La Craie
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La Craie
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2 4 6 8 10 12<br />
4mn 16mn 36mn 64mn lOOmn<br />
18 20<br />
5h2imn<br />
Sauqueville<br />
Pacy-sur-Eure<br />
Le Catouillage (RN 1)<br />
4 Saint-Cloud<br />
5 Morval<br />
6 +++++++ Incarville<br />
7 —•*• • Malincourt<br />
8<br />
9<br />
10<br />
11<br />
12<br />
13<br />
14<br />
Combles<br />
Serai n<br />
Autoroute A 27<br />
Belbeuf<br />
Feu i Hères<br />
Autoroute A 2<br />
Calcaire sublithographique<br />
5. — Hauteur d'ascension capillaire dans la craie et dans un calcaire en fonction du temps.<br />
Mesure de la décroissance de la réimbibition en fonction<br />
des cycles séchage-imbibition<br />
Les mesures de ce type montrent qu'une craie séchée,<br />
puis réimbibée ne peut reprendre totalement sa teneur<br />
en eau primitive et, a fortiori, sa teneur en eau de<br />
saturation. <strong>La</strong> décroissance de teneur en eau atteint<br />
en moyenne pour les craies de Normandie 7 à 8,5 % ;<br />
elle est particulièrement accentuée pour la craie de<br />
Belbeuf qui possède les pores les plus fins : 18 %.<br />
On peut supposer que cette évolution est due, lors<br />
du séchage, à la précipitation des ions contenus par<br />
l'eau de gisement de la craie, cette précipitation provoquant<br />
alors un colmatage partiel des pores.<br />
Gélivité de la craie<br />
Aucune mesure de gélivité n'a été réalisée dans le<br />
cadre de la présente étude. <strong>La</strong> craie est connue pour<br />
sa très forte gélivité et, du fait de la sévérité des essais<br />
de gel habituellement employés pour les roches, il<br />
paraît vain de tenter de différencier les craies par cette<br />
méthode. Une étude spécifique de gélivité comparant<br />
une craie de Normandie à divers calcaires a été réalisée<br />
par ailleurs au Centre de géomorphologie de Caen [10].<br />
Etude pétrographique<br />
LA<br />
CRAIE<br />
Les différentes méthodes d'étude utilisées mettent en<br />
évidence le caractère ambigu de la craie qui possède<br />
à la fois des caractéristiques de sol et de roche.<br />
Dotée à la fois d'une cohésion et d'un angle de frottement<br />
interne, elle apparaît d'une sensibilité à l'eau<br />
qui l'apparente fortement à un sol limoneux ou argileux.<br />
L'observation au microscope électronique permet d'expliquer<br />
au moins partiellement ces caractéristiques.<br />
<strong>La</strong> matrice crayeuse se présente en effet comme un<br />
empilement anarchique de grains de calcite (fig. 6).<br />
Cette texture s'apparente à celle résultant d'un empilement<br />
de grains de sable, avec toutefois une granulometrie<br />
très fine des grains, allant de 0,5 à 2 u<br />
environ, donc de l'ordre des dimensions théoriques<br />
des particules d'argile exprimées dans la classification<br />
géotechnique type LPC.<br />
Cela est en accord avec les résultats des mesures ou<br />
des observations réalisées par ailleurs et en particulier<br />
avec celles que nous allons énumérer.<br />
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