Minéralogie, porosité et diffusion des solutés dans l'argilite du ...
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175 CHAPITRE 5 carte de C u apparait également moyennée par rapport à celles du Ca et Al, ce qui est cohérent avec les résolutions obtenues théoriquement (résolution éléments majeurs > résolution du C u). Le volume d’interaction du C u étant plus grand que le déplacement platine (2 ou 3 µm/pixel), les concentrations en C u en chaque point d’analyse sont donc influencées par leur voisinage de points. Ca Al Cu (a) (b) (c) Fig. 5.8 : Cartes élémentaires du (a) Ca, (b) Al et (c) Cu obtenues en microsonde électronique pour l’échantillon EST 26059 après diffusion du C u 2+ et imprégnation par la résine MMA (pour le C u, une échelle logarithmique de niveaux de gris est utilisée) obtenues en microsonde électronique (30×30 avec une résolution de 3 µm/pixel, temps d’analyse : 110 ms pour le Ca et Al et 1 s pour le C u). 2.2 Construction des cartes de minéraux couplée à la détection du C u La faisabilité de l’acquisition de cartographies élémentaires en concentrations traces et majeures ayant été démontrée pour les techniques de microLIBS et de microsonde électronique, il convient à présent de définir une méthodologie d’obtention des cartes de minéraux à partir des cartes d’éléments majeurs. Pour la microsonde électronique, celles-ci sont réalisées à partir du logiciel µphaseMAP (Prêt, 2003) qui utilise un système de projections des points d’analyse dans des diagrammes ternaires de composition. La relative similitude des informations fournies par la microLIBS et la microsonde électronique permet d’utiliser l’approche développée par Prêt (2003) pour la microLIBS en tenant compte de ses spécificités. C Max Min
176 CHAPITRE 5 2.2.1 Microsonde électronique A partir du logiciel µphaseMAP, le pourcentage massique de chaque élément Ai (wt %) est tout d’abord converti en pourcentage molaire Ai (mol %) pour chaque pixel : Ai ( wt %) M Ai Ai( mol %) = [5.7] ⎛ A ⎞ i ( wt %) ∑ ⎜ ⎟ i ⎝ M Ai ⎠ Le logiciel utilise ensuite un système de projection de chaque pixel dans des diagrammes ternaires de composition. Les diagrammes ternaires sont classiquement utilisés en Sciences de la Terre afin d’identifier une espèce minérale à partir d’analyses ponctuelles. Les 3 pôles du diagramme peuvent être formés à partir d’un seul élément ou en combinaison. Lorsque les pixels sont identifiés comme appartenant à une espèce minérale ceux-ci sont attribués sur la carte minérale. L’identification complète de l’ensemble des minéraux s’effectue par la construction d’une succession de diagrammes. Lorsqu’un pixel est attribué à un minéral, il n’est plus pris en compte dans les diagrammes suivants. L’identification d’un minéral peut également s’effectuer en 2 étapes : (i) l’identification d’une famille de minéraux dans un premier diagramme puis (ii) l’identification de chacune des espèces dans un second. Lorsque les points d’analyses sont composés de plusieurs phases minérales, ceux-ci s’alignent sur des droites de mélange entre les différents pôles purs positionnés théoriquement sur le diagramme à partir de leur formule structurale. Le choix de l’appartenance à une phase est fixé approximativement à 50% du mélange. Chaque roche étant composée de divers assemblages minéralogiques, la réalisation de leurs cartes minérales nécessite la mise en œuvre de diagrammes adaptés. Pour cette étude, nous avons employé la combinaison de diagrammes précédemment mise au point par Dimitri Prêt pour l’argilite (à partir des cartes minérales acquises lors de la thèse de Rachelle Jorand (IPGP, 2006), la combinaison de diagrammes a été employée au cours du chapitre 3 de cette étude). La figure 5.11 représente la distribution des points d’analyses obtenus pour l’échantillon EST 26059 dans les différents diagrammes. 8 phases minérales sont identifiées : quartz, feldspath, mica, kaolinite, calcite, dolomite, sidérite, matrice argileuse, pyrite (Fig. 5.9 et 5.10). Deux remarques concernant la construction de la carte de minéraux peuvent néanmoins être adressées : (i) Dû à l’analyse du C u, le Soufre n’est pas cartographié pour cette étude ce qui modifie la procédure de détection de la pyrite. En effet celle-ci est attribuée à partir d’un diagramme S-
- Page 126 and 127: 125 CHAPITRE 4 profondeur (m) -497
- Page 128 and 129: 127 CHAPITRE 4 Rayon X Calcimétrie
- Page 130 and 131: 129 CHAPITRE 4 avec ERM. Les échan
- Page 132 and 133: 131 CHAPITRE 4 2.1.2 Quantification
- Page 134 and 135: 133 CHAPITRE 4 1 cm (a) (b) Fig. 4.
- Page 136 and 137: 135 CHAPITRE 4 500 µm (a) (b) Fig.
- Page 138 and 139: 137 CHAPITRE 4 2.1.3 Quantification
- Page 140 and 141: 139 CHAPITRE 4 Macroporosité Fig.
- Page 142 and 143: 141 CHAPITRE 4 2.1.4 Corrélation t
- Page 144 and 145: 143 CHAPITRE 4 MEB en mode BSE, les
- Page 146 and 147: 145 CHAPITRE 4 (a) (b) Fig. 4.20: L
- Page 148 and 149: 147 CHAPITRE 4 Fréquence fréquenc
- Page 150 and 151: 149 CHAPITRE 4 Afin de mieux appré
- Page 152 and 153: 151 CHAPITRE 4 • Distribution de
- Page 154 and 155: 153 CHAPITRE 4 L’ensemble des par
- Page 156 and 157: 155 CHAPITRE 4 Calcimétrie, CEC
- Page 158 and 159: 157 CHAPITRE 4 terme de rapport C/I
- Page 160 and 161: 159 CHAPITRE 4 accompagné par une
- Page 162 and 163: 161 CHAPITRE 5 CHAPITRE 5 RELATIO
- Page 164 and 165: 163 CHAPITRE 5 a montré la faisabi
- Page 166 and 167: 165 CHAPITRE 5 2 ∂Ci ∂S i ∂ C
- Page 168 and 169: 167 CHAPITRE 5 la section 2.1.1 de
- Page 170 and 171: 169 CHAPITRE 5 1.5 La cartographie
- Page 172 and 173: 171 CHAPITRE 5 Une concentration in
- Page 174 and 175: 173 CHAPITRE 5 Fig. 5.5 : Visualisa
- Page 178 and 179: 177 CHAPITRE 5 Fe-Ca, par D. Prêt.
- Page 180 and 181: 179 CHAPITRE 5 Fig. 5.9 : Procédur
- Page 182 and 183: 181 CHAPITRE 5 2.2.2 La microLIBS
- Page 184 and 185: 183 CHAPITRE 5 Ca Si matrice argile
- Page 186 and 187: 185 CHAPITRE 5 Ca (a) (b) Si Fig. 5
- Page 188 and 189: 187 CHAPITRE 5 (a) (b) Fig. 5.19 :
- Page 190 and 191: 189 CHAPITRE 5 (a) (b) Fig. 5.21 :
- Page 192 and 193: 191 CHAPITRE 5 7500 (680) ppm 12400
- Page 194 and 195: 193 CHAPITRE 5 (a) (b) Fig. 5.28 :
- Page 196 and 197: 195 CHAPITRE 5 ⎡ D ⎤ ⎛ ⎞ e
- Page 198 and 199: 197 CHAPITRE 5 - l’inversion de l
- Page 200 and 201: 199 CHAPITRE 5 M/M0 [-] Solution Ec
- Page 202 and 203: 201 CHAPITRE 5 3.3.3 Profils de Cu
- Page 204 and 205: 203 CHAPITRE 5 M/M0 [-] M / M0 1 0,
- Page 206 and 207: 205 CHAPITRE 5 l’échantillon dev
- Page 208 and 209: 207 CHAPITRE 5 4.2 Phénoménologie
- Page 210 and 211: 209 CONCLUSIONS limite sa représen
- Page 212 and 213: 211 CONCLUSIONS carbonates (anti co
- Page 214 and 215: 213 CONCLUSIONS à celui des mécan
- Page 216 and 217: 215 ANNEXES ANNEXE 1 ANNEXE 2 ANNEX
- Page 218 and 219: 217 ANNEXES A��EXE 2 CARTES DE
- Page 220 and 221: 219 ANNEXES 2cm (a) (b) Annexe 2.4
- Page 222 and 223: 221 ANNEXES 2cm (a) (b) profondeur
- Page 224 and 225: 223 ANNEXES Annexe 3.2 : Carte de m
175 CHAPITRE 5<br />
carte de C u apparait également moyennée par rapport à celles <strong>du</strong> Ca <strong>et</strong> Al, ce qui est cohérent<br />
avec les résolutions obtenues théoriquement (résolution éléments majeurs > résolution <strong>du</strong> C u).<br />
Le volume d’interaction <strong>du</strong> C u étant plus grand que le déplacement platine (2 ou 3 µm/pixel),<br />
les concentrations en C u en chaque point d’analyse sont donc influencées par leur voisinage<br />
de points.<br />
Ca Al Cu<br />
(a) (b) (c)<br />
Fig. 5.8 : Cartes élémentaires <strong>du</strong> (a) Ca, (b) Al <strong>et</strong> (c) Cu obtenues en microsonde électronique<br />
pour l’échantillon EST 26059 après <strong>diffusion</strong> <strong>du</strong> C u 2+ <strong>et</strong> imprégnation par la résine MMA<br />
(pour le C u, une échelle logarithmique de niveaux de gris est utilisée) obtenues en microsonde<br />
électronique (30×30 avec une résolution de 3 µm/pixel, temps d’analyse : 110 ms pour le Ca<br />
<strong>et</strong> Al <strong>et</strong> 1 s pour le C u).<br />
2.2 Construction <strong>des</strong> cartes de minéraux couplée à la détection <strong>du</strong> C u<br />
La faisabilité de l’acquisition de cartographies élémentaires en concentrations traces <strong>et</strong><br />
majeures ayant été démontrée pour les techniques de microLIBS <strong>et</strong> de microsonde<br />
électronique, il convient à présent de définir une méthodologie d’obtention <strong>des</strong> cartes de<br />
minéraux à partir <strong>des</strong> cartes d’éléments majeurs. Pour la microsonde électronique, celles-ci<br />
sont réalisées à partir <strong>du</strong> logiciel µphaseMAP (Prêt, 2003) qui utilise un système de<br />
projections <strong>des</strong> points d’analyse <strong>dans</strong> <strong>des</strong> diagrammes ternaires de composition. La relative<br />
similitude <strong>des</strong> informations fournies par la microLIBS <strong>et</strong> la microsonde électronique perm<strong>et</strong><br />
d’utiliser l’approche développée par Prêt (2003) pour la microLIBS en tenant compte de ses<br />
spécificités.<br />
C<br />
Max<br />
Min