PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE - Thèses malgaches en ligne
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- Loi du prix unique<br />
Dans une économie internationale de concurr<strong>en</strong>ce pure c’est-à-dire dans<br />
laquelle les coûts des transports et les droits des douanes sont supposés nuls, et les<br />
bi<strong>en</strong>s homogènes, les consommateurs compar<strong>en</strong>t le prix domestique et le prix<br />
étranger et font des arbitrages. Autrem<strong>en</strong>t dit, ils achèt<strong>en</strong>t sur le marché où le prix<br />
est le moins élevé. Ces comportem<strong>en</strong>ts aboutiss<strong>en</strong>t à l’établissem<strong>en</strong>t d’un prix<br />
unique pour tous les bi<strong>en</strong>s consommés : appelons i le bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> question alors on à :<br />
Pi = r x P* i<br />
Comme la règle s’applique à tous les bi<strong>en</strong>s et services et comme P et P* sont<br />
des moy<strong>en</strong>nes pondérées, on aura finalem<strong>en</strong>t : P = r x P*<br />
c- Comparaison des pouvoirs d’achat globaux des monnaies<br />
Dans le pays domestique , le pouvoir d’achat d’une unité monétaire est 1/P. A<br />
l’étranger, il est de 1/P*. les ag<strong>en</strong>ts dét<strong>en</strong>teurs d’<strong>en</strong>caisse monétaire sont supposés<br />
comparer les pouvoirs d’achat 1/P et 1/rP*. Si la théorie quantitative de la monnaie<br />
est vérifiée dans les deux pays (c’est-à-dire M x V = P x T où M est la masse<br />
monétaire, P le niveau de prix, V la vitesse de circulation de la monnaie et T le<br />
volume des transactions), les niveaux de prix sont déterminés par la masse<br />
monétaire des pays. La seule variable qui puisse ajuster les pouvoirs d’achat est<br />
donc le taux de change puisque P, P* sont données.<br />
1 1<br />
Ainsi si > , la monnaie du pays est préférée puisqu’elle possède un<br />
P rP *<br />
pouvoir d’achat plus élevé et on la demande sur le marché des changes, ce qui fait<br />
1<br />
monter son cours donc fait baisser r. L’expression s’accroît donc jusqu'à<br />
1<br />
P rP *<br />
dev<strong>en</strong>ir égal à et on trouve la relation r =<br />
P<br />
P *<br />
1 1<br />
Si < , le même mécanisme joue mais <strong>en</strong> faveur de la monnaie<br />
P rP *<br />
P<br />
étrangère : r va augm<strong>en</strong>ter jusqu’à ce que l’on retrouve la relation r =<br />
P *<br />
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