1888 Ré-examiné - Robert J. Wieland et Donald K. Short
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Accptation ou rej<strong>et</strong> Chapitre 4<br />
« Des dix délégués environ comptés à la Conférence Générale de Minneapolis en <strong>1888</strong>, il y<br />
en eut moins de vingt, <strong>et</strong> par conséquent même pas un quart du nombre total des participants<br />
qui, réellement, luttèrent contre ce message. La plupart de ceux qui, au début,<br />
n'étaient pas d'accord, firent leur confession… <strong>et</strong> dès lors cessèrent de s'opposer. Seul un<br />
p<strong>et</strong>it noyau de 'durs' continua à rej<strong>et</strong>er le message. Ces quelques-uns qui le rej<strong>et</strong>èrent arrivent<br />
à être moins de vingt sur plus de quatre-vingt-six, moins d'un quart. Et, selon Olson, la<br />
plupart de ces vingt firent leur confession, cessèrent donc de rej<strong>et</strong>er <strong>et</strong> acceptèrent donc<br />
ainsi ce message. » (Ibid., p. 367 à 369).<br />
Ce livre nous informe aussi que le message fut, au début accepté en <strong>1888</strong> par les dirigeants de<br />
l'église.<br />
« La dénomination dans son ensemble <strong>et</strong> ses dirigeants en particulier ne rej<strong>et</strong>èrent pas le<br />
message <strong>et</strong> les stipulations de la justification par la foi en <strong>1888</strong> ni par la suite. Le nouveau<br />
président … accepta de tout cœur <strong>et</strong> défendit la doctrine de la justification par la foi… Les<br />
dirigeants responsables du mouvement, de <strong>1888</strong> à 1897, d'une manière déterminée, ne le<br />
rej<strong>et</strong>èrent pas. » (Ibid., pp. 370-371, souligné dans l'original).<br />
Un vice-président <strong>et</strong> un président de la Conférence Générale sont d'accord dans des déclarations<br />
séparés:<br />
« Durant mes 55 ans dans le ministère adventiste, je n'ai jamais entendu un pasteur ou un<br />
membre exprimer une opposition au message de la justification par la foi. Je n'ai pas appris<br />
non plus que des publications adventistes aient exprimé une seule opposition de ce<br />
genre. » (A. V. Olson, Through Crisis to Victory, p. 232; 1966).<br />
« Il est correct de dire que le message de <strong>1888</strong> a été annoncé de la chaire <strong>et</strong> par la page imprimée<br />
<strong>et</strong> par la vie de millions d'enfants de Dieu consacrés… Des pasteurs adventistes <strong>et</strong><br />
des évangélistes ont annoncé c<strong>et</strong>te vérité vitale dans les églises, le cœur brûlant d'amour<br />
pour Christ. » (Ibid., pp. 233, 237).<br />
« Quelques-uns ont suggéré, de façon entièrement erronée, que l'Église Adventiste s'est égarée<br />
en ne réussissant pas à comprendre ce grand <strong>et</strong> fondamental enseignement chrétien (le<br />
message de <strong>1888</strong>). » (R. R. Figuhr, président de la Conférence Générale, dans l'avant-propos de<br />
'By Faith Alone', p. VII, by N. F. Pease; 1962).<br />
Celui qui fut longtemps secrétaire du E. G. White Estate nous assure que le message a été généralement<br />
accepté:<br />
« L'idée que la Conférence Générale <strong>et</strong> ainsi la dénomination rej<strong>et</strong>a le message de la justification<br />
par la foi en <strong>1888</strong> est sans fondement. Les procès-verbaux ne fournissent aucune suggestion<br />
d'un rej<strong>et</strong> par la dénomination. Il n'y a nulle par de déclaration d'Ellen White disant<br />
qu'il en fut ainsi. Le récit historique de l'accueil par le champ mondial après la session<br />
appuie l'idée que les attitudes favorables furent plutôt générales. Il semblerait qu'un accent<br />
disproportionné en est venu à être mis sur l'expérience de la session de la Conférence Générale<br />
de Minneapolis. » (A. L. White, The Lonely Years, p. 396; 1984).<br />
Suivant la direction d'autres érudits, un autre auteur écrit:<br />
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