La Craie
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j.//,.;-v:vy/j <strong>Craie</strong>s tendres<br />
| | <strong>Craie</strong>s mi-dures<br />
\////\ <strong>Craie</strong>s dures<br />
<strong>Craie</strong>s atypiques<br />
craies calcaires<br />
calcaires<br />
craies polyminérales<br />
Td<br />
"AC<br />
Densité sèche<br />
Vitesse longitudinale<br />
Vitesse d'ascension capillaire :<br />
hauteur atteinte en 16' (cm)<br />
Hu : Microdureté Vickers (kg/mm 2 )<br />
Vb<br />
: Vibrobroyage-% d'usure, processus sans eau.<br />
Rc sec Rapport de Rc sur échantillon desséché<br />
R sat. ' à R sur échantillon<br />
saturé<br />
Fig. 16. — Nomogramme d'identification géotechnique des craies.<br />
Tous ces essais présentent l'avantage d'une grande<br />
rapidité d'exécution et d'un faible coût. Ils peuvent<br />
être complétés, en particulier, par la détermination<br />
du rapport :<br />
R c<br />
sec<br />
R c<br />
sat.<br />
'<br />
Il est possible avec une expérience plus grande, que<br />
le nombre de ces essais soit diminué à l'avenir.<br />
Parallèlement, l'identification peut être réalisée de<br />
manière directe, par observation aux microscopes optique<br />
et électronique. Un étalonnage systématique reste<br />
cependant à faire, de même qu'un essai de traduction<br />
quantitative des observations ainsi faites. Une connaissance<br />
plus élaborée des faciès régionaux devrait<br />
permettre une progression rapide dans cette voie ;<br />
de le situer par rapport à une échelle de référence,<br />
deux types d'échelles peuvent être élaborés :<br />
. l'une théorique, découlant des résultats de l'étude<br />
pétrophysique (craies tendres, mi-dures et dures)<br />
et exprimée par le nomogramme (fig. 16) ;<br />
. l'autre appliquée à un type de travaux donné,<br />
par exemple aux chantiers de terrassements :<br />
comportement mauvais, moyen ou bon.<br />
Dans le cas des terrassements, nous avons établi a<br />
priori une relation directe entre les deux échelles. Il<br />
est évident que pour d'autres cas (fondations par<br />
exemple), il y aurait lieu de reconsidérer le problème.<br />
Le matériau considéré peut être comparé à cette<br />
échelle, directement issue des constatations sur chantiers,<br />
par l'intermédiaire d'essais spécialisés, par<br />
exemple l'essai de compactages répétés.<br />
Etude des conditions de gisement<br />
Elle permet de préciser les conditions de gisement,<br />
c'est-à-dire de mettre en évidence les hétérogénéités<br />
qui se superposent à celles inhérentes à la lithologie<br />
et à la structure tectonique. Il en va ainsi des problèmes<br />
liés à la fissuration du massif et à son altération au<br />
cours des périodes récentes de l'histoire géologique<br />
(Tertiaire, Quaternaire).<br />
Cette étude doit permettre de discerner des sousfamilles<br />
à l'intérieur d'un ensemble lithologiquement<br />
homogène, par exemple : craie saine - craie altérée,<br />
et par là même de réduire la dispersion des résultats<br />
d'essais. Elle doit faciliter également la prise en compte<br />
du comportement de masse, différent du comportement<br />
de l'échantillon. Les méthodes classiques de<br />
reconnaissance en place appliquées aux terrassements<br />
(sismique réfraction, sondages mécaniques) demeurent<br />
donc valables à condition d'être éclairées par une<br />
étude pétrophysique qui seule permet leur interprétation<br />
correcte.<br />
Ainsi conçue comme un ensemble homogène et compréhensif,<br />
l'étude géotechnique d'un massif crayeux<br />
devrait permettre d'apporter au maître d'œuvre des<br />
résultats concrets, directement utilisables pour une application<br />
pratique particulière.<br />
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