La Craie
La Craie
La Craie
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
plus faibles lors de l'application de la contrainte supérieure<br />
que lors de la contrainte immédiatement<br />
avec h : demi-hauteur de l'éprouvette<br />
t l00<br />
: temps consolidation terminée<br />
inférieure.<br />
a :4<br />
nh 2 faible résistance à la compression des blocs humides<br />
Ce fait incite à penser que le remblai crayeux du Val-<br />
0,17-10" 2 < C v<br />
< 4,3-10" 2 cm 2 /s suivant les échantillons.<br />
Guyon n'a pas un comportement plastique et que l'on<br />
aurait des réarrangements successifs de grains, correspondant<br />
à des états d'équilibre limite successifs Si l'on tente d'évaluer le délai de consolidation totale<br />
entre lesquels on retrouve à nouveau un état d'équilibre<br />
surabondant.<br />
propre poids, en admettant une possibilité de drainage<br />
du remblai supposé saturé et soumis à l'action de son<br />
radial, on obtient :<br />
Compressibilité du remblai<br />
_ nh 2<br />
1<br />
'100 — ~ ~<br />
Les courbes de consolidation hydrostatique des éprouvettes<br />
soumises aux essais triaxiaux avec préconsoli<br />
4C„<br />
dation et les mesures de compressibilité sur des éprouvettes<br />
soumises, dans une cellule triaxiale, à une pression<br />
hydrostatique croissant par paliers, nous ont permis<br />
d'apprécier la compressibilité du remblai.<br />
Le module E déduit des essais précédents en supposant<br />
h x 17 m : 1/2 hauteur du remblai<br />
R « 50 m (tenant compte de la longueur du remblai)<br />
C v<br />
= 10" 2 cm 2 /s<br />
le coefficient de Poisson v = 0,33 prend les valeurs<br />
suivantes :<br />
E (bar)<br />
0-3 (bar)<br />
= 910 jours = 2,5 années<br />
11<br />
100 à 250 0,5 à 2<br />
200 à 350<br />
2k 4<br />
Ce calcul très sommaire fournit un ordre de grandeur<br />
300 à 500<br />
4 à 10<br />
vraisemblablement maximal du temps de tassement<br />
compte tenu de la perméabilité des fissuresdu remblai<br />
et du fait qu'il n'était certainement pas saturé après<br />
Un calcul sommaire permet d'évaluer un ordre de compactage.<br />
grandeur du tassement possible du remblai du Val-<br />
Guyon d'une hauteur de 34 m en prenant une pression<br />
de précompactage c' c<br />
= 1 bar et un y n<br />
de 2 t/m 3 .<br />
Les tassements observés à partir de 1967 ne sont donc<br />
pas imputables au phénomène de consolidation, ce<br />
d'autant plus que les 10 cm de tassements observés<br />
On obtient avec ces hypothèses, apparemment pessimistes,<br />
un tassement total de 55 cm. Or, d'une part ce compte tenu de l'évolution logarithmique du phéno<br />
en 5 mois au cours de 1968 conduiraient à admettre,<br />
tassement est inférieur au tassement total observé, mène en fonction du temps, que les tassement antérieurs<br />
auraient atteint plusieurs mètres.<br />
d'autre part s'il s'est réellement produit, il n'a pu se<br />
faire que dans les premières années de vie du remblai,<br />
compte tenu de la perméabilité du massif crayeux.<br />
En effet, la vitesse de stabilisation des tassements<br />
dépend essentiellement de la vitesse de dissipation<br />
de la pression interstitielle, c'est-à-dire des propriétés<br />
de consolidation du sol.<br />
En conclusion, on retiendra :<br />
— que les fissureslongitudinales au centre du remblai<br />
ne peuvent être dues à un phénomène de rupture<br />
circulaire ;<br />
— que les simples phénomènes de consolidation ne<br />
peuvent expliquer les tassements observés ;<br />
— que le remblai est proche de la saturation et que<br />
On a : C„ =<br />
les variations de teneurs en eau dans le cœur du<br />
m 0<br />
-y w<br />
remblai n'existent pas ;<br />
C v<br />
: coefficient de consolidation<br />
m v<br />
: coefficient de compressibilité volumétnque<br />
— que la densité des blocs de craie qui subsistent<br />
dans le remblai est en moyenne nettement supérieure<br />
à la densité des blocs de craie à l'extraction.<br />
si<br />
-7 1 1<br />
k = 7-10 cm/s, m„ = — = — bar<br />
<strong>La</strong> seule explication qui apparaît alors comme plausible<br />
est d'attribuer l'origine des fissuresau développe<br />
E 100<br />
C v<br />
= 0,07 cm 2 /s<br />
ment de fissures de traction et le tassement à une<br />
densification du remblai par désagrégation progressive<br />
sous l'effet statique du poids du remblai et peut-être<br />
ou encore en exploitant les courbes de consolidation : des vibrations dues aux véhicules, des blocs de craie<br />
de faible densité, ce qui semble compatible avec la<br />
a t 100<br />
et à la proportion anormale de fines dans le remblai.<br />
72