développement organisationnel<br />

et aux médicaments<br />

• Fournir le soutien aux activités du conseil d’administration et aux autorités<br />

en lien avec les affaires institutionnelles.<br />

• Coordonner l’élaboration <strong>de</strong> la planification stratégique et l’opérationnalisation<br />

<strong>de</strong> la reddition <strong>de</strong> comptes.<br />

• Offrir aux autorités le soutien juridique en lien avec l’exercice <strong>de</strong> la mission<br />

<strong>de</strong> l’organisation.<br />

• Proposer aux autorités les mesures et programmes liés à la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s<br />

ressources humaines et au développement organisationnel et voir à leur<br />

évolution.<br />

• Assurer la direction du secteur <strong>de</strong>s médicaments :<br />

--<br />

assurer, dans <strong>de</strong>s délais convenus et <strong>de</strong> manière efficace, la production<br />

scientifique <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> en ce qui concerne l’évaluation <strong>de</strong>s médicaments<br />

aux fins <strong>de</strong> leur éventuelle inscription, leur suivi et leur usage optimal ;<br />

--<br />

contribuer à la mise en place d’un réseau <strong>de</strong> partenaires fort pour l’utilisation<br />

ou la coproduction <strong>de</strong>s recommandations et avis <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

• Assurer la mise en place du comité scientifique permanent d’évaluation <strong>de</strong>s<br />

médicaments aux fins d’inscription.<br />

Direction générale associée aux relations extérieures, partenariats et réseaux<br />

• Définir <strong>de</strong>s stratégies et assurer la cohérence <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> pour le partenariat<br />

à l’échelle du Québec, du Canada et à l’échelle inter<strong>national</strong>e.<br />

• Développer la production en réseau.<br />

• Soutenir les établissements dans la mise en place <strong>de</strong>s unités d’évaluation <strong>de</strong>s<br />

technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé et en services sociaux.<br />

• Soutenir et orienter les autres directions pour l’organisation et le suivi <strong>de</strong>s<br />

travaux <strong>de</strong> production scientifique en réseau.<br />

• Développer <strong>de</strong>s ressources informationnelles réseaux (communautés <strong>de</strong><br />

pratique, production, réseautage <strong>de</strong>s connaissances).<br />

• Élaborer une veille <strong>de</strong>s processus organisationnels et scientifiques <strong>de</strong>s organismes<br />

nationaux et internationaux.<br />

• Soutenir la mise en place <strong>de</strong> la table <strong>de</strong> concertation et assurer le suivi <strong>de</strong><br />

ses travaux.<br />

• Élaborer les stratégies <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> pour l’introduction cohérente <strong>de</strong>s innovations.<br />

• Élaborer le cadre <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> participation du public et <strong>de</strong>s usagers.<br />

1<br />

À compter <strong>de</strong> juin 2011<br />

20


<strong>Le</strong> <strong>rapport</strong> d'activité <strong>de</strong><br />

l'<strong>INESSS</strong> du 19 janvier<br />

au 31 mars 2011<br />

<strong>Le</strong> 19 janvier 2011, l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux<br />

a succédé au Conseil du médicament et à l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé (AETMIS).<br />

Depuis cette date, les autorités <strong>de</strong> l’Institut ont démarré <strong>de</strong>s travaux en vue<br />

d’assurer une transition hors fonction publique et une autonomie administrative<br />

dans la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong> ses ressources humaines, financières, matérielles et<br />

informationnelles.<br />

Également, comme il ne <strong>de</strong>vait pas y avoir <strong>de</strong> bris <strong>de</strong> continuité dans la prestation<br />

<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’Agence et du Conseil, les activités courantes <strong>de</strong> production<br />

ont été maintenues, notamment en ce qui concerne la mise à jour <strong>de</strong>s<br />

listes <strong>de</strong> médicaments et la poursuite <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s d’évaluation dans le domaine<br />

<strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux. Un plan <strong>de</strong> travail initial a été développé<br />

dans la perspective d’assurer la continuité <strong>de</strong>s travaux tout en amorçant la<br />

transition vers les objectifs poursuivis par l’<strong>INESSS</strong>.<br />

<strong>Le</strong>s activités relatives<br />

à la gouvernance <strong>de</strong> l'<strong>INESSS</strong><br />

<strong>Le</strong> conseil d’administration<br />

C’est le 10 juin 2010 que la Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et<br />

en services sociaux a été sanctionnée et que la majorité <strong>de</strong> ses articles sont<br />

entrés en vigueur.<br />

À la suite <strong>de</strong> consultations, <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> candidatures pour former le<br />

premier conseil d’administration <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> ont été transmises au Conseil <strong>de</strong>s<br />

ministres. C’est le 8 décembre 2010 que ce <strong>de</strong>rnier a entériné ces propositions<br />

<strong>de</strong> candidatures pour former le conseil d’administration <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. Nommés<br />

le 8 décembre 2010, les membres du conseil se sont réunis lors <strong>de</strong> séances<br />

ordinaires le 16 décembre 2010 et les 20 janvier et 24 février 2011, ainsi que<br />

lors d’une séance extraordinaire le 17 mars 2011.<br />

Dès leur nomination, les nouveaux membres du conseil d’administration se sont<br />

mis à pied d’œuvre. D’abord, lors d’une première rencontre d’orientation, le<br />

16 décembre 2010, durant laquelle les travaux d’arrimage <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux organismes<br />

fondateurs et le plan <strong>de</strong> travail provisoire <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> ont été partagés, notamment<br />

en ce qui a trait à <strong>de</strong>ux chantiers, soit l’élaboration <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique<br />

clinique et l’ajout du secteur <strong>de</strong>s services sociaux comme champ d’activité.<br />

<strong>Le</strong> 20 janvier 2011, au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> l’entrée en vigueur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers articles<br />

<strong>de</strong> la Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux,<br />

le conseil a adopté le plan d’organisation préliminaire, le mandat et la composition<br />

<strong>de</strong>s comités scientifiques transitoires ainsi que les règles <strong>de</strong> délégation<br />

d’autorité pour les publications. Un plan <strong>de</strong> travail transitoire intégré pour<br />

2010-2011 a aussi été approuvé ; il sera ainsi le plan <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> la première<br />

année <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. <strong>Le</strong> premier plan triennal d’activités <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> doit être<br />

adopté entre ce moment et le 1 er avril 2012. Il <strong>de</strong>vrait tenir compte <strong>de</strong>s priorités<br />

suggérées par la future table <strong>de</strong> concertation et <strong>de</strong>s orientations émergeant<br />

<strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong> planification stratégique.<br />

<strong>Le</strong> 24 février 2011, le conseil d’administration a approuvé les règles <strong>de</strong> régie<br />

interne qui encadreront son action et celle <strong>de</strong> ses trois comités prévus à la<br />

Loi, soit le comité <strong>de</strong> vérification, le comité <strong>de</strong> gouvernance et d’éthique ainsi<br />

que le comité <strong>de</strong>s ressources humaines. Il a entériné le contenu <strong>de</strong> l’Avis au<br />

ministre préparé pour un amen<strong>de</strong>ment aux listes <strong>de</strong> médicaments le 16 mars.<br />

<strong>Le</strong>s membres ont également adopté une proposition préliminaire <strong>de</strong> démarche<br />

relative à l’élaboration du premier plan stratégique <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. La démarche<br />

commencera par <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> réflexion stratégique <strong>de</strong> la part du conseil<br />

d’administration et, par la suite, le personnel <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> sera mis à contribution.<br />

<strong>Le</strong>s membres ont adopté la carte stratégique provisoire 2011-2012 présentée<br />

par le prési<strong>de</strong>nt-directeur général.<br />

Par ailleurs, <strong>de</strong>s orientations générales quant au mandat et à la composition <strong>de</strong><br />

la table <strong>de</strong> concertation <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> ont été approuvées.<br />

Finalement, lors <strong>de</strong> la séance extraordinaire du 17 mars, un Avis au ministre a<br />

été entériné en vue d’un amen<strong>de</strong>ment aux listes <strong>de</strong> médicaments.<br />

Il est à noter que les membres du CA ne sont pas rémunérés pour effectuer ce<br />

travail, et ce, en conformité avec la Loi sur l’<strong>INESSS</strong>.<br />

21


Membres<br />

État <strong>de</strong>s présences <strong>de</strong>s membres du CA aux séances<br />

16 décembre<br />

2010<br />

Séances<br />

20 janvier<br />

2011<br />

24 février<br />

2011<br />

17 mars<br />

2011<br />

Maurice Charlebois √ √ √ √<br />

Gertru<strong>de</strong> Bourdon √ √ √ √<br />

James Brophy √ - √ -<br />

Sylvie Dupras √ √ - √<br />

Pierre Jacob Durand √ √ √ √<br />

Juan Roberto Iglesias √ √ √ √<br />

Carl Lacharité √ √ √ √<br />

Patricia <strong>Le</strong>febvre √ √ √ √<br />

Louise Na<strong>de</strong>au - √ √ -<br />

Angèle St-Jacques √ √ - √<br />

Maryse Turcotte √ √ √ √<br />

<strong>Le</strong>s comités scientifiques transitoires<br />

<strong>Le</strong>s comités scientifiques permanents <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> veilleront à la rigueur, à la<br />

qualité et à la pertinence <strong>de</strong>s travaux scientifiques <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. Composés,<br />

comme la Loi le prévoit, <strong>de</strong> scientifiques, <strong>de</strong> cliniciens, d’éthiciens, <strong>de</strong> <strong>gestion</strong>naires<br />

et <strong>de</strong> citoyens, ces comités seront formés au cours <strong>de</strong>s prochains mois.<br />

Entretemps, trois comités scientifiques transitoires assurent la continuité <strong>de</strong>s<br />

travaux <strong>de</strong> l’Institut.<br />

Comité scientifique transitoire <strong>de</strong> l’inscription<br />

Prési<strong>de</strong>nt<br />

Stéphane P. Ahern<br />

Interniste-intensiviste<br />

Hôpital Maisonneuve-Rosemont<br />

Professeur adjoint <strong>de</strong> clinique<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Membres<br />

Mathieu Bernier<br />

Cardiologue<br />

Institut universitaire <strong>de</strong> cardiologie et <strong>de</strong> pneumologie <strong>de</strong> Québec<br />

Michel Cauchon<br />

Omnipraticien<br />

Unité <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine familiale Maizerets, CSSS <strong>de</strong> Québec-Nord<br />

Martin Darveau<br />

Pharmacien<br />

Département <strong>de</strong> pharmacie, CSSS Alponse-Desjardins<br />

Marc Desmarais<br />

Pharmacien<br />

Bernard Keating (membre invité)<br />

Professeur titulaire<br />

Faculté <strong>de</strong> théologie et <strong>de</strong> sciences religieuses, Université Laval<br />

Professeur d’éthique<br />

Faculté <strong>de</strong> pharmacie, Université Laval<br />

Jean Lachaîne<br />

Pharmacien<br />

Pharmacoéconomiste<br />

Faculté <strong>de</strong> pharmacie, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Richard G. Lalon<strong>de</strong><br />

Interniste-infectiologue<br />

Institut thoracique <strong>de</strong> Montréal<br />

Carole Marcotte<br />

Pharmacienne<br />

Directrice <strong>de</strong> l’inscription, <strong>INESSS</strong><br />

Jacques Morin<br />

Gériatre<br />

Hôpital <strong>de</strong> l’Enfant-Jésus<br />

Marc Parent<br />

Pharmacien<br />

Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Québec, Hôpital Saint-François d’Assise<br />

Danielle Pilon<br />

Spécialiste en mé<strong>de</strong>cine interne et en pharmacologie clinique<br />

Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Sherbrooke<br />

Professeure agrégée<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />

Stéphane Roux<br />

Pharmacien<br />

Département <strong>de</strong> pharmacie, Centre hospitalier <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montréal<br />

22


Comité scientifique transitoire du suivi et <strong>de</strong> l’usage optimal<br />

Prési<strong>de</strong>nte<br />

Claudine Laurier<br />

Professeure titulaire<br />

Faculté <strong>de</strong> pharmacie, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Membres<br />

Régis Blais<br />

Professeur titulaire<br />

Département d’administration <strong>de</strong> la santé<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Sylvie Bouchard<br />

Pharmacienne<br />

Directrice intérimaire du suivi et <strong>de</strong> l’usage optimal, <strong>INESSS</strong><br />

Céline Dupont<br />

Pharmacienne<br />

Centre universitaire <strong>de</strong> santé McGill<br />

Maurice St-Laurent<br />

Gériatre<br />

Professeur agrégé <strong>de</strong> clinique<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université Laval<br />

Jeannine Tellier-Cormier<br />

Professeure en soins infirmiers à la retraite<br />

Cégep <strong>de</strong> Trois-Rivières<br />

Comité scientifique transitoire <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s<br />

d’intervention en santé et en services sociaux<br />

Membres<br />

Sylvie Bernier<br />

Directrice<br />

Organisation <strong>de</strong>s services médicaux et technologiques, MSSS<br />

Roger Jacob<br />

Ingénieur<br />

Directeur<br />

Grandir en santé, Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine<br />

Louise Lavergne<br />

Orthophoniste-audiologiste<br />

Directrice générale<br />

Institut <strong>de</strong> réadaptation en déficience physique <strong>de</strong> Québec<br />

A.-Robert <strong>Le</strong>Blanc<br />

Ingénieur et professeur titulaire<br />

Directeur <strong>de</strong>s programmes<br />

Institut <strong>de</strong> génie biomédical, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Directeur adjoint à la recherche, au développement et à la valorisation<br />

Centre <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Hôpital du Sacré-Cœur <strong>de</strong> Montréal<br />

Esther <strong>Le</strong>clerc<br />

Infirmière<br />

Directrice générale adjointe – affaires cliniques<br />

Hôtel-Dieu du Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Montréal<br />

Réginald Na<strong>de</strong>au<br />

Cardiologue et chercheur<br />

Centre <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Hôpital du Sacré-Cœur <strong>de</strong> Montréal<br />

Professeur émérite<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Consultant en cardiologie<br />

Centre universitaire <strong>de</strong> santé McGill, Institut <strong>de</strong> recherche clinique <strong>de</strong> Montréal<br />

Johane Patenau<strong>de</strong><br />

Éthicienne et professeure titulaire<br />

Département <strong>de</strong> chirurgie, Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la santé<br />

Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />

Chercheure boursière<br />

Fonds <strong>de</strong> recherche en santé du Québec<br />

Simon Racine<br />

Spécialiste en santé communautaire<br />

Directeur général<br />

Institut universitaire en santé mentale <strong>de</strong> Québec<br />

Jean Toupin<br />

Psychologue et professeur titulaire<br />

Département <strong>de</strong> psychoéducation, Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />

Michel Labrecque<br />

Professeur et chercheur clinicien<br />

Unité <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine familiale, Hôpital Saint-François d’Assise<br />

Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Québec<br />

23


<strong>Le</strong>s activités scientifiques<br />

Outre les quatre Avis au ministre produits pour la mise à jour <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong><br />

médicaments, l’<strong>INESSS</strong> avait sur sa table <strong>de</strong> travail, entre le 19 janvier 2011 et<br />

le 31 mars 2011 :<br />

• 32 projets scientifiques ;<br />

• l’élaboration d’un premier cadre <strong>de</strong> référence en soutien et en développement<br />

méthodologique <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> ;<br />

• la définition <strong>de</strong>s produits et services <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> ;<br />

• la planification <strong>de</strong> la 2 e rencontre <strong>annuel</strong>le <strong>de</strong>s services sociaux portant sur <strong>Le</strong>s<br />

gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique : enjeux et défis pour les services sociaux (29 avril 2011).<br />

Il a tenu <strong>de</strong>s consultations :<br />

• le 2 février 2011 : Forum <strong>de</strong>s partenaires - Vers <strong>de</strong>s recommandations pour<br />

le gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> pratique clinique sur le traitement <strong>de</strong> l’obésité pédiatrique au<br />

Québec ;<br />

• le 17 février 2011 : <strong>Le</strong>s établissements universitaires du secteur <strong>de</strong>s services<br />

sociaux : rencontre <strong>INESSS</strong> sur l’ETMI en services sociaux ;<br />

• du 21 au 24 février 2011 : Groupes <strong>de</strong> discussion menés auprès <strong>de</strong> cliniciens<br />

divers et <strong>de</strong> <strong>gestion</strong>naires dans quatre régions du Québec (Montréal,<br />

Chaudière-Appalaches, Montérégie et Mauricie–Centre-du-Québec) pour<br />

le projet <strong>de</strong> développement d’outils d’ai<strong>de</strong> à la décision clinique pour les intervenants<br />

<strong>de</strong> première ligne dans la prévention et la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s maladies<br />

chroniques.<br />

Il a terminé <strong>de</strong>ux publications entamées par l’AETMIS :<br />

• Traitement du lymphœdème secondaire lié au cancer ;<br />

• Organisation <strong>de</strong>s services offerts aux personnes victimes d’un acci<strong>de</strong>nt vasculaire<br />

cérébral ou à risque <strong>de</strong> le <strong>de</strong>venir ainsi qu’à leurs proches.<br />

En vertu <strong>de</strong> l’article 12 <strong>de</strong> la Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé<br />

et en services sociaux, aucun renseignement personnel n’a été communiqué<br />

à l’<strong>INESSS</strong> par un autre organisme public, entre le 19 janvier 2011 et le<br />

31 mars 2011, dans le cadre <strong>de</strong> ses activités scientifiques.<br />

L'utilisation <strong>de</strong>s ressources<br />

<strong>Le</strong>s ressources humaines<br />

<strong>Le</strong> 19 janvier 2011, l’<strong>INESSS</strong> a succédé au Conseil du médicament et à l’Agence<br />

d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé (AETMIS)<br />

avec l’entrée en vigueur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers articles <strong>de</strong> loi. Toutefois, ce n’est qu’à la<br />

fin <strong>de</strong> février que les employés <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux organismes fondateurs et membres<br />

<strong>de</strong> la fonction publique ont été transférés officiellement à l’Institut, en raison<br />

<strong>de</strong> délais réglementaires à respecter. Pour ce faire, notons la préparation <strong>de</strong>s<br />

documents nécessaires à l’autorisation par le Conseil du Trésor du transfert<br />

à l’Institut <strong>de</strong> 37 employés permanents <strong>de</strong> la fonction publique, dont 27 employés<br />

qui étaient rattachés au Conseil, 7 employés qui étaient rattachés à<br />

l’AETMIS et 3 autres employés du ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux<br />

(MSSS) qui ont été affectés à l’Institut.<br />

Parmi les priorités <strong>de</strong> l’an un, les ressources humaines occupent le premier<br />

rang. L’Institut s’est d‘abord doté <strong>de</strong> règles initiales <strong>de</strong> fonctionnement pour la<br />

<strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s ressources humaines. <strong>Le</strong>s autorités préparent un plan d’action en<br />

ressources humaines qui prévoira notamment l’élaboration d’un plan d’effectifs<br />

en réponse aux besoins <strong>de</strong> l’organisation et à sa planification stratégique.<br />

D’autres actions ont aussi été mises en branle pour finaliser le transfert hors<br />

fonction publique <strong>de</strong> son personnel et atteindre son autonomie administrative.<br />

Parmi ces actions, notons la recherche et l’implantation d’un progiciel <strong>de</strong><br />

paie et <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s ressources humaines.<br />

Au 31 mars 2011, l’<strong>INESSS</strong> comptait sur une équipe compétente et dédiée composée<br />

<strong>de</strong> 163 ressources, dont 45 occupaient un poste régulier, 102 avaient un<br />

statut contractuel (occasionnels, prêts <strong>de</strong> service ou travailleurs autonomes)<br />

et 3 étaient <strong>de</strong> l’effectif médical. Il y avait 11 postes vacants.<br />

24


<strong>Le</strong>s ressources financières<br />

<strong>Le</strong>s résultats sont présentés pour la pério<strong>de</strong> allant du 19 janvier au 31 mars<br />

2011. <strong>Le</strong>s états financiers <strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong> 2,5 mois clos le 31 mars 2011 ont<br />

été vérifiés par le Vérificateur général du Québec. Ils incluent les résultats financiers<br />

pour les activités régulières <strong>de</strong> l’Institut et pour les projets spéciaux.<br />

Ceux-ci sont <strong>de</strong>s activités ciblées non récurrentes réalisées en réponse à <strong>de</strong>s<br />

mandats spécifiques provenant <strong>de</strong> diverses sources <strong>de</strong> financement.<br />

Tableau 1 : Résultat <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> l'<strong>INESSS</strong> du 19 janvier 2011 au 31 mars 2011<br />

Activités régulières Projets spéciaux Total<br />

Produits 3 217 560 $ 339 763 $ 3 557 323 $<br />

Charges 2 722 902 $ 307 554 $ 3 030 456 $<br />

Excé<strong>de</strong>nt 494 658 $ 32 209 $ 526 867 $<br />

Excé<strong>de</strong>nt cumulé 2 559 176 $ 0 $ 2 559 176 $<br />

Il est à noter que l’<strong>INESSS</strong> a commencé ses activités avec <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts cumulés<br />

qui lui ont été transférés en partie <strong>de</strong> l’AETMIS, soit 1 800 453 $, qui représentent<br />

les excé<strong>de</strong>nts cumulés dans différents fonds <strong>de</strong> recherche au 18 janvier<br />

2011. L’autre partie <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts cumulés au début <strong>de</strong>s activités provient <strong>de</strong><br />

la valeur comptable nette <strong>de</strong>s immobilisations, soit 231 856 $, que le MSSS lui<br />

a transférée. Il est aussi à noter qu’une part <strong>de</strong> l’excé<strong>de</strong>nt du 19 janvier au 31<br />

mars 2011 provient du fait qu’une partie <strong>de</strong>s allocations du MSSS, pour cette<br />

pério<strong>de</strong>, a été utilisée pour l’acquisition <strong>de</strong> biens capitalisables (169 788,39 $)<br />

et n’a pas, par conséquent, été comptabilisée dans les dépenses d’opération<br />

<strong>de</strong>s activités.<br />

Enfin, en plus <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts cumulés au 31 mars 2011, l’Institut dispose <strong>de</strong><br />

800 620 $ à titre <strong>de</strong> produits reportés. Cette somme représente le montant requis<br />

pour combler les dépenses concernant les projets spéciaux <strong>de</strong> recherche<br />

en cours, financés d’une façon spécifique, et principalement par le MSSS.<br />

<strong>Le</strong>s ressources matérielles<br />

et informationnelles<br />

Depuis la mise en place <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>, l’organisme s’est porté acquéreur <strong>de</strong> mobilier<br />

afin d’aménager le rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong> l’édifice Iberville I, où se trouve<br />

maintenant son siège social. Du mobilier additionnel a également été installé<br />

dans les locaux du Iberville III afin d’y accueillir <strong>de</strong>s ressources supplémentaires.<br />

Par ailleurs, en cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition, le MSSS a continué d’apporter son<br />

soutien à l’<strong>INESSS</strong> dans la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s ressources matérielles et informationnelles.<br />

<strong>Le</strong>s engagements<br />

et les responsabilités<br />

L’<strong>INESSS</strong> souscrit aux gran<strong>de</strong>s politiques et orientations gouvernementales et<br />

s’assure <strong>de</strong> leur respect, notamment en matière d’accès à l’égalité en emploi et<br />

d’égalité entre les femmes et les hommes, d’emploi et <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> la langue<br />

française dans l’Administration, d’allégement réglementaire et administratif et<br />

<strong>de</strong> développement durable. Relativement à ce <strong>de</strong>rnier aspect, l’<strong>INESSS</strong> élaborera,<br />

à partir <strong>de</strong>s plans existants <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux organismes fondateurs, son propre<br />

plan d’action en matière <strong>de</strong> développement durable.<br />

L’accès à l’information et la protection<br />

<strong>de</strong>s renseignements personnels<br />

L’<strong>INESSS</strong> a diffusé sur son site Web les renseignements prévus à la section III du<br />

Règlement sur la diffusion <strong>de</strong> l’information et sur la protection <strong>de</strong>s renseignements<br />

personnels (c. A-2.1, r. 0.2).<br />

Depuis le 19 janvier 2011, date d’entrée en vigueur <strong>de</strong>s articles <strong>de</strong> la Loi créant<br />

l’<strong>INESSS</strong>, ce <strong>de</strong>rnier a reçu <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’accès à l’information en vertu <strong>de</strong><br />

la Loi sur l’accès aux documents <strong>de</strong>s organismes publics et sur la protection <strong>de</strong>s<br />

renseignements personnels (L.R.Q., c. A-2.1). Ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s ont été traitées<br />

en conformité avec les règles qui s’appliquent.<br />

Au 31 mars 2011, il n’y avait aucun dossier en révision <strong>de</strong>vant la Commission<br />

d’accès à l’information. La responsable en matière d’accès à l’information pour<br />

l’<strong>INESSS</strong> est M me Lucie Robitaille, secrétaire générale et directrice générale associée<br />

au développement organisationnel et aux médicaments. M me Carole<br />

Marcotte a été désignée responsable substitut. M e Anne-Marie Fontaine agit<br />

à titre <strong>de</strong> représentante <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> auprès du réseau <strong>de</strong>s répondants en matière<br />

d’accès à l’information et <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s renseignements personnels.<br />

25


<strong>Le</strong>s perspectives 2011-2012<br />

Afin <strong>de</strong> rapi<strong>de</strong>ment donner forme aux activités <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>, le conseil d’administration<br />

a adopté une carte stratégique provisoire pour l’année financière<br />

2011-2012. Cette année sera donc consacrée à la poursuite <strong>de</strong> trois orientations<br />

stratégiques : le développement <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> et <strong>de</strong> ses façons<br />

<strong>de</strong> faire, l’établissement <strong>de</strong> son réseau <strong>de</strong> partenaires et <strong>de</strong> collaborateurs<br />

et le maintien d’une production <strong>de</strong> qualité, tout en orientant cette <strong>de</strong>rnière<br />

dans le sens du mandat propre à l’Institut.<br />

<strong>Le</strong> développement <strong>de</strong> la structure<br />

et <strong>de</strong> nouvelles façons <strong>de</strong> faire<br />

Plan stratégique 2012-2015<br />

L’adoption du plan stratégique 2012-2015 par le conseil d’administration et<br />

son dépôt à l’Assemblée <strong>national</strong>e par le ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services<br />

sociaux prévu pour la session d’hiver 2012 représenteront l’aboutissement<br />

d’une démarche <strong>de</strong> réflexion et <strong>de</strong> consultation qui se déroulera tout au long<br />

<strong>de</strong> l’année. Fondé sur une large consultation tant auprès <strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong><br />

l’Institut que <strong>de</strong> son personnel, ce processus sera l’occasion <strong>de</strong> traduire le projet<br />

initial <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> dans un énoncé <strong>de</strong> mission, <strong>de</strong>s valeurs et <strong>de</strong>s objectifs<br />

stratégiques adaptés aux besoins du réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux<br />

et partagés avec ses acteurs. Il contribuera également à sou<strong>de</strong>r le personnel<br />

autour d’une vision commune <strong>de</strong> l’apport <strong>de</strong> l’Institut à l’excellence <strong>de</strong>s soins<br />

et <strong>de</strong>s services offerts à la population et à l’utilisation optimale <strong>de</strong>s ressources<br />

collectives consacrées à la santé et aux services sociaux.<br />

Plan triennal d’activités<br />

L’article 11 <strong>de</strong> la Loi constitutive <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>S prévoit que : L’Institut soumet à<br />

l’approbation du ministre, à la date et dans la forme que ce <strong>de</strong>rnier détermine,<br />

son plan triennal d’activités comprenant ses priorités. Il doit également, au plus<br />

tard le 31 mars <strong>de</strong> chaque année, transmettre au ministre une mise à jour <strong>annuel</strong>le<br />

<strong>de</strong> ce plan. Dans le contexte particulier d’un premier exercice, les métho<strong>de</strong>s<br />

à mettre au point pour faire émerger les priorités <strong>de</strong> travail vont poser<br />

<strong>de</strong>s défis importants. Un processus large <strong>de</strong> mobilisation sera mis en branle<br />

afin <strong>de</strong> consulter le milieu <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux sur ses priorités<br />

et <strong>de</strong> susciter <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> projets issues <strong>de</strong>s réalités vécues sur le terrain.<br />

<strong>Le</strong> fruit <strong>de</strong> cette démarche sera soumis à la future table <strong>de</strong> concertation,<br />

qui conseillera les autorités <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> dans l’établissement du plan triennal<br />

d’activités.<br />

26<br />

<strong>Le</strong> premier plan triennal d’activités sera déposé au ministre le 31 mars 2012 et<br />

couvrira ainsi la pério<strong>de</strong> 2012-2015.<br />

Comités du conseil d’administration<br />

Des discussions ont été tenues afin <strong>de</strong> voir à la mise en place du comité <strong>de</strong> vérification,<br />

du comité <strong>de</strong>s ressources humaines et du comité <strong>de</strong> gouvernance et<br />

d’éthique, chargés d’appuyer le conseil d’administration dans ses fonctions. Ces<br />

comités entameront leurs travaux dès le début <strong>de</strong> l’année 2011-2012.<br />

Comités scientifiques permanents<br />

L’Institut <strong>de</strong>vra également, au printemps 2011, former ses comités scientifiques<br />

permanents qui prendront la relève <strong>de</strong>s comités scientifiques transitoires.<br />

<strong>Le</strong> conseil d’administration approuvera les règles <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong><br />

ces comités et procé<strong>de</strong>ra à la nomination <strong>de</strong>s membres, y compris les citoyens<br />

qui seront appelés à y siéger.<br />

Table <strong>de</strong> concertation<br />

Conformément aux dispositions législatives, la table <strong>de</strong> concertation pour les<br />

secteurs <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux sera mise en place, et ce, dès l’automne<br />

2011.<br />

La composition <strong>de</strong> cette table sera représentative <strong>de</strong>s acteurs et <strong>de</strong>s groupes<br />

à qui s’adresseront les recommandations et les gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

La mise en place du réseau <strong>de</strong>s partenaires<br />

et <strong>de</strong>s collaborateurs<br />

L’Institut entreprendra, au printemps 2011, une tournée <strong>de</strong>s partenaires qui<br />

poursuivra quatre objectifs : faire connaître l’<strong>INESSS</strong>, consulter les partenaires<br />

sur la composition éventuelle <strong>de</strong> la table <strong>de</strong> concertation, consulter les partenaires<br />

aux fins <strong>de</strong> l’élaboration du premier plan stratégique, contribuer à<br />

l’élaboration du premier plan triennal d’activités.<br />

Au terme <strong>de</strong> l’année 2011-2012, l’<strong>INESSS</strong> se sera donc doté :<br />

• d’une gouvernance selon les règles <strong>de</strong> l’art ;<br />

• d’une permanence soli<strong>de</strong> et compétente ;<br />

• d’un plan stratégique ;<br />

• d’un plan triennal d’activités ;


• <strong>de</strong> comités scientifiques permanents ;<br />

• d’une table <strong>de</strong> concertation et d’autres forums <strong>de</strong> consultation et <strong>de</strong> concertation<br />

;<br />

• d’un réseau <strong>de</strong> collaborateurs étendu et <strong>de</strong> bases <strong>de</strong> partenariats fructueux.<br />

Compte tenu <strong>de</strong> ce contexte, l’<strong>INESSS</strong> doit se pencher sur cette question. Des travaux<br />

seront faits afin d’ai<strong>de</strong>r l’organisme à développer son positionnement par<br />

<strong>rapport</strong> à l’innovation et à se donner un plan d’action pour le mettre en œuvre.<br />

<strong>Le</strong> maintien d’une production <strong>de</strong> qualité<br />

orientée sur la mission <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong><br />

Poursuite du plan <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> transition<br />

Tout en élaborant son plan triennal d’activités, l’Institut se concentrera sur<br />

la poursuite <strong>de</strong> son plan <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> transition, tel qu’il a été adopté par le<br />

conseil d’administration. Ce plan <strong>de</strong> travail permettra à l’Institut <strong>de</strong> remplir,<br />

dès sa première année d’existence, les éléments <strong>de</strong> son mandat hérités du<br />

Conseil du médicament et <strong>de</strong> l’AETMIS, tout en déployant les efforts requis<br />

pour développer ses nouvelles fonctions et façons <strong>de</strong> faire.<br />

À partir du texte <strong>de</strong> loi et en tenant compte <strong>de</strong>s expertises <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux organismes<br />

fondateurs, un comité a coordonné la réflexion sur les paramètres <strong>de</strong>vant être<br />

clarifiés (définition, métho<strong>de</strong>s, processus, format, transfert <strong>de</strong> connaissances)<br />

afin <strong>de</strong> définir une typologie <strong>de</strong> produits (l’offre <strong>de</strong> services) pour permettre à<br />

l’<strong>INESSS</strong> d’accomplir <strong>de</strong> façon optimale sa mission.<br />

Réingénierie et ingénierie<br />

Afin <strong>de</strong> réaliser la mission <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> et <strong>de</strong> mettre en place ses fonctions avec<br />

l’excellence et l’efficience attendues, il importe, tout en préservant les acquis<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux organismes fondateurs, <strong>de</strong> bien planifier et concevoir les modalités<br />

avec lesquelles les nouvelles sphères d’activités <strong>de</strong> l’Institut seront rendues<br />

(ingénierie) et <strong>de</strong> revoir les approches déjà en place (réingénierie). Ainsi, les<br />

façons <strong>de</strong> faire propres à chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux organismes antérieurs doivent être<br />

révisées et adaptées afin que les efforts investis se traduisent par <strong>de</strong>s résultats<br />

optimaux (sur le plan <strong>de</strong>s ressources, <strong>de</strong>s processus et <strong>de</strong>s bénéfices attendus)<br />

en fonction <strong>de</strong> la nouvelle mission.<br />

Travaux sur l’innovation<br />

Depuis quelques années, certains allèguent que les méthodologies d’évaluation<br />

basées sur un haut niveau <strong>de</strong> données probantes sont peu adaptées à<br />

l’évaluation <strong>de</strong>s innovations. L’innovation émerge souvent aux premiers sta<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> développement d’une technologie alors que l’information, tant sur les résultats<br />

cliniques que sur les coûts, est généralement limitée et, a priori, peu<br />

généralisable.<br />

27


<strong>Le</strong> plan <strong>de</strong> travail<br />

<strong>de</strong> transition <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong><br />

<strong>Le</strong> 20 janvier 2011, les membres du conseil d’administration adoptaient le plan<br />

<strong>de</strong> travail <strong>de</strong> transition suivant.<br />

PLAN DE TRAVAIL DE TRANSITION DE L’<strong>INESSS</strong><br />

EN VIGUEUR JUSQU’AU 31 MARS 2012<br />

Projets<br />

Utilisation <strong>de</strong> pompes intrathécales dans la prise en charge <strong>de</strong> la douleur chronique<br />

: efficacité, sécurité, indications cliniques et modalités organisationnelles<br />

Utilisation <strong>de</strong> neurostimulateurs dans la prise en charge <strong>de</strong> la douleur chronique :<br />

efficacité, sécurité, indications cliniques et modalités organisationnelles<br />

<strong>Le</strong>s différentes technologies pour l’alimentation en aci<strong>de</strong> et en bicarbonate <strong>de</strong><br />

sou<strong>de</strong> pour les appareils hémodialyseurs<br />

Évaluation <strong>de</strong>s modalités thérapeutiques <strong>de</strong> la dégénérescence maculaire liée à<br />

l’âge (DMLA)<br />

Prise en charge <strong>de</strong>s maladies rares : expériences étrangères<br />

Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> pratique clinique pour le traitement <strong>de</strong> l’obésité pédiatrique<br />

Développement d’outils d’ai<strong>de</strong> à la décision clinique pour les intervenants <strong>de</strong> première<br />

ligne dans la prévention et la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s maladies chroniques (indicateurs <strong>de</strong> qualité)<br />

Mesures prometteuses afin <strong>de</strong> diminuer le recours aux interventions obstétricales<br />

évitables<br />

Remplacement valvulaire aortique percutané : évaluation <strong>de</strong>s données probantes et<br />

<strong>de</strong>s éléments nécessaires d’un registre clinique québécois<br />

Dispositifs d’assistance ventriculaire implantables : évaluation <strong>de</strong>s données probantes<br />

et <strong>de</strong>s éléments nécessaires d’un registre clinique québécois<br />

Évaluation <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s pontages aorto-coronariens (PAC)<br />

Élaboration <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s cliniques pour le traitement pharmacologique <strong>de</strong>s infections<br />

transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)<br />

Conditions essentielles pour un réseau intégré optimal <strong>de</strong> lutte contre le cancer au<br />

Québec<br />

<strong>Le</strong> <strong>de</strong>uxième cycle d’évaluation <strong>de</strong>s équipes interdisciplinaires <strong>de</strong> lutte contre le<br />

cancer au Québec : examen, révision et élaboration <strong>de</strong>s critères d'évaluation et <strong>de</strong><br />

désignation<br />

Mise à jour <strong>de</strong> l’outil d’ai<strong>de</strong> à la décision dans le traitement <strong>de</strong> l’asthme<br />

PLAN DE TRAVAIL DE TRANSITION DE L’<strong>INESSS</strong><br />

EN VIGUEUR JUSQU’AU 31 MARS 2012<br />

Projets<br />

Mise à jour <strong>de</strong> la 2 e série <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s en antibiothérapie<br />

Élaboration d’une fiche sur l’utilisation optimale <strong>de</strong>s antibiotiques en lien avec la<br />

résistance bactérienne<br />

Évaluation <strong>de</strong> l’utilisation du plan d’action pour l’asthme (outil clinique)<br />

Évaluation sur le terrain du traitement <strong>de</strong> l'infarctus aigu du myocar<strong>de</strong> avec élévation<br />

du segment ST (ETIAMEST) - 2 e volet<br />

Évaluation du programme d'accès rapi<strong>de</strong> lavallois en rhumatologie (PARLER)<br />

Blessés et lésés médullaires : organisation <strong>de</strong>s services<br />

Organisation <strong>de</strong>s services pédiatriques en traumatologie<br />

La biopsie <strong>de</strong>s ganglions sentinelles dans le traitement du cancer du sein : indications<br />

et contre-indications<br />

Diagnostic à domicile <strong>de</strong> l’apnée obstructive du sommeil chez l’enfant<br />

Complications associées aux instruments chirurgicaux utilisés pour les amygdalectomies<br />

Diagnostic et traitement <strong>de</strong> l’insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique<br />

(IVCC) pour les personnes atteintes <strong>de</strong> sclérose en plaques<br />

Synthèse <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> bonnes pratiques pour les enfants <strong>de</strong> 0 à 12 ans<br />

ayant un trouble envahissant du développement (TED)<br />

Analyse économique <strong>de</strong> la transplantation rénale<br />

Tomo<strong>de</strong>nsitométrie et ses effets cancérigènes chez les enfants et les jeunes au<br />

Québec (radiations ionisantes)<br />

Organisation <strong>de</strong>s services en matière d’acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral : revue <strong>de</strong>s<br />

données probantes, <strong>de</strong>s politiques et <strong>de</strong>s expériences<br />

Services spécialisés <strong>de</strong>stinés aux personnes âgées souffrant <strong>de</strong> la maladie d'Alzheimer<br />

Veille informationnelle sur les services sociaux<br />

Veille technologique sur les ai<strong>de</strong>s techniques<br />

Portrait <strong>de</strong>s médicaments <strong>de</strong> la classe <strong>de</strong>s inhibiteurs <strong>de</strong> la pompe à protons (IPP)<br />

Portrait <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s antihypertenseurs chez les adultes du RPAM<br />

Portrait <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s antipsychotiques chez les personnes âgées du RPAM<br />

Projet pilote sur l’envoi <strong>de</strong> profils <strong>de</strong> prescription aux prescripteurs<br />

Mises à jour régulières <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> médicaments<br />

Évaluations prioritaires <strong>de</strong>s médicaments<br />

Rapport sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> hausses <strong>de</strong> prix <strong>de</strong>s médicaments déjà inscrits<br />

28


États financiers<br />

De l'exercice <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois et <strong>de</strong>mi<br />

clos le 31 mars 2011<br />

29


Rapport <strong>de</strong> la direction<br />

<strong>Le</strong>s états financiers <strong>de</strong> l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux ont été dressés par la direction, qui est responsable<br />

<strong>de</strong> leur préparation et <strong>de</strong> leur présentation, y compris les estimations et les jugements importants. Cette responsabilité comprend<br />

le choix <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s comptables appropriées et qui respectent les principes comptables généralement reconnus du Canada.<br />

<strong>Le</strong>s renseignements financiers contenus dans le reste du <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> d’activité concor<strong>de</strong>nt avec l’information donnée dans les états<br />

financiers.<br />

Pour s’acquitter <strong>de</strong> ses responsabilités, la direction maintient un système <strong>de</strong> contrôles comptables internes, conçus en vue <strong>de</strong> fournir<br />

l’assurance raisonnable que les biens sont protégés et que les opérations sont comptabilisées correctement et en temps voulu, qu’elles<br />

sont dûment approuvées et qu’elles permettent <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s états financiers fiables.<br />

L’Institut reconnaît qu’il est responsable <strong>de</strong> gérer ses affaires conformément aux lois et règlements qui le régissent.<br />

<strong>Le</strong> conseil d’administration surveille la façon dont la direction s’acquitte <strong>de</strong>s responsabilités qui lui incombent en matière d’information<br />

financière et il approuve les états financiers. Il est assisté dans ses responsabilités par le comité <strong>de</strong> vérification, dont les membres ne<br />

font pas partie <strong>de</strong> la direction. Ce comité rencontre la direction et le Vérificateur général du Québec, examine les états financiers et en<br />

recomman<strong>de</strong> l’approbation au conseil d’administration.<br />

<strong>Le</strong> Vérificateur général du Québec a procédé à l’audit <strong>de</strong>s états financiers <strong>de</strong> l’Institut, conformément aux normes d’audit généralement<br />

reconnues du Canada et son <strong>rapport</strong> <strong>de</strong> l’auditeur indépendant expose la nature et l’étendue <strong>de</strong> cet audit et l’expression <strong>de</strong> son<br />

opinion. <strong>Le</strong> Vérificateur général du Québec peut, sans aucune restriction, rencontrer le comité <strong>de</strong> vérification pour discuter <strong>de</strong> tout<br />

élément qui concerne son audit.<br />

Juan Roberto Iglesias<br />

Prési<strong>de</strong>nt-directeur général<br />

Lucie Robitaille<br />

Secrétaire générale et directrice générale associée au développement<br />

organisationnel et aux médicaments<br />

Québec, le 15 septembre 2011<br />

31


Rapport <strong>de</strong> l'auditeur indépendant<br />

À l’Assemblée <strong>national</strong>e<br />

Rapport sur les états financiers<br />

J’ai effectué l’audit <strong>de</strong>s états financiers ci-joints <strong>de</strong> l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux, qui comprennent le<br />

bilan d’ouverture au 19 janvier 2011 et le bilan au 31 mars 2011, l’état <strong>de</strong>s résultats et <strong>de</strong> l’excé<strong>de</strong>nt cumulé et l’état <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie<br />

pour l’exercice <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois et <strong>de</strong>mi clos le 31 mars 2011, ainsi qu’un résumé <strong>de</strong>s principales métho<strong>de</strong>s comptables et d’autres<br />

informations explicatives inclus dans les notes complémentaires.<br />

Responsabilité <strong>de</strong> la direction pour les états financiers<br />

La direction est responsable <strong>de</strong> la préparation et <strong>de</strong> la présentation fidèle <strong>de</strong> ces états financiers conformément aux normes comptables<br />

canadiennes pour le secteur public ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation<br />

d’états financiers exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent <strong>de</strong> frau<strong>de</strong>s ou d’erreurs.<br />

Responsabilité <strong>de</strong> l’auditeur<br />

Ma responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers, sur la base <strong>de</strong> mon audit. J’ai effectué mon audit selon les<br />

normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que je me conforme aux règles <strong>de</strong> déontologie et que je<br />

planifie et réalise l’audit <strong>de</strong> façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives.<br />

Un audit implique la mise en œuvre <strong>de</strong> procédures en vue <strong>de</strong> recueillir <strong>de</strong>s éléments probants concernant les montants et les informations<br />

fournis dans les états financiers. <strong>Le</strong> choix <strong>de</strong>s procédures relève du jugement <strong>de</strong> l’auditeur et, notamment, <strong>de</strong> son évaluation <strong>de</strong>s<br />

risques que les états financiers comportent <strong>de</strong>s anomalies significatives, que celles-ci résultent <strong>de</strong> frau<strong>de</strong>s ou d’erreurs. Dans l’évaluation<br />

<strong>de</strong> ces risques, l’auditeur prend en considération le contrôle interne <strong>de</strong> l’entité portant sur la préparation et la présentation fidèle<br />

<strong>de</strong>s états financiers, afin <strong>de</strong> concevoir <strong>de</strong>s procédures d’audit appropriées aux circonstances et non dans le but d’exprimer une opinion<br />

sur l’efficacité du contrôle interne <strong>de</strong> l’entité. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s<br />

comptables retenues et du caractère raisonnable <strong>de</strong>s estimations comptables faites par la direction, <strong>de</strong> même que l’appréciation <strong>de</strong> la<br />

présentation d’ensemble <strong>de</strong>s états financiers.<br />

J’estime que les éléments probants que j’ai obtenus sont suffisants et appropriés pour fon<strong>de</strong>r mon opinion d’audit.<br />

Opinion<br />

À mon avis, les états financiers donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle <strong>de</strong> la situation financière <strong>de</strong> l’Institut<br />

<strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux au 19 janvier 2011 et au 31 mars 2011, ainsi que <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> ses activités et <strong>de</strong><br />

ses flux <strong>de</strong> trésorerie pour l’exercice <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois et <strong>de</strong>mi clos le 31 mars 2011, conformément aux normes comptables canadiennes<br />

pour le secteur public.<br />

<strong>Le</strong> Vérificateur général du Québec,<br />

Renaud Lachance, FCA auditeur<br />

Québec, le 15 septembre 2011<br />

32


États financiers<br />

Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux<br />

Résultats et excé<strong>de</strong>nt cumulé<br />

De l’exercice <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois et <strong>de</strong>mi clos le 31 mars 2011<br />

Produits<br />

Activités régulières<br />

$<br />

2011<br />

Projets spéciaux<br />

$<br />

Subventions du gouvernement du Québec 3 212 310 332 971 3 545 281<br />

Subventions du gouvernement du Canada - 6 792 6 792<br />

Autres subventions 5 250 - 5 250<br />

3 217 560 339 763 3 557 323<br />

Total<br />

$<br />

Charges<br />

Rémunération <strong>de</strong>s salariés, chercheurs<br />

2 286 853 253 610 2 540 463<br />

et prêts <strong>de</strong> service<br />

Honoraires professionnels 87 820 - 87 820<br />

Locations 177 900 - 177 900<br />

Services auxiliaires 40 733 - 40 733<br />

Frais <strong>de</strong> déplacement 55 708 2 882 58 590<br />

Publicité, promotion et télécommunications 64 529 139 64 668<br />

Fournitures et approvisionnement 19 689 466 20 155<br />

Frais <strong>de</strong> réunions, congrès et formation 23 069 70 23 139<br />

Amortissement 16 988 - 16 988<br />

Frais généraux (note 3) (50 387) 50 387 -<br />

2 722 902 307 554 3 030 456<br />

Excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s produits sur les charges 494 658 32 209 526 867<br />

Excé<strong>de</strong>nt cumulé au début (note 6) 2 064 518 (32 209) 2 032 309<br />

Excé<strong>de</strong>nt cumulé à la fin 2 559 176 - 2 559 176<br />

<strong>Le</strong>s notes complémentaires font partie intégrante <strong>de</strong>s états financiers.<br />

33


ÉTATS FINANCIERS<br />

Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux<br />

Bilan<br />

Au 31 mars 2011<br />

Au 31 mars 2011<br />

$<br />

Au 19 janvier 2011<br />

$<br />

(notes 5 et 6)<br />

Actif<br />

À court terme<br />

Encaisse 2 430 475 3 712 911<br />

Subventions à recevoir (note 8) 2 861 622 492 988<br />

Autres débiteurs 15 250 -<br />

Frais payés d'avance - 9 434<br />

5 307 347 4 215 333<br />

Immobilisations corporelles (note 9) 427 644 231 856<br />

5 734 991 4 447 189<br />

Passif<br />

À court terme<br />

Charges à payer et frais courus (note 10) 1 713 178 821 002<br />

Produits reportés (note 11) 800 620 1 593 878<br />

2 513 798 2 414 880<br />

Provision pour congés <strong>de</strong> maladie (note 12) 662 017 -<br />

3 175 815 2 414 880<br />

Excé<strong>de</strong>nt<br />

Excé<strong>de</strong>nt cumulé 2 559 176 2 032 309<br />

Éventualités (note 14)<br />

5 734 991 4 447 189<br />

<strong>Le</strong>s notes complémentaires font partie intégrante <strong>de</strong>s états financiers.<br />

Pour le conseil d'administration<br />

Juan Roberto Iglesias, prési<strong>de</strong>nt-directeur général<br />

Lucie Robitaille, secrétaire générale et directrice générale associée<br />

au développement organisationnel et aux médicaments<br />

34


ÉTATS FINANCIERS<br />

Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie<br />

De l’exercice <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois et <strong>de</strong>mi clos le 31 mars 2011<br />

2011<br />

$<br />

Activités <strong>de</strong> fonctionnemenT<br />

Excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s produits sur les charges 526 867<br />

Élément sans inci<strong>de</strong>nce sur la trésorerie<br />

Amortissement 16 988<br />

543 855<br />

Variation <strong>de</strong>s éléments hors trésorerie liés au fonctionnement<br />

Subventions à recevoir (2 368 634)<br />

Autres débiteurs (15 250)<br />

Frais payés d'avance 9 434<br />

Charges à payer et frais courus 892 176<br />

Produits reportés (793 258)<br />

Provision pour congés <strong>de</strong> maladie 662 017<br />

(1 613 515)<br />

Flux <strong>de</strong> trésorerie utilisés pour les activités <strong>de</strong> fonctionnement (1 069 660)<br />

Activités d'investissement<br />

Acquisition d'immobilisations corporelles (212 776)<br />

Diminution <strong>de</strong> l’encaisse (1 282 436)<br />

Encaisse au début 3 712 911<br />

Encaisse à la fin 2 430 475<br />

<strong>Le</strong>s notes complémentaires font partie intégrante <strong>de</strong>s états financiers.<br />

35


ÉTATS FINANCIERS<br />

Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux<br />

Notes complémentaires<br />

Au 31 mars 2011<br />

1. Constitution et objet<br />

L’Institut, constitué par la Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux, est une personne morale, mandataire<br />

<strong>de</strong> l’État. Il a pour mission <strong>de</strong> promouvoir l’excellence clinique et l’utilisation efficace <strong>de</strong>s ressources dans le secteur <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s<br />

services sociaux. Il succè<strong>de</strong> au Conseil du médicament, constitué en vertu <strong>de</strong> l’article 53 <strong>de</strong> la Loi sur l’assurance médicaments (L.R.Q.,<br />

chapitre A-29.01), et à l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé, constituée par le décret n o 855-<br />

2000 (2000, G.O.2, 5248), au regard <strong>de</strong>s fonctions confiées à l’Institut. Aux fins <strong>de</strong> sa mission, il réalise notamment plusieurs activités<br />

d’évaluation, d’analyse et <strong>de</strong> recherche et entretient d’étroites collaborations avec les cliniciens, les <strong>gestion</strong>naires et les chercheurs<br />

dans le domaine <strong>de</strong> la prestation <strong>de</strong>s soins et services et avec l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs du système <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong>s services sociaux.<br />

En vertu <strong>de</strong>s lois fédérale et provinciale <strong>de</strong> l’impôt sur le revenu, l’Institut n’est pas assujetti aux impôts sur le revenu.<br />

2. Métho<strong>de</strong>s comptables<br />

Aux fins <strong>de</strong> la préparation <strong>de</strong> ses états financiers, l’Institut utilise prioritairement le Manuel <strong>de</strong> l’Institut canadien <strong>de</strong>s comptables<br />

agréés (ICCA) pour le secteur public. L’utilisation <strong>de</strong> toute autre source <strong>de</strong> principes comptables généralement reconnus doit être cohérente<br />

avec ce <strong>de</strong>rnier.<br />

La préparation <strong>de</strong>s états financiers <strong>de</strong> l’Institut, conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada (PCGR),<br />

exige que la direction ait recours à <strong>de</strong>s estimations et à <strong>de</strong>s hypothèses. Ces <strong>de</strong>rnières ont une inci<strong>de</strong>nce à l’égard <strong>de</strong> la comptabilisation<br />

<strong>de</strong>s actifs et passifs, <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong>s actifs et passifs éventuels à la date <strong>de</strong>s états financiers, ainsi que <strong>de</strong> la comptabilisation <strong>de</strong>s<br />

produits et <strong>de</strong>s charges au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> visée par les états financiers. <strong>Le</strong>s principaux éléments faisant l’objet d’une estimation<br />

sont la durée <strong>de</strong> vie utile <strong>de</strong>s immobilisations corporelles, la provision pour congés <strong>de</strong> maladie et la provision pour vacances. <strong>Le</strong>s résultats<br />

réels pourraient différer <strong>de</strong> ces estimations.<br />

Constatation <strong>de</strong>s produits<br />

<strong>Le</strong>s subventions non affectées sont constatées à titre <strong>de</strong> produit lorsqu’elles sont reçues ou à recevoir. En ce qui concerne les subventions<br />

affectées, elles sont constatées à titre <strong>de</strong> produit <strong>de</strong> l’exercice au cours duquel les charges connexes sont engagées.<br />

Immobilisations corporelles<br />

<strong>Le</strong>s immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût. Elles sont amorties en fonction <strong>de</strong> leur durée <strong>de</strong> vie utile respective, selon<br />

la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’amortissement linéaire sur la durée indiquée ci-<strong>de</strong>ssous.<br />

Équipement informatique<br />

Mobilier et équipement<br />

Améliorations locatives<br />

Développement informatique<br />

3 ans<br />

5 ans<br />

5 ans<br />

5 ans<br />

36


Provision pour congés <strong>de</strong> maladie<br />

<strong>Le</strong>s obligations à long terme découlant <strong>de</strong>s congés <strong>de</strong> maladie accumulés par les employés sont évaluées sur une base actuarielle au<br />

moyen d’une métho<strong>de</strong> d’estimation simplifiée selon les hypothèses les plus probables déterminées par le gouvernement. Ces hypothèses<br />

font l’objet d’une réévaluation <strong>annuel</strong>le. <strong>Le</strong> passif et les charges correspondantes qui en résultent sont comptabilisés sur la<br />

base du mo<strong>de</strong> d’acquisition <strong>de</strong> ces avantages sociaux par les employés, c’est-à-dire en fonction <strong>de</strong> l’accumulation et <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s<br />

journées <strong>de</strong> maladie par les employés.<br />

Régimes <strong>de</strong> retraite<br />

La comptabilité <strong>de</strong>s régimes à cotisations déterminées est appliquée aux régimes interentreprises à prestations déterminées gouvernementaux,<br />

étant donné que l’Institut ne dispose pas <strong>de</strong> suffisamment d’information pour appliquer la comptabilité <strong>de</strong>s régimes à<br />

prestations déterminées.<br />

3. Frais généraux<br />

<strong>Le</strong>s frais généraux imputés aux charges <strong>de</strong>s projets spéciaux et à titre <strong>de</strong> recouvrement <strong>de</strong>s activités régulières représentent une estimation<br />

<strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> services <strong>de</strong> soutien offerts dans le cadre <strong>de</strong>s différents projets spéciaux <strong>de</strong> l’Institut.<br />

4. Transfert <strong>de</strong>s employés<br />

L’Institut a débuté ses fonctions le 19 janvier 2011 avec le personnel régulier, occasionnel et temporaire du Conseil du médicament et<br />

<strong>de</strong> l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé, à qui il a succédé à cette date. Il assume, et ce, <strong>de</strong>puis<br />

le 19 janvier 2011, la rémunération <strong>de</strong> tout le personnel ci-<strong>de</strong>ssus mentionné. Seuls les employés réguliers <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux entités lui ont<br />

été transférés le 25 février 2011. Il est prévu que le personnel occasionnel et temporaire lui sera transféré en 2012. Dans le calcul <strong>de</strong> la<br />

provision pour congés <strong>de</strong> maladie et vacances au 31 mars 2011, seul le personnel régulier a été considéré.<br />

5. Encaisse au 19 janvier 2011<br />

L’encaisse au 19 janvier 2011 est constituée <strong>de</strong> sommes accumulées au cours <strong>de</strong>s années par l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé à partir <strong>de</strong> subventions reçues, principalement du ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux<br />

pour réaliser <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche.<br />

6. Transfert d'actifs et <strong>de</strong> passifs<br />

À la suite <strong>de</strong> la constitution <strong>de</strong> l’Institut, les actifs et passifs du Conseil du médicament et <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et<br />

<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé ont été transférés du ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux à l’Institut. Ces actifs et passifs<br />

ont été comptabilisés à leur valeur comptable nette. Certains <strong>de</strong> ces actifs ont été comptabilisés à une valeur nulle. Ce transfert a<br />

constitué un excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 2 032 309 $ au 19 janvier 2011.<br />

7. Entente entre l’Institut et le ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux<br />

L’Institut et le MSSS ont convenu que la comptabilisation <strong>de</strong>s transactions et leurs paiements, concernant la rémunération <strong>de</strong>s employés<br />

et les dépenses <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l’Institut, sont effectués par le ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux pour l’Institut.<br />

Toutefois, l’Institut doit présenter à ses états financiers ses obligations financières. Étant donné que les obligations sont payées par le<br />

ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux à même les crédits <strong>de</strong> transferts alloués à l’Institut, ce <strong>de</strong>rnier inscrit un compte à recevoir<br />

équivalent à l’obligation financière.<br />

37


8. Subventions à recevoir<br />

Au 31 mars 2011<br />

$<br />

Au 19 janvier 2011<br />

$<br />

À recevoir du gouvernement du Québec 2 811 622 492 988<br />

À recevoir du gouvernement du Canada 50 000 -<br />

2 861 622 492 988<br />

9. Immobilisations corporelles<br />

Coût<br />

$<br />

Au 31 mars 2011 Au 19 janvier 2011<br />

Amortissement<br />

cumulé<br />

$<br />

Valeur nette<br />

$<br />

Coût<br />

$<br />

Amortissement<br />

cumulé<br />

$<br />

Valeur nette<br />

Équipement informatique 73 516 21 339 52 177 45 284 18 194 27 090<br />

Mobilier et équipement 175 649 25 398 150 251 43 670 19 212 24 458<br />

Améliorations locatives 153 823 27 441 126 382 137 258 21 950 115 308<br />

Développement informatique 101 000 2 166 98 834 65 000 - 65 000<br />

503 988 76 344 427 644 291 212 59 356 231 856<br />

$<br />

<strong>Le</strong>s acquisitions et l'amortissement, du 19 janvier au 31 mars 2011, se répartissent comme suit :<br />

Acquisitions<br />

$<br />

Amortissement<br />

$<br />

Équipement informatique 28 232 3 145<br />

Mobilier et équipement 131 979 6 186<br />

Améliorations locatives 16 565 5 491<br />

Développement informatique 36 000 2 166<br />

212 776 16 988<br />

10. Charges à payer et frais courus<br />

Au 31 mars 2011<br />

$<br />

Au 19 janvier 2011<br />

$<br />

Chercheurs 386 397 325 766<br />

Salariés et parts employeurs 155 967 93 312<br />

Provision pour vacances 496 347 -<br />

Autres 674 467 401 924<br />

1 713 178 821 002<br />

38


11. Produits reportés<br />

Au 31 mars 2011<br />

$<br />

Au 19 janvier 2011<br />

$<br />

Gouvernement du Québec - recherche<br />

Projets généraux <strong>de</strong> recherche - 1 043 429<br />

Comité <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong>s pratiques en oncologie 485 536 219 780<br />

Unité d'évaluation en oncologie 114 410 -<br />

Évaluation du continuum <strong>de</strong> services en traumatologie - 292 576<br />

Cardiologie tertiaire 87 130 -<br />

Cardiologie infarctus du myocar<strong>de</strong> avec élévation du segment ST 62 316 20 639<br />

749 392 1 576 424<br />

Gouvernement du Québec - autres - 9 434<br />

Gouvernement du Canada - recherche<br />

Formation en recherche pour cadres qui exercent dans la santé (FORCES) 51 228 8 020<br />

800 620 1 593 878<br />

12. Avantages sociaux futurs<br />

Régimes <strong>de</strong> retraite<br />

<strong>Le</strong>s membres du personnel régulier <strong>de</strong> l’Institut participent au Régime <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong>s employés du gouvernement et <strong>de</strong>s organismes<br />

publics (RREGOP), au Régime <strong>de</strong> retraite du personnel d’encadrement (RRPE) ou au Régime <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong> l’administration supérieure<br />

(RRAS). Ces régimes interentreprises sont à prestations déterminées et comportent <strong>de</strong>s garanties à la retraite et au décès. <strong>Le</strong> taux<br />

<strong>de</strong> cotisation <strong>de</strong> l’Institut au RREGOP est <strong>de</strong> 8,69 % <strong>de</strong> la masse salariale, celui au RRPE et au RRAS est <strong>de</strong> 11,54 %. <strong>Le</strong>s cotisations <strong>de</strong><br />

l’Institut imputées aux résultats <strong>de</strong> l’exercice s’élèvent à 23 252 $. <strong>Le</strong>s obligations <strong>de</strong> l’Institut envers ces régimes gouvernementaux se<br />

limitent à ses cotisations à titre d’employeur.<br />

Provision pour congés <strong>de</strong> maladie et vacances<br />

L’Institut dispose d’un programme d’accumulation <strong>de</strong> congés <strong>de</strong> maladie. Ce programme donne lieu à <strong>de</strong>s obligations à long terme dont<br />

les coûts sont assumés en totalité par l’Institut.<br />

<strong>Le</strong> programme d’accumulation <strong>de</strong>s congés <strong>de</strong> maladie permet à <strong>de</strong>s employés d’accumuler les journées non utilisées <strong>de</strong>s congés <strong>de</strong><br />

maladie auxquelles ils ont droit <strong>annuel</strong>lement et <strong>de</strong> se les faire monnayer, en cas <strong>de</strong> cessation d’emploi, <strong>de</strong> départ à la retraite ou <strong>de</strong><br />

décès, à raison <strong>de</strong> 50 % pour les 132 premiers jours accumulés. <strong>Le</strong>s salariés peuvent également faire le choix d’utiliser ces journées<br />

accumulées, peu importe le nombre, comme journées d’absence pleinement rémunérées dans un contexte <strong>de</strong> départ à la retraite ou<br />

en préretraite.<br />

La provision pour congés <strong>de</strong> maladie est ajustée pour tenir compte <strong>de</strong>s ajustements salariaux <strong>annuel</strong>s. Elle est établie à l’ai<strong>de</strong> d’une<br />

métho<strong>de</strong> qui répartit le coût <strong>de</strong> ce programme sur la durée <strong>de</strong> la carrière active <strong>de</strong>s employés.<br />

La provision pour congés <strong>de</strong> maladie cumulables a fait l’objet d’une actualisation sur la base <strong>de</strong>s estimations et <strong>de</strong>s hypothèses économiques<br />

à long terme suivantes au 31 mars 2011.<br />

39


RREGOP RRAS<br />

RRPE<br />

Taux d'in<strong>de</strong>xation 3,25 % 2,00 %<br />

Taux d'actualisation 4,26 % 1,85 %<br />

Durée résiduelle moyenne d'activités<br />

<strong>de</strong>s salariés actifs<br />

12 ans 2 ans<br />

La provision pour vacances n’a fait l’objet d’aucun calcul d’actualisation. L’Institut estime que les vacances accumulées seront prises<br />

dans l’exercice suivant.<br />

Vacances<br />

$<br />

Au 31 mars 2011<br />

Congés<br />

Maladie<br />

$<br />

Total<br />

$<br />

Sol<strong>de</strong> au début - - -<br />

Transferts (1) 497 317 581 593 1 078 910<br />

Charges <strong>de</strong> l'exercice 8 521 96 395 104 916<br />

Prestations versées au cours <strong>de</strong> l'exercice (9 491) (15 971) (25 462)<br />

Sol<strong>de</strong> à la fin 496 347 662 017 1 158 364<br />

(1) <strong>Le</strong>s transferts concernant les provisions pour congés <strong>de</strong> maladie et vacances proviennent du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT).<br />

Cette opération est justifiée par les transferts massifs d’employés réguliers vers l’Institut provenant du MSSS et pour lesquels les provisions<br />

étaient comptabilisées au SCT. Un compte à recevoir équivalent au montant comptabilisé au SCT, au moment du transfert, est<br />

présenté en contrepartie et est encaissable dans la prochaine année. Toutefois, la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> la provision pour congés <strong>de</strong><br />

maladie utilisée par le SCT est basée sur la métho<strong>de</strong> actuarielle qui tient compte <strong>de</strong> la répartition <strong>de</strong>s prestations constituées alors<br />

que la métho<strong>de</strong> d’évaluation pour établir la provision pour congés <strong>de</strong> maladie au 31 mars repose sur une base actuarielle selon une<br />

métho<strong>de</strong> d’estimation simplifiée. La différence entre les <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s a généré un écart qui fait partie <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’exercice.<br />

La provision pour vacances au montant <strong>de</strong> 496 347 $ est incluse au poste charges à payer et frais courus.<br />

13. Opérations entre apparentés<br />

L’Institut est apparenté avec tous les ministères et les fonds spéciaux, ainsi qu’avec tous les organismes et entreprises contrôlés directement<br />

ou indirectement par le gouvernement du Québec ou soumis soit à un contrôle conjoint, soit à une influence notable commune <strong>de</strong> la part du<br />

gouvernement du Québec. L’Institut n’a conclu aucune opération commerciale avec ces apparentés autrement que dans le cours normal <strong>de</strong><br />

ses activités et aux conditions commerciales habituelles. Ces opérations ne sont pas divulguées distinctement aux états financiers. Toutefois,<br />

l’Institut et le MSSS ont convenu que le ministère maintienne ses services <strong>de</strong> soutien en ressources matérielles et informationnelles jusqu’à<br />

ce qu’une décision contraire soit prise, ainsi que les services <strong>de</strong> soutien en ressources humaines, financières et comptables jusqu’à ce que<br />

l’Institut ait complété ses démarches pour assumer la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong> ses ressources. Ces services sont rendus sans charge.<br />

14. Éventualités<br />

Dans le cours normal <strong>de</strong> ses activités, l’Institut est exposé à diverses réclamations et poursuites judiciaires. La direction est d’avis qu’aucune<br />

provision n’est requise à l’égard <strong>de</strong> ces litiges et elle ne prévoit pas d’inci<strong>de</strong>nce défavorable importante sur la situation financière<br />

et les résultats <strong>de</strong> ses activités.<br />

40


<strong>Le</strong> Conseil<br />

du médicament<br />

Reddition <strong>de</strong> comptes<br />

du 1 er avril 2010 au 18 janvier 2011<br />

41


La mission<br />

<strong>Le</strong>s fonctions<br />

Dans l’exercice <strong>de</strong> ses fonctions, le Conseil s’était donné pour mission <strong>de</strong> :<br />

Contribuer avec compétence et impartialité à un accès raisonnable et équitable<br />

aux médicaments et à leur usage optimal au bénéfice <strong>de</strong> la population<br />

québécoise.<br />

C’est en vertu <strong>de</strong> la Loi sur l’assurance médicaments (L.R.Q., c. A-29.01) que le<br />

Conseil a été créé le 26 février 2003. Par son action, le Conseil donnait suite à<br />

l’intention et aux objectifs du législateur <strong>de</strong> doter le Québec d’un organisme<br />

responsable et crédible pour assurer l’usage optimal <strong>de</strong>s médicaments et procé<strong>de</strong>r<br />

à l’évaluation scientifique <strong>de</strong>s médicaments soumis aux fins d’inscription.<br />

Avant sa dissolution le 19 janvier 2011, le Conseil du médicament avait les<br />

fonctions suivantes :<br />

• assister le ministre dans la confection et la mise à jour <strong>de</strong> la liste <strong>de</strong>s médicaments<br />

dont le coût est garanti par le régime général d’assurance médicaments<br />

;<br />

• favoriser l’usage optimal <strong>de</strong>s médicaments ;<br />

• faire <strong>de</strong>s recommandations au ministre sur l’établissement et l’évolution<br />

<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s médicaments ainsi que sur toute autre question que celui-ci<br />

lui soumet.<br />

43


La composition<br />

C’est la Loi sur l’assurance médicaments qui établissait la composition du<br />

Conseil. Ses membres chapeautaient l’ensemble <strong>de</strong>s actions liées au mandat<br />

<strong>de</strong> l’organisation. Ils étaient aussi appelés à apprécier, à enrichir et à entériner<br />

les orientations visant l’émission d’avis ou <strong>de</strong> recommandations en matière<br />

d’inscription <strong>de</strong> médicaments. Ils <strong>de</strong>vaient finalement assurer la surveillance<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la <strong>gestion</strong> interne du Conseil. Voici les membres qui composaient<br />

le Conseil au 18 janvier 2011.<br />

Prési<strong>de</strong>nt<br />

Marc Desmarais<br />

Pharmacien<br />

Vice-prési<strong>de</strong>nte<br />

Danielle Pilon<br />

Spécialiste en mé<strong>de</strong>cine interne et en pharmacologie clinique<br />

Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Sherbrooke<br />

Professeure agrégée<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />

Experts en économie <strong>de</strong> la santé ou en épidémiologie<br />

Lise Lamothe<br />

Professeure agrégée<br />

Département d’administration <strong>de</strong> la santé<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Claudine Laurier<br />

Professeure titulaire<br />

Faculté <strong>de</strong> pharmacie, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Mé<strong>de</strong>cins experts en pharmacologie<br />

Nathalie Champoux<br />

Professeure agrégée <strong>de</strong> clinique<br />

Département <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine familiale, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Institut universitaire <strong>de</strong> gériatrie <strong>de</strong> Montréal<br />

Réginald Na<strong>de</strong>au<br />

Cardiologue et chercheur<br />

Centre <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l'Hôpital du Sacré-Cœur <strong>de</strong> Montréal<br />

Professeur émérite<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Consultant en cardiologie<br />

Centre universitaire <strong>de</strong> santé McGill<br />

Institut <strong>de</strong> recherche clinique <strong>de</strong> Montréal<br />

Pharmacien expert en pharmacologie<br />

Stéphane Roux<br />

Pharmacien<br />

Département <strong>de</strong> pharmacie, Centre hospitalier <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Membres sociétaux<br />

Régis Blais<br />

Professeur titulaire<br />

Département d’administration <strong>de</strong> la santé<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Hubert Doucet<br />

Professeur titulaire à la retraite<br />

Faculté <strong>de</strong> théologie et Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Bernard Keating<br />

Professeur titulaire<br />

Faculté <strong>de</strong> théologie et <strong>de</strong> sciences religieuses, Université Laval<br />

Professeur d’éthique<br />

Faculté <strong>de</strong> pharmacie, Université Laval<br />

Jeannine Tellier-Cormier<br />

Professeure en soins infirmiers à la retraite<br />

Cégep <strong>de</strong> Trois-Rivières<br />

Représentante du ministre<br />

Lise Matte<br />

Pharmacienne<br />

Direction <strong>de</strong>s affaires pharmaceutiques et du médicament<br />

Ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux<br />

Directrice générale<br />

Lucie Robitaille<br />

Pharmacienne<br />

44


La reddition <strong>de</strong> comptes<br />

La <strong>de</strong>rnière année d’activités du Conseil du médicament a été gran<strong>de</strong>ment<br />

teintée par la mise en place <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. <strong>Le</strong>s travaux préparatoires à la création<br />

<strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> <strong>de</strong>vaient, en plus d’assurer la continuité <strong>de</strong>s activités habituelles<br />

<strong>de</strong>s organismes fondateurs, proposer et réaliser <strong>de</strong>s travaux d’arrimage. Ces<br />

travaux ont été déplacés vers les différentes unités <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux organisations par<br />

l’entremise <strong>de</strong> comités d’arrimage. Ceux-ci ont été formés afin d’uniformiser<br />

les façons <strong>de</strong> faire du Conseil et <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et<br />

<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d'intervention en santé (AETMIS) et <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s recommandations<br />

<strong>de</strong>stinées au futur conseil d’administration pour faciliter la transition <strong>de</strong>s<br />

organismes fondateurs vers l’Institut. Un comité <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> du changement a<br />

aussi été créé dans le but, notamment, <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong>s préoccupations<br />

du personnel et <strong>de</strong> voir au rapprochement <strong>de</strong>s équipes tant avant qu’après la<br />

venue <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Rappel <strong>de</strong> la planification stratégique<br />

<strong>Le</strong> Conseil en était à la <strong>de</strong>rnière année <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> son Plan stratégique<br />

2007-2010, qui a été déposé à l’Assemblée <strong>national</strong>e le 13 décembre 2007. Ce<br />

dépôt suivait <strong>de</strong> quelques mois l’annonce <strong>de</strong> la Politique du médicament par le<br />

ministre. Ce plan faisait <strong>de</strong> cette politique une <strong>de</strong> ses pierres d’assise.<br />

<strong>Le</strong> Plan stratégique comprenait trois enjeux et trois orientations stratégiques<br />

autour <strong>de</strong>squels le Conseil axait ses actions, à savoir :<br />

Enjeu<br />

<strong>Le</strong> renforcement <strong>de</strong> la contribution du<br />

Conseil au maintien <strong>de</strong> l’accessibilité<br />

aux médicaments pour la population<br />

L’appropriation par les acteurs concernés<br />

<strong>de</strong>s travaux du Conseil et <strong>de</strong> leurs<br />

résultats<br />

La capacité <strong>de</strong> l’organisation à assumer<br />

pleinement son rôle<br />

Orientation stratégique correspondante<br />

1. Adapter la contribution du Conseil à la<br />

mise en œuvre <strong>de</strong> la Politique du médicament<br />

et au contexte évolutif<br />

2. Accroître la transparence en conformité<br />

avec la Politique du médicament<br />

3. Mobiliser les compétences en fonction<br />

<strong>de</strong>s besoins<br />

<strong>Le</strong> sommaire <strong>de</strong>s résultats<br />

Orientation 1 : Adapter la contribution du Conseil à la mise en<br />

œuvre <strong>de</strong> la Politique du médicament et au contexte évolutif<br />

Axe 1.1 Évaluation <strong>de</strong>s médicaments et suivi <strong>de</strong> leur usage et <strong>de</strong> leur prix<br />

Objectif<br />

Objectif 1.1.1 Adapter, à compter <strong>de</strong> 2007, le processus d’évaluation<br />

relatif à la confection <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> médicaments afin <strong>de</strong> tenir<br />

compte <strong>de</strong>s dimensions thérapeutique, clinique, économique,<br />

sanitaire et sociétale.<br />

Objectif 1.1.2 Doter le Conseil d’un mécanisme fonctionnel <strong>de</strong><br />

<strong>gestion</strong> et <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s médicaments à compter<br />

<strong>de</strong> juin 2007 selon les orientations <strong>de</strong> la Politique du médicament.<br />

Objectif 1.1.3 Mettre à jour les champs <strong>de</strong> recherche, d’étu<strong>de</strong><br />

et d’analyse priorisés – privilégiés notamment par la table <strong>de</strong><br />

concertation du médicament – et porter à au moins cinq par<br />

année le nombre <strong>de</strong> <strong>rapport</strong>s relatifs à ces champs.<br />

Degré d’atteinte<br />

Pleinement<br />

atteint<br />

Pleinement<br />

atteint<br />

Partiellement<br />

atteint<br />

Axe 1.2 Stratégies porteuses <strong>de</strong> résultats<br />

Objectif<br />

Degré d’atteinte<br />

Objectif 1.2.1 Implanter, à compter <strong>de</strong> 2008, une veille structurée Partiellement<br />

sur les produits ou les indications en émergence (en précommercialisation<br />

ou en postcommercialisation), les coûts, les problèmes<br />

atteint<br />

d’usage et les enjeux sociaux.<br />

Objectif 1.2.2 Accentuer, <strong>de</strong> concert avec les principaux acteurs Pleinement<br />

concernés, la mise en œuvre <strong>de</strong> mesures concrètes à l’intention atteint<br />

<strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> la santé, en déployant au moins <strong>de</strong>ux stratégies<br />

en matière d’usage optimal <strong>de</strong>s médicaments par année en<br />

appui aux orientations <strong>de</strong> la Politique du médicament.<br />

Objectif 1.2.3 Implanter, en 2007, un processus d’évaluation <strong>de</strong>s Partiellement<br />

mesures d’intervention visant à favoriser l’usage optimal <strong>de</strong>s atteint<br />

médicaments et évaluer, d’ici 2009, au moins trois mesures.<br />

45


Orientation 2 : Accroître la transparence en conformité avec la<br />

Politique du médicament<br />

Axe 2.1 Communication<br />

Objectif<br />

Objectif 2.1.1 Diffuser <strong>de</strong> l’information <strong>de</strong> qualité adaptée aux<br />

clientèles cibles et aux partenaires.<br />

Objectif 2.1.2 Mettre en œuvre, d’ici le 31 mars 2010, une stratégie<br />

d’utilisation du site Web visant à soutenir les activités du<br />

Conseil, à accroître les connaissances contextuelles <strong>de</strong> l’environnement<br />

du Conseil et à favoriser <strong>de</strong>s échanges avec les clientèles<br />

cibles et les partenaires.<br />

Degré d’atteinte<br />

Pleinement<br />

atteint<br />

Pleinement<br />

atteint<br />

Orientation 3 : Mobiliser les compétences en fonction <strong>de</strong>s besoins<br />

Axe 3.1 Ressources internes<br />

Objectif<br />

Degré d’atteinte<br />

Objectif 3.1.1 Compléter, en 2008, la dotation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s Pleinement<br />

postes autorisés en fonction <strong>de</strong> la planification <strong>de</strong> la main-d’œuvre. atteint<br />

Objectif 3.1.2 Implanter, d’ici 2010, une approche <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s En cours <strong>de</strong><br />

ressources humaines axée sur le développement <strong>de</strong>s compétences réalisation<br />

et sur l’utilisation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> ses ressources autorisées<br />

(ressources humaines et financières).<br />

Axe 3.2 Experts externes<br />

Objectif<br />

Objectif 3.2.1 Développer et consoli<strong>de</strong>r la banque d’experts, d’ici<br />

2008, <strong>de</strong> concert avec les partenaires concernés, et consoli<strong>de</strong>r<br />

l’apport d’experts selon les besoins.<br />

Axe 3.3 Organisation du travail<br />

Objectif<br />

Objectif 3.3.1 Évaluer et revoir, le cas échéant, d’ici 2009, les<br />

processus <strong>de</strong> travail selon <strong>de</strong>s paramètres d’urgence, <strong>de</strong> besoin<br />

ou <strong>de</strong> délai imparti, et ce, tant sur le plan <strong>de</strong> l’évaluation, <strong>de</strong><br />

l’analyse, du suivi que sur le plan <strong>de</strong> l’intervention.<br />

Degré d’atteinte<br />

Pleinement<br />

atteint<br />

Degré d’atteinte<br />

Pleinement<br />

atteint<br />

La présentation détaillée <strong>de</strong>s résultats<br />

La sous-section suivante présente, pour chacun <strong>de</strong>s objectifs, les indicateurs<br />

retenus et une interprétation sommaire.<br />

Objectif 1.1.1 Adapter, à compter <strong>de</strong> 2007, le processus d’évaluation relatif à la<br />

confection <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> médicaments afin <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong>s dimensions thérapeutique,<br />

clinique, économique, sanitaire et sociétale<br />

Indicateurs<br />

Résultats<br />

Indicateur 1 : l’application<br />

<strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s critères<br />

prévus à l’article 57.1<br />

<strong>de</strong> la Loi sur l’assurance<br />

médicaments dans les<br />

recommandations<br />

formulées au ministre<br />

Indicateur 2 : le respect<br />

<strong>de</strong>s échéanciers relatifs à<br />

la mise à jour <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong><br />

médicaments établis par<br />

le ministre <strong>de</strong> la Santé et<br />

<strong>de</strong>s Services sociaux<br />

Cet objectif est considéré comme pleinement atteint.<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis la mise à jour <strong>de</strong> la Liste <strong>de</strong> médicaments<br />

du 1 er février 2008.<br />

• Respect <strong>de</strong>s mises à jour régulières <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong>mandées<br />

par le ministre : juin 2010, octobre 2010 (modification<br />

à la 29 e édition) et février 2011.<br />

• Mise à jour en avril 2010 pour les produits dont la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> hausse <strong>de</strong> prix était conforme aux balises<br />

établies.<br />

• Envoi <strong>de</strong> 6 avis au ministre découlant d’évaluations<br />

prioritaires portant sur 23 médicaments ou indications<br />

thérapeutiques dont l’entrée en vigueur était prévue<br />

pour l’année 2010-2011.<br />

• Transmission au ministre d’un avis pour les hausses <strong>de</strong><br />

prix (hors balises) lors <strong>de</strong> la mise à jour <strong>de</strong> juin 2010.<br />

• Transmission au ministre <strong>de</strong> 3 avis spéciaux :<br />

--<br />

recommandations du Conseil concernant les médicaments<br />

utilisés en procréation assistée (août 2010) ;<br />

--<br />

<strong>rapport</strong> <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong> prix <strong>de</strong>s médicaments<br />

génériques (octobre 2010) ;<br />

--<br />

baisse <strong>de</strong> prix <strong>de</strong>s médicaments génériques<br />

(décembre 2010).<br />

Des évaluations prioritaires sont effectuées lorsqu’il est considéré que le délai<br />

<strong>de</strong> l’évaluation est susceptible d’amener, pour les mala<strong>de</strong>s <strong>de</strong>vant recevoir<br />

ce médicament, une progression rapi<strong>de</strong> et irréversible <strong>de</strong> la maladie pouvant<br />

entraîner <strong>de</strong>s préjudices importants et qu’aucune option thérapeutique n’apparaît<br />

sur les listes <strong>de</strong> médicaments. Elles peuvent aussi être effectuées pour<br />

<strong>de</strong>s motifs économiques lorsque les économies anticipées d’une inscription<br />

<strong>de</strong> médicament sont supérieures à 200 000 $ par mois d’inscription <strong>de</strong>vancée<br />

pour le régime public d'assurance médicaments.<br />

46


Objectif 1.1.2 Doter le Conseil d’un mécanisme fonctionnel <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> et <strong>de</strong> surveillance<br />

<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s médicaments à compter <strong>de</strong> juin 2007 selon les orientations<br />

<strong>de</strong> la Politique du médicament<br />

Indicateurs Résultats<br />

Indicateur 1 : la<br />

disponibilité <strong>de</strong><br />

l’information<br />

sur les prix <strong>de</strong>s<br />

médicaments et<br />

leur évolution<br />

Indicateur 2 :<br />

la production<br />

d’un bilan <strong>de</strong> la<br />

surveillance<br />

et <strong>de</strong> ses effets<br />

• <strong>Le</strong>s prix <strong>de</strong>s médicaments sont affichés dans les listes <strong>de</strong> médicaments<br />

publiées par la Régie <strong>de</strong> l'assurance maladie du<br />

Québec (RAMQ).<br />

• Pour ce qui est <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s médicaments ailleurs au Canada,<br />

le Conseil les obtenait d’une banque <strong>de</strong> données provenant<br />

d’une firme privée avec laquelle il détient <strong>de</strong>s droits d’utilisation.<br />

Cet accès permet notamment <strong>de</strong> vérifier que le prix<br />

offert au régime général d’assurance médicaments est le<br />

meilleur prix au Canada pour les régimes publics d’assurance<br />

médicaments, comme le stipulent la Politique du médicament<br />

et le Règlement sur les conditions <strong>de</strong> reconnaissance d’un fabricant<br />

<strong>de</strong> médicaments et d’un grossiste en médicaments.<br />

• La <strong>gestion</strong> et la surveillance <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s médicaments au<br />

cours <strong>de</strong> l’année 2010-2011 ont été effectuées dans le respect<br />

<strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> la Politique du médicament entrée en<br />

vigueur en février 2007.<br />

• Au cours <strong>de</strong> l’année 2010-2011, 935 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> hausse <strong>de</strong><br />

prix ont été traitées sur un total <strong>de</strong> 6 369 produits inscrits à la<br />

Liste <strong>de</strong> médicaments au 1 er février 2011. Ainsi, le Conseil a dû<br />

analyser près <strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la Liste <strong>de</strong> médicaments<br />

couverts par le régime général d’assurance médicaments et<br />

statuer sur leur prix.<br />

• Pour les médicaments génériques, un bilan <strong>de</strong> la surveillance<br />

du respect du meilleur prix consenti à tout régime provincial<br />

d’assurance médicaments au Canada a été soumis au ministre<br />

en octobre 2010.<br />

• En décembre 2010, <strong>de</strong>s baisses <strong>de</strong> prix ont été traitées pour<br />

1 324 produits sur un total <strong>de</strong> 6 369 produits inscrits à la liste.<br />

Ainsi, le Conseil a dû traiter près <strong>de</strong> 21 % <strong>de</strong>s produits inscrits<br />

sur la Liste <strong>de</strong> médicaments couverts par le régime général<br />

d’assurance médicaments.<br />

Cet objectif est considéré comme pleinement atteint.<br />

À la fin <strong>de</strong> l’automne 2010 (novembre-décembre), l’indice <strong>de</strong> référence (taux<br />

maximal permis) pour l’augmentation <strong>de</strong>s prix à l’intérieur <strong>de</strong>s balises a été<br />

connu et transmis aux fabricants. Ces <strong>de</strong>rniers pouvaient alors déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> soumettre,<br />

pour certains <strong>de</strong> leurs produits, une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> hausse. Pour l’année<br />

2010-2011, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>vaient être transmises au Conseil au plus tard<br />

le 23 décembre 2009. À la suite <strong>de</strong> la réception <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> hausse, le<br />

Conseil a procédé à leur analyse. Lorsque les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s étaient conformes aux<br />

balises <strong>de</strong> la Politique du médicament, elles étaient acceptées et transmises au<br />

ministre pour leur approbation et pour une mise en application au mois d’avril<br />

suivant. Puis, le Conseil a réalisé l’analyse <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s hors balises pour une<br />

prise <strong>de</strong> décision en juin.<br />

Pour l’année 2010, les balises <strong>de</strong>vant être respectées sont les suivantes :<br />

• <strong>Le</strong> médicament pour lequel une hausse <strong>de</strong> prix était <strong>de</strong>mandée <strong>de</strong>vait être<br />

inscrit à la Liste <strong>de</strong> médicaments <strong>de</strong>puis au moins <strong>de</strong>ux ans, soit avant le<br />

1 er avril 2008.<br />

• L’augmentation maximale permise est celle qui correspond à l’augmentation<br />

<strong>annuel</strong>le <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong>s prix à la consommation. Pour cette révision,<br />

l’augmentation maximale permise était <strong>de</strong> 0,48 %.<br />

• L’in<strong>de</strong>xation qui n’aurait pas été utilisée au cours <strong>de</strong> l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux années<br />

précé<strong>de</strong>ntes pouvait être cumulée. Toutefois, la hausse globale <strong>de</strong> prix ne<br />

pouvait excé<strong>de</strong>r une fois et <strong>de</strong>mie le taux maximal susmentionné, ce qui<br />

équivalait donc à un maximum <strong>de</strong> 0,72 %.<br />

• Une hausse supérieure à celle définie précé<strong>de</strong>mment était permise, <strong>de</strong> façon<br />

très exceptionnelle, lorsqu’il s’agissait d’un produit dont le retrait <strong>de</strong> la<br />

liste pouvait entraîner <strong>de</strong>s conséquences graves sur la santé <strong>de</strong>s personnes<br />

ou sur le régime général.<br />

• <strong>Le</strong> fabricant <strong>de</strong>vait offrir au régime public québécois le meilleur prix consenti<br />

à tout autre régime provincial d’assurance médicaments au Canada, excepté<br />

pour les produits touchés par les mesures <strong>de</strong> transition à l’égard du<br />

respect du meilleur prix au Canada dans le contexte <strong>de</strong> la baisse <strong>de</strong> prix <strong>de</strong>s<br />

médicaments génériques en Ontario.<br />

• Un fabricant <strong>de</strong> médicaments innovateurs ne pouvait obtenir une hausse<br />

<strong>de</strong> prix que s’il convenait avec le ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux<br />

d’une entente prévoyant <strong>de</strong>s contributions.<br />

• <strong>Le</strong> prix <strong>de</strong>s médicaments génériques inscrits à la Liste <strong>de</strong> médicaments était limité<br />

à 60 % du prix du médicament innovateur, pour un premier médicament<br />

générique, et à 54 %, si plus d’un médicament générique était inscrit à la liste.<br />

Pour l’année 2010-2011, l’application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> la Politique du médicament<br />

en matière <strong>de</strong> prix s’est effectuée en <strong>de</strong>ux étapes. Au total, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> hausse <strong>de</strong> prix ont été soumises pour 935 produits.<br />

Dans un premier temps, une hausse <strong>de</strong> prix a été consentie pour 702 produits,<br />

le 21 avril 2010. Elle visait les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s qui respectaient les balises prévues<br />

à la Politique du médicament. Enfin, quatre fabricants n’avaient pas signé<br />

l’entente <strong>de</strong> contribution, un fabricant n’a pas respecté le critère du <strong>de</strong>ux ans<br />

et <strong>de</strong>ux fabricants ont <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>s hausses pour <strong>de</strong>s produits qui allaient<br />

être retirés à la mise à jour <strong>de</strong>s listes suivante, ce qui rendait 75 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

hausse <strong>de</strong> prix non admissibles.<br />

47


Dans un <strong>de</strong>uxième temps, 158 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>meurées sous étu<strong>de</strong> pour différents<br />

motifs ont été évaluées lors <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> la mise à jour du 1 er juin 2010<br />

<strong>de</strong> la Liste <strong>de</strong> médicaments. Une expertise professionnelle approfondie a été<br />

nécessaire pour 46 produits, puisque la hausse <strong>de</strong> prix excédait les taux prescrits.<br />

<strong>Le</strong>s décisions prises se répartissent comme suit :<br />

• Une hausse <strong>de</strong> prix supérieure aux pourcentages consentis a été acceptée<br />

<strong>de</strong> façon exceptionnelle pour 3 produits.<br />

• Une hausse <strong>de</strong> prix supérieure aux pourcentages consentis a été acceptée<br />

avec l’application d’un prix maximal payable pour 31 produits.<br />

• Pour 4 produits ayant déjà un prix maximal payable, une augmentation supérieure<br />

aux balises prévues <strong>de</strong> leur prix <strong>de</strong> vente garanti a été acceptée et<br />

le prix maximal payable a été maintenu.<br />

• Des <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> hausse pour 7 produits étaient supérieures aux balises,<br />

mais comme ces produits étaient assujettis à l’application du prix le plus<br />

bas, ces hausses ne sont pas effectives.<br />

• Une hausse <strong>de</strong> prix conforme aux balises précitées a été accordée pour<br />

17 produits en raison <strong>de</strong> l’ajustement du prix canadien observé dans les<br />

autres régimes publics provinciaux.<br />

• Une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> hausse <strong>de</strong> prix a été refusée pour 94 produits en raison du<br />

non-respect du meilleur prix canadien.<br />

L’engagement réglementaire du fabricant prévoit que celui-ci doit soumettre au<br />

Québec un prix <strong>de</strong> vente qui n’est pas supérieur « à tout prix <strong>de</strong> vente consenti<br />

par le fabricant pour le même médicament en vertu <strong>de</strong>s autres programmes<br />

provinciaux d’assurance <strong>de</strong> médicaments » (le meilleur prix au Canada). Compte<br />

tenu <strong>de</strong> l’ampleur <strong>de</strong>s baisses <strong>de</strong> prix survenues à l’été 2010 en Ontario, il a été<br />

convenu <strong>de</strong> mettre en œuvre <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> transition pour faciliter l’adaptation<br />

<strong>de</strong>s fabricants au nouvel environnement. <strong>Le</strong>s résultats <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong><br />

transition mises en application en décembre 2010 sont les suivants :<br />

• 1 324 produits ont été touchés directement et 839 indirectement, pour un<br />

total <strong>de</strong> 2 163 produits génériques qui ont vu leur prix diminuer, soit près<br />

<strong>de</strong> 34 % <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la Liste <strong>de</strong> médicaments.<br />

• 22 fabricants ont été touchés directement et 12 indirectement, pour un<br />

total <strong>de</strong> 34 fabricants.<br />

Des corrections administratives ont été apportées pour 2 produits inscrits à<br />

la Liste <strong>de</strong> médicaments le 21 avril 2010, et ce, à la suite d’erreurs d’écriture.<br />

Durant l’année 2010-2011, il aura fallu gérer le prix maximum payable <strong>de</strong><br />

177 produits (ajout, retrait, ajustement).<br />

En ce qui concerne l’année 2011-2012, c’est-à-dire pour les augmentations <strong>de</strong><br />

prix qui surviendront à compter d’avril 2011, l’indice <strong>de</strong> référence pour l’augmentation<br />

<strong>de</strong>s prix intra balises a été annoncé en décembre 2010 ; il est <strong>de</strong><br />

1,27 %. Il est prévu que les activités administratives liées à la surveillance <strong>de</strong>s<br />

prix <strong>de</strong>s médicaments déjà inscrits seront transférées à la RAMQ comme le<br />

prévoit la Loi sur l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Objectif 1.1.3 Mettre à jour les champs <strong>de</strong> recherche, d’étu<strong>de</strong> et d’analyse priorisés<br />

– privilégiés notamment par la table <strong>de</strong> concertation du médicament – et<br />

porter à au moins cinq par année le nombre <strong>de</strong> <strong>rapport</strong>s relatifs à ces champs<br />

Indicateurs<br />

Résultats<br />

Indicateur 1 : la<br />

présence d’un plan<br />

<strong>annuel</strong> <strong>de</strong> recherche<br />

en lien avec les priorités<br />

proposées par<br />

la table <strong>de</strong> concertation<br />

du médicament<br />

Indicateur 2 : la<br />

production d’un<br />

bilan <strong>de</strong> réalisation<br />

(productions et<br />

performance)<br />

<strong>Le</strong> Conseil a remis au ministre, à l’été 2009, son plan d’action<br />

en matière d’usage optimal pour les années 2009-2010,<br />

2010-2011 et 2011-2012. Ce plan contient 14 projets<br />

d’étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> stratégies liés aux thèmes prioritaires (voir tableau<br />

1) établis par la table <strong>de</strong> concertation du médicament.<br />

Il comprend également d’autres projets, dont ceux inscrits<br />

à la Politique du médicament et ceux découlant d’ententes<br />

contractuelles <strong>de</strong> partenariat, qui ont pris fin en 2005.<br />

Un bilan <strong>de</strong>s réalisations a été produit.<br />

<strong>Le</strong> Conseil a atteint partiellement la cible avec trois <strong>rapport</strong>s<br />

d’étu<strong>de</strong> ou d’analyse sur cinq à produire au cours <strong>de</strong> l’année, et<br />

ce, malgré les efforts soutenus du personnel et <strong>de</strong> la direction.<br />

Cela peut s’expliquer notamment par le fait que l’année financière<br />

s’est terminée exceptionnellement le 18 janvier 2011<br />

avec l’arrivée <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. <strong>Le</strong>s trois <strong>rapport</strong>s produits sont en<br />

lien avec les thèmes prioritaires.<br />

Cet objectif est considéré comme partiellement atteint.<br />

En se basant sur les thèmes prioritaires présentés au tableau 1, le Conseil a<br />

réalisé trois <strong>rapport</strong>s d’étu<strong>de</strong> ou d’analyse au cours <strong>de</strong> l’année. Voici un bilan<br />

<strong>de</strong> ces réalisations.<br />

Portrait <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s antidépresseurs chez les adultes<br />

assurés par le régime public d’assurance médicaments du Québec<br />

Cette étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive <strong>de</strong> cohorte rétrospective avait pour objectif principal<br />

<strong>de</strong> dresser un portrait <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s antidépresseurs chez les bénéficiaires du<br />

régime public d’assurance médicaments (RPAM) âgés <strong>de</strong> 18 ans ou plus, sur<br />

une pério<strong>de</strong> allant du 1 er janvier 2005 au 31 décembre 2009. <strong>Le</strong> <strong>rapport</strong> <strong>de</strong><br />

recherche a été présenté à la réunion du 28 septembre du Comité scientifique<br />

du suivi et <strong>de</strong> l’usage optimal (CSSUO) et adopté à la séance du Conseil du<br />

28 octobre 2010.<br />

<strong>Le</strong> portrait a été publié sur le site Web du Conseil le 18 janvier 2011 et diffusé<br />

48


auprès <strong>de</strong>s publics cibles.<br />

Étu<strong>de</strong> sur l’usage concomitant<br />

<strong>de</strong>s antipsychotiques, volet II : pédiatrie-jeunes adultes<br />

Cette étu<strong>de</strong> rétrospective <strong>de</strong> cohorte transversale traitait spécifiquement <strong>de</strong><br />

l'usage <strong>de</strong>s antipsychotiques chez les enfants, les adolescents et les jeunes<br />

adultes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 25 ans. Elle avait comme objectif <strong>de</strong> déterminer la prévalence<br />

d’usage d’antipsychotiques, la proportion d’usage <strong>de</strong> la polythérapie antipsychotique<br />

et la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s combinaisons d’antipsychotiques utilisées<br />

chez ce groupe d’âge.<br />

L’étu<strong>de</strong> a été publiée sur le site Web du Conseil le 18 janvier 2011 et diffusée<br />

auprès <strong>de</strong>s publics cibles.<br />

Adhésion et persistance aux traitements<br />

par <strong>de</strong>s hypolipémiants chez les adultes québécois<br />

Cette analyse complémentaire fait suite à l’étu<strong>de</strong> Suivi <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s hypolipémiants<br />

mise en ligne sur le site Web du Conseil en mars 2010. L’objectif était<br />

d’évaluer la persistance et l’adhésion aux traitements par <strong>de</strong>s hypolipémiants<br />

pour la même population qui était les adultes couverts par le régime public<br />

d’assurance médicaments du 1 er janvier 2004 au 31 décembre 2008.<br />

Un article sur le sujet a été publié dans le numéro <strong>de</strong> juin 2010 du CdM Express.<br />

Tableau 1 : Bref rappel <strong>de</strong>s thèmes prioritaires<br />

proposés par la table <strong>de</strong> concertation révisés en 2009<br />

Thème<br />

1. Antihypertenseurs<br />

2. Antipsychotiques<br />

3. Hypolipémiants<br />

4. Antidépresseurs<br />

5. Polymédication chez les personnes âgées<br />

6. Asthme/Maladie pulmonaire obstructive chronique<br />

7. Antibiotiques<br />

8. Inhibiteurs <strong>de</strong> la pompe à protons<br />

9. Anti-inflammatoires non stéroïdiens<br />

Objectif 1.2.1 Implanter, à compter <strong>de</strong> 2008, une veille structurée sur les produits<br />

ou les indications en émergence (en précommercialisation ou en postcommercialisation),<br />

les coûts, les problèmes d’usage et les enjeux sociaux<br />

Indicateur<br />

Résultats<br />

Indicateur 1 : la<br />

présence d’une<br />

veille fonctionnelle<br />

et intégrée, et<br />

l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong><br />

ses répercussions<br />

sur les travaux du<br />

Conseil<br />

• Dans un souci d’arrimage, les travaux entamés par le Conseil<br />

du médicament et l’AETMIS en ce qui concerne la mise en<br />

place d’une structure <strong>de</strong> veille se sont poursuivis.<br />

• Un projet pilote s’est déroulé <strong>de</strong> mars à août 2010. L’objectif<br />

<strong>de</strong> ce projet était d’établir les approches optimales relativement<br />

à la collecte <strong>de</strong> données pour répondre aux besoins<br />

éventuels <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>, le cas échéant. Un <strong>rapport</strong> synthèse<br />

présentant les conclusions <strong>de</strong> ce projet ainsi que les recommandations<br />

quant à la meilleure stratégie à adopter dans le<br />

contexte <strong>de</strong>s futurs besoins <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> en matière <strong>de</strong> veille<br />

ont été présentés au CSSUO et à la séance du Conseil <strong>de</strong> novembre<br />

2010.<br />

• <strong>Le</strong> Conseil a participé à l’élaboration d’une communauté <strong>de</strong><br />

pratique sur la veille, en collaboration avec les responsables<br />

<strong>de</strong> bulletins <strong>de</strong> veille d’organisations publiques en santé. <strong>Le</strong>s<br />

échanges ont porté essentiellement sur la terminologie, sur<br />

les définitions et sur tous les aspects <strong>de</strong> la veille susceptibles<br />

d’être explorés.<br />

Cet objectif est considéré comme partiellement atteint.<br />

Objectif 1.2.2 Accentuer, <strong>de</strong> concert avec les principaux acteurs concernés, la mise<br />

en œuvre <strong>de</strong> mesures concrètes à l’intention <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> la santé, en<br />

déployant au moins <strong>de</strong>ux stratégies en matière d’usage optimal <strong>de</strong>s médicaments<br />

par année en appui aux orientations <strong>de</strong> la Politique du médicament<br />

Indicateurs<br />

Résultats<br />

Indicateur 1 : le nombre <strong>de</strong> stratégies déployées <strong>de</strong> concert<br />

avec les différents acteurs en réponse aux préoccupations<br />

soulevées dans la Politique du médicament<br />

Indicateur 2 : la production d’un bilan <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s<br />

mesures<br />

Trois stratégies<br />

déployées pour<br />

l’année<br />

Voir détails ci-<strong>de</strong>ssous<br />

Grâce à l’ensemble <strong>de</strong> ces projets, l’objectif est considéré comme pleinement<br />

atteint et même dépassé.<br />

49


Au cours <strong>de</strong> l’année 2010-2011, les principales stratégies sur lesquelles le<br />

Conseil a porté son action, dans un premier temps, ont été :<br />

• la révision <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième série <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s cliniques en antibiothérapie ;<br />

• la tenue d’ateliers <strong>de</strong> formation sur l’usage <strong>de</strong>s anti-inflammatoires non stéroïdiens<br />

(AINS) et <strong>de</strong>s inhibiteurs <strong>de</strong> la pompe à protons (IPP) ;<br />

• la diffusion <strong>de</strong> messages-clés portant sur les AINS et sur les IPP.<br />

En ce qui a trait à la révision <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième série <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s cliniques en<br />

antibiothérapie, visant plus précisément le volet hospitalier, elle a commencé<br />

à l’automne 2010. Cette mise à jour se fait <strong>de</strong> concert avec le Programme <strong>de</strong><br />

<strong>gestion</strong> thérapeutique <strong>de</strong>s médicaments (PGTM) <strong>de</strong>s centres hospitaliers universitaires<br />

et l’Association <strong>de</strong>s pharmaciens <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé du<br />

Québec (APES). Sur les sept fiches <strong>de</strong>vant être révisées, trois sont en cours <strong>de</strong><br />

réalisation et <strong>de</strong>vraient être terminées d’ici la fin <strong>de</strong> l’année. Ces fiches sont<br />

les suivantes : Antibioprophylaxie <strong>de</strong> l’endocardite bactérienne, Utilisation <strong>de</strong>s<br />

antibiotiques chez les personnes âgées hébergées en établissement <strong>de</strong> soins <strong>de</strong><br />

longue durée (SLD) et Infections intra-abdominales chez l’adulte. La mise à jour<br />

<strong>de</strong>s quatre fiches restantes est tributaire <strong>de</strong> la publication <strong>de</strong>s lignes directrices<br />

<strong>de</strong> l’Infectious Diseases Society of America (IDSA).<br />

La collaboration du Conseil avec la Fédération <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins omnipraticiens du<br />

Québec (FMOQ) s’est poursuivie par le déploiement d’une série d’ateliers qui<br />

se sont terminés à l’automne 2010. Ces ateliers, qui s’adressaient aux mé<strong>de</strong>cins,<br />

aux pharmaciens et aux infirmières praticiennes, présentaient les critères<br />

d’usage optimal <strong>de</strong>s IPP élaborés par le Conseil du médicament, modulés sous<br />

forme <strong>de</strong> principes d’usage optimal. Ils ont aussi permis la diffusion <strong>de</strong> l’algorithme<br />

d’utilisation <strong>de</strong>s AINS.<br />

Des projets d’ateliers IPP <strong>de</strong>stinés aux mé<strong>de</strong>cins spécialistes ont été reçus <strong>de</strong><br />

la part <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins spécialistes du Québec (FMSQ) et sont<br />

présentement en validation.<br />

Finalement, afin d’optimiser la prescription d’AINS et d’IPP, le Conseil a préparé<br />

<strong>de</strong>s messages-clés importants à considérer lors du choix <strong>de</strong> traitement, trois<br />

pour ce qui est <strong>de</strong>s AINS et quatre pour les IPP. Ces messages-clés ont fait<br />

l’objet d’une diffusion massive auprès <strong>de</strong> tous les mé<strong>de</strong>cins et pharmaciens du<br />

Québec en octobre 2010.<br />

Dans un <strong>de</strong>uxième temps, le Conseil a poursuivi les travaux déjà entamés en<br />

vue <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong>s trois projets inscrits à la Politique du médicament,<br />

à savoir :<br />

• le projet pilote sur le partage <strong>de</strong> l’intention thérapeutique (PPIT) ;<br />

• la révision <strong>de</strong> la médication à domicile (RMD) ;<br />

• l’envoi <strong>de</strong> profils <strong>de</strong> prescription aux mé<strong>de</strong>cins (envoi PP).<br />

Projet pilote sur le partage <strong>de</strong> l’intention thérapeutique (PPIT)<br />

L’intention thérapeutique (IT) est une information inscrite par le mé<strong>de</strong>cin sur<br />

l’ordonnance visant à préciser le problème <strong>de</strong> santé à traiter à l’ai<strong>de</strong> d’un médicament<br />

donné. Cette information permet au pharmacien <strong>de</strong> connaître l’objectif<br />

poursuivi par le mé<strong>de</strong>cin et ainsi d’adapter son intervention à la situation<br />

du patient. <strong>Le</strong> projet pilote sur l’intention thérapeutique (PPIT) a pour objectifs<br />

d’évaluer la faisabilité d’inclure l’intention thérapeutique sur les ordonnances<br />

pharmaceutiques et <strong>de</strong> proposer une stratégie d’implantation. <strong>Le</strong>s résultats<br />

attendus permettront <strong>de</strong> formuler <strong>de</strong>s recommandations pour la systématisation<br />

<strong>de</strong> l’inscription <strong>de</strong> l’IT sur l’ordonnance, sa saisie par le pharmacien et son<br />

éventuelle conservation à la RAMQ.<br />

En 2008, un mandat a été confié à une équipe du centre <strong>de</strong> recherche du<br />

Centre hospitalier <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montréal (CHUM). Au départ, le projet<br />

pilote <strong>de</strong>vait prendre fin en 2010 et comprenait <strong>de</strong>ux volets :<br />

• Volet I : Élaboration d’un protocole <strong>de</strong> recherche à partir <strong>de</strong> l’information<br />

obtenue par la technique <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> discussion avec <strong>de</strong>s professionnels<br />

<strong>de</strong> la santé concernés et <strong>de</strong>s usagers<br />

• Volet II : Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité pour l’implantation d’un processus systématisé<br />

et intégré à la pratique médicale et pharmaceutique<br />

Dans le <strong>rapport</strong> final, livré en février 2011, l’équipe <strong>de</strong> recherche a choisi <strong>de</strong><br />

limiter sa contribution à la réalisation du volet I. La faiblesse <strong>de</strong>s données recueillies<br />

n’a pas permis l’élaboration d’un protocole <strong>de</strong> recherche et la réalisation<br />

du volet II. <strong>Le</strong>s paramètres proposés dans ce <strong>rapport</strong> sont l’implantation<br />

d’un projet pilote sur le partage <strong>de</strong> l’intention thérapeutique dans le réseau <strong>de</strong><br />

la santé et <strong>de</strong>s services sociaux à l’intérieur d’une agence <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> services<br />

sociaux. Une analyse <strong>de</strong> pertinence doit être réalisée pour recomman<strong>de</strong>r<br />

les actions appropriées.<br />

Révision <strong>de</strong> la médication à domicile (RMD)<br />

La révision <strong>de</strong> la médication à domicile (RMD) est une approche centrée sur<br />

le patient. Son objectif est d’optimiser, pour un patient donné, les avantages<br />

<strong>de</strong> sa thérapie médicamenteuse en permettant aux professionnels <strong>de</strong> la santé<br />

concernés <strong>de</strong> revoir sa médication.<br />

En 2009-2010, la rédaction du Cadre <strong>de</strong> référence pour l’intervention et l’évaluation<br />

du projet pilote <strong>de</strong> la RMD (version préliminaire) a permis <strong>de</strong> définir<br />

l’intervention clinique et <strong>de</strong> moduler, en créant <strong>de</strong>s outils et <strong>de</strong>s formulaires<br />

standardisés, le type <strong>de</strong> communication pour le travail en collaboration interprofessionnelle.<br />

De plus, les orientations du projet pilote <strong>de</strong> RMD élaborées<br />

50


par le comité <strong>de</strong> pilotage ont été incluses dans le document qui a été par la<br />

suite transmis au ministre en mai 2009. Des discussions avec le MSSS <strong>de</strong>vront<br />

permettre <strong>de</strong> voir aux suites à donner à ce projet.<br />

Envoi <strong>de</strong> profils <strong>de</strong> prescription (PP)<br />

L’envoi <strong>de</strong> profils <strong>de</strong> prescription (PP) est la transmission d’un <strong>rapport</strong>, <strong>de</strong> façon<br />

confi<strong>de</strong>ntielle, au mé<strong>de</strong>cin prescripteur sur ses habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> prescription. Cet<br />

outil lui permettrait <strong>de</strong> comparer sa pratique avec celle <strong>de</strong> ses collègues ou<br />

avec <strong>de</strong>s recommandations scientifiques. La réflexion se poursuit sur les suites<br />

à donner à ce projet dans le cadre <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

Grâce à l’ensemble <strong>de</strong> ces projets, l’objectif est considéré comme pleinement<br />

atteint et même dépassé.<br />

Objectif 1.2.3 Implanter, en 2007, un processus d’évaluation <strong>de</strong>s mesures d’intervention<br />

visant à favoriser l’usage optimal <strong>de</strong>s médicaments et évaluer, d’ici 2009,<br />

au moins trois mesures<br />

Indicateurs Résultats<br />

Indicateur 1 :<br />

la présence d’un<br />

processus<br />

d’évaluation<br />

Indicateur 2 :<br />

le nombre <strong>de</strong><br />

mesures évaluées<br />

et les résultats <strong>de</strong><br />

ces évaluations<br />

Une première étape dans l’élaboration d’un processus<br />

d’évaluation a été posé en mandatant un stagiaire <strong>de</strong> l’École<br />

<strong>national</strong>e d’administration publique (ENAP) afin qu’il analyse la<br />

situation actuelle et propose <strong>de</strong>s recommandations pour jeter<br />

les bases d’un processus d’évaluation cohérent et efficace. Son<br />

<strong>rapport</strong> a été présenté à la Direction scientifique du suivi et <strong>de</strong><br />

l'usage optimal (DSSUO) en décembre 2010 et pourra servir<br />

aux autorités <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> pour les prochaines étapes <strong>de</strong> l’élaboration<br />

<strong>de</strong> son processus d’évaluation.<br />

L’évaluation <strong>de</strong> la diffusion <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s cliniques en antibiothérapie<br />

diffusés en janvier 2005 et novembre 2005 a été finalisée<br />

et les résultats sont accessibles sur le site Web du Conseil<br />

<strong>de</strong>puis octobre 2008. Il en est <strong>de</strong> même pour l’étu<strong>de</strong> rétrospective<br />

<strong>de</strong> cohorte Transfert d’Advair MC et <strong>de</strong> Symbicort MC à la<br />

section <strong>de</strong>s médicaments d’exception : répercussions sur les services<br />

<strong>de</strong> santé d’urgence, qui est en ligne <strong>de</strong>puis janvier 2009.<br />

Par ailleurs, pour chacun <strong>de</strong>s trois projets visant à favoriser<br />

l’usage optimal, inscrits à la Politique du médicament, une étape<br />

d’évaluation <strong>de</strong>s résultats a été systématiquement prévue.<br />

Ce sont <strong>de</strong>ux évaluations sur la cible <strong>de</strong>s trois à faire qui ont été réalisées.<br />

Cet objectif est donc considéré comme partiellement atteint.<br />

Objectif 2.1.1 Diffuser <strong>de</strong> l’information <strong>de</strong> qualité adaptée aux clientèles cibles et<br />

aux partenaires<br />

Indicateurs<br />

Résultats<br />

Indicateur 1 : la présence<br />

d’un plan <strong>annuel</strong> <strong>de</strong><br />

communication<br />

Indicateur 2 : la production<br />

d’un bilan <strong>de</strong> réalisation<br />

du plan <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> communication<br />

en lien avec la<br />

Politique du médicament<br />

et avec les priorités <strong>de</strong> la<br />

table <strong>de</strong> concertation du<br />

médicament<br />

Indicateur 3 : documents<br />

à large diffusion hébergés<br />

sur le site Web<br />

<strong>Le</strong> plan <strong>de</strong> communication pour l’année 2010-2011 a<br />

été mis à jour et approuvé à la séance du 17 juin 2010.<br />

Il proposait trois objectifs principaux et différents<br />

moyens d’y répondre. Ces objectifs sont les suivants :<br />

• Volet <strong>de</strong> la communication interne :<br />

--<br />

développer et maintenir un réseau <strong>de</strong> communication<br />

afin d’assurer une bonne circulation <strong>de</strong><br />

l’information ;<br />

• Volet <strong>de</strong> la communication externe :<br />

--<br />

informer les publics cibles <strong>de</strong>s activités du Conseil ;<br />

--<br />

accroître et maintenir le rayonnement et la notoriété<br />

du Conseil.<br />

<strong>Le</strong> tableau 2 présente sommairement les principaux<br />

moyens <strong>de</strong> communication retenus et les résultats.<br />

Tous les documents produits par le Conseil ont été mis<br />

en ligne sur le site Web.<br />

Cet objectif est donc considéré comme pleinement atteint.<br />

51


Tableau 2 : Bilan du plan <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> communication pour le volet <strong>de</strong> la communication externe en date du 18 janvier 2011<br />

Volet communication externe<br />

OBJECTIF 2 : INFORMER LES PUBLICS CIBLES DES ACTIVITÉS DU CONSEIL<br />

Objectif spécifique Principaux moyens Bilan<br />

a) Faire connaître le plan<br />

<strong>de</strong> travail du Conseil<br />

lors <strong>de</strong> la confection<br />

<strong>de</strong>s listes<br />

b) Faire connaître les<br />

recommandations du<br />

Conseil en matière<br />

d’inscription<br />

c) Faire connaître les<br />

thèmes et les travaux<br />

du Conseil, notamment<br />

en matière <strong>de</strong> suivi et<br />

d’usage optimal <strong>de</strong>s<br />

médicaments, auprès<br />

<strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong><br />

la santé et <strong>de</strong> la population<br />

en général<br />

Afficher sur le site Web les médicaments pour<br />

lesquels le Conseil a reçu une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’inscription<br />

pour la prochaine mise à jour <strong>de</strong> la Liste<br />

<strong>de</strong> médicaments<br />

Produire une manchette et une CyberCapsule<br />

Mettre en ligne sur le site Web les Capsules<br />

CdM en format HTML et PDF<br />

Annoncer la mise en ligne <strong>de</strong>s Capsules CdM<br />

par une manchette et une CyberCapsule<br />

Envoyer les Capsules CdM aux abonnés<br />

Promouvoir les Capsules CdM auprès <strong>de</strong>s<br />

professionnels <strong>de</strong> la santé<br />

Préparer <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> presse lors <strong>de</strong> chaque<br />

mise à jour <strong>de</strong> la liste et lorsque jugé nécessaire<br />

advenant <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong>s journalistes<br />

Préparer <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> communication pour<br />

faire connaître les recommandations du Conseil<br />

Préparer <strong>de</strong>s positions ou <strong>de</strong>s messages<br />

advenant <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong>s journalistes<br />

Diffuser (sur le Web ou en format papier, ou les<br />

<strong>de</strong>ux) les étu<strong>de</strong>s et les travaux réalisés par le<br />

Conseil en matière <strong>de</strong> suivi et d’usage optimal<br />

Diffuser les projets auprès <strong>de</strong>s publics jugés<br />

pertinents<br />

Dates <strong>de</strong> mise en ligne <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> travail :<br />

• Pour la liste <strong>de</strong> juin 2010 : 29 décembre 2009<br />

• Pour la liste d’octobre 2010 : 5 mai 2010<br />

• Pour la liste <strong>de</strong> février 2011 : 18 août 2010 pour les génériques et 14 septembre 2010<br />

pour les innovateurs<br />

• Pour la liste <strong>de</strong> juin 2011 : 18 janvier 2011<br />

Une manchette et une CyberCapsule ont également été produites à ces dates.<br />

Dates <strong>de</strong> publication et d’envoi par courriel aux abonnés <strong>de</strong>s Capsules CdM : le 21 avril 2010, le<br />

1 er juin 2010, le 30 juin 2010, le 5 août 2010, le 3 septembre 2010 et le 1 er octobre 2010.<br />

Une manchette et une CyberCapsule ont également été produites aux dates <strong>de</strong> publication <strong>de</strong>s<br />

Capsules CdM.<br />

Cette année, les Capsules CdM ont été envoyées uniquement en version électronique par l’entremise<br />

d’une infolettre.<br />

La page Web qui contient le moteur <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong>s Capsules CdM a été consultée 7 653 fois<br />

au cours <strong>de</strong> l’année 2010-2011.<br />

Des lignes <strong>de</strong> presse ont été faites pour les listes <strong>de</strong> juin 2010 et d’octobre 2010.<br />

Aucun plan <strong>de</strong> communication n’a été réalisé cette année en matière d’inscription <strong>de</strong>s médicaments.<br />

Des lignes <strong>de</strong> presse portant sur <strong>de</strong>ux étu<strong>de</strong>s produites en matière <strong>de</strong> suivi et d’usage optimal<br />

<strong>de</strong>s médicaments ont été rédigées :<br />

• le volet II <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sur les antipsychotiques<br />

• l’étu<strong>de</strong> portant sur l’usage <strong>de</strong>s antidépresseurs<br />

Cinq projets diffusés :<br />

• Algorithme d’utilisation <strong>de</strong>s anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)<br />

• Messages-clés sur les inhibiteurs <strong>de</strong> la pompe à protons (IPP)<br />

• Messages-clés sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)<br />

• Étu<strong>de</strong> sur l’usage concomitant <strong>de</strong>s antipsychotiques – volet II<br />

• Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s antidépresseurs<br />

Chacune <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s ou <strong>de</strong>s projets listés précé<strong>de</strong>mment a fait l’objet d’un plan <strong>de</strong> communication<br />

et d’une diffusion auprès <strong>de</strong>s publics concernés.<br />

Publier <strong>de</strong>ux numéros du CdM Express Deux numéros publiés les 1 er juin 2010 et 1 er novembre 2010.<br />

52


Volet communication externe<br />

OBJECTIF 2 : INFORMER LES PUBLICS CIBLES DES ACTIVITÉS DU CONSEIL<br />

Objectif spécifique Principaux moyens Bilan<br />

d) Assurer une communication<br />

Bonifier le site au quotidien en ajoutant Ajout <strong>de</strong>s sections Accessibilité et Emplois.<br />

régulière avec l’information manquante et en améliorant la Création d’une nouvelle infolettre pour les abonnés aux Capsules CdM, afin qu'ils les reçoivent<br />

les professionnels <strong>de</strong> navigation<br />

uniquement en version électronique.<br />

la santé<br />

e) Faire du site Web un<br />

outil <strong>de</strong> référence<br />

incontournable<br />

Adapter le site Web en vue <strong>de</strong> répondre aux<br />

exigences <strong>de</strong>s règlements et politiques du gouvernement<br />

(standards gouvernementaux)<br />

Véhiculer l’adresse du site dans toutes les<br />

communications du Conseil (papier à lettres,<br />

courriels, publications, etc.)<br />

OBJECTIF 3 : ACCROÎTRE ET MAINTENIR LE RAYONNEMENT ET LA NOTORIÉTÉ DU CONSEIL<br />

Objectif spécifique Principaux moyens Bilan<br />

a) Faire la promotion <strong>de</strong>s<br />

outils <strong>de</strong> soutien à la<br />

pratique élaborés par<br />

le Conseil<br />

b) Être présent sur la<br />

scène publique<br />

c) Poursuivre et intensifier<br />

les liens <strong>de</strong> partenariat<br />

avec les organismes<br />

professionnels, du point<br />

<strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s communications<br />

Promouvoir les outils élaborés auprès <strong>de</strong>s clientèles<br />

auxquelles ils s’adressent par l’utilisation<br />

<strong>de</strong>s médias <strong>de</strong>s organismes professionnels, par<br />

l’achat d’espace publicitaire dans les magazines<br />

spécialisés, etc.<br />

Coordonner la participation du Conseil à <strong>de</strong>s<br />

événements qui regroupent nos publics (salons,<br />

colloques, congrès, etc.)<br />

Présenter à la communauté scientifique les<br />

résultats <strong>de</strong>s recherches et étu<strong>de</strong>s du Conseil<br />

Utiliser davantage les médias (diffusion <strong>de</strong> communiqués<br />

<strong>de</strong> presse, réaction publique à <strong>de</strong>s<br />

sujets qui touchent le médicament, etc.)<br />

Intégrer les outils <strong>de</strong> communication <strong>de</strong>s ordres<br />

et organismes professionnels dans nos plans <strong>de</strong><br />

communication et <strong>de</strong> diffusion<br />

Offrir le même service aux organismes professionnels<br />

qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ront notre collaboration<br />

(site Web du Conseil, CdM Express, etc.)<br />

Ajout <strong>de</strong> la section Accessibilité pour répondre aux standards gouvernementaux en matière<br />

d’accessibilité Web.<br />

Mise à jour constante <strong>de</strong> la section Accès à l’information.<br />

Adresse du site Web véhiculée dans toutes les signatures électroniques <strong>de</strong>s employés et dans<br />

toutes les productions.<br />

122 135 visites reçues au 18 janvier 2011.<br />

Articles ou encarts publiés dans les principaux médias spécialisés pour les ateliers sur les inhibiteurs<br />

<strong>de</strong> la pompe à protons et sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens du printemps et <strong>de</strong><br />

l’automne 2010.<br />

<strong>Le</strong> Conseil a participé aux événements suivants :<br />

• Ateliers IPP-AINS<br />

• Symposium francophone <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine<br />

• Journée carrière en santé et en services sociaux <strong>de</strong> l'Université Laval<br />

Deux présentations par affiche au congrès <strong>de</strong> l’Association canadienne pour la thérapeutique <strong>de</strong><br />

la population :<br />

• sur les hypolipémiants<br />

• sur les ordonnances potentiellement non appropriées<br />

Une présentation sur le transfert <strong>de</strong> connaissances au colloque du Réseau québécois <strong>de</strong><br />

recherche sur l’usage <strong>de</strong>s médicaments.<br />

Publications <strong>de</strong> 2 communiqués par le Conseil :<br />

• pour la sortie <strong>de</strong> nouveaux outils sur l’usage <strong>de</strong>s IPP et <strong>de</strong>s AINS<br />

• à la suite <strong>de</strong> l’annonce du ministre <strong>de</strong> la création d’un groupe <strong>de</strong> travail en oncologie<br />

Réponse à 73 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s médias au 18 janvier 2011.<br />

<strong>Le</strong>s organismes partenaires ont publié <strong>de</strong> l’information émanant du Conseil à 5 reprises dans<br />

leurs divers moyens <strong>de</strong> communication.<br />

<strong>Le</strong> Conseil a publié <strong>de</strong>s renseignements reçus <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s partenaires suivants : Commissaire à<br />

la santé et au bien-être, RAMQ, FMOQ, FMSQ et MSSS.<br />

53


Objectif 3.1.1 Compléter, en 2008, la dotation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s postes autorisés<br />

en fonction <strong>de</strong> la planification <strong>de</strong> la main-d’œuvre<br />

Indicateur Résultats<br />

Indicateur 1 :<br />

le pourcentage<br />

<strong>de</strong>s postes<br />

autorisés pourvus<br />

et l’évolution<br />

<strong>annuel</strong>le<br />

Au 18 janvier 2011, 35 <strong>de</strong>s 39,5 postes réguliers du Conseil<br />

étaient occupés, ce qui représente 86 % du total. L’effectif a<br />

donc légèrement diminué en comparaison avec l’an passé. Au<br />

regard <strong>de</strong> l’effectif initial autorisé lors <strong>de</strong> sa création, le Conseil<br />

a atteint en 2010-2011 la cible <strong>de</strong> dotation <strong>de</strong>s 34 postes<br />

autorisés initialement. Avec l’ajout <strong>de</strong>s postes liés à la mise<br />

en application <strong>de</strong> la Politique du médicament, le nombre <strong>de</strong><br />

postes pourvus atteint 35, au 18 janvier 2011, au regard <strong>de</strong>s<br />

39,5 postes autorisés.<br />

<strong>Le</strong> tableau 3 présente la situation <strong>de</strong>puis 2005.<br />

Cet objectif est donc considéré comme pleinement atteint.<br />

Tableau 3 : Évolution <strong>de</strong> l'effectif <strong>de</strong> 2005 à 2011<br />

Postes occupés au regard <strong>de</strong> l’effectif autorisé<br />

Date Nombre d'employés<br />

réguliers<br />

Nombre <strong>de</strong> postes<br />

autorisés<br />

Pourcentage<br />

(%)<br />

31 mars 2005 23 34 68<br />

31 mars 2006 25 34 74<br />

31 mars 2007 28 34 82<br />

31 mars 2008 31 35 89<br />

31 mars 2009 37 39,5 94<br />

31 mars 2010 37 39,5 94<br />

18 janvier 2011 35 39,5 86<br />

Objectif 3.1.2 Implanter, d’ici 2010, une approche <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s ressources<br />

humaines axée sur le développement <strong>de</strong>s compétences et sur l’utilisation <strong>de</strong> l’ensemble<br />

<strong>de</strong> ses ressources autorisées (ressources humaines et financières)<br />

Indicateur<br />

Résultats<br />

Indicateur 1 : la présence d’un plan et<br />

le nombre d’activités <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s<br />

compétences intégrant <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong><br />

formation et <strong>de</strong> transfert d’expertise<br />

Plan en développement<br />

Diverses activités <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s compétences<br />

réalisées en fonction <strong>de</strong>s besoins<br />

Ainsi, au regard <strong>de</strong> cet objectif, le plan <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s ressources humaines basé sur<br />

le développement <strong>de</strong>s compétences et l’utilisation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> ses ressources<br />

autorisées était en cours <strong>de</strong> réalisation au moment <strong>de</strong> la dissolution du Conseil.<br />

En matière <strong>de</strong> ressources humaines, voici les activités que le Conseil a déployées :<br />

• la poursuite du recrutement <strong>de</strong>s meilleures ressources disponibles dans<br />

une perspective <strong>de</strong> planification <strong>de</strong> la main-d’œuvre requise pour soutenir<br />

les travaux du Conseil ;<br />

• la poursuite du transfert <strong>de</strong>s connaissances opérationnelles et professionnelles<br />

<strong>de</strong> façon à assurer la relève <strong>de</strong> toutes les activités courantes <strong>de</strong> l’organisation<br />

en cas d’absence d’un employé, et ce, dans tous les secteurs <strong>de</strong><br />

l’organisation ;<br />

• les démarches auprès <strong>de</strong>s autorités du ministère en vue d’accroître et <strong>de</strong><br />

consoli<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s mesures d’attraction et <strong>de</strong> rétention <strong>de</strong>s ressources professionnelles<br />

les plus compétentes ;<br />

• l’élaboration <strong>de</strong> profils <strong>de</strong> compétences en fonction <strong>de</strong>s besoins particuliers ;<br />

• l’élaboration et l’exécution <strong>de</strong>s dispositions d’un programme <strong>de</strong> formation<br />

<strong>de</strong> pointe ;<br />

• le développement <strong>de</strong>s connaissances par l’encouragement à la participation<br />

à <strong>de</strong>s congrès et à <strong>de</strong>s formations spécialisées.<br />

Objectif 3.2.1 Développer et consoli<strong>de</strong>r la banque d’experts, d’ici 2008, <strong>de</strong> concert<br />

avec les partenaires concernés, et consoli<strong>de</strong>r l’apport d’experts selon les besoins<br />

Indicateurs<br />

Résultats<br />

Indicateur 1 : le nombre d’experts<br />

et <strong>de</strong> champs d’expertise<br />

154 experts <strong>de</strong> 42 champs d’expertise différents<br />

contenus dans la banque<br />

Indicateur 2 : le nombre d’experts<br />

consultés, les champs<br />

d’expertise <strong>de</strong> ces experts et<br />

l’évolution <strong>annuel</strong>le<br />

L’objectif est donc pleinement atteint.<br />

À ce jour, la banque contient les noms <strong>de</strong><br />

102 mé<strong>de</strong>cins spécialistes, 50 pharmaciens<br />

et 77 mé<strong>de</strong>cins omnipraticiens, pour un total<br />

<strong>de</strong> 229 experts comparativement à 232 au<br />

31 mars 2010. C’est majoritairement à partir <strong>de</strong><br />

cette banque que le Conseil requiert les collaborations<br />

nécessaires à l’exercice <strong>de</strong> ses fonctions.<br />

<strong>Le</strong> Conseil a fait appel, sur une base régulière, à l’expertise <strong>de</strong> professionnels<br />

<strong>de</strong> la santé, tant en matière d’inscription <strong>de</strong> médicaments que d’action visant<br />

l’usage optimal <strong>de</strong>s médicaments. C’est en 2006 que le Conseil a posé les<br />

premiers jalons <strong>de</strong> la consolidation <strong>de</strong> sa banque d’experts. Une première démarche<br />

a d’abord été entreprise avec la Fédération <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins spécialistes<br />

du Québec, au printemps 2006, puis avec l’Ordre <strong>de</strong>s pharmaciens du Québec,<br />

à l’automne 2006. <strong>Le</strong>s démarches avec la Fédération <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins omnipraticiens<br />

du Québec se sont matérialisées en février 2008.<br />

54


Objectif 3.3.1 Évaluer et revoir, le cas échéant, d’ici 2009, les processus <strong>de</strong> travail<br />

selon <strong>de</strong>s paramètres d’urgence, <strong>de</strong> besoin ou <strong>de</strong> délai imparti, et ce, tant sur le<br />

plan <strong>de</strong> l’évaluation, <strong>de</strong> l’analyse, du suivi que sur celui <strong>de</strong> l’intervention<br />

Indicateur Résultats<br />

Indicateur 1 :<br />

la révision <strong>de</strong>s<br />

rôles et<br />

responsabilités<br />

<strong>de</strong>s unités<br />

administratives<br />

et <strong>de</strong>s comités<br />

du Conseil<br />

selon la nature<br />

<strong>de</strong>s mandats<br />

confiés<br />

Devant un nombre croissant <strong>de</strong> dossiers d’évaluation à traiter et<br />

dans un contexte <strong>de</strong> ressources limitées, la Direction scientifique<br />

<strong>de</strong> l’inscription (DSI) a réalisé, en 2009 et 2010, une démarche<br />

d'optimisation <strong>de</strong> son processus <strong>de</strong> travail. L’objectif général<br />

poursuivi était d’assurer l’efficacité <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> la DSI et d’alléger<br />

les tâches <strong>de</strong> nature administrative tout en respectant les<br />

valeurs qui gui<strong>de</strong>nt l’évaluation <strong>de</strong>s médicaments. En réponse, la<br />

majorité <strong>de</strong>s recommandations ont été mises en place. Au cours<br />

<strong>de</strong> l'année 2009-2010, le Conseil donnait un mandat à la firme<br />

Alia Conseil afin qu’elle évalue la répartition du travail entre les<br />

professionnels et le personnel administratif pour réorganiser<br />

l'assignation <strong>de</strong>s tâches. <strong>Le</strong> <strong>rapport</strong> a été présenté à la réunion <strong>de</strong><br />

la DSI du 16 février 2010. La Direction a réalisé les travaux requis.<br />

De plus, la révision <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> travail pour le secteur <strong>de</strong>s<br />

prix s'est terminée au cours <strong>de</strong> l’année 2009-2010.<br />

Cet objectif est considéré comme pleinement atteint.<br />

La mise en œuvre <strong>de</strong> la Politique du médicament<br />

La Politique du médicament a été rendue publique le 1 er février 2007. Acteur-clé<br />

dans la mise en œuvre <strong>de</strong> cette politique, le Conseil du médicament a apporté<br />

sa contribution aux orientations pour lesquelles il était directement interpellé.<br />

Dans ce contexte, le Conseil a notamment collaboré aux orientations suivantes.<br />

Orientations<br />

2. Choisir les médicaments qui seront inscrits à<br />

la liste sur la base <strong>de</strong>s données scientifiques<br />

probantes qui démontrent leur valeur thérapeutique.<br />

Lorsque cette <strong>de</strong>rnière est démontrée, les<br />

autres critères sont pris en considération.<br />

3. Assouplir davantage le processus administratif<br />

lié à la confection et à la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong> la Liste <strong>de</strong><br />

médicaments pour en augmenter l’efficience.<br />

4. Assurer une plus gran<strong>de</strong> transparence du processus<br />

et <strong>de</strong>s décisions relatives à l’inscription<br />

d’un médicament aux listes <strong>de</strong> médicaments du<br />

RGAM et <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé.<br />

8. Deman<strong>de</strong>r au Conseil <strong>de</strong> mettre au point un<br />

cadre d’évaluation <strong>de</strong>s médicaments commercialisés<br />

et utilisés dans le traitement <strong>de</strong>s maladies<br />

métaboliques héréditaires rares qui tiendrait<br />

compte <strong>de</strong>s particularités <strong>de</strong> ces maladies et <strong>de</strong><br />

ces patients.<br />

11. Instaurer un mécanisme pour permettre l’in<strong>de</strong>xation<br />

<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s médicaments et encadrer<br />

la hausse <strong>de</strong>s prix à compter du 18 avril 2007.<br />

13. Encadrer le prix <strong>de</strong>s médicaments génériques<br />

dès juin 2007.<br />

Actions<br />

Réalisée <strong>de</strong>puis 2007-2008<br />

Réalisée <strong>de</strong>puis 2007-2008<br />

Réalisée <strong>de</strong>puis 2007-2008<br />

Démarrage du projet<br />

en septembre 2007<br />

Dépôt d’orientations en vue<br />

d’un projet <strong>de</strong> cadre d’évaluation<br />

pour adoption éventuelle<br />

Réalisée <strong>de</strong>puis 2007-2008<br />

Réalisée <strong>de</strong>puis 2007-2008 et<br />

<strong>de</strong>puis 2008-2009 pour ce qui<br />

est <strong>de</strong> la normalisation du prix<br />

<strong>de</strong>s génériques aux balises <strong>de</strong><br />

60 % et <strong>de</strong> 54 %<br />

Poursuite <strong>de</strong> la surveillance du<br />

meilleur prix au Canada<br />

Mise en place <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong><br />

transition à l’égard du respect<br />

du meilleur prix au Canada<br />

dans le contexte <strong>de</strong> la baisse<br />

<strong>de</strong> prix <strong>de</strong>s médicaments<br />

génériques en Ontario<br />

55


Orientations<br />

14. Deman<strong>de</strong>r au Conseil d’ajouter aux motifs<br />

d’évaluation prioritaire <strong>de</strong>s médicaments un<br />

élément qui tienne compte du potentiel significatif<br />

d’économies pour le régime public en sus<br />

<strong>de</strong>s motifs qu’il utilise déjà.<br />

17. S’assurer que la table <strong>de</strong> concertation du<br />

médicament, placée sous la responsabilité du<br />

Conseil du médicament, remplit le mandat que<br />

lui confère la Loi sur l’assurance médicaments<br />

afin qu’elle <strong>de</strong>vienne le forum privilégié en<br />

matière d’usage optimal <strong>de</strong>s médicaments.<br />

18. Deman<strong>de</strong>r au Conseil <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s<br />

moyens en vue <strong>de</strong> favoriser l’usage optimal<br />

<strong>de</strong>s médicaments, comme la révision <strong>de</strong> la<br />

médication à domicile, la transmission <strong>de</strong><br />

l’intention thérapeutique et l’envoi du profil <strong>de</strong><br />

prescription.<br />

21. Mettre en place différentes mesures <strong>de</strong> sensibilisation<br />

et d’information sur l’usage optimal<br />

<strong>de</strong>s médicaments, mesures adaptées et accessibles<br />

aux citoyens, afin <strong>de</strong> favoriser l’adoption<br />

et le maintien d’un comportement responsable<br />

au regard <strong>de</strong> leur santé.<br />

56<br />

Actions<br />

Réalisée <strong>de</strong>puis 2007-2008<br />

La table <strong>de</strong> concertation du<br />

médicament a complété sa<br />

quatrième année d’activité.<br />

<strong>Le</strong> bilan <strong>de</strong> ses activités est<br />

présenté à la page 58<br />

Poursuite <strong>de</strong>s trois projets<br />

(voir l’état d’avancement <strong>de</strong><br />

ces projets présenté à la page<br />

49, objectif 1.2.2)<br />

Édition (sur le Web, en format<br />

papier ou les <strong>de</strong>ux) <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s<br />

et <strong>de</strong>s travaux réalisés par le<br />

Conseil en matière <strong>de</strong> suivi et<br />

d’usage optimal<br />

Élaboration et mise en œuvre<br />

du plan <strong>de</strong> communication<br />

2010-2011<br />

L'utilisation <strong>de</strong>s ressources<br />

<strong>Le</strong>s ressources humaines<br />

La présente section fait état <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s ressources humaines dont disposait<br />

le Conseil du médicament en 2010-2011.<br />

<strong>Le</strong> personnel <strong>de</strong> la permanence du Conseil du médicament en poste au 18 janvier<br />

2011 se divisait comme suit.<br />

Tableau 4 : Répartition <strong>de</strong> l’effectif par grands secteurs d’activité<br />

Direction<br />

Réguliers<br />

actifs<br />

Occasionnels<br />

Contractuels ou<br />

personnel en<br />

prêt <strong>de</strong> service<br />

Total<br />

Direction générale 6 1 1 8<br />

Direction scientifique <strong>de</strong><br />

17 3 6 25<br />

l'inscription<br />

Direction scientifique du suivi 12 1 1 14<br />

et <strong>de</strong> l'usage optimal<br />

Total 35 5 8 48<br />

Ainsi, au 18 janvier 2011, on constate que le Conseil du médicament disposait<br />

<strong>de</strong> 35 personnes occupant un emploi régulier. Puisqu’un certain nombre<br />

d’entre elles ne travaillaient pas à plein temps ou ont joint les rangs du Conseil<br />

en cours d’année, elles représentaient 31,80 équivalents temps complet (ETC).<br />

Cet effectif tient compte <strong>de</strong> l’effet <strong>de</strong>s aménagements du temps <strong>de</strong> travail,<br />

mais non <strong>de</strong>s heures supplémentaires et <strong>de</strong> l’investissement <strong>de</strong>s membres du<br />

Conseil et <strong>de</strong>s experts associés sur une base régulière ou ponctuelle. L’évolution<br />

<strong>de</strong>s équivalents temps complet est présentée plus en détail dans le tableau<br />

3 <strong>de</strong> la page 54, qui traite <strong>de</strong> l’objectif stratégique ayant trait à la capacité<br />

du Conseil d’assumer pleinement son rôle.<br />

En matière <strong>de</strong> soutien à la <strong>gestion</strong>, le Conseil bénéficiait <strong>de</strong>s services administratifs<br />

que lui fournissait le MSSS. Ainsi, le Conseil souscrivait aux principes et<br />

aux orientations ministériels adoptés centralement, notamment en matière <strong>de</strong><br />

<strong>gestion</strong> prévisionnelle <strong>de</strong> la main-d’œuvre, <strong>de</strong> services <strong>de</strong> santé, <strong>de</strong> reconnaissance<br />

au travail et <strong>de</strong> programme d’ai<strong>de</strong> aux employés. <strong>Le</strong>s règles et pratiques<br />

qui y sont instaurées trouvent aussi leur application au Conseil. Ainsi, <strong>de</strong>s actions<br />

dans ces différentes sphères ont été déployées en cours d’année conformément<br />

aux orientations gouvernementales et ministérielles, notamment en<br />

ce qui concerne les bonis au ren<strong>de</strong>ment.


<strong>Le</strong> personnel régulier et occasionnel du Conseil était nommé en vertu <strong>de</strong> la Loi<br />

sur la fonction publique (L.R.Q., c. F-3.1).<br />

<strong>Le</strong>s ressources financières<br />

<strong>Le</strong>s crédits alloués au Conseil du médicament faisaient partie <strong>de</strong> ceux votés<br />

<strong>annuel</strong>lement par l’Assemblée <strong>national</strong>e dans le cadre <strong>de</strong>s crédits accordés au<br />

MSSS, conformément à la Loi sur l’administration publique (L.R.Q., c. A-6.01).<br />

L’enveloppe budgétaire du Conseil du médicament pour l’année financière<br />

2010-2011 était établie à 6 507 668 $, ce qui représente une hausse <strong>de</strong> 2,1 %<br />

par <strong>rapport</strong> à l’année financière précé<strong>de</strong>nte. Parmi les éléments justifiant cette<br />

hausse, il y a principalement l’augmentation du nombre <strong>de</strong> ressources humaines<br />

mises à profit au Conseil. L’augmentation <strong>de</strong>meure toutefois inférieure<br />

au niveau autorisé.<br />

<strong>Le</strong>s ressources matérielles<br />

et informationnelles<br />

Durant l’année 2010-2011, le Conseil a acquis du matériel informatique ainsi<br />

que <strong>de</strong>s logiciels spécialisés. Par ailleurs, <strong>de</strong>s améliorations locatives ont été<br />

apportées aux bureaux <strong>de</strong> l’édifice Iberville I. Avec l’acquisition <strong>de</strong> locaux au<br />

2960, boulevard Laurier, dans l’édifice Iberville III, le Conseil a pu déménager,<br />

dès le début d’avril 2010, la Direction scientifique du suivi et <strong>de</strong> l’usage optimal.<br />

Cela lui a permis <strong>de</strong> réaménager les locaux situés au Iberville I et <strong>de</strong> récupérer<br />

les salles <strong>de</strong> rencontre.<br />

Tableau 5 : Budget <strong>de</strong> fonctionnement du 1 er avril 2010 au 18 janvier 2011<br />

Biens et services Rémunération Total<br />

Allocations budgétaires 1 440 376 $ 2 568 339 $ 4 008 715 $<br />

Charges encourues 1 440 376 $ 2 568 339 $ 4 008 715 $<br />

Sol<strong>de</strong> 0 $ 0 $ 0 $<br />

<strong>Le</strong>s frais <strong>de</strong> déplacement,<br />

<strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> publicité<br />

En vertu du projet <strong>de</strong> loi n° 100, défini comme suit : Loi mettant en œuvre<br />

certaines dispositions du discours sur le budget du 30 mars 2010 et visant le<br />

retour à l’équilibre budgétaire en 2013-2014 et la réduction <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte, les<br />

organismes et ministères <strong>de</strong>vaient appliquer une réduction <strong>de</strong> 25 % <strong>de</strong> leurs<br />

dépenses en frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> publicité.<br />

À moins <strong>de</strong> trois mois <strong>de</strong> la fin d’un exercice financier complet, la réduction<br />

<strong>de</strong>s dépenses au 19 janvier 2011 était largement au-<strong>de</strong>ssus du 25 % exigé par<br />

la Loi, à savoir :<br />

• Frais <strong>de</strong> déplacement (Québec) : 49 %<br />

• Frais <strong>de</strong> déplacement (hors Québec et hors Canada) : 66 %<br />

• Frais <strong>de</strong> formation : 57 %<br />

• Publicité et promotion : 62 %<br />

57


L’apport indispensable d'un<br />

large éventail d'experts<br />

Pour remplir son mandat, le Conseil comptait sur les efforts soutenus <strong>de</strong> son<br />

personnel permanent, mais aussi sur l’apport <strong>de</strong> nombreux experts issus <strong>de</strong><br />

divers milieux <strong>de</strong> la santé et disposant <strong>de</strong>s connaissances et du savoir-faire<br />

nécessaires aux travaux à accomplir.<br />

En 2010-2011, 154 experts et collaborateurs ont été associés <strong>de</strong> façon ponctuelle<br />

ou régulière aux travaux du Conseil, en plus <strong>de</strong>s membres du Conseil.<br />

<strong>Le</strong>ur apport constituait un atout <strong>de</strong> premier plan pour la crédibilité scientifique<br />

du Conseil et, par conséquent, pour la poursuite <strong>de</strong> sa mission. Ces experts<br />

ont principalement contribué aux travaux menés sous la responsabilité <strong>de</strong>s<br />

différents comités ou groupes <strong>de</strong> travail présentés ci-<strong>de</strong>ssous. <strong>Le</strong> Conseil leur<br />

adresse ses remerciements. Sans leur contribution, ses réalisations ne seraient<br />

pas ce qu’elles sont.<br />

<strong>Le</strong>s comités permanents<br />

Au total, quatre comités permanents complétaient la structure administrative<br />

du Conseil :<br />

• le comité d’éthique et <strong>de</strong> déontologie ;<br />

• le comité scientifique <strong>de</strong> l’inscription ;<br />

• le comité scientifique du suivi et <strong>de</strong> l’usage optimal ;<br />

• la table <strong>de</strong> concertation du médicament.<br />

<strong>Le</strong> Comité d’éthique et <strong>de</strong> déontologie<br />

<strong>Le</strong> rôle du comité était <strong>de</strong> traiter <strong>de</strong>s questions courantes relatives à l’application<br />

du co<strong>de</strong> et <strong>de</strong> prendre en charge toute question ou tout mandat en cette<br />

matière. Au total, 4 personnes constituaient ce comité. Pour la pério<strong>de</strong> allant<br />

du 1 er avril 2010 au 18 janvier 2011, le comité ne s’est pas réuni étant donné<br />

qu’aucune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ne lui a été adressée.<br />

<strong>Le</strong> Comité scientifique <strong>de</strong> l’inscription (CSI)<br />

Placé sous la responsabilité <strong>de</strong> la directrice <strong>de</strong> l’inscription, le Comité scientifique<br />

<strong>de</strong> l’inscription comptait, au 18 janvier 2011, sur l’expertise <strong>de</strong> 12 membres, à laquelle<br />

s’ajoutait celle du personnel <strong>de</strong> la DSI. En plus <strong>de</strong> l’apport <strong>de</strong>s membres du<br />

CSI, les travaux relatifs à l’évaluation <strong>de</strong>s médicaments aux fins d’inscription ont<br />

bénéficié, en 2010-2011, <strong>de</strong> la consultation <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 80 experts.<br />

<strong>Le</strong> Comité scientifique du suivi et <strong>de</strong> l’usage optimal (CSSUO)<br />

Placé sous la responsabilité <strong>de</strong> la directrice du suivi et <strong>de</strong> l’usage optimal, le<br />

Comité scientifique du suivi et <strong>de</strong> l’usage optimal comptait, au 18 janvier 2011,<br />

7 membres auxquels s’ajoutait le personnel <strong>de</strong> la DSSUO. En plus <strong>de</strong> l’apport<br />

<strong>de</strong>s membres du CSSUO, les travaux relatifs au suivi et à l’usage optimal <strong>de</strong>s<br />

médicaments ont bénéficié, en 2010-2011, <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> plus d’une soixantaine<br />

d’experts, auquel s’est ajouté celui <strong>de</strong>s représentants siégeant à la table <strong>de</strong><br />

concertation du médicament.<br />

La table <strong>de</strong> concertation du médicament<br />

La table était composée <strong>de</strong> 10 représentants désignés par les associations<br />

et regroupements <strong>de</strong> professionnels et <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique et par<br />

5 représentants désignés par le ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux<br />

pour les facultés universitaires <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, <strong>de</strong> pharmacie et <strong>de</strong> sciences infirmières,<br />

ainsi que pour les régimes public et privés d’assurance médicaments.<br />

Par l’entremise <strong>de</strong> ses sous-groupes <strong>de</strong> travail, elle a été amenée à collaborer<br />

aux travaux qui étaient entrepris par la DSSUO sur <strong>de</strong>s thèmes prioritaires. Elle<br />

a aussi participé, dans la mesure <strong>de</strong>s attentes qui lui étaient fixées, aux travaux<br />

du Conseil qui lui ont été présentés et a donné son avis sur ceux-ci.<br />

Il est à noter que les activités <strong>de</strong> la table <strong>de</strong> concertation du médicament ont pris<br />

fin le 19 octobre 2010 avec la venue <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. À celle-ci succè<strong>de</strong>ra la table <strong>de</strong><br />

concertation pour les secteurs <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux, sous l’égi<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>.<br />

<strong>Le</strong>s comités ad hoc<br />

Selon la nature et la portée <strong>de</strong>s mandats, le Conseil avait recours <strong>de</strong> façon particulière<br />

à <strong>de</strong>s experts disposant <strong>de</strong> la connaissance et <strong>de</strong> l’expertise voulues<br />

pour appuyer les ressources du Conseil. En 2010-2011, le Conseil du médicament<br />

a poursuivi <strong>de</strong>s actions liées à <strong>de</strong>s mandats antérieurs et en a amorcé <strong>de</strong><br />

nouvelles sur la base <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s particulières. C’est ainsi que les comités<br />

suivants ont travaillé aux mandats confiés et ont soumis le résultat <strong>de</strong> leur<br />

réflexion. <strong>Le</strong> premier a reçu un mandat particulier du Conseil et les autres, au<br />

nombre <strong>de</strong> 6, ont travaillé à l’initiative <strong>de</strong>s directions scientifiques.<br />

58


Évaluation <strong>de</strong>s médicaments aux fins d’inscription<br />

En matière d’évaluation <strong>de</strong>s médicaments aux fins d’inscription, quatre comités<br />

d'experts ont siégé cette année :<br />

• le comité sur l’évaluation <strong>de</strong>s médicaments en oncologie ;<br />

• le comité sur l’évaluation <strong>de</strong> la douleur en fibromyalgie ;<br />

• le comité sur l’infertilité masculine ;<br />

• le comité sur l’évaluation et l’utilisation <strong>de</strong>s pansements.<br />

<strong>Le</strong>s recommandations et orientations <strong>de</strong> ces groupes d’experts ont été déposées<br />

au CSI en 2010-2011.<br />

Suivi et usage optimal <strong>de</strong>s médicaments<br />

En matière <strong>de</strong> suivi et d’usage optimal <strong>de</strong>s médicaments, quatre comités ont<br />

siégé cette année. En premier lieu, le comité d’experts pour l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s besoins<br />

<strong>de</strong>s cliniciens en matière <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s cliniques pour le traitement pharmacologique<br />

<strong>de</strong>s infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) s’est réuni<br />

en octobre 2010 afin <strong>de</strong> cibler les besoins <strong>de</strong>s cliniciens pour l’élaboration <strong>de</strong>s<br />

gui<strong>de</strong>s cliniques.<br />

<strong>Le</strong>s trois autres comités avaient pour rôle d’élaborer <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique<br />

clinique. <strong>Le</strong>s voici :<br />

• le comité d’experts pour l’élaboration <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s cliniques pour le traitement<br />

pharmacologique <strong>de</strong>s ITSS ;<br />

• le groupe d’experts sur la révision <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième série <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s cliniques<br />

en antibiothérapie ;<br />

• le comité d’experts pour l’élaboration d’un gui<strong>de</strong> clinique sur l’usage optimal<br />

<strong>de</strong>s antibiotiques en lien avec la résistance bactérienne.<br />

Au total, les comités permanents <strong>de</strong> décision, <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> et <strong>de</strong> concertation<br />

ont tenu 27 séances en 2010-2011, sans compter les rencontres <strong>de</strong>s nombreux<br />

comités ad hoc ou <strong>de</strong> travail.<br />

Tableau 6 : Nombre <strong>de</strong> réunions tenues<br />

par les comités et la table <strong>de</strong> concertation<br />

Comités<br />

Nombre <strong>de</strong> réunions<br />

Comité d’éthique et <strong>de</strong> déontologie 0<br />

Comité scientifique <strong>de</strong> l’inscription 18<br />

Comité scientifique du suivi et <strong>de</strong> l’usage optimal 7<br />

Table <strong>de</strong> concertation 2<br />

Total 27<br />

<strong>Le</strong>s engagements<br />

et les responsabilités<br />

L’éthique et la déontologie<br />

En matière d’éthique, les membres du Conseil étaient assujettis aux principes<br />

d’éthique et aux règles <strong>de</strong> déontologie prévus par la Loi sur le ministère du<br />

Conseil exécutif (L.R.Q., c. M-30), au Règlement sur l’éthique et la déontologie<br />

<strong>de</strong>s administrateurs publics et au Co<strong>de</strong> d’éthique et <strong>de</strong> déontologie adopté<br />

par le Conseil du médicament (voir Annexe 1). <strong>Le</strong> personnel, quant à lui, est<br />

assujetti aux règles d’éthique <strong>de</strong> la fonction publique, dont le Règlement sur<br />

l’éthique et la discipline dans la fonction publique et la Déclaration <strong>de</strong>s valeurs<br />

<strong>de</strong> l’administration publique.<br />

Comme le prévoit leur Co<strong>de</strong> d’éthique et <strong>de</strong> déontologie, les membres du<br />

Conseil <strong>de</strong>vaient produire régulièrement la déclaration <strong>de</strong> leurs intérêts pour<br />

l’exercice financier à venir. Cette déclaration a été produite en janvier et en<br />

février 2010 pour l’exercice 2010-2011. <strong>Le</strong>s diverses déclarations ont été analysées<br />

par le prési<strong>de</strong>nt du Conseil, qui <strong>de</strong>vait en tenir compte au moment <strong>de</strong>s<br />

délibérations. Compte tenu <strong>de</strong> la dissolution imminente du Conseil, qui était<br />

prévue le 18 janvier 2011, aucun exercice n’a été lancé pour 2011-2012.<br />

En outre, aucun manquement du personnel du Conseil aux normes d’éthique et<br />

<strong>de</strong> discipline applicables aux fonctionnaires selon le Règlement sur l’éthique et<br />

la discipline dans la fonction publique (L.R.Q., c. F-3.1.1, r.0.3) n’a été <strong>rapport</strong>é.<br />

Finalement, le Conseil disposait encore, pour l’année 2010-2011, du Comité<br />

d’éthique et <strong>de</strong> déontologie. À la page 58 <strong>de</strong> ce présent <strong>rapport</strong>, on traite du<br />

rôle et <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> ce comité.<br />

L’accès à l’égalité en emploi et la Politique<br />

gouvernementale pour l’égalité entre les<br />

femmes et les hommes<br />

<strong>Le</strong> Conseil du médicament, appuyé par la Direction <strong>de</strong>s services au personnel<br />

du MSSS, s’assurait du respect <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> la fonction publique du Québec<br />

en matière d’accès à l’égalité en emploi et d’égalité entre les femmes et les<br />

hommes. La reddition <strong>de</strong> comptes à ces égards, compte tenu <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong><br />

ces programmes et <strong>de</strong> la taille réduite du Conseil, est incluse dans celle du MSSS.<br />

59


L’accès à l’information et la protection <strong>de</strong>s<br />

renseignements personnels<br />

<strong>Le</strong> Conseil du médicament a diffusé sur son site Web les renseignements prévus<br />

à la section III du Règlement sur la diffusion <strong>de</strong> l'information et sur la protection<br />

<strong>de</strong>s renseignements personnels (c. A-2.1, r. 0.2).<br />

En 2010-2011, le Conseil a reçu quatre <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’accès à l’information en<br />

vertu <strong>de</strong> la Loi sur l’accès aux documents <strong>de</strong>s organismes publics et sur la protection<br />

<strong>de</strong>s renseignements personnels (L.R.Q., c. A-2.1). Elles ont été traitées<br />

en conformité avec les règles s’appliquant.<br />

Au 18 janvier 2011, il n’y avait aucun dossier en révision <strong>de</strong>vant la Commission<br />

d’accès à l’information. À cette date, la responsable en matière d’accès à<br />

l’information pour le Conseil était M me Lucie Robitaille, directrice générale et<br />

M me Carole Marcotte a été désignée responsable substitut. M. Robert Cloutier<br />

a agit à titre <strong>de</strong> représentant du Conseil auprès du réseau <strong>de</strong>s répondants en<br />

matière d’accès à l’information et <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s renseignements personnels<br />

jusqu’en novembre 2010. C’est M e Anne-Marie Fontaine qui a pris sa relève<br />

au début du mois <strong>de</strong> décembre 2010.<br />

L’accès aux documents et aux services offerts<br />

au public pour les personnes handicapées<br />

<strong>Le</strong> Conseil souscrit à la Politique gouvernementale sur l’accès aux documents<br />

et aux services offerts au public pour les personnes handicapées. Bien que, par<br />

sa mission, le Conseil n’offre pas <strong>de</strong> services directs à la population, il aurait répondu<br />

par <strong>de</strong>s mesures d’accommo<strong>de</strong>ment à toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’une personne<br />

handicapée. En 2010-2011, le Conseil a apporté certains correctifs à son site<br />

Web <strong>de</strong> façon à respecter les normes gouvernementales relativement à l’accessibilité<br />

d’un site Web pour les personnes handicapées.<br />

L’emploi et la qualité <strong>de</strong> la langue française<br />

dans l’Administration<br />

Dans leur ensemble, les décisions <strong>de</strong>s membres du Conseil relatives à l’usage<br />

<strong>de</strong> la langue française étaient conformes aux principes <strong>de</strong> la Charte <strong>de</strong> la langue<br />

française (L.R.Q., c. C-11), <strong>de</strong> la Politique gouvernementale relative à l’emploi<br />

et à la qualité <strong>de</strong> la langue française dans l’Administration (1996) et <strong>de</strong> la Politique<br />

du MSSS, adoptée en novembre 1999, relative à l’emploi et à la qualité<br />

<strong>de</strong> la langue française. La Politique <strong>de</strong> communication adoptée par le Conseil<br />

en janvier 2007 et mise à jour en mars 2010 réaffirme ces engagements.<br />

60<br />

Au 18 janvier 2011, la répondante du Conseil auprès <strong>de</strong> l’Office québécois <strong>de</strong> la<br />

langue française était M me Marie-Josée Pelletier, responsable <strong>de</strong>s communications<br />

et du transfert <strong>de</strong> connaissances au Conseil du médicament.<br />

<strong>Le</strong> développement durable<br />

<strong>Le</strong> Conseil, à l’instar <strong>de</strong>s autres ministères et organismes publics, a rendu public<br />

son Plan d’action <strong>de</strong> développement durable 2009-2013 en mars 2010 et<br />

l’a rendu accessible sur son site Web. Il a été conçu <strong>de</strong> façon à bien respecter<br />

la mission et le mandat du Conseil, tout en lui permettant <strong>de</strong> contribuer à la<br />

stratégie gouvernementale.<br />

<strong>Le</strong> tableau qui suit indique l’état <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s objectifs contenus au Plan<br />

d’action au 18 janvier 2011. Il est à noter que dans le contexte <strong>de</strong> l’éventuelle<br />

création <strong>de</strong> l’Institut <strong>national</strong> d'excellence en santé et en services sociaux dans<br />

lequel se trouvait le Conseil, certaines actions ont été retardées et reportées<br />

dans l’attente <strong>de</strong> la mise en place du nouvel organisme et <strong>de</strong> la publication <strong>de</strong><br />

son propre plan d’action <strong>de</strong> développement durable.<br />

Orientation 1 – Informer, sensibiliser, éduquer, innover<br />

Objectif gouvernemental 1<br />

Mieux faire connaître le concept et les principes <strong>de</strong> développement durable<br />

et favoriser le partage <strong>de</strong>s expériences et <strong>de</strong>s compétences en cette matière<br />

et l’assimilation <strong>de</strong>s savoirs et savoir-faire qui en facilitent la mise en œuvre.<br />

Objectif organisationnel 1<br />

Faire connaître à la permanence du Conseil la Loi sur le développement durable, ses<br />

16 principes ainsi que la Stratégie gouvernementale <strong>de</strong> développement durable.<br />

Action 1<br />

Mettre en œuvre <strong>de</strong>s activités contribuant à la réalisation du Plan gouvernemental<br />

<strong>de</strong> sensibilisation et <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> l’administration publique.<br />

Action débutée <br />

Action posée Action complétée <br />

Indicateurs<br />

Taux d’employés <strong>de</strong> la permanence du Conseil du médicament touchés par les<br />

activités<br />

Taux <strong>de</strong> ceux ayant acquis une connaissance suffisante <strong>de</strong> la démarche pour la<br />

prendre en compte dans leurs activités régulières<br />

Cibles<br />

90 % <strong>de</strong>s employés <strong>de</strong> la permanence touchés d’ici 2011<br />

50 % <strong>de</strong>s employés ayant acquis une connaissance suffisante <strong>de</strong> la démarche pour la<br />

prendre en compte dans leurs activités régulières d’ici 2013


Objectif organisationnel 2<br />

Faire connaître aux membres du Conseil du médicament et aux membres <strong>de</strong> ses<br />

comités permanents la Loi sur le développement durable, ses 16 principes ainsi que<br />

la Stratégie gouvernementale <strong>de</strong> développement durable.<br />

Action 2<br />

Informer et sensibiliser les membres du Conseil du médicament et les membres<br />

<strong>de</strong> ses comités permanents en ce qui concerne la démarche gouvernementale <strong>de</strong><br />

développement.<br />

Action débutée <br />

Action posée Action complétée <br />

Indicateur<br />

Taux <strong>de</strong>s membres du Conseil du médicament et <strong>de</strong>s comités permanents touchés<br />

par les activités<br />

Cible<br />

75 % <strong>de</strong>s membres du Conseil et <strong>de</strong>s comités permanents touchés d’ici 2011<br />

Objectif organisationnel 3<br />

Faire connaître aux partenaires du Conseil du médicament et au public la démarche<br />

gouvernementale <strong>de</strong> développement durable.<br />

Action 3<br />

Sensibiliser les partenaires du Conseil du médicament et le public au concept et à la<br />

démarche <strong>de</strong> développement durable.<br />

Action débutée <br />

Action posée Action complétée <br />

Indicateur<br />

Nombre <strong>de</strong> communications diffusées aux partenaires du Conseil du médicament et<br />

au public en général<br />

Cible<br />

Deux communications d’ici 2010<br />

Objectif organisationnel 4<br />

À compter <strong>de</strong> 2011, intéresser le personnel <strong>de</strong> la permanence du Conseil du médicament<br />

à la mise en œuvre et à l’élargissement <strong>de</strong> sa démarche <strong>de</strong> développement<br />

durable.<br />

Action 4<br />

Intéresser le personnel <strong>de</strong> la permanence à la concrétisation <strong>de</strong> gestes associés à la<br />

démarche <strong>de</strong> développement durable.<br />

Action débutée <br />

Action posée Action complétée <br />

Indicateur<br />

Taux d’employés <strong>de</strong> la permanence qui se sont intéressés à la démarche<br />

Cible<br />

20 % <strong>de</strong>s employés <strong>de</strong> la permanence intéressés entre 2011 et 2013<br />

Orientation 2 – Réduire et gérer les risques pour améliorer la<br />

santé, la sécurité et l'environnement<br />

Objectif gouvernemental 4<br />

Poursuivre le développement et la promotion d’une culture <strong>de</strong> la prévention et<br />

établir <strong>de</strong>s conditions favorables à la santé, à la sécurité et à l’environnement.<br />

Objectif organisationnel 5<br />

Contribuer au maintien et à l’amélioration <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> santé par la prise en compte<br />

<strong>de</strong>s principes <strong>de</strong> développement durable lors <strong>de</strong> la rédaction d’avis et <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s.<br />

Action 5<br />

Formuler <strong>de</strong>s recommandations dans les avis au ministre et dans les gui<strong>de</strong>s produits<br />

par le Conseil du médicament, qui prennent en compte les principes <strong>de</strong> développement<br />

durable.<br />

Action débutée <br />

Action posée Action complétée <br />

Indicateur<br />

Taux <strong>de</strong> recommandations formulées ayant pris en compte les principes <strong>de</strong> développement<br />

durable<br />

Cibles<br />

30 % <strong>de</strong>s recommandations formulées d’ici 2011<br />

50 % <strong>de</strong>s recommandations formulées d’ici 2013<br />

61


Orientation 3 – Produire et consommer <strong>de</strong> façon responsable<br />

Objectif gouvernemental 6<br />

Appliquer <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> environnementale et une politique d’acquisition<br />

écoresponsable au sein <strong>de</strong>s ministères et <strong>de</strong>s organismes gouvernementaux.<br />

Objectif organisationnel 6<br />

Contribuer à <strong>de</strong>s mesures ou à <strong>de</strong>s activités pour favoriser l’atteinte <strong>de</strong>s objectifs<br />

nationaux <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> environnementale.<br />

Action 6<br />

Mettre en œuvre <strong>de</strong>s pratiques et <strong>de</strong>s activités contribuant aux dispositions <strong>de</strong> la<br />

Politique pour un gouvernement écoresponsable.<br />

Action débutée <br />

Action posée Action complétée <br />

Indicateur<br />

Nombre <strong>de</strong> pratiques<br />

Cible<br />

Quatre pratiques d’ici 2013<br />

Action 7<br />

Développer le site extranet du Conseil du médicament pour l’ensemble <strong>de</strong>s activités<br />

<strong>de</strong>s comités permanents.<br />

Action débutée Action posée Action complétée <br />

Indicateur<br />

Documents accessibles par l’intermédiaire du site extranet du Conseil<br />

Cibles<br />

30 % <strong>de</strong>s documents nécessaires aux réunions d’ici 2011<br />

80 % <strong>de</strong>s documents nécessaires aux réunions d’ici 2013<br />

Commentaires<br />

Cette action n’est pas encore commencée.<br />

62


L’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s<br />

technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s<br />

d’intervention en santé<br />

Reddition <strong>de</strong> comptes<br />

du 1 er avril 2010 au 18 janvier 2011<br />

63


La mission<br />

En 2009, le mandat <strong>de</strong> l'Agence d'évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s<br />

d'intervention en santé (AETMIS) a été élargi par décret afin d’y inclure le<br />

champ <strong>de</strong>s services sociaux. De plus, à la fonction d’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé se sont ajoutées celles <strong>de</strong> l’élaboration<br />

<strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s multidisciplinaires <strong>de</strong> pratique clinique et d’outils d’évaluation<br />

<strong>de</strong> la performance clinique et organisationnelle. Au cours <strong>de</strong> l’année écoulée,<br />

par la poursuite du déploiement <strong>de</strong> son mandat et <strong>de</strong> ses fonctions élargis,<br />

l’AETMIS entendait contribuer à l’amélioration <strong>de</strong>s soins et <strong>de</strong>s services sociaux<br />

et <strong>de</strong> santé, qui sont parmi les priorités du gouvernement du Québec. Sa mission<br />

était ainsi définie :<br />

Promouvoir et soutenir une prise <strong>de</strong> décision éclairée à l’égard <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé et en services sociaux.<br />

<strong>Le</strong>s champs <strong>de</strong> l'évaluation<br />

<strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s<br />

mo<strong>de</strong>s d'intervention en<br />

santé et en services sociaux<br />

Aux fins <strong>de</strong> l’évaluation telle que pratiquée par l’AETMIS, les technologies et les<br />

mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé et en services sociaux (ETMISSS) incluent tant<br />

les innovations que ce qui est déjà implanté et utilisé dans le réseau sociosanitaire.<br />

Cela regroupe :<br />

• les interventions médicales, chirurgicales et <strong>de</strong> services sociaux, les autres<br />

techniques <strong>de</strong> soins, les appareils, les médicaments, les instruments ou tout<br />

autre dispositif pouvant intervenir dans la prévention, le dépistage, le diagnostic,<br />

le traitement, la réadaptation ou les soins palliatifs ;<br />

• les différentes modalités <strong>de</strong> prestation et d’organisation <strong>de</strong>s soins et services<br />

sociaux et <strong>de</strong> santé ;<br />

• les ai<strong>de</strong>s techniques pour les personnes handicapées ;<br />

• les systèmes et processus <strong>de</strong> soutien assurant l’infrastructure <strong>de</strong> la production<br />

<strong>de</strong>s soins et <strong>de</strong>s services sur les plans technique, informationnel ou<br />

organisationnel.<br />

Il est à noter que les produits <strong>de</strong> l’ETMISSS, en plus <strong>de</strong> <strong>rapport</strong>s d’évaluation,<br />

incluent les gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique clinique et les outils d’évaluation <strong>de</strong> la performance<br />

clinique et organisationnelle.<br />

65


La composition<br />

Afin d’assurer la qualité scientifique <strong>de</strong> ses travaux et leur arrimage aux préoccupations<br />

<strong>de</strong>s déci<strong>de</strong>urs et professionnels du réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services<br />

sociaux, l’Agence comptait notamment sur son assemblée <strong>de</strong> membres<br />

experts et sur un comité d’orientation.<br />

<strong>Le</strong>s membres <strong>de</strong> l’Agence<br />

<strong>Le</strong>s membres <strong>de</strong> l’Agence, au nombre <strong>de</strong> 15 au maximum, étaient <strong>de</strong>s experts<br />

indépendants nommés par décret du gouvernement du Québec, sur la base<br />

<strong>de</strong> leur expertise dans l’un ou l’autre <strong>de</strong>s domaines liés à l’évaluation en santé.<br />

De plus, <strong>de</strong>puis l’inclusion en avril 2009 <strong>de</strong>s services sociaux à la mission <strong>de</strong><br />

l’Agence, <strong>de</strong>ux experts, issus du secteur <strong>de</strong>s services sociaux, ont siégé comme<br />

membres invités avec les membres réguliers. Voici les membres qui composaient<br />

l'Agence au 18 janvier 2011.<br />

Membres<br />

Juan Roberto Iglesias<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Assemblée <strong>de</strong>s membres<br />

Prési<strong>de</strong>nt-directeur général <strong>de</strong> l’AETMIS<br />

Marie-Dominique Beaulieu<br />

Titulaire <strong>de</strong> la Chaire Docteur Sadok Besrour en mé<strong>de</strong>cine familiale<br />

Professeure titulaire<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Chercheure<br />

Centre <strong>de</strong> recherche du Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Montréal<br />

Sylvie Bernier<br />

Directrice, Organisation <strong>de</strong>s services médicaux et technologiques, MSSS<br />

Serge Dubé<br />

Chirurgien<br />

Hôpital Maisonneuve-Rosemont<br />

Vice-doyen aux affaires professorales<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Roger Jacob<br />

Ingénieur et Directeur associé<br />

Gestion <strong>de</strong>s immobilisations et <strong>de</strong>s technologies médicales<br />

Agence <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux <strong>de</strong> Montréal<br />

Michel Labrecque<br />

Professeur et chercheur clinicien<br />

Unité <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine familiale, Hôpital Saint-François d’Assise<br />

Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Québec<br />

A.-Robert <strong>Le</strong>Blanc<br />

Ingénieur et professeur titulaire<br />

Directeur <strong>de</strong>s programmes<br />

Institut <strong>de</strong> génie biomédical, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Directeur adjoint à la recherche, au développement et à la valorisation<br />

Centre <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Hôpital du Sacré-Coeur <strong>de</strong> Montréal<br />

Esther <strong>Le</strong>clerc<br />

Infirmière<br />

Directrice générale adjointe – affaires cliniques<br />

Hôtel-Dieu du Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Montréal<br />

Réginald Na<strong>de</strong>au<br />

Cardiologue et chercheur<br />

Centre <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Hôpital du Sacré-Coeur <strong>de</strong> Montréal<br />

Professeur émérite<br />

Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Consultant en cardiologie<br />

Centre universitaire <strong>de</strong> santé McGill, Institut <strong>de</strong> recherche clinique <strong>de</strong> Montréal<br />

Johane Patenau<strong>de</strong><br />

Éthicienne et professeure titulaire<br />

Département <strong>de</strong> chirurgie, Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la santé<br />

Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />

Chercheure boursière, Fonds <strong>de</strong> recherche en santé du Québec<br />

Simon Racine<br />

Spécialiste en santé communautaire<br />

Directeur général<br />

Institut universitaire en santé mentale <strong>de</strong> Québec<br />

Membres invités<br />

Louise Lavergne<br />

Orthophoniste-audiologiste<br />

Directrice générale<br />

Institut <strong>de</strong> réadaptation en déficience physique <strong>de</strong> Québec<br />

Jean Toupin<br />

Psychologue et professeur titulaire<br />

Département <strong>de</strong> psychoéducation, Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />

66


<strong>Le</strong> comité d’orientation<br />

Forum unique d’échanges, le comité d’orientation était formé <strong>de</strong> représentants<br />

<strong>de</strong>s principaux organismes québécois concernés par l’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé et en services sociaux. Ses membres<br />

avaient pour rôle d’apporter à l’Agence la perspective <strong>de</strong>s divers milieux décisionnels<br />

et <strong>de</strong> favoriser la diffusion <strong>de</strong>s travaux menés par l’AETMIS. Afin <strong>de</strong><br />

mieux répondre aux exigences <strong>de</strong> ses nouvelles responsabilités à l’égard du<br />

secteur <strong>de</strong>s services sociaux, l’AETMIS avait élargi la composition <strong>de</strong> son comité<br />

d’orientation afin d’y inclure <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong><br />

réadaptation en dépendance du Québec et <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s centres jeunesse<br />

du Québec. Au 18 janvier 2011, le comité d’orientation était formé <strong>de</strong><br />

représentants <strong>de</strong>s organismes suivants :<br />

• l’Association québécoise <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> services sociaux<br />

• l’Association <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> réadaptation en déficience physique du<br />

Québec<br />

• le Collège <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins du Québec<br />

• les agences <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux<br />

• la Conférence <strong>de</strong>s recteurs et <strong>de</strong>s principaux <strong>de</strong>s universités du Québec<br />

• la Fédération <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins omnipraticiens du Québec<br />

• la Fédération <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins spécialistes du Québec<br />

• le ministère <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux<br />

• l’Office <strong>de</strong>s personnes handicapées du Québec<br />

• l’Ordre <strong>de</strong>s ergothérapeutes du Québec<br />

• l’Ordre <strong>de</strong>s infirmières et infirmiers du Québec<br />

• l’Ordre professionnel <strong>de</strong> la physiothérapie du Québec<br />

• la Régie <strong>de</strong> l’assurance maladie du Québec<br />

• l’Institut <strong>national</strong> <strong>de</strong> santé publique du Québec<br />

• le Fonds <strong>de</strong> la recherche en santé du Québec<br />

• l’Association <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> réadaptation en dépendance du Québec<br />

• l’Association <strong>de</strong>s centres jeunesse du Québec<br />

La reddition <strong>de</strong> comptes<br />

À la fin <strong>de</strong> l’année 2009-2010, la perspective <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> a entraîné<br />

une nouvelle prolongation du plan stratégique <strong>de</strong> l’Agence et la formulation <strong>de</strong><br />

cinq objectifs pour 2010-2011. La poursuite <strong>de</strong> ces objectifs a permis <strong>de</strong> contribuer<br />

à l’amélioration continue <strong>de</strong> ses structures, processus et produits, et <strong>de</strong><br />

déployer ses activités dans ses nouveaux champs d’intervention.<br />

Cependant, l’adoption par l’Assemblée <strong>national</strong>e du projet <strong>de</strong> loi n° 67, en juin<br />

2010, a imposé une teinte particulière à l’ensemble <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> l’AETMIS,<br />

tournés vers la création <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. En outre, l’Agence, <strong>de</strong> concert avec le<br />

Conseil du médicament, s’est consacrée à jeter les bases pour la mise sur pied<br />

<strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>, tant du point <strong>de</strong> vue organisationnel que <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> l’orientation<br />

<strong>de</strong>s travaux scientifiques eux-mêmes. C’est donc dans cet esprit que l’AETMIS<br />

a visé l’atteinte <strong>de</strong> ses objectifs au cours <strong>de</strong> l’année écoulée.<br />

Rappelons les <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s orientations stratégiques qui ont guidé l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> l’Agence <strong>de</strong>puis 2004, et dans lesquelles s’inscrivaient les cinq<br />

objectifs retenus pour 2010-2011.<br />

Orientation 1 : Assurer une offre et une prestation <strong>de</strong> services adaptées aux<br />

défis du système <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> services sociaux et utiles à la prise <strong>de</strong> décision<br />

Orientation 2 : Exercer un rôle <strong>de</strong> catalyseur <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> la pratique <strong>de</strong><br />

l’évaluation dans l’ensemble du réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux<br />

67


<strong>Le</strong> sommaire <strong>de</strong>s résultats<br />

Orientation 1 : Assurer une offre et une prestation <strong>de</strong> services<br />

adaptées aux défis du système <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> services sociaux<br />

et utiles à la prise <strong>de</strong> décision<br />

Dans la poursuite <strong>de</strong> sa première orientation stratégique, quatre objectifs ont<br />

été retenus par l’Agence en 2010-2011.<br />

Objectif 1 : Produire, pour 100 % <strong>de</strong>s dossiers publiés, <strong>de</strong>s données sur la satisfaction<br />

quant aux produits et services, sur l’utilité perçue <strong>de</strong>s informations produites<br />

et sur leur utilisation potentielle, dans la perspective <strong>de</strong> l’amélioration continue<br />

<strong>de</strong> nos processus<br />

L’AETMIS a effectué <strong>de</strong> façon systématique un suivi, auprès <strong>de</strong>s requérants <strong>de</strong>s évaluations<br />

et <strong>de</strong>s organismes visés par les recommandations, environ six mois après<br />

la publication <strong>de</strong> ses résultats. <strong>Le</strong>s informations recueillies, <strong>de</strong> nature quantitative<br />

et qualitative, ont permis <strong>de</strong> vérifier l’adéquation <strong>de</strong>s produits avec les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

initiales et les besoins décisionnels. Elles ont permis également d’alimenter la démarche<br />

d’amélioration continue <strong>de</strong> l’Agence.<br />

<strong>Le</strong>s données recueillies en 2010-2011 ont permis <strong>de</strong> constater que le taux <strong>de</strong> satisfaction<br />

à l’égard <strong>de</strong>s services, ainsi que le taux d’appréciation <strong>de</strong>s informations produites<br />

se sont maintenues au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong>puis 2008-2009. Cela s'est reflété<br />

dans le rôle <strong>de</strong> multiplicateurs <strong>de</strong>s répondants : <strong>de</strong>puis 2008-2009, les trois quarts<br />

<strong>de</strong>s répondants ont diffusé les <strong>rapport</strong>s dans leurs milieux respectifs.<br />

Alors que la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s répondants a affirmé avoir trouvé utiles ou très<br />

utiles les contenus <strong>de</strong>s <strong>rapport</strong>s, une plus faible utilisation <strong>de</strong>s connaissances que les<br />

années précé<strong>de</strong>ntes (sauf 2007-2008) a été notée. Il faut préciser que les données<br />

ont été recueillies à partir <strong>de</strong> dossiers menés avant l’implantation en 2010 <strong>de</strong>s actions<br />

entreprises pour favoriser une plus gran<strong>de</strong> utilisation <strong>de</strong>s informations produites.<br />

100 %<br />

80 %<br />

2010-2011<br />

2009-2010<br />

2008-2009<br />

2007-2008<br />

Objectif 1 : Produire, pour 100 % <strong>de</strong>s dossiers publiés, <strong>de</strong>s données sur la satisfaction<br />

quant aux produits et services, sur l’utilité perçue <strong>de</strong>s informations produites<br />

et sur leur utilisation potentielle, dans la perspective <strong>de</strong> l’amélioration continue<br />

<strong>de</strong> nos processus<br />

La variabilité <strong>de</strong>s résultats d’une année à l’autre a confirmé l’importance <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r<br />

ces actions mises <strong>de</strong> l’avant et explicitées dans le <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong><br />

2009-2010, soit :<br />

• l’implantation d’un protocole d’entente afin <strong>de</strong> clarifier les paramètres <strong>de</strong> réalisation<br />

du projet et les responsabilités réciproques <strong>de</strong> l’AETMIS et du requérant ;<br />

• le suivi soutenu avec le requérant tout au long <strong>de</strong> la réalisation du projet ;<br />

• un processus <strong>de</strong> cadrage pour établir la nature et la portée du service offert par<br />

l’AETMIS, et l’inclusion <strong>de</strong> ce cadrage au protocole d’entente avec le requérant ;<br />

• l’élaboration d’un cadre <strong>de</strong> référence sur la participation <strong>de</strong>s parties prenantes afin<br />

<strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r les interactions avec les différents acteurs concernés.<br />

Objectif 2 : Préciser, standardiser et rendre publics les processus et politiques qui<br />

prési<strong>de</strong>nt à l’ensemble <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> l’Agence<br />

L’AETMIS a poursuivi en 2010-2011 son travail <strong>de</strong> précision et <strong>de</strong> standardisation<br />

<strong>de</strong> ses processus et politiques. Ce travail s’est effectué dans la perspective <strong>de</strong> la<br />

création <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>, c’est-à-dire qu’il a visé à informer le conseil d’administration<br />

<strong>de</strong> l’Institut du cadre existant pour les opérations propres à l’Agence et à l’outiller<br />

en vue <strong>de</strong>s décisions à prendre quant aux politiques et procédures qui seront celles<br />

<strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>. Du 1 er avril 2010 au 18 janvier 2011, les documents suivants ont été<br />

produits :<br />

• La mobilisation <strong>de</strong>s connaissances : synthèse <strong>de</strong>s réflexions sur les pratiques à<br />

l'AETMIS<br />

• Cadre <strong>de</strong> référence pour la participation <strong>de</strong>s parties prenantes<br />

• Cadre <strong>de</strong> référence pour la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

• Grille d'assurance qualité<br />

• Cadre <strong>de</strong> référence méthodologique<br />

• Cartes heuristiques pour la planification <strong>de</strong>s dossiers<br />

• Conception <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique dans le secteur <strong>de</strong>s services sociaux<br />

60 %<br />

40 %<br />

20 %<br />

0 %<br />

Connaissances Discussions<br />

Références<br />

Efforts<br />

Orientations Confirmation<br />

Application<br />

68


Objectif 3 : Consoli<strong>de</strong>r les liens d’expertise avec 100 % <strong>de</strong>s groupes d’acteurs<br />

concernés par nos fonctions en santé et en services sociaux<br />

Au cours <strong>de</strong> l’année 2010-2011, l’AETMIS a consolidé les modalités <strong>de</strong> liaison mises<br />

en place auprès <strong>de</strong>s acteurs concernés par ses fonctions en santé et en services<br />

sociaux. En particulier, l’Agence a accru ses efforts afin <strong>de</strong> puiser à l’expertise<br />

existante, que ce soit dans le réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux, dans la<br />

communauté académique ou dans la communauté <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

<strong>de</strong> la santé.<br />

Dans l’ensemble <strong>de</strong> ses travaux scientifiques, l’Agence a donc resserré les liens avec<br />

les acteurs du milieu afin <strong>de</strong> mobiliser leur expertise, notamment dans la poursuite<br />

<strong>de</strong>s travaux suivants :<br />

• les travaux d’un comité consultatif sur les gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique en services sociaux.<br />

<strong>Le</strong> comité réunit l’ensemble <strong>de</strong>s parties concernées par l’élaboration et l’utilisation<br />

<strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique dans le secteur <strong>de</strong>s services sociaux ;<br />

• l'élaboration d’un gui<strong>de</strong> multidisciplinaire <strong>de</strong> pratique sur le traitement <strong>de</strong> l’obésité<br />

pédiatrique. La réalisation <strong>de</strong> ce gui<strong>de</strong> repose sur la collaboration avec <strong>de</strong>s<br />

collègues du Conseil du médicament ainsi que sur la participation d’utilisateurs<br />

(parents, mé<strong>de</strong>cins et autres professionnels <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux),<br />

d’experts cliniques, <strong>de</strong>s ordres professionnels concernés et d’autres partenaires ;<br />

• l’élaboration d’indicateurs <strong>de</strong> qualité au regard <strong>de</strong> la <strong>gestion</strong> et <strong>de</strong> la prévention<br />

<strong>de</strong>s maladies chroniques en première ligne. <strong>Le</strong> processus d’élaboration est fondé<br />

notamment sur une large consultation auprès <strong>de</strong>s acteurs du milieu et <strong>de</strong>s utilisateurs<br />

<strong>de</strong> services ;<br />

• l’évaluation <strong>de</strong>s pontages aorto-coronariens. Cette évaluation mobilise un comité<br />

scientifique composé d'experts indépendants et un comité exécutif formé <strong>de</strong> représentants<br />

<strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> chirurgie cardiaque au Québec ;<br />

• le projet ETIAMEST 2. Cette étu<strong>de</strong> terrain est menée en collaboration avec un comité<br />

scientifique consultatif formé <strong>de</strong> méthodologistes et d’experts cliniciens associés<br />

à l’organisation <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong> l’infarctus aigu du myocar<strong>de</strong> avec<br />

élévation du segment ST (IAMEST) ;<br />

• les projets en oncologie, réalisés en collaboration avec la Direction <strong>de</strong> la lutte<br />

contre le cancern <strong>de</strong>venue <strong>de</strong>puis la Direction québecoise du cancer, et en appui à<br />

celle-ci et au Comité d'évolution <strong>de</strong>s pratiques en oncologie (CEPO) ;<br />

• l’évaluation du continuum <strong>de</strong> services en traumatologie. L’équipe <strong>de</strong> traumatologie<br />

mène plusieurs projets en lien avec l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> la traumatologie<br />

au Québec.<br />

Objectif 3 : Consoli<strong>de</strong>r les liens d’expertise avec 100 % <strong>de</strong>s groupes d’acteurs<br />

concernés par nos fonctions en santé et en services sociaux<br />

L’Agence a également compté sur l’expertise disponible dans le milieu académique,<br />

notamment pour la réalisation d’une évaluation <strong>de</strong>s projets pilotes préhospitaliers,<br />

qui a été confiée à une équipe <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> recherche en santé <strong>de</strong>s populations<br />

<strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montréal (IRSPUM). De plus, l’Agence a poursuivi son travail <strong>de</strong><br />

liaison auprès du réseau <strong>de</strong>s unités d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s<br />

d’intervention en santé UETMIS, auquel participent activement les établissements<br />

suivants :<br />

• Centre universitaire <strong>de</strong> santé McGill (CUSM)<br />

• Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Montréal (CHUM)<br />

• Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Québec (CHUQ)<br />

• Centre hospitalier universitaire <strong>de</strong> Sherbrooke (CHUS)<br />

• Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine<br />

• Hôpital du Sacré-Cœur <strong>de</strong> Montréal<br />

• Institut <strong>de</strong> réadaptation en déficience physique <strong>de</strong> Québec<br />

• Institut <strong>de</strong> cardiologie <strong>de</strong> Montréal<br />

• Consortium pour l’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en<br />

santé et services sociaux en première ligne (CETMISSS-PL)<br />

• Institut <strong>de</strong> réadaptation Gingras-Lindsay-<strong>de</strong>-Montréal (IRGLM)<br />

• Institut universitaire en santé mentale <strong>de</strong> Québec<br />

Par ailleurs, l’Agence poursuivait sa collaboration avec divers organismes et réseaux<br />

nationaux et internationaux, notamment :<br />

• la Collaboration Cochrane (pour le secteur <strong>de</strong> la santé)<br />

• la Collaboration Campbell (pour le secteur <strong>de</strong>s services sociaux)<br />

• le réseau d’échange <strong>de</strong> l’Agence canadienne <strong>de</strong>s médicaments et <strong>de</strong>s technologies<br />

en santé (ACMTS)<br />

• l’Inter<strong>national</strong> Network of Agencies for Health Technology Assessment (INAHTA)<br />

• le Health Technology Assessment Intenartional (HTAi)<br />

• le Gui<strong>de</strong>lines Inter<strong>national</strong> Network (G-I-N)<br />

• l’Organisation mondiale <strong>de</strong> la Santé (OMS)<br />

69


Objectif 4 : Déployer <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> transfert et d’échange <strong>de</strong> connaissances<br />

auprès <strong>de</strong> 100 % <strong>de</strong>s publics <strong>de</strong> l’Agence<br />

L’AETMIS a poursuivi ses efforts afin <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r ses mécanismes <strong>de</strong> transfert et<br />

d’échange <strong>de</strong> connaissances auprès <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s cliniciens, <strong>de</strong>s <strong>gestion</strong>naires<br />

et <strong>de</strong>s déci<strong>de</strong>urs <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux. <strong>Le</strong>s approches <strong>de</strong><br />

transfert <strong>de</strong> connaissances déployées par l’Agence ont d’ailleurs fait l’objet d’une analyse<br />

approfondie qui a permis <strong>de</strong> mieux les conceptualiser. Cette étu<strong>de</strong>, intitulée La<br />

mobilisation <strong>de</strong>s connaissances : synthèse <strong>de</strong>s réflexions sur les pratiques à l'AETMIS,<br />

a permis <strong>de</strong> dégager les caractéristiques <strong>de</strong> la mobilisation <strong>de</strong>s connaissances dans<br />

les travaux <strong>de</strong> l’Agence, fondée sur la collaboration avec les parties prenantes. <strong>Le</strong>s<br />

pratiques <strong>de</strong> l’AETMIS en la matière sont caractérisées par la mobilisation, à <strong>de</strong>s<br />

moments variables dans la réalisation <strong>de</strong>s projets, <strong>de</strong>s acteurs (praticiens, <strong>gestion</strong>naires,<br />

déci<strong>de</strong>urs, usagers, chercheurs, etc.) et <strong>de</strong>s savoirs (données probantes, savoirs<br />

expérientiels, savoir-faire, etc.) nécessaires à la saisie <strong>de</strong>s enjeux soulevés par<br />

les questions d’évaluation. Cette mobilisation a permis <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s alliances afin <strong>de</strong><br />

faciliter la dissémination et l’appropriation <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> l’Agence par<br />

les milieux concernés.<br />

L’ensemble <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> l’AETMIS a fait l’objet d’un plan <strong>de</strong> dissémination adapté<br />

en fonction <strong>de</strong>s caractéristiques du projet et <strong>de</strong>s parties prenantes concernées. Si la<br />

version imprimée <strong>de</strong>s publications <strong>de</strong> l’Agence a été distribuée aux principales parties<br />

prenantes et <strong>de</strong>meure offerte aux citoyens qui en font la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, la diffusion<br />

électronique est au cœur <strong>de</strong> sa stratégie <strong>de</strong> diffusion. L’ensemble <strong>de</strong>s publications a<br />

été mis en ligne sur le site Web <strong>de</strong> l’AETMIS, <strong>de</strong> même que les présentations scientifiques<br />

du personnel <strong>de</strong> l’Agence. Cette diffusion électronique a été appuyée par<br />

<strong>de</strong>ux infolettres électroniques, Cybernouvelles, diffusée auprès <strong>de</strong> ses abonnés, et<br />

L’e-veilleur, <strong>de</strong>stinée aux membres <strong>de</strong> la communauté <strong>de</strong> pratique <strong>de</strong>s UETMIS.<br />

Comme on pourra le constater à l’Annexe 3, l’AETMIS a continué à investir d’importants<br />

efforts dans la communication scientifique auprès <strong>de</strong>s cliniciens, <strong>gestion</strong>naires<br />

et chercheurs <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux, au moyen <strong>de</strong> nombreuses<br />

publications et présentations scientifiques <strong>de</strong> même que par la formation<br />

initiale et continue. De plus, l’AETMIS anime le réseau <strong>de</strong>s UETMIS, notamment<br />

par l’organisation régulière d’ateliers consacrés aux enjeux <strong>de</strong> l’ETMIS. Enfin, son<br />

prési<strong>de</strong>nt-directeur général présidait la table <strong>national</strong>e sectorielle en ETMIS <strong>de</strong>s<br />

réseaux universitaires intégrés <strong>de</strong> santé (RUIS), et <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> l’Agence<br />

participaient aux tables sectorielles en ETMIS <strong>de</strong>s RUIS <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Montréal<br />

et <strong>de</strong> l'Université Laval.<br />

Orientation 2 : Exercer un rôle <strong>de</strong> catalyseur <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong><br />

la pratique <strong>de</strong> l’évaluation dans l’ensemble du réseau <strong>de</strong> la santé<br />

et <strong>de</strong>s services sociaux<br />

Objectif 5 : Réaliser une action d’envergure pour la promotion <strong>de</strong> la culture <strong>de</strong><br />

l’évaluation dans la pratique et la prise <strong>de</strong> décision dans le secteur <strong>de</strong>s services<br />

sociaux<br />

L’AETMIS a organisé, le 30 avril 2010, un premier colloque en services sociaux.<br />

Quelque 275 personnes ont assisté à cette journée <strong>de</strong> réflexion intitulée <strong>Le</strong>s gui<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> pratique dans le secteur <strong>de</strong>s services sociaux – Du pourquoi au comment. Motivée<br />

par l’élargissement du mandat <strong>de</strong> l’Agence au secteur <strong>de</strong>s services sociaux,<br />

cette journée se voulait une première occasion <strong>de</strong> se doter d’une vision commune<br />

du rôle et <strong>de</strong> la pertinence <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique en services sociaux et <strong>de</strong> discuter<br />

du rôle <strong>de</strong>s données probantes dans leur élaboration. <strong>Le</strong> vif succès qu’a connu ce<br />

premier colloque et les questions fort pertinentes qu’il a laissées en suspens confirment<br />

la nécessité <strong>de</strong> poursuivre, dans le cadre <strong>de</strong> la mission <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong>, la réflexion<br />

avec les acteurs concernés. C’est dans cet esprit que l’AETMIS a entrepris l’organisation<br />

d’un second colloque sur la question, initiative poursuivie par l’<strong>INESSS</strong>. Un<br />

comité <strong>de</strong> travail, regroupant les acteurs du milieu, s'est penché sur les principes et<br />

les modalités d'élaboration et d'utilisation <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique dans le secteur <strong>de</strong>s<br />

services sociaux. <strong>Le</strong> fruit <strong>de</strong> ses travaux, toujours en cours au moment <strong>de</strong> la rédaction<br />

du présent <strong>rapport</strong>, est au coeur du programme <strong>de</strong> la 2 e journée <strong>de</strong> réflexion,<br />

qui aura lieu le 29 avril 2011.<br />

Pour poursuivre le déploiement <strong>de</strong> son mandat en services sociaux, l'AETMIS<br />

s'est dotée en 2010 d’une direction scientifique <strong>de</strong>s services sociaux composée<br />

d'une directrice scientifique, d'une coordonnatrice et <strong>de</strong> chercheurs qui<br />

travaillaient déjà sur <strong>de</strong>s dossiers d'évaluation. L'Agence a également jeté les<br />

bases d'une collaboration avec les établissements universitaires du secteur <strong>de</strong>s<br />

services sociaux dans un objectif <strong>de</strong> développement d'unités d'évaluation <strong>de</strong>s<br />

technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d'intervention en services sociaux (UETMISS).<br />

70


L’utilisation <strong>de</strong>s ressources<br />

<strong>Le</strong>s ressources humaines<br />

Au 18 janvier 2011, l’AETMIS comptait 14 postes à temps plein dont 10 comblés,<br />

excluant le poste <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général. Parmi ces postes, un<br />

était occupé par une personne en préretraite. <strong>Le</strong> budget <strong>de</strong> recherche a aussi<br />

permis <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> l’expertise indispensable d’environ 91 chercheurs<br />

consultants et autres collaborateurs spécialisés. Ainsi, en 2010-2011, l’Agence<br />

a pu compter sur une capacité <strong>de</strong> travail totale équivalant à 78 postes à temps<br />

plein. L’encadrement <strong>de</strong>s chercheurs était assuré principalement par les directeurs<br />

scientifiques. <strong>Le</strong> PDG était aussi appuyé dans ses responsabilités par la<br />

directrice générale et chef <strong>de</strong>s opérations ainsi que par le directeur général<br />

adjoint aux relations extérieures, partenariats et réseaux.<br />

La responsable <strong>de</strong>s communications, <strong>de</strong> l’édition et du transfert <strong>de</strong> connaissances<br />

coordonnait l’équipe qui voit à l’édition <strong>de</strong>s documents, à leur diffusion<br />

et au transfert <strong>de</strong> connaissances. <strong>Le</strong> coordonnateur administratif et son<br />

équipe répondaient aux exigences administratives, financières et logistiques,<br />

ainsi qu’aux besoins <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> du personnel.<br />

<strong>Le</strong>s ressources financières<br />

<strong>Le</strong>s activités <strong>de</strong> l’AETMIS ont été réalisées grâce à un budget <strong>de</strong> fonctionnement<br />

accordé par le MSSS et à un budget <strong>de</strong> recherche qui est également alloué<br />

pour les services <strong>de</strong> chercheurs consultants et d’autres collaborateurs.<br />

Pour l’année financière 2010-2011, le budget originalement alloué pour le<br />

fonctionnement <strong>de</strong> l’AETMIS a été <strong>de</strong> 1 639 053 $, auquel budget s’ajoutaient<br />

4 420 827 $ en dépenses <strong>de</strong> transfert pour la production scientifique <strong>de</strong> l’AETMIS<br />

qui repose sur les services <strong>de</strong> chercheurs experts.<br />

<strong>Le</strong> 19 janvier 2011, alors que l’<strong>INESSS</strong> a succédé au Conseil du médicament et<br />

à l’AETMIS en regard <strong>de</strong>s fonctions confiées à l’Institut, les charges <strong>de</strong> l’AETMIS<br />

étaient les suivantes.<br />

Tableau 1 : Budget <strong>de</strong> fonctionnement du 1 er avril 2010 au 18 janvier 2011<br />

Biens et services Rémunération Total<br />

Allocations budgétaires 882 715 $ 440 902 $ 1 323 617 $<br />

Charges encourues 882 715 $ 440 902 $ 1 323 617 $<br />

Sol<strong>de</strong> 0 $ 0 $ 0 $<br />

On remarque que les allocations budgétaires égalent les charges encourues du<br />

1 er avril 2010 au 18 janvier 2011. <strong>Le</strong> MSSS a alors décidé <strong>de</strong> déterminer ainsi<br />

les allocations budgétaires pour la pério<strong>de</strong> concernée, laissant à l’<strong>INESSS</strong> les<br />

budgets <strong>annuel</strong>s restant disponibles à cette date.<br />

Concernant les allocations budgétaires pour la recherche qui servent au financement<br />

<strong>de</strong> projets <strong>de</strong> recherche réguliers et <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> recherche spéciaux<br />

financés distinctement par le MSSS, les données sont les suivantes.<br />

Tableau 2 : Budget <strong>de</strong> recherche du 1 er avril 2010 au 18 janvier 2011<br />

Projets réguliers Projets spéciaux Total<br />

Allocations budgétaires 3 456 321 $ 526 945 $ 3 983 266 $<br />

Charges encourues 3 456 321 $ 559 154 $ 4 154 475 $<br />

Sol<strong>de</strong> 0 $ (32 209 $) (32 209 $)<br />

<strong>Le</strong>s frais <strong>de</strong> déplacement,<br />

<strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> publicité<br />

En vertu du projet <strong>de</strong> loi n° 100, défini comme suit : Loi mettant en œuvre<br />

certaines dispositions du discours sur le budget du 30 mars 2010 et visant le<br />

retour à l’équilibre budgétaire en 2013-2014 et la réduction <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte, les<br />

organismes et ministères <strong>de</strong>vaient appliquer une réduction <strong>de</strong> 25 % <strong>de</strong> leurs<br />

dépenses en frais <strong>de</strong> déplacement, <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> publicité.<br />

À moins <strong>de</strong> trois mois <strong>de</strong> la fin d’un exercice financier complet, la réduction <strong>de</strong>s<br />

dépenses au 18 janvier 2011 était <strong>de</strong> :<br />

• Frais <strong>de</strong> déplacement : 57 %<br />

• Frais <strong>de</strong> formation : 92 %<br />

• Publicité et promotion : 14 %<br />

Pour ce qui est <strong>de</strong> la publicité et <strong>de</strong> la promotion, la réduction n’a atteint que<br />

14 %, mais cela, considérant que la dépense totale n’a été que <strong>de</strong> 1 354,64 $.<br />

71


<strong>Le</strong>s ressources matérielles<br />

et informationnelles<br />

En 2010-2011, l’AETMIS a procédé à la réalisation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux projets majeurs en<br />

matière <strong>de</strong> ressources informationnelles. Ainsi, le site Web <strong>de</strong>s fonctions évaluatives<br />

du Continuum <strong>de</strong> services en traumatologie (FECST) a été refondu,<br />

transféré, et ses fonctionnalités interactives <strong>de</strong> cueillette et <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong><br />

données ont été finalisées. Ces développements ont simplifié l’utilisation du<br />

site par le personnel <strong>de</strong>s établissements qui contribuent au continuum <strong>de</strong> services<br />

en traumatologie et en ont maximisé les retombées pour l’amélioration<br />

<strong>de</strong> la performance du continuum.<br />

Par ailleurs, afin d’appuyer la tenue <strong>de</strong> son 2 e colloque <strong>annuel</strong> sur les gui<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> pratique en services sociaux, l’AETMIS a mis en ligne un site temporaire<br />

distinct. Ce site, en plus <strong>de</strong> promouvoir la participation, a permis l’inscription<br />

en ligne <strong>de</strong>s participants et la diffusion <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> l’AETMIS sur les gui<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> pratique en services sociaux et du programme <strong>de</strong> l’événement. Ces <strong>de</strong>ux<br />

projets d’envergure ont été réalisés pour la somme prévue <strong>de</strong> 73 100 $. Également,<br />

l’organisme a procédé à l’acquisition <strong>de</strong> 25 nouveaux postes informatiques<br />

et a fait l’acquisition <strong>de</strong> locaux au 9 e étage du 2021, avenue Union par<br />

location.<br />

<strong>Le</strong>s engagements<br />

et les responsabilités<br />

L’accès à l’égalité en emploi et la Politique<br />

gouvernementale pour l’égalité entre les<br />

femmes et les hommes<br />

L’AETMIS, appuyée par la Direction <strong>de</strong>s services au personnel du MSSS, s’assurait<br />

du respect <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> la fonction publique du Québec en matière d’accès<br />

à l’égalité en emploi et d’égalité entre les femmes et les hommes. La reddition<br />

<strong>de</strong> comptes à ces égards, compte tenu <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> ces programmes et<br />

<strong>de</strong> la taille réduite <strong>de</strong> l’AETMIS, est incluse dans celle du MSSS.<br />

L’accès à l’information et la protection<br />

<strong>de</strong>s renseignements personnels<br />

En 2010-2011, aucune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’accès à l’information n’a été déposée auprès<br />

<strong>de</strong> l’AETMIS.<br />

L’emploi et la qualité <strong>de</strong> la langue française<br />

dans l’Administration<br />

En 2010-2011, l’Agence a vu au respect <strong>de</strong> la Politique gouvernementale relative<br />

à l’emploi <strong>de</strong> la langue française dans l’Administration. En ce sens, elle a<br />

notamment veillé à la révision <strong>de</strong>s textes, <strong>rapport</strong>s, brochures et autres documents<br />

qu’elle a produits. De plus, elle a coordonné l’adaptation française d’un<br />

glossaire inter<strong>national</strong> en évaluation <strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> la santé.<br />

<strong>Le</strong> développement durable<br />

<strong>Le</strong> Plan d’action en matière <strong>de</strong> développement durable <strong>de</strong> l’AETMIS couvrait<br />

la pério<strong>de</strong> 2008-2010. <strong>Le</strong> déploiement <strong>de</strong>s nouvelles fonctions <strong>de</strong> l’AETMIS et<br />

la création <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> ayant mobilisé les efforts <strong>de</strong> tout le personnel, il a été<br />

jugé opportun <strong>de</strong> reporter la production d’un nouveau plan d’action, et ce, une<br />

fois la nouvelle organisation en place. Toutefois, toutes les nouvelles pratiques<br />

implantées à partir du plan d’action 2008-2010 ont été poursuivies.<br />

72


Annexes<br />

73


Annexe 1<br />

Co<strong>de</strong> d'éthique et <strong>de</strong> déontologie<br />

<strong>de</strong>s membres du<br />

Conseil du médicament<br />

ADOPTÉ LE 29 AVRIL 2003<br />

MODIFICATIONS ADOPTÉES LE 11 NOVEMBRE 2003<br />

CHAPITRE I<br />

OBJET ET CHAMP D’APPLICATION<br />

1. <strong>Le</strong> présent co<strong>de</strong> d’éthique et <strong>de</strong> déontologie a pour objet <strong>de</strong> préserver et<br />

<strong>de</strong> renforcer le lien <strong>de</strong> confiance <strong>de</strong>s citoyens dans l’intégrité et l’impartialité<br />

<strong>de</strong> l’administration publique et <strong>de</strong> favoriser la transparence au sein du<br />

Conseil du médicament.<br />

2. <strong>Le</strong> présent co<strong>de</strong> d’éthique et <strong>de</strong> déontologie s’applique aux membres du<br />

Conseil du médicament et au secrétaire, lequel est assimilé à un membre<br />

du Conseil aux fins du présent co<strong>de</strong>.<br />

CHAPITRE II<br />

PRINCIPES D’ÉTHIQUE ET RÈGLES GÉNÉRALES DE DÉONTOLOGIE<br />

3. La contribution <strong>de</strong>s membres du Conseil à la réalisation <strong>de</strong> son mandat doit<br />

être faite, dans le respect du droit, avec honnêteté, loyauté, pru<strong>de</strong>nce, diligence,<br />

efficacité, assiduité et équité.<br />

4. <strong>Le</strong> membre du Conseil est tenu, dans l’exercice <strong>de</strong> ses fonctions, <strong>de</strong> respecter<br />

les principes d’éthique et les règles <strong>de</strong> déontologie prévus par la Loi<br />

sur le ministère du Conseil exécutif (L.R.Q., c. M-30) et le Règlement sur<br />

l’éthique et la déontologie <strong>de</strong>s administrateurs publics (c. M-30, r.0.1), ainsi<br />

que ceux établis dans le présent co<strong>de</strong> d’éthique et <strong>de</strong> déontologie. En cas<br />

<strong>de</strong> divergence, les règles et les principes les plus exigeants s’appliquent.<br />

<strong>Le</strong> membre du Conseil doit, en cas <strong>de</strong> doute, agir selon l’esprit <strong>de</strong> ces principes<br />

et <strong>de</strong> ces règles. Il doit <strong>de</strong> plus organiser ses affaires personnelles <strong>de</strong><br />

telle sorte qu’elles ne puissent nuire à l’exercice <strong>de</strong> ses fonctions.<br />

5. <strong>Le</strong> membre du Conseil est tenu à la discrétion sur ce dont il a connaissance<br />

dans l’exercice ou à l’occasion <strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong> ses fonctions et est tenu, à tout<br />

moment, <strong>de</strong> respecter le caractère confi<strong>de</strong>ntiel <strong>de</strong> l’information ainsi reçue.<br />

Cette obligation n’a pas pour effet d’empêcher un membre du Conseil lié<br />

à un groupe d’intérêts particulier <strong>de</strong> le consulter à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> express du<br />

Conseil.<br />

6. <strong>Le</strong> membre du Conseil doit, dans l’exercice <strong>de</strong> ses fonctions, prendre ses<br />

décisions indépendamment <strong>de</strong> toutes considérations politiques partisanes.<br />

7. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt du Conseil, le directeur général et le secrétaire doivent faire preuve<br />

<strong>de</strong> réserve dans la manifestation publique <strong>de</strong> leurs opinions politiques.<br />

8. <strong>Le</strong> membre du Conseil doit éviter <strong>de</strong> se placer dans une situation <strong>de</strong> conflit<br />

entre son intérêt personnel et les obligations <strong>de</strong> ses fonctions.<br />

Il doit dénoncer par écrit au prési<strong>de</strong>nt du Conseil, conformément au formulaire<br />

reproduit en annexe, tout intérêt direct ou indirect qu’il a dans un organisme,<br />

une entreprise ou une association susceptible <strong>de</strong> le placer dans une situation<br />

<strong>de</strong> conflit d’intérêts, ainsi que les droits qu’il peut faire valoir contre l’organisme<br />

ou l’entreprise, en indiquant, le cas échéant, leur nature et leur valeur.<br />

9. <strong>Le</strong> directeur général et le secrétaire ne peuvent, sous peine <strong>de</strong> révocation,<br />

avoir un intérêt direct ou indirect dans un organisme, une entreprise ou une<br />

association mettant en conflit leur intérêt personnel et celui du Conseil. Toutefois,<br />

cette révocation n’a pas lieu si un tel intérêt leur échoit par succession<br />

ou donation pourvu qu’ils y renoncent et en disposent avec diligence.<br />

<strong>Le</strong>s autres membres du Conseil qui ont un intérêt direct ou indirect dans<br />

un organisme, une entreprise ou une association qui met en conflit leur<br />

intérêt personnel et celui du Conseil doivent, sous peine <strong>de</strong> révocation, dénoncer<br />

par écrit cet intérêt au prési<strong>de</strong>nt et, le cas échéant, s’abstenir <strong>de</strong><br />

participer à toute délibération et à toute décision portant sur l’organisme,<br />

l’entreprise ou l’association dans lequel ils ont cet intérêt. Ils doivent en<br />

outre se retirer <strong>de</strong> la séance pour la durée <strong>de</strong>s délibérations et du vote sur<br />

cette question.<br />

<strong>Le</strong> présent article n’a toutefois pas pour effet d’empêcher les membres <strong>de</strong><br />

se prononcer sur <strong>de</strong>s mesures d’application générale relatives aux condi-<br />

75


tions <strong>de</strong> travail au sein du Conseil par lesquelles ils seraient aussi visés.<br />

10. <strong>Le</strong> procès-verbal <strong>de</strong>s réunions du Conseil <strong>de</strong>vra faire état <strong>de</strong> toute abstention<br />

d’un <strong>de</strong>s membres sur les décisions portant sur l’organisme, l’entreprise<br />

ou l’association dans lequel il a un intérêt.<br />

11. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt du Conseil, s’il est en conflit d’intérêts potentiel ou apparent,<br />

nomme un autre membre du Conseil pour prési<strong>de</strong>r la réunion durant les<br />

délibérations et le vote.<br />

12. <strong>Le</strong> membre du Conseil doit informer le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche<br />

auxquels il participe et qui sont liés aux activités du Conseil, et déclarer les<br />

subventions obtenues d’un organisme, d’une entreprise ou d’une association<br />

en complétant le formulaire reproduit en annexe.<br />

13. <strong>Le</strong> membre du Conseil ne doit pas confondre les biens du Conseil avec les<br />

siens et ne peut les utiliser à son profit ou au profit <strong>de</strong> tiers.<br />

14. <strong>Le</strong> membre du Conseil ne peut utiliser à son profit ou au profit <strong>de</strong> tiers l’information<br />

obtenue dans l’exercice ou à l’occasion <strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong> ses fonctions.<br />

Cette obligation n’a pas pour effet d’empêcher un membre du Conseil lié<br />

à un groupe d’intérêts particulier <strong>de</strong> le consulter à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> express du<br />

Conseil.<br />

15. <strong>Le</strong> directeur général et le secrétaire doivent exercer leurs fonctions <strong>de</strong> façon<br />

exclusive, sauf si l’autorité qui les a nommés les nomme ou les désigne<br />

aussi à d’autres fonctions. Ils peuvent toutefois, avec le consentement du<br />

prési<strong>de</strong>nt, exercer <strong>de</strong>s activités didactiques pour lesquelles ils peuvent être<br />

rémunérés et <strong>de</strong>s activités non rémunérées dans <strong>de</strong>s organismes sans but<br />

lucratif.<br />

16. <strong>Le</strong> membre du Conseil ne peut accepter aucun ca<strong>de</strong>au, marque d’hospitalité<br />

ou autre avantage que ceux d’usage et d’une valeur mo<strong>de</strong>ste.<br />

Tout autre ca<strong>de</strong>au, marque d’hospitalité ou avantage reçu doit être retourné<br />

au donateur ou à l’État.<br />

17. <strong>Le</strong> membre du Conseil ne peut, directement ou indirectement, accor<strong>de</strong>r,<br />

solliciter ou accepter une faveur ou un avantage indu pour lui-même ou<br />

pour un tiers.<br />

18. <strong>Le</strong> membre du Conseil doit, dans la prise <strong>de</strong> ses décisions, éviter <strong>de</strong> se<br />

laisser influencer par <strong>de</strong>s offres d’emploi.<br />

19. <strong>Le</strong> membre du Conseil qui a cessé d’exercer ses fonctions doit se comporter<br />

<strong>de</strong> façon à ne pas tirer d’avantages indus <strong>de</strong> ses fonctions antérieures<br />

au service du Conseil.<br />

20. <strong>Le</strong> membre du Conseil qui a cessé d’exercer ses fonctions ne doit pas divulguer<br />

une information confi<strong>de</strong>ntielle qu’il a obtenue ni donner à quiconque<br />

<strong>de</strong>s conseils fondés sur <strong>de</strong> l’information non disponible au public concernant<br />

le Conseil, ou un autre organisme ou entreprise avec lequel il avait<br />

<strong>de</strong>s <strong>rapport</strong>s directs importants au cours <strong>de</strong> l’année qui a précédé la fin <strong>de</strong><br />

son mandat.<br />

Il lui est interdit, dans l’année qui suit la fin <strong>de</strong> ses fonctions, d’agir au nom<br />

ou pour le compte d’autrui relativement à une procédure, à une négociation<br />

ou à une autre opération à laquelle le Conseil est partie et sur laquelle<br />

il détient <strong>de</strong> l’information non disponible au public.<br />

<strong>Le</strong>s membres du Conseil ne peuvent traiter, dans les circonstances qui sont<br />

prévues au <strong>de</strong>uxième alinéa, avec le membre qui y est visé dans l’année où<br />

celui-ci a quitté ses fonctions.<br />

21. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt du Conseil doit s’assurer du respect <strong>de</strong>s principes d’éthique et<br />

<strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> déontologie par les membres du Conseil.<br />

CHAPITRE III<br />

ACTIVITÉS POLITIQUES<br />

22. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt du Conseil, le directeur général ou le secrétaire qui a l’intention<br />

<strong>de</strong> présenter sa candidature à une charge publique élective doit en<br />

informer le secrétaire général du Conseil exécutif.<br />

23. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt du Conseil ou le directeur général qui veut se porter candidat<br />

à une charge publique élective doit se démettre <strong>de</strong> ses fonctions.<br />

24. <strong>Le</strong> secrétaire qui veut se porter candidat à la charge <strong>de</strong> député <strong>de</strong> l’Assemblée<br />

<strong>national</strong>e, <strong>de</strong> député à la Chambre <strong>de</strong>s communes du Canada ou<br />

à une autre charge publique élective dont l’exercice sera probablement à<br />

temps plein doit <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r et a droit à un congé non rémunéré à compter<br />

du jour où il annonce sa candidature.<br />

25. <strong>Le</strong> secrétaire qui veut se porter candidat à une charge publique élective<br />

dont l’exercice sera probablement à temps partiel, mais dont la candidature<br />

sera susceptible <strong>de</strong> l’amener à enfreindre son <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> réserve, doit<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r et a droit à un congé non rémunéré à compter du jour où il<br />

annonce sa candidature.<br />

26. <strong>Le</strong> secrétaire qui obtient un congé sans rémunération conformément à l’article<br />

24 ou à l’article 25 a le droit <strong>de</strong> reprendre ses fonctions au plus tard<br />

le 30 e jour qui suit la date <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong>s mises en candidature, s’il n’est<br />

pas candidat, ou, s’il est candidat, au plus tard le 30 e jour qui suit la date à<br />

laquelle une autre personne est proclamée élue.<br />

76


27. <strong>Le</strong> secrétaire qui est élu à une charge publique a droit à un congé non rémunéré<br />

pour la durée <strong>de</strong> son premier mandat électif.<br />

CHAPITRE IV<br />

RÉMUNÉRATION<br />

28. <strong>Le</strong> membre du Conseil n’a droit, pour l’exercice <strong>de</strong> ses fonctions, qu’à la<br />

seule rémunération reliée à celles-ci.<br />

CHAPITRE V<br />

PROCESSUS DISCIPLINAIRE<br />

29. Aux fins du présent chapitre, l’autorité compétente pour agir est le secrétaire<br />

général associé responsable <strong>de</strong>s emplois supérieurs au ministère du<br />

Conseil exécutif.<br />

30. <strong>Le</strong> membre du Conseil à qui l’on reproche <strong>de</strong>s manquements à l’éthique<br />

ou à la déontologie peut être relevé provisoirement <strong>de</strong> ses fonctions, avec<br />

rémunération, par l’autorité compétente, afin <strong>de</strong> permettre la prise d’une<br />

décision appropriée dans le cas d’une situation urgente nécessitant une<br />

intervention rapi<strong>de</strong> ou dans un cas présumé <strong>de</strong> faute grave.<br />

31. L’autorité compétente fait part au membre du Conseil <strong>de</strong>s manquements<br />

reprochés ainsi que <strong>de</strong> la sanction qui peut lui être imposée et l’informe<br />

qu’il peut, dans les sept jours, lui fournir ses observations et, s’il le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,<br />

être entendu à ce sujet.<br />

32. Sur conclusion que le membre du Conseil a contrevenu à la loi, au Règlement<br />

ou au Co<strong>de</strong> d’éthique et <strong>de</strong> déontologie, une sanction est imposée<br />

conformément à l’article 40 du Règlement sur l’éthique et la déontologie<br />

<strong>de</strong>s administrateurs publics.<br />

33. La sanction qui peut être imposée au membre du Conseil est la répriman<strong>de</strong>,<br />

la suspension sans rémunération d’une durée maximale <strong>de</strong> trois mois ou la<br />

révocation.<br />

34. Toute sanction imposée à un membre du Conseil, <strong>de</strong> même que la décision<br />

<strong>de</strong> le relever provisoirement <strong>de</strong> ses fonctions, doit être écrite et motivée.<br />

<strong>Le</strong> Co<strong>de</strong> d’éthique et <strong>de</strong> déontologie <strong>de</strong>s membres du Conseil du médicament<br />

et le formulaire d’information sur les conflits d’intérêts potentiels ou<br />

apparents ci-annexé, en vigueur <strong>de</strong>puis le 29 avril 2003, ont été modifiés<br />

lors <strong>de</strong> la réunion du 11 novembre 2003.<br />

<strong>Le</strong>s présentes modifications sont entrées en vigueur à compter du 11 novembre<br />

2003.<br />

77


DÉCLARATION D’INTÉRÊTS<br />

A) INTÉRÊTS GÉNÉRAUX (ARTICLE 8 DU CODE)<br />

1. Fonctions que j’exerce ou intérêts que je détiens dans les entreprises, associations ou organismes suivants :<br />

I<strong>de</strong>ntification<br />

Nom <strong>de</strong> l’entreprise<br />

ou <strong>de</strong> l’association<br />

Fonction<br />

Créancier<br />

Nature <strong>de</strong> l’intérêt<br />

Actionnaire, détenteur <strong>de</strong><br />

parts ou propriétaire<br />

Autre<br />

Quantité et valeur<br />

<strong>de</strong> l’intérêt<br />

2. Au meilleur <strong>de</strong> ma connaissance, la liste <strong>de</strong>s organismes, entreprises ou associations à l’égard <strong>de</strong>squelles mon employeur, un proche*, un <strong>de</strong> mes enfants mineurs<br />

ou la personne morale, la société, ou autre entreprise dont je suis propriétaire, actionnaire, administrateur ou dirigeant exerce <strong>de</strong>s fonctions ou détient<br />

<strong>de</strong>s intérêts (Indiquer « aucun intérêt ou fonction » s’il n’y en a pas) :<br />

* On entend par « proche » un membre <strong>de</strong> la famille immédiate ou une personne avec laquelle le membre du Conseil du médicament est en relation personnelle.<br />

I<strong>de</strong>ntification<br />

Nom <strong>de</strong> l’entreprise<br />

ou <strong>de</strong> l’association<br />

Fonction<br />

Créancier<br />

Nature <strong>de</strong> l’intérêt<br />

Actionnaire, détenteur <strong>de</strong><br />

parts ou propriétaire<br />

Autre<br />

Quantité et valeur<br />

<strong>de</strong> l’intérêt<br />

B) PROJETS DE RECHERCHE (ARTICLE 12 DU CODE)<br />

(Indiquer « aucune subvention » s’il n’y en a pas)<br />

I<strong>de</strong>ntification du projet Organisme, entreprise ou association subventionnaire Montant <strong>de</strong> la subvention<br />

78


Annexe 2<br />

Co<strong>de</strong> d'éthique et <strong>de</strong> déontologie<br />

<strong>de</strong>s membres <strong>de</strong><br />

l'Agence d'évaluation <strong>de</strong>s<br />

technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s<br />

d'intervention en santé<br />

Adopté le 31 janvier 2003<br />

objet et champ d'application<br />

1. Conformément au Règlement sur l’éthique et la déontologie <strong>de</strong>s administrateurs<br />

publics (Décret 824-98 du 17 juin 1998 1 ), le présent co<strong>de</strong> établit les<br />

principes d’éthique et les règles <strong>de</strong> déontologie <strong>de</strong>s administrateurs publics<br />

membres <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention<br />

en santé du Québec.<br />

2. Sont administrateurs publics membres <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé les membres réguliers nommés<br />

par décret gouvernemental ainsi que le prési<strong>de</strong>nt-directeur général.<br />

1<br />

Édicté en vertu <strong>de</strong> la Loi sur le ministère du Conseil exécutif (LRQ, c. M-30).<br />

Principes d’éthique<br />

3. <strong>Le</strong>s membres <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention<br />

en santé, ci-après appelé les membres, sont nommés ou désignés<br />

pour conseiller le ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux sur toute<br />

question relative à l’évaluation en santé au Québec. À ce titre, les membres<br />

sont tenus d’exercer leurs fonctions dans l’intérêt public, en agissant <strong>de</strong> façon<br />

impartiale et objective, comme se doit <strong>de</strong> le faire toute personne qui<br />

participe à la réalisation <strong>de</strong> la mission <strong>de</strong> l’État.<br />

4. <strong>Le</strong>s membres, à titre d’administrateurs publics, sont tenus, dans l’exercice<br />

<strong>de</strong> leurs fonctions, <strong>de</strong> respecter les principes d’éthique et les règles<br />

<strong>de</strong> déontologie prévus par la Loi sur le ministère du Conseil exécutif et le<br />

règlement sur l’éthique et la déontologie <strong>de</strong>s administrateurs publics, ainsi<br />

que ceux établis dans le présent co<strong>de</strong> d’éthique et <strong>de</strong> déontologie. En cas<br />

<strong>de</strong> divergence, les principes et les règles les plus exigeants s’appliquent.<br />

5. <strong>Le</strong>s règles <strong>de</strong> conduite énoncées dans le présent co<strong>de</strong> ne peuvent à elles<br />

seules décrire toutes les actions à éviter, ni énumérer toutes les actions à<br />

privilégier. Il appartient à chaque membre d’agir avec honnêteté et discernement<br />

dans le respect <strong>de</strong>s lois communes, en fondant son comportement<br />

sur le principe que ses décisions sont prises dans l’intérêt public.<br />

Règles <strong>de</strong> déontologie<br />

Rigueur et intégrité<br />

6. <strong>Le</strong>s membres exercent leurs fonctions au meilleur <strong>de</strong> leurs aptitu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong><br />

leurs connaissances, avec rigueur, assiduité, diligence et intégrité.<br />

Discrétion<br />

7. <strong>Le</strong>s membres sont tenus à la discrétion à l’égard <strong>de</strong>s faits ou <strong>de</strong>s renseignements<br />

dont ils prennent connaissance dans le cadre <strong>de</strong> leurs fonctions et<br />

qui revêtent un caractère confi<strong>de</strong>ntiel.<br />

8. <strong>Le</strong>s membres invités à représenter officiellement l’Agence doivent obtenir<br />

au préalable l’autorisation du prési<strong>de</strong>nt-directeur général.<br />

Neutralité politique<br />

9. <strong>Le</strong>s membres font preuve <strong>de</strong> neutralité politique dans l’exercice <strong>de</strong> leurs<br />

fonctions.<br />

10. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général, en tant qu’administrateur public à temps<br />

plein, fait preuve <strong>de</strong> réserve dans la manifestation publique <strong>de</strong> ses opinions<br />

politiques.<br />

Activités politiques<br />

11. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général, en tant qu’administrateur public à temps<br />

79


plein, doit informer les membres avant <strong>de</strong> présenter sa candidature à une<br />

charge publique élective.<br />

12. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général, en tant qu’administrateur public à temps<br />

plein dont le mandat est à durée déterminée, doit se démettre <strong>de</strong> ses fonctions<br />

s’il est élu à une charge publique élective et accepte son élection.<br />

Conflits d’intérêts<br />

13. <strong>Le</strong>s membres évitent <strong>de</strong> se placer dans une situation <strong>de</strong> conflit réel, potentiel<br />

ou apparent, <strong>de</strong> nature pécuniaire ou morale, entre leurs intérêts<br />

personnels et l’intérêt public en vue duquel ils exercent leurs fonctions.<br />

14. <strong>Le</strong>s membres ne peuvent utiliser à leur profit ou au profit <strong>de</strong> tiers l’information<br />

confi<strong>de</strong>ntielle, inédite ou privilégiée obtenue dans l’exercice <strong>de</strong><br />

leurs fonctions, à moins d’y être expressément autorisés par l’assemblée<br />

<strong>de</strong>s membres.<br />

15. Pour éviter tout conflit d’intérêts, aucun contrat ni aucune autre forme <strong>de</strong><br />

contribution financière ne peuvent être accordés dans le but d’obtenir les<br />

services <strong>de</strong>s membres, à l’exception <strong>de</strong> l’allocation ou <strong>de</strong> la rémunération à<br />

laquelle ceux-ci ont droit dans le cadre <strong>de</strong> leurs fonctions.<br />

16. <strong>Le</strong>s membres doivent s’absenter durant les réunions <strong>de</strong> l’assemblée au<br />

moment où un sujet à l’ordre du jour risque <strong>de</strong> les placer en situation <strong>de</strong><br />

conflit d’intérêts.<br />

17. <strong>Le</strong>s membres ne peuvent solliciter ou accepter une faveur ou un avantage<br />

indu pour eux-mêmes ou un tiers.<br />

18. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général, en tant qu’administrateur public à temps<br />

plein, ne peut, sous peine <strong>de</strong> révocation, avoir un intérêt direct ou indirect<br />

dans une entreprise ou une association dont la nature <strong>de</strong>s activités met en<br />

conflit leurs intérêts personnels et les <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong> ses fonctions.<br />

19. Tout autre membre qui a un intérêt direct ou indirect dans un organisme,<br />

une entreprise ou une association qui met en conflit son intérêt personnel<br />

et celui <strong>de</strong> l’Agence doit, sous peine <strong>de</strong> révocation, déclarer par écrit cet<br />

intérêt au prési<strong>de</strong>nt ou à la prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l’Agence et, le cas échéant, s’absenter<br />

<strong>de</strong>s réunions au moment où un sujet à l’ordre du jour risque <strong>de</strong> le<br />

placer en situation <strong>de</strong> conflit d’intérêt.<br />

Exclusivité <strong>de</strong> service<br />

20. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général, en tant qu’administrateur public à temps<br />

plein, doit exercer ses fonctions <strong>de</strong> façon exclusive, sauf si l’autorité qui l’a<br />

nommé l’affecte aussi à d’autres fonctions.<br />

21. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général peut, avec le consentement <strong>de</strong> l’autorité qui<br />

l’a nommé, exercer <strong>de</strong>s activités didactiques rémunérées et <strong>de</strong>s activités<br />

non rémunérées dans <strong>de</strong>s organismes sans but lucratif.<br />

Après-mandat<br />

22. Il est interdit aux membres, après avoir terminé leur mandat, <strong>de</strong> divulguer<br />

une information confi<strong>de</strong>ntielle obtenue dans l’exercice <strong>de</strong> leurs fonctions<br />

antérieures ou d’utiliser à leur profit ou pour un tiers <strong>de</strong> l’information non<br />

accessible au public obtenue dans le cadre <strong>de</strong> ces fonctions.<br />

Mesures d’application<br />

23. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général <strong>de</strong> l’Agence d’évaluation <strong>de</strong>s technologies<br />

et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé est responsable <strong>de</strong> la mise en œuvre<br />

et <strong>de</strong> l’application du présent co<strong>de</strong>. Il doit s’assurer du respect par tous les<br />

membres <strong>de</strong>s principes d’éthique et <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> déontologie qui y sont<br />

énoncés.<br />

24. En cas <strong>de</strong> manquement aux principes d’éthique et aux règles <strong>de</strong> déontologie<br />

du présent co<strong>de</strong>, l’autorité compétente pour agir est le secrétaire général<br />

associé responsable <strong>de</strong>s emplois supérieurs au ministère du Conseil<br />

exécutif lorsque c’est le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Agence ou l’un <strong>de</strong> ses membres qui<br />

est en cause.<br />

25. <strong>Le</strong>s membres visés par une allégation <strong>de</strong> manquement aux principes<br />

d’éthique et aux règles <strong>de</strong> déontologie du présent co<strong>de</strong> peuvent être relevés<br />

provisoirement <strong>de</strong> leurs fonctions par l’autorité compétente afin <strong>de</strong><br />

permettre la prise d’une décision appropriée dans le cas d’une situation<br />

urgente ou dans un cas présumé <strong>de</strong> faute grave.<br />

26. L’autorité compétente fait part aux membres du manquement reproché<br />

ainsi que <strong>de</strong> la sanction qui peut leur être imposée et les informe qu’ils<br />

peuvent, dans les sept jours, lui fournir leurs observations et, s’ils le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt,<br />

être entendus sur le sujet.<br />

27. Sur conclusion qu’un membre <strong>de</strong> l’Agence a contrevenu aux principes<br />

d’éthique et aux règles <strong>de</strong> déontologie du présent co<strong>de</strong>, l’autorité compétente<br />

lui impose une sanction.<br />

28. La sanction imposée est la répriman<strong>de</strong>, la révocation ou la suspension sans<br />

rémunération d’une durée maximale <strong>de</strong> trois mois lorsque le membre en<br />

cause est administrateur public à temps plein. Toute sanction imposée doit<br />

être écrite et motivée.<br />

80


Annexe 3<br />

Activités scientifiques <strong>de</strong><br />

l’AETMIS en 2010-2011<br />

Rapports, notes informatives, notes<br />

techniques et avis d’évaluation publiés<br />

2010<br />

Dépistage systématique <strong>de</strong> l’anévrysme <strong>de</strong> l’aorte abdominale par échographie.<br />

Rapport préparé par Brigitte Côté, Jean-Marie R. Lance et Michel <strong>Le</strong>brun.<br />

ETMIS 2010; 6(1):1-100.<br />

Évaluation du <strong>rapport</strong> coûts/bénéfices <strong>de</strong> la prévention et du contrôle <strong>de</strong>s infections<br />

nosocomiales à SARM dans les centres hospitaliers <strong>de</strong> soins généraux<br />

et spécialisés. Note informative préparée par Carole Saint-Hilaire avec la collaboration<br />

<strong>de</strong> Geneviève Martin. NI-2010-02:1-33.<br />

<strong>Le</strong> syndrome <strong>de</strong> fatigue chronique – État <strong>de</strong>s connaissances et évaluation <strong>de</strong>s<br />

mo<strong>de</strong>s d’intervention au Québec. Rapport préparé par Guylaine Rouleau, Ugo<br />

Ceppi, Vibe Hjelholt Pe<strong>de</strong>rsen et Pierre Dagenais. ETMIS 2010; 6(2):1-217.<br />

Efficacité, innocuité et modalités d’utilisation du jeûne modifié aux protéines<br />

– Revue <strong>de</strong> la littérature. Rapport préparé par Raymon<strong>de</strong> M.-H. Mayot. ETMIS<br />

2010; 6(3):1-90.<br />

Y a-t-il une place pour l’oxygénothérapie à domicile dans la prise en charge <strong>de</strong><br />

l’apnée obstructive du sommeil ? Rapport préparé par Christine Lobè. ETMIS<br />

2010; 6(4):1-64.<br />

La protonthérapie. Note informative préparée par Jean-Marie R. Lance. NI-<br />

2010-03:1-30.<br />

Couvertures et vestes lestées : sécurité, efficacité et enjeux <strong>de</strong> leur utilisation<br />

dans différents cadres d’intervention. Rapport préparé par Sylvie Beauchamp.<br />

ETMIS 2010; 6(5):1-75.<br />

Dépistage auditif néonatal. Fiches informatives préparées par François Bergeron,<br />

Brigitte Côté, Martine Gendron, Tony <strong>Le</strong>roux et Jean-Marie R. Lance.<br />

L’évaluation externe <strong>de</strong> l’organisation et <strong>de</strong> la prestation <strong>de</strong>s soins en oncologie<br />

– Revue <strong>de</strong>s expériences pertinentes pour le processus d’évaluation et <strong>de</strong> désignation<br />

<strong>de</strong>s établissements et <strong>de</strong>s équipes interdisciplinaires <strong>de</strong> lutte contre le<br />

cancer. Rapport préparé par Lorraine Caron, Khalil Moqa<strong>de</strong>m et Gilles Pineau.<br />

ETMIS 2010; 6(6):1-152.<br />

2011<br />

Évaluation <strong>de</strong>s projets pilotes préhospitaliers. Rapport préparé par l’Institut<br />

<strong>de</strong> recherche en santé publique <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montréal : François Champagne,<br />

Michèle Rivard, Lambert Farand, Cynthia Gagnon et Thierno Baldé.<br />

Montréal : 1-242.<br />

Traitement du cancer <strong>de</strong> l’œsophage : revue systématique sur les techniques<br />

chirurgicales – Document d’appui <strong>de</strong>stiné au Comité <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s pratiques<br />

en oncologie (CEPO) pour l’élaboration d’un gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> pratique clinique. Rapport<br />

préparé par Faïza Boughrassa et Alicia Framarin. ETMIS 2011; 7(1):1-80.<br />

Traitement chirurgical du cancer <strong>de</strong> l’œsophage : effet du volume d’interventions<br />

sur les résultats cliniques – Document d’appui <strong>de</strong>stiné au Comité <strong>de</strong> l’évolution<br />

<strong>de</strong>s pratiques en oncologie (CEPO) pour l’élaboration d’un gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> pratique<br />

clinique. Rapport préparé par Faïza Boughrassa et Alicia Framarin. ETMIS<br />

2011; 7(2):1-68.<br />

Avis non publiés<br />

Visite d'évaluation du Centre d'expertise pour victimes <strong>de</strong> brûlures graves <strong>de</strong><br />

l'Ouest du Québec. Rapport d'évaluation préparé par Gilles Bourgeois et Anne-<br />

Claire Marcotte, 16 juin 2010.<br />

Visite d'évaluation du Centre d'expertise pour victimes <strong>de</strong> brûlures graves <strong>de</strong><br />

l'Est du Québec. Rapport d'évaluation préparé par Gilles Bourgeois et Anne-<br />

Claire Marcotte, 5 mai 2010.<br />

Rapport d’analyse <strong>de</strong> la pertinence du maintien <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> stabilisation<br />

médicale dans le réseau <strong>de</strong> traumatologie. Rapport préparé par Gilles Bourgeois,<br />

Jean Lapointe et Mario De Bellefeuille, 15 octobre 2010.<br />

81


Visite d'évaluation <strong>de</strong>s centres primaires <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Charlevoix Hôpital <strong>de</strong><br />

la Malbaie et Hôpital <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul Région 03. Rapport d'évaluation préparé<br />

par Jean Lapointe et Gilles Bourgeois, 24 novembre 2010.<br />

Visite d'évaluation du centre d'expertise pour les victimes <strong>de</strong> traumatismes par<br />

amputation nécessitant une revascularisation microchirurgicale d'urgence.<br />

Rapport d’évaluation préparé par Gilles Bourgeois et Jean Lapointe, 3 décembre<br />

2010.<br />

Articles et autres publications<br />

An<strong>de</strong>rmann A, Blancquaert I, Déry V. Genetic screening: a conceptual framework<br />

for programmes and policy-making. J Health Serv Res Policy 2010;<br />

15(2):90-7.<br />

Archambault PM, Légaré F, Lavoie A, Gagnon MP, Lapointe J, St-Jacques S, Poitras<br />

J, Aubin K, Croteau S, Pham-Dinh M. Healthcare professionals' intentions<br />

to use wiki-based remin<strong>de</strong>rs to promote best practices in trauma care: a survey<br />

protocol. Implementation Science 2010; 5:45.<br />

Beauchamp S, Duplantie JP, Mercier C, Banken R. <strong>Le</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique : un<br />

soutien à l’excellence en services sociaux. <strong>Le</strong> point en administration <strong>de</strong> la santé<br />

et <strong>de</strong>s services sociaux. Hiver 2010-2011; 6(4):67-70.<br />

Beaulieu MD, Pomey MP, Poliquin S, Moutquin JM. Maladies chroniques :<br />

<strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> qualité pour la pratique en première ligne au Québec. <strong>Le</strong><br />

point en administration <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux. Hiver 2010-2011;<br />

6(4):34-37.<br />

Côté AM, Von Da<strong>de</strong>lszen P, Moutquin JM, Ardilouze JL, Magee L. Microalbuminuria<br />

and the hypertensive disor<strong>de</strong>rs of pregnancy. Current Hypertension<br />

Review 2010;6(1):8-19.<br />

Déry, V. D'un problème <strong>de</strong> santé individuel à un mal sociétal : le rôle <strong>de</strong>s hôpitaux<br />

promoteurs <strong>de</strong> la santé dans l'épidémie d'obésité pédiatrique. Dans : F. Alvarez,<br />

E. <strong>Le</strong>vy et M. Roy. Pédiatrie et obésité : un conflit entre nature et culture.<br />

Montréal : Éditions du CHU Sainte-Justine, coll. « Intervenir », 2010 : 105-148.<br />

Greene-Finestone LS, Berger C, <strong>de</strong> Groh M, Hanley DA, Hidiroglou N, Sarafin K,<br />

Poliquin S, Krieger J, Richards JB, Goltzman D; CaMos Research Group. 25-hydroxyvitamin<br />

D in Canadian adults: biological, environmental and behavioral<br />

correlates. Osteoporos Int. 2010 Aug 21. [Epub ahead of print].<br />

Hailey D, Babidge W, Cameron A, Davignon LA. HTA Agencies and <strong>de</strong>cision makers.<br />

An INAHTA guidance document. INAHTA, May 2010.<br />

Iglesias JR, Déry V, Robitaille L. L'<strong>INESSS</strong> et la poursuite <strong>de</strong> l'excellence clinique.<br />

<strong>Le</strong> point en administration <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux. Hiver<br />

2010-2011; 6(4):16-18.<br />

Lambert L, Bogaty P. L'évaluation en cardiologie tertiaire vers l'amélioration et<br />

l'optimisation <strong>de</strong>s soins. <strong>Le</strong> point en administration <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services<br />

sociaux. Hiver 2010-2011; 6(4):64-66<br />

Lambert L, Brown K, Segal E, Brophy J, Ro<strong>de</strong>s-Cabau J, Bogaty P. Association<br />

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myocardial infarction. JAMA. 2010 Jun 2;303(21):2148-55.<br />

Langsetmo L, Hanley DA, Prior JC, Barr SI, Anastassia<strong>de</strong>s T, Towheed T, Goltzman<br />

D, Morin S, Poliquin S, Kreiger N; CaMos Research Group. Dietary patterns<br />

and inci<strong>de</strong>nt low-trauma fractures in postmenopausal women and men aged<br />

≥50 y: a population-based study. Am J Clin Nutr 2011; 93(1):192-9. Epub 2010<br />

Nov 10.<br />

Mytton OT, Velazquez A, Banken R, et coll. Introducing new technology safely.<br />

Qual Saf Health Care 2010; 19(Suppl 2):i9-i14.<br />

Naud K, Ouellet A, Brown C, Pasquier JC, Moutquin JM. Is sleep disturbed in<br />

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(CPG). Otolaryngol Head Neck Surg July 1, 2010;143(1 Suppl):95.<br />

Pinsonneault L, Lavoie R. Une expérience <strong>de</strong> mobilisation <strong>de</strong>s connaissances :<br />

<strong>Le</strong> gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> pratique sur le traitement <strong>de</strong> l'obésité pédiatrique. <strong>Le</strong> point en<br />

administration <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociaux. Automne 2010; 6(3):58-9.<br />

Tessier A, Mayo NE, Cieza A. Content i<strong>de</strong>ntification of the IWQOL- Lite with the<br />

Inter<strong>national</strong> Classification of Functioning, Disability and Health. Quality Life<br />

Research 2010 Nov 9. [Epub ahead of print].<br />

82


Annexe 4<br />

Activités d'évaluation <strong>de</strong>s<br />

médicaments aux fins<br />

d'inscription et activités <strong>de</strong><br />

suivi et d'usage optimal <strong>de</strong>s<br />

médicaments en 2010-2011<br />

Outre son <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> reddition <strong>de</strong> comptes exigée en vertu <strong>de</strong> la Loi sur l’administration<br />

publique, l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services<br />

sociaux a produit, à l’instar du Conseil du médicament avant lui, un bilan <strong>de</strong>s<br />

activités relatives à l’évaluation <strong>de</strong>s médicaments et à leur usage optimal.<br />

<strong>Le</strong>s activités relatives à l'évaluation<br />

<strong>de</strong>s médicaments aux fins d'inscription<br />

Selon l’article 5, alinéas 8 et 9, <strong>de</strong> la Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en<br />

santé et en services sociaux, l’Institut doit faire <strong>de</strong>s recommandations au ministre<br />

dans le cadre <strong>de</strong>s mises à jour <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> médicaments visées à l’article<br />

60 <strong>de</strong> la Loi sur l’assurance médicaments (L.R.Q., c. A-29.01), à l’article 116<br />

<strong>de</strong> la Loi sur les services <strong>de</strong> santé et les services sociaux (L.R.Q., c. S-4.2) et à<br />

l’article 150 <strong>de</strong> la Loi sur les services <strong>de</strong> santé et les services sociaux pour les<br />

autochtones cris (L.R.Q., c. S-5).<br />

<strong>Le</strong> Conseil du médicament a fait ses recommandations au ministre pour les<br />

mises à jour <strong>de</strong> juin et d’octobre 2010 et <strong>de</strong> février 2011. <strong>Le</strong>s recommandations<br />

relatives aux amen<strong>de</strong>ments effectués à partir du 19 janvier 2011 ont été<br />

faites par l’<strong>INESSS</strong>.<br />

<strong>Le</strong>s avis prioritaires<br />

En plus <strong>de</strong>s mises à jour régulières, l’<strong>INESSS</strong> peut être appelé à présenter <strong>de</strong>s<br />

avis spéciaux au ministre.<br />

L’organisme a soumis au ministre 6 avis prioritaires portant sur 23 médicaments<br />

ou indications thérapeutiques dont l’entrée en vigueur était prévue<br />

pour l’année 2010-2011. Une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’inscription peut être évaluée <strong>de</strong> façon<br />

prioritaire si les membres du conseil d’administration considèrent que le<br />

délai d’évaluation est susceptible d’entraîner, pour les mala<strong>de</strong>s <strong>de</strong>vant recevoir<br />

le médicament, une progression rapi<strong>de</strong> et irréversible <strong>de</strong> la maladie pouvant<br />

créer <strong>de</strong>s préjudices, et qu’aucune autre option thérapeutique ne paraît sur<br />

la Liste <strong>de</strong> médicaments du RGAM ou sur la Liste <strong>de</strong> médicaments – Établissements.<br />

Une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’inscription peut également être évaluée <strong>de</strong> façon prioritaire,<br />

pour <strong>de</strong>s motifs économiques, lorsque les économies anticipées d’une<br />

inscription <strong>de</strong> médicament sont supérieures à 200 000 $ par mois d’inscription<br />

<strong>de</strong>vancée pour le régime public d’assurance médicaments.<br />

<strong>Le</strong>s évaluations réalisées<br />

Relativement à l’ensemble <strong>de</strong>s avis (mises à jour régulières, avis prioritaires et<br />

avis spéciaux), en 2010-2011, l’organisme a évalué 406 dossiers soumis par les<br />

fabricants aux fins d’inscription sur les listes <strong>de</strong> médicaments comparativement<br />

à 382 l’année précé<strong>de</strong>nte, ce qui correspond à une hausse <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 6 %.<br />

83


Tableau 1 : Dossiers traités et évalués<br />

Évaluations scientifiques<br />

2009-<br />

2010<br />

2010-<br />

2011<br />

Variation<br />

<strong>de</strong>rnière<br />

année<br />

CSI/Membres et experts externes 120 145 21 %<br />

Permanence 262 261 0 %<br />

Nouvelle forme ou nouvelle teneur d’un médicament<br />

67 76 13 %<br />

ou d’un médicament similaire dont la valeur<br />

thérapeutique a été démontrée<br />

Médicaments génériques 195 185 -5 %<br />

Total <strong>de</strong>s dossiers évalués 382 406 6 %<br />

Dossiers en attente <strong>de</strong> données additionnelles 23 16 -30 %<br />

Total <strong>de</strong>s dossiers traités 405 422 4 %<br />

<strong>Le</strong> Comité scientifique <strong>de</strong> l’inscription (CSI) a soumis au conseil d’administration<br />

un avis sur chacun <strong>de</strong> ces dossiers. Il est à noter que, pour l’évaluation<br />

<strong>de</strong> 145 d’entre eux, l’organisme a eu recours aux membres ou aux experts<br />

externes <strong>de</strong> ce comité compte tenu, principalement, du caractère particulier<br />

<strong>de</strong>s médicaments ou <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong>s indications en cause. <strong>Le</strong>s membres du<br />

comité ont traité les autres dossiers sur la base <strong>de</strong>s évaluations produites par<br />

la permanence.<br />

Pour chacun <strong>de</strong>s dossiers soumis à l’évaluation peuvent correspondre un ou<br />

plusieurs produits selon les différentes formes et teneurs du médicament<br />

concerné. <strong>Le</strong> tableau 2 présente les résultats relatifs aux 688 produits soumis<br />

aux fins d’inscription ou encore l’état <strong>de</strong> leur traitement au 31 mars 2011.<br />

<strong>Le</strong> tableau 2 montre que, sur les 688 produits considérés pour les mises à jour<br />

<strong>de</strong> la Liste <strong>de</strong> médicaments en 2010-2011, 644 évaluations ou réévaluations<br />

ont été effectuées et ont entraîné une recommandation au ministre. Parmi ces<br />

médicaments, 306, soit 48 %, étaient <strong>de</strong>s innovateurs.<br />

84


Tableau 2 : Information sur les activités d'évaluation relatives à la mise à jour <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> médicaments<br />

Médicaments<br />

innovateurs<br />

Liste - RGAM<br />

Médicaments<br />

génériques<br />

Total<br />

Liste - Établissements<br />

08-09 09-10 10-11 08-09 09-10 10-11 08-09 09-10 10-11 08-09 09-10 10-11<br />

Nouveaux produits ou nouvelles indications<br />

Recommandation d’inscription 123 115 143 343 397 336 466 512 479 382 455 452<br />

Section régulière 48 40 42 319 353 299 367 393 341 313 360 352<br />

Médicament d’exception 67 71 101 24 44 37 91 115 138 60 90 98<br />

Ajout d’un nouveau critère 8 4 - - - - 8 4 - 9 5 2<br />

Recommandation <strong>de</strong> refus 110 112 137 5 1 1 115 113 138 117 119 137<br />

Valeur thérapeutique 67 75 59 - - 1 67 75 60 69 78 60<br />

Aspects économique et pharmacoéconomique 43 36 77 5 1 - 48 37 77 48 40 76<br />

Autres - 1 1 - - - - 1 1 - 1 1<br />

Sous-total 233 227 280 348 398 337 581 625 617 499 574 589<br />

Réévaluations<br />

Transfert comme médicament d’exception - - - - - - - - - - 2 -<br />

Transfert à la section régulière - - 2 - - - - - 2 - - 2<br />

Transfert à la section régulière refusé 2 - - - - - 2 - - 2 - -<br />

Modification <strong>de</strong>s indications reconnues par le Conseil 39 61 18 7 8 1 46 69 19 46 63 18<br />

Acceptée 36 61 13 7 8 1 43 69 14 43 63 13<br />

Refusée 3 - 5 - - - 3 - 5 3 - 5<br />

Maintien du statut 4 2 6 - 2 - 4 4 6 4 2 6<br />

Avis <strong>de</strong> retrait - 9 - - 1 - - 10 - - 10 -<br />

Sous-total 45 72 26 7 11 1 52 83 27 52 77 26<br />

Nombre total d’évaluations complétées 278 299 306 355 409 338 633 708 644 551 651 615<br />

Autres situations<br />

Deman<strong>de</strong> retirée par le fabricant 27 1 - 1 1 2 28 2 2 27 2 2<br />

Produit dont l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>meurait en cours 49 57 38 - 7 4 49 64 42 50 66 50<br />

Sous-total 76 58 38 1 8 6 77 66 44 77 68 52<br />

Grand total 354 357 344 356 417 344 710 774 688 628 719 667<br />

Total<br />

85


<strong>Le</strong> graphique suivant présente, pour chacune <strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rnières années, le<br />

nombre respectif <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’évaluation selon qu’il s’agit <strong>de</strong>s médicaments<br />

innovateurs ou <strong>de</strong>s médicaments génériques. Veuillez noter qu’au cours <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>rnière année, ce sont les médicaments génériques qui ont été plus nombreux<br />

à être évalués ou réévalués en comparaison avec les médicaments innovateurs.<br />

Figure 1 : Nombre <strong>de</strong> médicaments évalués ou réévalués aux fins d’inscription<br />

sur la liste du RGAM<br />

500<br />

400<br />

300<br />

200<br />

100<br />

0<br />

2008-2009<br />

2009-2010<br />

Innovateurs<br />

Génériques<br />

2010-2011<br />

Ainsi, en 2010-2011, on observe une baisse du nombre d’inscriptions, à savoir<br />

479 comparativement à 512 l’année précé<strong>de</strong>nte. Parmi les 280 produits innovateurs<br />

pour lesquels une inscription était <strong>de</strong>mandée, 143 (51 %) nouveaux<br />

produits ou nouvelles indications soumis pour évaluation ont été inscrits par le<br />

ministre sur la Liste <strong>de</strong> médicaments sur recommandation favorable du Conseil.<br />

Tableau 3 : Sommaire <strong>de</strong>s produits évalués ou réévalués aux fins d’inscription<br />

à la liste du RGAM<br />

Nouveaux produits ou nouvelles indications<br />

Nombre total <strong>de</strong> produits évalués 617<br />

Nombre total <strong>de</strong> produits inscrits 479 (78 %)<br />

Médicaments innovateurs<br />

Nombre <strong>de</strong> produits évalués 280<br />

Nombre <strong>de</strong> produits inscrits 143 (51 %)<br />

Si on intègre les médicaments réévalués, le pourcentage <strong>de</strong> médicaments inscrits au<br />

regard <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s passe <strong>de</strong> 51 % à 53 %.<br />

Médicaments génériques<br />

Nombre <strong>de</strong> produits évalués 337<br />

Nombre <strong>de</strong> produits inscrits 336 (99,7 %)<br />

Réévaluations<br />

Nombre <strong>de</strong> produits réévalués 27<br />

Autres situations 44<br />

GRAND TOTAL 688<br />

<strong>Le</strong> ministre a accepté la totalité <strong>de</strong>s recommandations d’inscription <strong>de</strong> médicaments<br />

sur les listes proposées, à l’exception d’une seule pour laquelle il a<br />

été convenu <strong>de</strong> maintenir un produit sous étu<strong>de</strong> jusqu’à l’adoption du cadre<br />

d’évaluation <strong>de</strong>s médicaments utilisés dans le traitement <strong>de</strong>s maladies métaboliques<br />

héréditaires rares.<br />

L'application du Règlement sur les conditions <strong>de</strong> reconnaissance<br />

d’un fabricant <strong>de</strong> médicaments et d’un grossiste en médicaments<br />

En 2010-2011, il a été recommandé au ministre <strong>de</strong> reconnaître 26 nouveaux<br />

fabricants <strong>de</strong> médicaments ayant signé l’engagement prévu par le Règlement<br />

sur les conditions <strong>de</strong> reconnaissance d’un fabricant <strong>de</strong> médicaments et d’un<br />

grossiste en médicaments et qui ont <strong>de</strong>s produits inscrits à la Liste <strong>de</strong> médicaments.<br />

Sur les 26 nouveaux fabricants reconnus, 11 l’ont été en raison <strong>de</strong><br />

l’acquisition <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> produits déjà inscrits, 9 en raison <strong>de</strong> l’inscription <strong>de</strong><br />

nouveaux médicaments à la Liste <strong>de</strong> médicaments et 6 en raison d’un changement<br />

<strong>de</strong> raison sociale. Il a également été recommandé <strong>de</strong> retirer la reconnaissance<br />

à un grossiste qui a cessé ses activités.<br />

86


La tenue <strong>de</strong> rencontres avec les fabricants<br />

En 2010-2011, la Direction scientifique <strong>de</strong> l’inscription (DSI) a tenu 31 rencontres<br />

avec les fabricants. Il y a eu, cette année, 4 rencontres exclusives entre<br />

la Direction générale et les fabricants. Il y a eu une rencontre d’un fabricant<br />

avec le CSI. <strong>Le</strong> nombre total <strong>de</strong> rencontres avec les fabricants est donc <strong>de</strong> 35,<br />

comparativement à 45 en 2009-2010. C’est principalement à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

fabricants que ces activités se tiennent.<br />

<strong>Le</strong>s activités administratives relatives aux corrections apportées<br />

aux listes <strong>de</strong> médicaments<br />

Lorsque le Conseil est informé d’une baisse <strong>de</strong> prix d’un médicament, d’un<br />

changement du fabricant, du nom ou du numéro d’i<strong>de</strong>ntification d’un médicament<br />

ou d’un changement <strong>de</strong> sa classe thérapeutique, ou s’il constate que la<br />

liste comporte une erreur manifeste d’écriture ou quelque autre erreur purement<br />

matérielle, il en avise la Régie <strong>de</strong> l’assurance maladie du Québec (RAMQ)<br />

qui apporte les corrections requises et indique la date d’entrée en vigueur <strong>de</strong><br />

celles-ci. Cet effet peut rétroagir à la date <strong>de</strong> la baisse <strong>de</strong> prix ou à celle <strong>de</strong> l’entrée<br />

en vigueur <strong>de</strong> la disposition faisant l’objet <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> correction.<br />

En 2010-2011, 16 avis <strong>de</strong> correction ont été acheminés à la RAMQ. Parmi eux,<br />

3 avis concernaient <strong>de</strong>s baisses <strong>de</strong> prix <strong>de</strong> médicaments touchant 33 produits<br />

et 13 avis concernaient diverses corrections touchant 264 produits. Certaines<br />

<strong>de</strong> ces corrections sont incluses dans les mises à jour régulières <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong>mandées<br />

par le ministre.<br />

<strong>Le</strong>s activités relatives<br />

au suivi et à l'usage optimal<br />

Outre les étu<strong>de</strong>s, liées ou non aux thèmes prioritaires proposés par la table <strong>de</strong><br />

concertation du médicament, le Conseil s’est penché sur d’autres projets en<br />

matière <strong>de</strong> suivi et d’usage optimal.<br />

En 2002, le ministre <strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux signait <strong>de</strong>s ententes <strong>de</strong><br />

partenariat dans le domaine <strong>de</strong>s inhibiteurs <strong>de</strong> la pompe à protons (IPP) et <strong>de</strong>s<br />

coxibs. Ces ententes ont pris fin en 2005 et <strong>de</strong>s recommandations d’affectation<br />

<strong>de</strong>s sommes non encore dépensées à <strong>de</strong>s projets ciblés ont été formulées. <strong>Le</strong> 16<br />

décembre 2008, le Conseil approuvait ces nouvelles recommandations d’affectation<br />

et fournissait un soutien logistique et administratif. <strong>Le</strong> Conseil a notamment :<br />

• fait le suivi du contrat confié à la Fédération <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins spécialistes du<br />

Québec (FMSQ) concernant l’élaboration d’ateliers <strong>de</strong> formation sur l’usage<br />

optimal <strong>de</strong>s IPP à l’intention <strong>de</strong>s spécialistes ;<br />

• fait le suivi du contrat avec la Fédération <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins omnipraticiens du<br />

Québec (FMOQ) pour l’élaboration et la diffusion <strong>de</strong> 24 ateliers sur les IPP<br />

intégrant les nouveaux principes d’usage optimal du Conseil et 24 ateliers<br />

sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) durant lesquels a été diffusé<br />

l’algorithme.<br />

<strong>Le</strong> tableau suivant présente les projets découlant <strong>de</strong>s ententes <strong>de</strong> partenariat<br />

IPP et coxibs déjà réalisés ou en cours <strong>de</strong> réalisation.<br />

En vertu <strong>de</strong> l’article 60.1 <strong>de</strong> la Loi sur l’assurance médicaments, lorsque le<br />

Conseil est informé <strong>de</strong> la rupture <strong>de</strong> stock d’un médicament inscrit à la liste, il<br />

en avise la RAMQ, qui peut autoriser temporairement le recours à un médicament<br />

<strong>de</strong> substitution. Un tel avis <strong>de</strong> substitution est publié sur le site Web <strong>de</strong><br />

la RAMQ et entre en vigueur à la date <strong>de</strong> sa publication ou à toute autre date<br />

ultérieure qu’il indique. L’avis peut également rétroagir à la date <strong>de</strong> la rupture<br />

<strong>de</strong> stock. Si après vérification on constate qu’il n’y a pas <strong>de</strong> rupture <strong>de</strong> stock, le<br />

Conseil en avise verbalement la RAMQ.<br />

En 2010-2011, 94 avis <strong>de</strong> rupture <strong>de</strong> stock touchant 344 médicaments ont été<br />

envoyés à la RAMQ. De plus, 66 avis <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> rupture <strong>de</strong> stock ont été produits<br />

touchant 268 médicaments et 51 fausses ruptures <strong>de</strong> stock ont été relevées.<br />

En date du 19 janvier 2011, 34 avis <strong>de</strong> rupture <strong>de</strong> stock touchant 100 médicaments<br />

étaient toujours en vigueur.<br />

87


Tableau 4 : Projets découlant <strong>de</strong>s ententes <strong>de</strong> partenariat IPP et coxibs déjà<br />

réalisés ou en cours <strong>de</strong> réalisation<br />

Entente IPP<br />

Conception d’un atelier interactif <strong>de</strong> formation relatif<br />

à l’utilisation <strong>de</strong>s IPP à l’intention <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong><br />

diverses spécialités médicales<br />

Diffusion <strong>de</strong> l’atelier interactif <strong>de</strong> formation relatif<br />

à l’utilisation <strong>de</strong>s IPP à l’intention <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong><br />

diverses spécialités médicales<br />

Diffusion <strong>de</strong> quatre messages-clés auprès <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins<br />

et <strong>de</strong>s pharmaciens pour optimiser l’usage <strong>de</strong>s<br />

IPP au Québec<br />

Diffusion <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> formation IPP auprès <strong>de</strong>s<br />

mé<strong>de</strong>cins omnipraticiens, <strong>de</strong>s pharmaciens et <strong>de</strong>s<br />

infirmières praticiennes<br />

Entente coxibs<br />

Diffusion <strong>de</strong> trois messages-clés auprès <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins<br />

et <strong>de</strong>s pharmaciens pour optimiser la prescription<br />

<strong>de</strong>s AINS au Québec<br />

Diffusion <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> formation AINS auprès <strong>de</strong>s<br />

mé<strong>de</strong>cins omnipraticiens, <strong>de</strong>s pharmaciens et <strong>de</strong>s<br />

infirmières praticiennes<br />

Légen<strong>de</strong> : √ : réalisé<br />

• : livraison attendue<br />

Partenaire<br />

FMSQ<br />

FMSQ<br />

FMOQ<br />

FMOQ<br />

2009-<br />

2010<br />

En<br />

cours<br />

√<br />

√<br />

√<br />

√<br />

2010-<br />

2011<br />

•<br />

•<br />

L’algorithme sur l’usage optimal <strong>de</strong>s AINS, publié sur le site Web du Conseil<br />

<strong>de</strong>puis le 31 mars 2010, a été diffusé en 2010-2011 par l’entremise <strong>de</strong>s ateliers<br />

conçus en collaboration avec la FMOQ. Étant donné que l’usage <strong>de</strong>s AINS et<br />

<strong>de</strong>s IPP est souvent lié, les ateliers portant sur ces <strong>de</strong>ux classes <strong>de</strong> médicaments,<br />

d’une durée d’une <strong>de</strong>mi-journée chacun, se sont déroulés en quatre<br />

journées complètes <strong>de</strong> formation, réparties également dans les régions <strong>de</strong><br />

Montréal et <strong>de</strong> Québec.<br />

En 2011-2012, en ce qui concerne l’entente IPP, il est prévu que l’<strong>INESSS</strong> travaille<br />

à la conception, à la promotion et à la diffusion d’ateliers <strong>de</strong> formation,<br />

<strong>de</strong>stinés aux mé<strong>de</strong>cins spécialistes, sur l’usage optimal <strong>de</strong>s IPP pour <strong>de</strong>s conditions<br />

particulières (mandat confié à la FMSQ).<br />

Pour ce qui est <strong>de</strong>s autres projets en cours, le tableau suivant présente sommairement<br />

leur état d’avancement.<br />

Tableau 5 : Autres actions en matière <strong>de</strong> suivi et d’usage optimal<br />

Action<br />

État d’avancement<br />

Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive sur<br />

l’usage concomitant<br />

<strong>de</strong>s antipsychotiques<br />

chez les personnes<br />

inscrites au régime<br />

public d’assurance médicaments<br />

en 2006<br />

Portrait <strong>de</strong> l’usage<br />

<strong>de</strong>s IPP<br />

Portrait <strong>de</strong> l’utilisation<br />

<strong>de</strong>s antihypertenseurs<br />

chez les adultes<br />

assurés par le régime<br />

public d’assurance médicaments<br />

du Québec<br />

Évaluation <strong>de</strong>s trois<br />

outils pour le traitement<br />

<strong>de</strong>s personnes<br />

atteintes d’asthme<br />

Évaluation <strong>de</strong> la pertinence<br />

d’élaborer une<br />

activité pédagogique<br />

en antibiothérapie<br />

pédiatrique<br />

<strong>Le</strong> volet II <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> a été rendu public et diffusé en<br />

janvier 2011. <strong>Le</strong> protocole du volet III, portant sur l’usage<br />

concomitant <strong>de</strong>s antipsychotiques chez les personnes<br />

âgées, a été soumis aux membres du Comité scientifique<br />

du suivi et <strong>de</strong> l'usage optimal (CSSUO) à la réunion <strong>de</strong> février<br />

2011. <strong>Le</strong> volet III sera publié au cours <strong>de</strong> la prochaine<br />

année.<br />

<strong>Le</strong> protocole <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> a été soumis aux membres du<br />

CSSUO à la réunion <strong>de</strong> février 2011. <strong>Le</strong> <strong>rapport</strong> <strong>de</strong>vrait être<br />

publié au cours <strong>de</strong> la prochaine année.<br />

<strong>Le</strong> protocole <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive <strong>de</strong> cohorte<br />

rétrospective ayant pour objectif général <strong>de</strong> dresser un<br />

portrait <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s antihypertenseurs au Québec et <strong>de</strong><br />

relever les lacunes du traitement actuel a été présenté aux<br />

membres du CSSUO à la réunion <strong>de</strong> février 2011. L’étu<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>vrait être publiée au cours <strong>de</strong> la prochaine année.<br />

En 2010, le Comité pour le Consensus canadien sur<br />

l'asthme pédiatrique (6 ans et plus) et adulte a effectué<br />

une mise à jour <strong>de</strong> ses recommandations. Actuellement,<br />

l’<strong>INESSS</strong> procè<strong>de</strong> lui aussi à une mise à jour <strong>de</strong> son outil<br />

d'ai<strong>de</strong> à la décision dans le traitement <strong>de</strong> l'asthme.<br />

L’évaluation <strong>de</strong> l’utilisation du Plan d’action pour l’asthme<br />

et du Plan d’action pour les crises d’asthme – Situation<br />

d’urgence s’articule autour <strong>de</strong> la problématique du<br />

transfert <strong>de</strong> connaissances. Une étu<strong>de</strong> sera réalisée par<br />

l’experte qui avait été engagée à l’époque du Conseil pour<br />

développer et vali<strong>de</strong>r les <strong>de</strong>ux plans d’action. La D re Francine<br />

Ducharme et son équipe ont obtenu une subvention<br />

pour la réalisation d’une recherche ayant pour objectif<br />

d’i<strong>de</strong>ntifier les barrières au traitement optimal <strong>de</strong> l’asthme<br />

par les mé<strong>de</strong>cins, spécifiquement l’utilisation <strong>de</strong>s outils<br />

d’auto<strong>gestion</strong> par les patients.<br />

Une première conférence téléphonique s’est tenue afin<br />

d’entendre les préoccupations, en lien avec l’activité, <strong>de</strong>s<br />

partenaires au projet. Des suites seront données en cours<br />

d’année.<br />

88


Action<br />

Élaboration <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s<br />

d'usage optimal pour<br />

le traitement pharmacologique<br />

<strong>de</strong>s ITSS<br />

adaptés à partir du<br />

gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> traitement<br />

Élaboration d’un gui<strong>de</strong><br />

clinique sur l’usage<br />

optimal <strong>de</strong>s antibiotiques<br />

en lien avec le<br />

développement <strong>de</strong> la<br />

résistance bactérienne<br />

Un avis formulé à<br />

l’Office <strong>de</strong>s professions<br />

en 2010-2011<br />

Participation à l’élaboration<br />

d’un gui<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> pratique clinique<br />

sur le traitement <strong>de</strong><br />

l’obésité pédiatrique<br />

État d’avancement<br />

Un comité d'experts a été formé pour accompagner la permanence<br />

<strong>de</strong> l'<strong>INESSS</strong> dans l'élaboration <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s d'usage<br />

optimal pour le traitement pharmacologique <strong>de</strong>s ITSS.<br />

<strong>Le</strong>s activités <strong>de</strong> ce comité ont débuté en mars 2010 et l’élaboration<br />

se fait selon la métho<strong>de</strong> ADAPTE. Des versions<br />

préliminaires <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s seront diffusées à l’été 2011. Une<br />

diffusion massive sera ensuite faite à l'automne 2011.<br />

Un comité a été formé afin <strong>de</strong> participer au processus<br />

d’élaboration <strong>de</strong> ce gui<strong>de</strong> clinique s'adressant aux cliniciens<br />

<strong>de</strong> première ligne. Ce gui<strong>de</strong> s’inscrit dans le processus<br />

<strong>de</strong> révision <strong>de</strong> la série <strong>de</strong>s sept gui<strong>de</strong>s cliniques en<br />

antibiothérapie portant sur les conditions fréquemment<br />

rencontrées en établissement <strong>de</strong> santé présentement en<br />

cours. La diffusion <strong>de</strong> ce gui<strong>de</strong> se fera en cours d’année.<br />

Cette année, l’Office a transmis une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au Conseil<br />

du médicament, soit sur un projet <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s<br />

annexes du Règlement sur les conditions et modalités <strong>de</strong><br />

vente <strong>de</strong>s médicaments concernant le transfert du diclofénac<br />

topique <strong>de</strong> l’annexe II vers l’annexe III.<br />

L’AETMIS avait reçu le mandat d’élaborer un gui<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

pratique clinique sur le traitement <strong>de</strong> l’obésité pédiatrique.<br />

Deux professionnelles <strong>de</strong> la permanence du Conseil ont<br />

été assignées à ce projet.<br />

L’<strong>INESSS</strong>, qui a repris le projet, doit réaliser une synthèse<br />

<strong>de</strong>s données probantes afin <strong>de</strong> répondre à une <strong>de</strong>s cinq<br />

questions cliniques <strong>de</strong> ce gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> pratique clinique :<br />

Quelle est la place <strong>de</strong>s approches pharmacologiques<br />

dans le traitement <strong>de</strong>s adolescents obèses ? Différentes<br />

réunions sont tenues sur le sujet à l’heure actuelle. Un<br />

état <strong>de</strong> situation a été présenté à la réunion <strong>de</strong>s membres<br />

du CSSUO le 7 décembre 2010. <strong>Le</strong> <strong>rapport</strong> sera déposé au<br />

ministre au printemps 2011 et la diffusion du gui<strong>de</strong> est<br />

prévue pour l’automne 2011.<br />

Action<br />

Participation au<br />

développement<br />

d’indicateurs <strong>de</strong> prise<br />

en charge <strong>de</strong>s<br />

maladies chroniques<br />

Développement <strong>de</strong> la<br />

sous-section médicament<br />

d’exception avec<br />

suivi<br />

État d’avancement<br />

La Direction <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> première<br />

lignes intégrés (DOSPLI) du MSSS a <strong>de</strong>mandé la contribution<br />

<strong>de</strong> l’AETMIS, dans le contexte du projet <strong>de</strong> l’<strong>INESSS</strong> et<br />

<strong>de</strong> son mandat élargi, pour développer <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong><br />

qualité qui pourraient appuyer les cliniciens et <strong>gestion</strong>naires<br />

dans leurs efforts d’amélioration continue <strong>de</strong> la<br />

qualité <strong>de</strong>s soins prodigués aux personnes qui présentent<br />

<strong>de</strong>s problèmes chroniques <strong>de</strong> santé.<br />

Un professionnel <strong>de</strong> la permanence du Conseil avait été<br />

assigné à ce projet. La contribution <strong>de</strong> ce professionnel<br />

consiste à participer à la synthèse <strong>de</strong>s recommandations<br />

<strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pratique clinique sélectionnés. Ce professionnel<br />

collabore également aux diverses réunions liées à<br />

l’élaboration <strong>de</strong>s indicateurs. Un plan <strong>de</strong> développement<br />

et un <strong>rapport</strong> sur le recensement <strong>de</strong>s initiatives menées au<br />

Québec et dans d’autres provinces canadiennes en matière<br />

<strong>de</strong> construction d’indicateurs dans le domaine <strong>de</strong>s maladies<br />

chroniques au profit <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> première ligne ont<br />

été présentés respectivement en août et novembre 2010.<br />

<strong>Le</strong> <strong>rapport</strong> d’étu<strong>de</strong> sera déposé au comité scientifique <strong>de</strong><br />

l’<strong>INESSS</strong> en décembre 2011.<br />

Une collaboration DSI-DSSUO a été mise sur pied pour la<br />

réalisation <strong>de</strong> cet objectif prévu à la Politique du médicament.<br />

<strong>Le</strong> processus est en cours et prévoit <strong>de</strong>s discussions<br />

avec la RAMQ.<br />

Pour ce qui est <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s qui étaient financées par le fonds CdM-FRSQ, plus<br />

<strong>de</strong> détails seront connus au cours <strong>de</strong> l’année 2011-2012.<br />

89


Annexe 5<br />

Règles <strong>de</strong> régie interne<br />

<strong>de</strong> <strong>l'Institut</strong> <strong>national</strong><br />

d'excellence en santé<br />

et en services sociaux<br />

SECTION I<br />

SÉANCES DU CONSEIL<br />

DISPOSITIONS GÉNÉRALES<br />

<strong>Le</strong> conseil d’administration exerce les droits et assume les obligations qui lui<br />

sont dévolus par la Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services<br />

sociaux (L.R.Q., c. I-13.03).<br />

Convocation<br />

1. Toute séance ordinaire ou extraordinaire du conseil d’administration est<br />

convoquée à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du prési<strong>de</strong>nt.<br />

Formalités et délais <strong>de</strong> convocation<br />

2. Lorsqu’une séance est convoquée, le secrétaire transmet à chaque membre,<br />

à la <strong>de</strong>rnière adresse électronique fournie par le membre, un avis écrit, au<br />

moins sept jours avant la date fixée pour la tenue <strong>de</strong> cette séance. L’avis<br />

<strong>de</strong> convocation d’une séance fait mention du nom <strong>de</strong>s personnes convoquées,<br />

<strong>de</strong> la date, <strong>de</strong> l’heure et du lieu <strong>de</strong> cette séance. Il est accompagné<br />

<strong>de</strong> l’ordre du jour et <strong>de</strong>s documents pertinents accessibles au moment <strong>de</strong> la<br />

convocation. En cas d’urgence, la convocation peut être faite par tout autre<br />

moyen et le délai n’est alors que <strong>de</strong> vingt-quatre heures.<br />

Séance extraordinaire<br />

3. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt est tenu <strong>de</strong> convoquer une séance extraordinaire du conseil<br />

d’administration sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> écrite <strong>de</strong> cinq membres, et cette séance doit<br />

être tenue dans les cinq jours <strong>de</strong> la convocation, à moins que les membres<br />

ayant requis cette séance en acceptent le report à une date ultérieure. Si<br />

le prési<strong>de</strong>nt n’accè<strong>de</strong> pas à cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans les quarante-huit heures<br />

<strong>de</strong> sa réception, ces membres peuvent convoquer eux-mêmes par avis écrit<br />

transmis à tous les autres membres du conseil d’administration au moins<br />

vingt-quatre heures avant le jour retenu pour cette séance.<br />

90<br />

Renonciation à l’avis <strong>de</strong> convocation<br />

4. Un membre peut renoncer à recevoir un avis <strong>de</strong> convocation relatif à une<br />

séance donnée s’il le fait par écrit auprès du secrétaire du conseil d’administration.<br />

La présence d’un membre du conseil d’administration à une séance<br />

ou partie <strong>de</strong> séance constitue, <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> ce membre, une renonciation à<br />

l’avis <strong>de</strong> convocation.<br />

Établissement <strong>de</strong> l’ordre du jour<br />

5. L’ordre du jour d’une séance ordinaire du conseil d’administration est établi<br />

par le prési<strong>de</strong>nt-directeur général et le prési<strong>de</strong>nt et soumis aux membres<br />

au début <strong>de</strong> chaque séance, lesquels peuvent y apporter <strong>de</strong>s modifications<br />

avant qu’il ne soit adopté. Au cours d’une séance extraordinaire, seuls les<br />

sujets mentionnés dans l’avis <strong>de</strong> convocation peuvent être discutés, à moins<br />

que tous les membres du conseil d’administration en fonction soient présents<br />

et qu’ils consentent unanimement à ce qu’un autre sujet y soit traité.<br />

Participation à distance à une séance<br />

6. <strong>Le</strong>s membres peuvent participer à une séance par tous les moyens leur permettant<br />

<strong>de</strong> communiquer oralement entre eux.<br />

Huis clos<br />

7. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt du conseil d’administration ou <strong>de</strong>ux membres peuvent <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

le huis clos sur un point <strong>de</strong> l'ordre du jour. Lorsque le huis clos est<br />

décidé, seuls les membres et le secrétaire peuvent participer à la séance à<br />

l’égard <strong>de</strong> ce point <strong>de</strong> l’ordre du jour. <strong>Le</strong> secrétaire ne tient alors qu'un sommaire<br />

<strong>de</strong>s délibérations et <strong>de</strong>s résolutions qui en résultent.<br />

Quorum<br />

8. <strong>Le</strong>s séances du conseil d’administration sont présidées par le prési<strong>de</strong>nt et,<br />

en l’absence <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’assemblée désigné par les<br />

membres parmi l'un <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s comités nommés en vertu <strong>de</strong> l'article<br />

38 <strong>de</strong> la Loi sur <strong>l'Institut</strong> <strong>national</strong> d'excellence en santé et en services<br />

sociaux. <strong>Le</strong> quorum est constitué <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong>s membres, dont le prési<strong>de</strong>nt<br />

ou le prési<strong>de</strong>nt-directeur général. À défaut d’avoir le quorum prévu<br />

après le délai d’attente fixé par le prési<strong>de</strong>nt, la séance n’est pas tenue, à<br />

moins que le prési<strong>de</strong>nt ne prolonge ce délai d’attente.<br />

Vote<br />

9. <strong>Le</strong>s décisions du conseil d’administration sont prises à la majorité <strong>de</strong>s voix<br />

<strong>de</strong>s membres présents ayant droit <strong>de</strong> vote. <strong>Le</strong> vote est donné verbalement.<br />

Il peut également avoir lieu par scrutin secret à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’un membre,<br />

sauf dans le cas prévu à l’article 6 rendant le vote par scrutin secret impossible.<br />

À moins que le scrutin secret ne soit ainsi <strong>de</strong>mandé, la déclaration par


le prési<strong>de</strong>nt qu’une résolution est adoptée à l’unanimité, par une majorité,<br />

ou n’est pas adoptée, fait preuve sans autre formalité. Nul ne peut se faire<br />

représenter ni exercer son droit <strong>de</strong> vote par procuration aux séances du<br />

conseil d’administration.<br />

Vote prépondérant<br />

10. En cas d’égalité <strong>de</strong>s voix, le prési<strong>de</strong>nt dispose d’un droit <strong>de</strong> vote prépondérant.<br />

Ajournement<br />

11. Une séance peut être ajournée à un autre moment ou à une date ultérieure<br />

et un nouvel avis <strong>de</strong> convocation n’est pas alors requis. <strong>Le</strong>s membres<br />

absents en seront informés.<br />

Procès-verbaux<br />

12. <strong>Le</strong>s procès-verbaux <strong>de</strong>s séances sont approuvés par le conseil d’administration.<br />

Ils doivent contenir les informations suivantes : le nom <strong>de</strong>s personnes<br />

présentes à la séance, un résumé sommaire <strong>de</strong>s délibérations et l’indication<br />

<strong>de</strong>s résolutions adoptées lors <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s séances sans mention<br />

du nom <strong>de</strong>s membres en lien avec leurs propos, à moins qu’un membre ne<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> expressément que soient notés nommément sa dissi<strong>de</strong>nce ainsi<br />

que les motifs <strong>de</strong> celle-ci.<br />

SECTION II<br />

DISPOSITIONS ADMINISTRATIVES<br />

Fonctions du prési<strong>de</strong>nt<br />

13. Dans le cadre <strong>de</strong>s fonctions qui lui sont attribuées par la Loi, le prési<strong>de</strong>nt<br />

exerce notamment les fonctions suivantes :<br />

1) il prési<strong>de</strong> les séances du conseil d’administration et voit à leur bon fonctionnement<br />

;<br />

2) il établit l’ordre du jour <strong>de</strong>s séances du conseil d’administration et en ordonne<br />

la convocation ;<br />

3) il veille à ce que le conseil d’administration s’acquitte adéquatement <strong>de</strong><br />

ses fonctions, responsabilités et pouvoirs ;<br />

4) il s’assure du respect <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> régie interne et <strong>de</strong>s décisions du conseil<br />

d’administration ;<br />

5) il voit au respect <strong>de</strong>s principes et <strong>de</strong>s règles contenus dans le Co<strong>de</strong> d’éthique<br />

et <strong>de</strong> déontologie <strong>de</strong> l’Institut ;<br />

6) il évalue la performance <strong>de</strong>s autres membres du conseil d’administration<br />

selon les critères établis par celui-ci et veille à l’évaluation <strong>annuel</strong>le <strong>de</strong> son<br />

efficacité ;<br />

7) il voit au bon fonctionnement <strong>de</strong>s comités du conseil d’administration ;<br />

8) il peut participer à toute réunion d’un <strong>de</strong>s comités du conseil d’administration ;<br />

9) il assure la liaison entre le conseil d’administration et la direction ;<br />

10) il exerce toute autre fonction que lui confie le conseil d’administration.<br />

Fonctions du prési<strong>de</strong>nt-directeur général<br />

14. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur général exerce notamment les fonctions suivantes :<br />

1) il est responsable <strong>de</strong> l’administration et <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong> l’Institut ;<br />

2) il élabore et soumet au conseil d’administration pour approbation le budget<br />

général et le plan d’organisation interne <strong>de</strong> l’Institut ;<br />

3) il élabore et soumet au conseil d’administration pour approbation le plan<br />

stratégique, le plan triennal et <strong>annuel</strong> d’activités ainsi que le <strong>rapport</strong> <strong>annuel</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>gestion</strong> et le budget <strong>annuel</strong>.<br />

Fonctions du secrétaire<br />

15. <strong>Le</strong> secrétaire exerce notamment les fonctions suivantes :<br />

1) il transmet les avis <strong>de</strong> convocation ;<br />

2) il rédige les procès-verbaux <strong>de</strong>s séances du conseil d’administration et du<br />

comité <strong>de</strong> gouvernance et d’éthique, ainsi que <strong>de</strong> tout autre comité qui le<br />

désigne ainsi ;<br />

3) il certifie les procès-verbaux ; il peut également certifier les extraits <strong>de</strong>s<br />

procès-verbaux, les documents et les copies qui émanent du conseil d’administration<br />

ou qui font partie <strong>de</strong> ses archives ;<br />

4) il coordonne les travaux en soutien <strong>de</strong>s activités du conseil d’administration<br />

et <strong>de</strong>s comités, incluant la rédaction <strong>de</strong>s procès-verbaux <strong>de</strong>s comités ;<br />

5) il conserve les archives et les documents officiels du conseil d’administration<br />

et <strong>de</strong> ses comités ;<br />

6) il maintient à jour la liste <strong>de</strong>s membres du conseil d’administration et <strong>de</strong>s<br />

membres <strong>de</strong>s comités, ainsi que leurs coordonnées ;<br />

7) il remplit toute autre fonction que le prési<strong>de</strong>nt ou le prési<strong>de</strong>nt-directeur<br />

général lui assignent.<br />

En cas d’absence du prési<strong>de</strong>nt-directeur général<br />

16. Conformément à l’article 30 <strong>de</strong> la Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence<br />

en santé et en services sociaux, en cas d’absence ou d’empêchement du<br />

prési<strong>de</strong>nt-directeur général, le conseil d’administration peut désigner un<br />

membre du personnel <strong>de</strong> l’Institut pour en exercer les fonctions.<br />

En cas d’absence du secrétaire<br />

17. En cas d’absence du secrétaire, le prési<strong>de</strong>nt-directeur général désigne une<br />

autre personne pour le remplacer provisoirement.<br />

91


Communication<br />

18. Toute communication verbale ou écrite faite au nom <strong>de</strong> l’Institut dont le<br />

contenu est en lien avec les travaux <strong>de</strong> cet organisme est faite par le prési<strong>de</strong>nt<br />

ou le prési<strong>de</strong>nt-directeur général. Tout autre membre doit avoir reçu<br />

un mandat officiel par le prési<strong>de</strong>nt ou le prési<strong>de</strong>nt-directeur général afin <strong>de</strong><br />

faire toute communication <strong>de</strong> ce type relative aux travaux <strong>de</strong> l’organisme.<br />

Pouvoir d’instituer <strong>de</strong>s comités<br />

19. <strong>Le</strong> conseil d’administration doit constituer, en vertu <strong>de</strong> l’article 38 <strong>de</strong> la<br />

Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en santé et en services sociaux, un<br />

comité <strong>de</strong> gouvernance et d’éthique, un comité <strong>de</strong> vérification ainsi qu’un<br />

comité <strong>de</strong>s ressources humaines. <strong>Le</strong> conseil d’administration peut, en<br />

outre, former pour le conseiller, d’autres comités nécessaires pour l’étu<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> questions particulières.<br />

Conformément à l’article 10 <strong>de</strong> la Loi sur l’Institut <strong>national</strong> d’excellence en<br />

santé et en services sociaux, le conseil d’administration approuve également<br />

la création <strong>de</strong> comités scientifiques, leur mandat et la composition <strong>de</strong> ceux-ci.<br />

SECTION III<br />

COMITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

Constitution <strong>de</strong>s comités<br />

20. <strong>Le</strong> conseil d’administration doit constituer un comité <strong>de</strong> gouvernance et<br />

d’éthique, un comité <strong>de</strong> vérification ainsi qu’un comité <strong>de</strong>s ressources humaines.<br />

Ces comités doivent être composés d’une majorité <strong>de</strong> membres<br />

indépendants. <strong>Le</strong> comité <strong>de</strong> vérification doit idéalement être composé exclusivement<br />

<strong>de</strong> membres indépendants.<br />

Attributions<br />

21. <strong>Le</strong> conseil d’administration détermine les attributions <strong>de</strong> ces comités.<br />

Élection <strong>de</strong>s membres du comité<br />

22. <strong>Le</strong> conseil d’administration procè<strong>de</strong> à une élection tous les <strong>de</strong>ux ans afin<br />

<strong>de</strong> déterminer les membres qui participeront aux différents comités du<br />

conseil. <strong>Le</strong>s membres du conseil d’administration peuvent siéger à plus<br />

d’un comité et peuvent également cumuler plus d’un mandat au sein d’un<br />

même comité.<br />

<strong>Le</strong> comité <strong>de</strong> gouvernance et d’éthique<br />

Mandat<br />

23. Sous la responsabilité du conseil d’administration, le comité <strong>de</strong> gouvernance<br />

et d’éthique est mandaté afin d’élaborer <strong>de</strong>s règles et <strong>de</strong>s pratiques<br />

<strong>de</strong> gouvernance et d’éthique dans la conduite <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> l’Institut. Ces<br />

activités incluent notamment l’évaluation <strong>de</strong> l’efficacité du conseil d’administration<br />

ainsi que <strong>de</strong>s comités et la publicisation du co<strong>de</strong> d’éthique et <strong>de</strong><br />

déontologie <strong>de</strong> l’Institut et sa mise en application. <strong>Le</strong> comité <strong>de</strong> gouvernance<br />

et d’éthique doit <strong>de</strong> plus, dans l’exercice <strong>de</strong> son mandat, faire <strong>de</strong>s<br />

recommandations au conseil d’administration et lui fournir une expertise<br />

spécifique quant à ces questions.<br />

De façon plus particulière, il élabore les profils <strong>de</strong> compétences et d’expériences<br />

<strong>de</strong>s membres du conseil d’administration à l’exception du prési<strong>de</strong>ntdirecteur<br />

général.<br />

Composition<br />

24. <strong>Le</strong> comité <strong>de</strong> gouvernance et d’éthique est composé <strong>de</strong> cinq membres du<br />

conseil d’administration dont le prési<strong>de</strong>nt et le prési<strong>de</strong>nt-directeur général.<br />

<strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt assure la prési<strong>de</strong>nce du comité. <strong>Le</strong> secrétaire du conseil d’administration<br />

agit à titre <strong>de</strong> secrétaire du comité et a le statut <strong>de</strong> membre<br />

invité. D’autres personnes peuvent être invitées au besoin. <strong>Le</strong>s membres<br />

du comité sont nommés par le conseil d’administration pour une pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans.<br />

Qualifications <strong>de</strong>s membres<br />

25. <strong>Le</strong> comité <strong>de</strong> gouvernance et d’éthique doit être composé d’une majorité<br />

<strong>de</strong> membres indépendants. De plus, les membres doivent avoir <strong>de</strong>s préoccupations<br />

en matière <strong>de</strong> gouvernance et d’éthique ainsi qu’une connaissance<br />

du fonctionnement <strong>de</strong>s conseils d’administration.<br />

Rencontres du comité<br />

26. <strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> rencontres varie selon les besoins et est d’un minimum <strong>de</strong><br />

trois par année. <strong>Le</strong> secrétaire du comité a la responsabilité <strong>de</strong> produire<br />

le procès-verbal après chaque rencontre. Ce procès-verbal est déposé au<br />

conseil d’administration après approbation par le comité.<br />

<strong>Le</strong> comité <strong>de</strong> vérification<br />

Mandat<br />

27. Sous la responsabilité du conseil d’administration, le comité <strong>de</strong> vérification<br />

est mandaté afin d’effectuer la surveillance <strong>de</strong> l’information financière et<br />

<strong>de</strong> la communication financière, la surveillance générale <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong><br />

vérification interne et externe ainsi que la surveillance du contrôle et <strong>de</strong><br />

la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong> risques. Ces activités incluent notamment l’approbation <strong>de</strong>s<br />

états financiers, l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> la vérification ainsi que la revue<br />

<strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s risques. <strong>Le</strong> comité <strong>de</strong> vérification doit <strong>de</strong> plus,<br />

dans l’exercice <strong>de</strong> son mandat, faire <strong>de</strong>s recommandations au conseil d’administration<br />

et lui fournir une expertise spécifique quant à ces questions.<br />

92


Composition<br />

28. <strong>Le</strong> comité <strong>de</strong> vérification est composé <strong>de</strong> trois membres du conseil d’administration.<br />

<strong>Le</strong>s membres doivent être majoritairement indépendants<br />

et au moins l’un d’entre eux doit possé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s connaissances en matière<br />

comptable ou financière ainsi qu’en ce qui a trait à la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s risques.<br />

Un <strong>de</strong>s membres agit comme prési<strong>de</strong>nt du comité. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt-directeur<br />

général peut désigner une personne qui agit à titre <strong>de</strong> secrétaire du comité.<br />

D’autres personnes peuvent également être invitées au besoin. <strong>Le</strong>s<br />

membres du comité sont nommés par le conseil d’administration pour une<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans.<br />

Qualifications <strong>de</strong>s membres<br />

29. <strong>Le</strong> comité <strong>de</strong> vérification doit être composé <strong>de</strong> membres indépendants<br />

uniquement. Ceux-ci doivent être familiers avec les enjeux financiers d’une<br />

organisation et être habilités à lire et à interpréter <strong>de</strong>s documents financiers.<br />

Dans le cadre d’un processus <strong>de</strong> formation continue, une formation<br />

<strong>annuel</strong>le sera offerte aux membres du comité.<br />

Rencontres du comité<br />

30. <strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> rencontres <strong>annuel</strong>les varie selon les besoins et est d’un minimum<br />

<strong>de</strong> quatre, dont certaines avec les représentants du Vérificateur<br />

général du Québec. <strong>Le</strong> secrétaire du comité, désigné par le prési<strong>de</strong>ntdirecteur<br />

général, a la responsabilité <strong>de</strong> produire le procès-verbal après<br />

chaque rencontre. Ce procès-verbal est déposé au conseil d’administration<br />

après approbation par le comité. Celui-ci planifie son calendrier d’activités<br />

en début d’exercice financier.<br />

<strong>Le</strong> comité <strong>de</strong>s ressources humaines<br />

Mandat<br />

31. Sous la responsabilité du conseil d’administration, le comité <strong>de</strong>s ressources<br />

humaines est mandaté afin d’assurer la mise en place <strong>de</strong>s politiques et <strong>de</strong>s<br />

stratégies en matière <strong>de</strong> ressources humaines et <strong>de</strong> structure organisationnelle.<br />

Ces activités incluent notamment <strong>de</strong> donner son avis au conseil d’administration<br />

sur l’évolution <strong>de</strong>s politiques et <strong>de</strong>s stratégies en ces matières,<br />

notamment quant au plan d’effectifs, au plan <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s ressources<br />

humaines, au plan <strong>de</strong> relève <strong>de</strong> la haute direction, à la planification<br />

<strong>de</strong> main d’œuvre ainsi qu’à la structure <strong>de</strong> rémunération, <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong><br />

travail et à la <strong>gestion</strong> et à l’évaluation du ren<strong>de</strong>ment. <strong>Le</strong> comité est également<br />

chargé d’élaborer et <strong>de</strong> proposer un profil <strong>de</strong> compétences et d’expérience<br />

pour la nomination du prési<strong>de</strong>nt-directeur général, d’élaborer et <strong>de</strong> proposer<br />

<strong>de</strong>s critères d’évaluation du prési<strong>de</strong>nt-directeur général, d’effectuer l’évaluation<br />

du prési<strong>de</strong>nt-directeur général et les recommandations quant à la nomination<br />

<strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier. <strong>Le</strong> comité <strong>de</strong>s ressources humaines doit enfin, dans<br />

l’exercice <strong>de</strong> son mandat, faire <strong>de</strong>s recommandations au conseil d’administration<br />

et lui fournir une expertise spécifique quant à ces questions.<br />

Composition<br />

32. <strong>Le</strong> comité <strong>de</strong>s ressources humaines est composé <strong>de</strong> quatre membres du<br />

conseil d’administration, dont le prési<strong>de</strong>nt-directeur général. L’un d’entre<br />

eux agit comme prési<strong>de</strong>nt du comité. D’autres personnes peuvent également<br />

être invitées au besoin. <strong>Le</strong> prési<strong>de</strong>nt et les membres du comité sont<br />

nommés par le conseil d’administration pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans.<br />

Qualifications <strong>de</strong>s membres<br />

33. <strong>Le</strong>s membres doivent être familiers avec les enjeux <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s ressources<br />

humaines.<br />

Rencontres du comité<br />

34. <strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> rencontres <strong>annuel</strong>les varie selon les besoins ; il est toutefois<br />

d’un minimum <strong>de</strong> trois par année. <strong>Le</strong> comité planifie lui-même son calendrier<br />

d’activités.<br />

<strong>Le</strong> secrétaire du comité a la responsabilité <strong>de</strong> produire le procès-verbal<br />

après chaque rencontre. Ce <strong>de</strong>rnier est déposé au conseil d’administration<br />

après approbation par le comité.<br />

SECTION IV<br />

DISPOSITION FINALE<br />

Entrée en vigueur<br />

35. <strong>Le</strong> présent règlement entre en vigueur le 24 février 2011.<br />

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