PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE - Thèses malgaches en ligne

CONCLUSION
Pour conclure, la volatilité traduite par l’ampleur des fluctuation à travers le
temps que peut enregistrer une variable aléatoire est inhérente au système de
change flottant. Devant cette situation, les industriels oeuvrant dans le domaine
international sont confrontés au risque de change pouvant affecter directement leur
richesse. D’où la nécessité de la gérer afin de minimiser, au moindre coût, les pertes
générées lors des variations des parités ou des cours de change. Par ailleurs
l’ampleur du risque de change de plus en plus accru justifie également l’existence
des techniques, pour réduire l’exposition des entreprises à ce risque, telles que le
choix de la monnaie de facturation, le recours aux clauses monétaires, le termaillage
et le netting.
En outre, cette élévation de la volatilité des devises légitimes aussi l’utilisation
des modèles de prévision du cours, dans la mesure où ils facilitent l’établissement
des tarifs à l’exportation et l’appréciation du coût des importations à venir, deux
variables auxquelles les résultats d’une entreprise internationale sont devenus très
sensibles. Pour cette prévision, on a utilisé deux techniques : recours aux méthodes
économiques reposant sur un modèle d’efficience faible et méthodes d’analyse
technique dans le cadre d’un marché inefficient.
Comme tout autre pays, Madagascar n’est pas à l’abri de ce problème de
volatilité du taux de change. En effet, les données ont permis de dire que la quasitotalité
de la parité des devises par rapport au FMG a connu une variation
notamment la parité entre le FMG et l’Euro dont la variation a atteint 73 % en Juin
2004. Cette situation est préjudiciable pou l’économie malgache puisqu’elle a été à
l’origine d’une inflation élevée constatée dans toutes les provinces mais aussi d’une
baisse de la croissance économique .
Afin de rétablir l’équilibre macro-économique et de réduire cette volatilité du
taux de change, le gouvernement malgache, par l’intermédiaire des Autorités
compétentes, a mis en œuvre des mesures correctives telles qu’une politique
monétaire restrictive renforcée par des mesures réglementaires relatives aux normes
prudentielles des banques. Il y a aussi l’amélioration du fonctionnement du marché
interbancaire des devises ainsi qu’une révision du règlement sur les virements ente
comptes en devises dans le but de limiter les spéculations.
Afin de garantir la stabilité de cette politique monétaire, l’accord de
coopération avec le FMI s’avèrerait alors nécessaire.
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