PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE - Thèses malgaches en ligne

Sous cette hypothèse, aucune information tirée de l’analyse d’une série
passée de cours, aucune donnée privilégiée ne peuvent conduire un opérateur à
avoir une espérance de gain positive. La prévision est imparfaitement inutile.
- Marché inefficient : un marché est dit inefficient si les opérateurs peuvent
tirer parti de l’observation des cours passés.
I - Techniques de prévision dans le cadre du modèle d’efficience faible :
recours aux méthodes économiques
Les modèles économiques reposent sur la détermination des relations entre
des variables économiques et le cours de change. Ainsi plusieurs théories s’efforcent
d’expliquer le niveau des variations de taux de change considéré en tant que variable
endogène.
1) LA PARITÉ DES POUVOIRS D’ACHATS (PPA)
Développée à l’origine par Ricardo (1772-1823) puis révisée par Cassel
pendant l’entre-deux-guerres, la théorie des PPA a récemment été remise à
l’honneur par un certain nombre d’économistes, notamment monétaristes.
Elle repose sur l’hypothèse que le cours de change à l’équilibre doit exprimer
l’égalité du pouvoir d’achat des deux devises correspondantes.
a- PPA absolue
On dit qu’il y a PPA absolue lorsqu’une unité monétaire du pays domestique
procure autant de biens et services dans le pays lui-même qu’à l’étranger une fois
faite la conversion de ladite monnaie en monnaie étrangère.
Plus généralement, si P est le niveau général des prix dans le pays
domestique et P* dans le pays étranger, le taux de change noté r défini comme le
nombre d’unités de monnaie domestique obtenues avec une unité de monnaie
étrangère est tel que r PPA où . P
r PPA
=
P *
Autrement dit, le taux observé sur le marché est le rapport des prix constatés.
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