PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE - Thèses malgaches en ligne

d- PPA relative
P
La relation r PPA
= suppose une comparaison parfaite et instantanée des
P *
pouvoirs d’achat des monnaies. Mais beaucoup de facteurs peuvent venir perturber
cette relation en sorte qu’une liaison moins stricte peut être admise entre le taux de
change observé r et le rapport des prix P/P* = r
Dans ce cas, il existe une relation entre les taux de variation de r, P et P*
appelé parité des pouvoirs d’achat relative.
La variation du taux de charge est donc :
logr=
logP−
logP*
dr dP dP *
Après dérivation on a : = −
r P P *
Cette relation signifie que pour une période de temps donnée, le taux de
variation du taux de change est égal au différentiel des taux d’inflation.
dP dP *
Si < et r s’accroît à un rythme juste égal à l’écart des taux d’inflation,
P P *
le taux d’appréciation de la monnaie étrangère par rapport à la monnaie est égal au
différentiel des taux d’inflation (pays domestique – pays étranger)
Par ailleurs, si la théorie quantitative de la monnaie est vérifiée, le taux
d’inflation est égal au taux de croissance de la masse monétaire . Dans ce cas , le
taux d’appréciation de la monnaie étrangère par rapport à la monnaie nationale est
égal au différentiel des taux de croissance de la masse monétaire.
2) PARITÉ DES TAUX D’INTÉRÊT PTI
Développée par Keynes en 1923, la théorie de la parité des taux d’intérêt
repose sur l’hypothèse que les opérations d’arbitrage doivent conduire à une
égalisation du taux de rendement des différentes devises. Le différentiel d’intérêt
entre deux monnaies doit être en conséquence compensé par le différentiel de
change.
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