La Craie
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Un terre-plein central de 2 m de largeur supportait<br />
une végétation arbustive.<br />
Les eaux de ruissellement des chaussées et accotements<br />
étaient recueillies du côté sud de chaque chaussée par<br />
un collecteur enterré (400 mm de diamètre) en bordure<br />
du terre-plein central d'une part et sous l'accotement<br />
sud d'autre part (fig. 6). Ces collecteurs sont des<br />
canalisations en béton armé à joints de caoutchouc<br />
serrées au tirefort. Il convient de noter que les caniveaux<br />
qui conduisent les eaux de ruissellement jusqu'aux<br />
regards à grilles de ces collecteurs, situés tout<br />
les trente mètres, n'ont été exécutés que plusieurs mois<br />
après la mise en service de l'ouvrage qui est intervenue<br />
en août 1964.<br />
APPARITION DES DÉSORDRES<br />
TRAVAUX CONFORTATIFS<br />
Le relevé des fissures au 10 mai 1966 mettait en évidence<br />
de nouvelles fissures ou l'extension et le creusement<br />
des anciennes. Par contre, les broches ne dénotaient<br />
pas d'écartement.<br />
L'eau apparaissant comme la cause majeure de ces<br />
désordres, il fut décidé de recourir à un système de<br />
drains horizontaux. Celui-ci fut mis en place à l'automne<br />
1966 ainsi qu'un ensemble de tubes témoins<br />
verticaux de 15 à 20 m de profondeur destinés à permettre<br />
la surveillance des déformations éventuelles<br />
dans la masse du remblai.<br />
Ces tubes témoins sont des tubes en plastique de<br />
20/24 mm de diamètre. Pour la mesure, on fait descendre<br />
à l'intérieur du tube une tige métallique de<br />
diamètre légèrement inférieur (18 ou 14 mm) et de<br />
30 cm de longueur. Une légère déformation du tube<br />
empêche la tige de descendre plus profondément et<br />
indique donc le niveau à partir duquel le tube n'est<br />
plus vertical.<br />
Premiers désordres : février 1966<br />
Les premiers désordres sont apparus en février 1966<br />
sous la forme de fissures longitudinales peu ouvertes<br />
mais très étendues, réparties d'une extrémité à l'autre<br />
du remblai sur une longueur de 300 m environ. Le<br />
laboratoire de l'Ouest parisien, contacté à ce moment<br />
là, a effectué le relevé des fissures (fig. 7).<br />
En mars 1966 de nouvelles perturbations en surface,<br />
à l'aplomb du collecteur central, et des affaissements,<br />
autour des supports des glissières de sécurité, dénotant<br />
des infiltrations d'eau dans le terre-plein central et<br />
l'accotement sud, ont été observées.<br />
Les fissures furent colmatées superficiellement et des<br />
broches mises en place à 60 cm de part et d'autre<br />
pour surveiller leur écartement.<br />
5 S ici<br />
NORD "i<br />
2 V.<br />
—3,57.3,57. -Í 3sr 3,5 7. — r<br />
Echelle: V 600<br />
Fig. 6. — Profil type de la chaussée en remblai.<br />
Fig. 7. — Relevé des fissures.<br />
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