PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE - Thèses malgaches en ligne
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fardeau de la dette qui ont, du point de vue des relations extérieures, favorisé la croissance. En effet, les facilités commerciales vers les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA, dont le pays bénéficiait depuis quelques années, ont été prolongées jusqu’en 2015. De plus, une dérogation aux règles d’origine (comme l’exigence de matières premières locales pour les exportation textiles) a été accordée pour trois ans. Malgré ces avantages, l’évolution des prix internationaux n’a pas été favorable à l’économie malgache. En effet, la croissance de la demande mondiale a poussé les prix des produits de base à la hausse tels que le pétrole tandis que les cours des denrées alimentaires tels que la vanille, les crevettes constituant les principaux produits exportés par Madagascar, se sont souscrits à la baisse. On assiste alors à une détérioration du terme de l’échange. En dépit de cette hausse importante des prix de pétrole, la consommation dans le pays n’a pas eu de grands changements en 2004. En effet, la consommation annuelle du gas-oil (GO) a connu une hausse de 15 % par rapport à celle de 2003 et reste supérieure aux niveaux des années précédentes. C’est sur l’essence tourisme (ET) que la consommation a connu une baisse de 3 % par rapport à l’année précédente. Ce qui fait augmenter l’importation de Madagascar. Graphique 6 : Quantité de ET et GO vendue sur le marché. A cette augmentation des importations en valeur s’ajoute une diminution des exportations en valeur de la vanille et des crevettes comme le montre le tableau 3. 34
Tableau 3 : Valeur et volume des exportations de vanille et de crevettes Vanille exportation Valeur (en millions de DTS) Volume (en milliers de tonnes) Prix unitaire (DTS / kg) Produits 2004 Total S1 87,2 0,3 S2 7,6 0,4 2004 94,8 0,8 126,3 Crevette exportation Valeur (en millions de DTS) Volume (en milliers de tonnes) Prix unitaire (DTS / kg) 14,2 2,9 16,0 3,4 30,2 6,2 4,17 Source : Banque centrale de Madagascar / calcul de l’INSTAT Ces deux situations ont été particulièrement préjudiciables à la balance de transactions courantes de Madagascar qui est devenue déficitaire. De ce fait, on a enregistré une augmentation de la demande de devises fortes (Euro, DTS, Dollar US) sur le marché des changes, ce qui fait monter leur cours par rapport au FMG. 2) GONFLEMENT DE LA DEMANDE INTÉRIEURE Au niveau local, Madagascar a subi au cours des premiers mois de 2004, des chocs exogènes et exceptionnels qui ont eu des répercussions négatives sur ses objectifs économiques. En effet, le passage de deux cyclones particulièrement violents, en janvier puis en mars a causé des pertes importantes des vies humaines et a détruit des infrastructures, affectant la production agricole (notamment le riz des zones touchées). Face à cette situation, Madagascar était contraint d’importer des quantités importantes du riz, base alimentaire des malgaches. Cette importation accapare une bonne partie des réserves extérieures du pays étant donné que ses cours mondiaux se sont revus à la hausse en raison de faibles disponibilités exportables et l’augmentation de la demande du moyen Orient et en Afrique de l’ouest 35
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Tableau 3 : Valeur et volume des exportations de vanille et de crevettes<br />
Vanille exportation<br />
Valeur (<strong>en</strong> millions de DTS)<br />
Volume (<strong>en</strong> milliers de tonnes)<br />
Prix unitaire (DTS / kg)<br />
Produits 2004 Total<br />
S1<br />
87,2<br />
0,3<br />
S2<br />
7,6<br />
0,4<br />
2004<br />
94,8<br />
0,8<br />
126,3<br />
Crevette exportation<br />
Valeur (<strong>en</strong> millions de DTS)<br />
Volume (<strong>en</strong> milliers de tonnes)<br />
Prix unitaire (DTS / kg)<br />
14,2<br />
2,9<br />
16,0<br />
3,4<br />
30,2<br />
6,2<br />
4,17<br />
Source : Banque c<strong>en</strong>trale de Madagascar / calcul de l’INSTAT<br />
Ces deux situations ont été particulièrem<strong>en</strong>t préjudiciables à la balance de<br />
transactions courantes de Madagascar qui est dev<strong>en</strong>ue déficitaire. De ce fait, on a<br />
<strong>en</strong>registré une augm<strong>en</strong>tation de la demande de devises fortes (Euro, DTS, Dollar<br />
US) sur le marché des changes, ce qui fait monter leur cours par rapport au FMG.<br />
2) GONFLEMENT DE LA DEMANDE INTÉRIEURE<br />
Au niveau local, Madagascar a subi au cours des premiers mois de 2004, des<br />
chocs exogènes et exceptionnels qui ont eu des répercussions négatives sur ses<br />
objectifs économiques. En effet, le passage de deux cyclones particulièrem<strong>en</strong>t<br />
viol<strong>en</strong>ts, <strong>en</strong> janvier puis <strong>en</strong> mars a causé des pertes importantes des vies humaines<br />
et a détruit des infrastructures, affectant la production agricole (notamm<strong>en</strong>t le riz des<br />
zones touchées). Face à cette situation, Madagascar était contraint d’importer des<br />
quantités importantes du riz, base alim<strong>en</strong>taire des <strong>malgaches</strong>. Cette importation<br />
accapare une bonne partie des réserves extérieures du pays étant donné que ses<br />
cours mondiaux se sont revus à la hausse <strong>en</strong> raison de faibles disponibilités<br />
exportables et l’augm<strong>en</strong>tation de la demande du moy<strong>en</strong> Ori<strong>en</strong>t et <strong>en</strong> Afrique de<br />
l’ouest<br />
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