Juin 2015 • Volume 23 No. 2

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L’Édition des gens d’affaires | Juin 2015
Le Carrousel, compagnie de théâtre le prix Arts et culture
Le « Quoi dire aux enfants »
en scène
On serait porté à croire qu'une réflexion
sur le « Quoi dire aux enfants » en est une
de contemporaine, qu'elle n'existe que
depuis une décennie, ou à peu près. Ce
n'est pourtant pas le cas, car dès 1975,
Suzanne Lebeau et Gervais Gaudreault,
alors jeunes comédiens dans la vingtaine,
s'y sont penchés. Quatre ans plus tard,
Suzanne Lebeau signait une pièce intitulée
« Une lune entre deux maisons » et
l'aventure du Carroussel, compagnie de
théâtre, commençait. Au fil du temps,
d'autres pièces destinées aux enfants
voyaient le jour, toujours en vertu de la
même réflexion de base, tout en évitant de
tomber dans la facilité et en abordant des
thèmes aussi percutants que la mort et le
viol. L'une d'entre elles, « Le bruit des os
qui craquent », traite même des enfantssoldats.
Bien sûr, les pièces sont sélectionnées
en fonction de l'âge du public assistant
aux représentations, soit des enfants
entre cinq et douze ans. Il faut toutefois
préciser que des adultes accompagnent les
enfants lorsque la situation l'exige.
Dans le cadre de ses activités sur scène, Le
Carrousel se produit en moyenne 115 fois
par année, avec une pointe de 147 représentations
prévues pour l'année en cours.
Deux représentations par jour sont quelquefois
nécessaires, soit en matinée et en
fin de journée. Se produisant dans les
écoles depuis quelques années, Le
Carrousel se fait de plus en plus sédentaire
et propose dorénavant à son public de
se déplacer, notamment à la Maison
Théâtre, sise au cégep du Vieux-Montréal.
Pour obtenir de plus amples informations,
nous vous suggérons de vous rendre
sur leur site, à l'adresse suivante :
http://lecarrousel.net/.
Finalistes : Design Par Judith Portier, Théâtre
de la Ligue Nationale d'Improvisation inc.
Mme Véronique Fontaine (lauréate)
et M. Éric Prud'homme (Enbridge)
Sweet Isabelle le prix Commerce de détail
Une croissance rapide et
de grandes ambitions
Avoir la bosse des affaires n'est certes pas
donné à tout le monde, mais on peut rapidement
se rendre compte que Mme Isabelle
Quinn, de la compagnie Sweet Isabelle, l'a
reçue à la naissance. Tout au long de l'entrevue
menée avec elle, on pouvait sentir sa
détermination, sa confiance et sa vision
quant à l'entreprise qu'elle a lancée il y a
cinq ans.
« Je dois dire qu'on a connu une croissance
très rapide et que l'entreprise s'est rapidement
implantée dans le milieu de l'est de
Montréal. En fait, où ça pourrait devenir
difficile, c'est ''comment continuer à prospérer''.
Mais je ne m'inquiète pas trop parce
que j'ai beaucoup de projets en tête dont un,
justement, est en cours de développement
dans la région de Québec. Nous y implantons
des ateliers mobiles qui se déplacent
dans les maisons privées et dans les écoles ».
À ce propos, en quoi retourne les services
offerts par Sweet Isabelle? « Nous sommes
une boutique où on vend des gâteaux et des
biscuits, mais il y a également une partie
dans nos locaux où on vend des ateliers.
Alors, les gens viennent faire des fêtes d'enfants
chez nous ou se réunissent pour un
''shower'' de bébé ou de mariage. Ils viennent
également chez nous pour décorer.
Nous avons des tables où les gens peuvent
s'asseoir et vivre une expérience tout à fait
spéciale et festive ».
Interrogée quant à un projet qui lui tient
vraiment à cœur, Mme Quinn n'hésite pas
un instant en déclarant : « Pour mes 50 ans,
j'ambitionne d'ouvrir 50 boutiques ou ateliers
mobiles dans 50 villes du Québec ! »
Voilà qui est ambitieux, mais à son timbre
de voix, nul doute que Sweet Isabelle sera
présente dans une cinquantaine de municipalités
québécoises.
Finalistes : Finalistes : Aliments Franco Vrac
inc., Boulzeye, Lasertag-Billard-Quilles
Mme Isabelle Quinn (lauréate)
et Mme Karine Roy (Uniprix)
Félicitations à tous
les lauréats
du gala ESTIM 2015
www.donaldproulx.com