PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE - Thèses malgaches en ligne

Chapitre 2 : Conséquences de la volatilité du taux de change
Vu que Madagascar est un pays ouvert au reste du monde et adopte un
système de change flexible, elle n’est pas à l’abri de la problématique de la volatilité
du taux de change dont les effets sont tels que l’économie nationale est devenue
fragile et vulnérable face aux chocs extérieurs.
Par ailleurs, puisque dans la présentation des données indiquant la volatilité,
on a pu remarquer que la dépréciation de la monnaie nationale par rapport aux
devises étrangères est prépondérante. Ainsi ne serait-il pas plus intéressant
d’analyser les conséquences de cette dépréciation.
I – Inflation élevée
Suite à la forte dévaluation du FMG pendant le premier semestre 2004,
Madagascar a connu une inflation importante. En effet, les principaux produits,
importés par le pays sont surtout des produits stratégiques, tels que le pétrole
indispensables au fonctionnement de l’économie toute entière. Or afin de payer leurs
achats effectués au marché étranger, les importateurs devraient se procurer des
devises à prix élevé sur le marché des changes. Ceci ne manque pas d’avoir des
répercussions sur le prix local des produits importés. Les pressions inflationnistes se
sont par la suite accrues, notamment sur les produits de première nécessité.
En général, les prix à la consommation ont été fortement marqués par le
renchérissement continu des prix du riz et du carburant. Depuis le mois d’Août, le
prix du riz n’a cessé de croître en particulier avec une variation respective de 25,8 %.
Il en est de même pour les prix du carburant avec une variation trimestrielle de 13,6
% (entre août et novembre 2004).
Pendant les trois derniers mois, une augmentation de 7 % des prix à la
consommation est constatée. C’est toujours le groupe de produits alimentaires qui
détermine cette hausse avec une variation de 10,8% et a contribué de 73,7% en
général. Ensuite, une hausse de 12,2% enregistrée dans le groupe des produits
importés.
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