Novembre 2011 - Idexx

Et grâce aux tests de dosage de la lipase spécifique du
pancréas du chat (test Spec fPL et nouveau test SNAP ®
fPL réalisable en clinique), les vétérinaires disposeront
d’un outil précieux pour le diagnostic de la pancréatite chez
le chat.
Ce tableau est un récapitulatif. La comparaison complète peut être consultée sur notre site Web à l’adresse www.idexx.fr.
Comparaison des pancréatites canines et félines
Profil
CHIEN
Âge : moyen à âgé
Sexe : mâle ou femelle
Races prédisposées : Schnauzers, Yorkshire, caniches
CHAT
Âge : âge moyen à âgé
Sexe : mâle ou femelle
Races prédisposées : peut-être les siamois
Poids Souvent obèse Souvent amaigri ou historique de perte de poids
Prévalence 1,0 % de 9 342 chiens autopsiés [1]
> 90 % des cas non diagnostiqués (résultats d’une étude récente sur autopsies) [2]
Facteurs de risque
Maladies concomitantes
courantes
Signes cliniques*
Traitement
Médicaments : Bromure de
potassium, azathioprine, furosémide,
tétracycline, aspirine, sulfamide,
L-asparaginase, toxicose au zinc
Alimentation : Aliments gras;
consommation excessive d’aliments
Hyperlipidémie héréditaire chez les schnauzers nains
Anorexie
Vomissements
Faiblesse
Fluides et électrolytes:
réhydratation, perfusion pancréatique,
correction des déséquilibres acidobasiques
et électrolytiques
Analgésiques : administrer de
manière systématique
Antiémétiques : contrôlent les
vomissements pour permettre un
soutien nutritionnel
Soutien nutritionnel : levée de
l’interdiction « rien par voie orale »;
alimentation pauvre en graisses par voie
orale ou par sonde.
Hyperlipidémie (p. ex. héréditaire
chez les schnauzers nains)
Hypercalcémie
Hypothyroïdisme
Hypercorticisme
Traumatisme contondant
Douleur abdominale
Déshydratation
Diarrhée
Plasma : fournit des facteurs de
coagulation, des antiprotéases, des
α-macroglobulines.
Colloïdes : améliorent la pression
oncotique pour une meilleure
perfusion pancréatique.
Anti-acides : en cas de signes
d’hémorragie digestive.
Antibiotiques: rarement indiqués.
0,6 % de 6 504 chats autopsiés [1]
67 % des chats autopsiés (45 % des chats en bonne santé) [3]
Médicaments : Organophosphates
Agents infectieux : Toxoplasma
gondii, douve pancréatique (Eurytrema
procyonis), douve hépatique
(Amphimerus pseudofelineus); Virus :
PIF, herpesvirus, calicivirus VS
Lipidose hépatique
Cholangiohépatite
Léthargie
Anorexie/diminution de l’appétit
Déshydratation
Perte de poids
Ictère
Fluides et électrolytes :
réhydratation, perfusion pancréatique,
correction des déséquilibres acidobasiques
et électrolytiques
Analgésiques : administrer de
manière systématique.
Antiémétiques : contrôlent les
vomissements pour permettre un
soutien nutritionnel.
Soutien nutritionnel : l’interdiction «
rien par voie orale » est déconseillée;
la teneur en graisses de l’alimentation
est secondaire; habituellement, une
alimentation par sonde est nécessaire.
Plasma: fournit des facteurs de
coagulation, des antiprotéases, des
α-macroglobulines.
Colloïdes : améliorent la pression
oncotique pour une meilleure
perfusion pancréatique.
Alimentation : Pas de rôle des
aliments gras chez le chat
Hypertriglycéridémie
Hypercalcémie
Traumatisme contondant
Maladie intestinale inflammatoire
Diabète sucré
Vomissements
Fièvre
Douleur abdominale
Diarrhée
Masse abdominale palpable
Anti-acides : en cas de signes
d’hémorragie digestive.
Antibiotiques : rarement indiqués.
Cobalamine (vitamine B12):
carence fréquente en cas de maladie
gastro-intestinale concomitante.
Glucocorticoïdes : supposés
bénéfiques, notamment en cas de
maladie chronique; ne sont pas
contre-indiqués
pour traiter les troubles concomitants.
Stimulants de l’appétit
Traitement des maladies
concomitantes (p. ex. fournir de
l’insuline en cas de diabète).
*Classement des observations par ordre décroissant de fréquence. Pour les signes cliniques chez le chien, consulter la référence [4]. Pour les signes cliniques chez le chat,
consulter la référence [12]. Les références sont en page 2.
Traitement
Chez le chien comme chez le chat, le traitement de la pancréatite
repose essentiellement sur des soins de soutien car
l’identification d’une cause spécifique est rare. Il est particulièrement
important de prendre en charge les maladies
concomitantes chez le chat ; chez le chien, les modifications
de l’alimentation constituent le point essentiel d’une
prise en charge à long terme. En raison de la sensibilité des
tests vis-à-vis de l’inflammation pancréatique, les concentrations
obtenues avec les tests Spec cPL et Spec fPL
peuvent être utilisées dans le cadre du suivi de la maladie
au cours de l’hospitalisation de l’animal, afin d’évaluer la
diminution de l’inflammation pancréatique, puis lors des
consultations ultérieures, afin d’évaluer la réponse aux modifications
recommandées (changement de l’aliment chez
le chien, par ex.) ou au traitement instauré (traitement par
corticostéroïdes chez le chat, par ex.) mis en œuvre dans le
cadre de la prise en charge de l’animal.
Pronostic
Le pronostic de la pancréatite canine et féline est
directement lié à la gravité de la maladie. Les patients
atteints d’une pancréatite chronique d’intensité modérée
peuvent bien se porter à long terme, mais il est également
possible qu’ils développent des épisodes intermittents
graves. Le pronostic est mauvais chez les patients atteints
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